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Les séances des cinémas de la presqu'île
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Django : Matthias Schoenaerts sort les armes dans le trailer de la série
Django : Matthias Schoenaerts en cavalier solitaire
Matthias Schoenaerts est un habitué du polar (Bullhead, Quand vient la nuit), du drame (De rouille et d'os, Nevada) ou encore des films en costumes (Les Jardins du roi, Loin de la foule déchaînée). L'acteur belge fait désormais une incursion dans le western avec la série Django. Une création originale Canal+ où il tient le rôle-titre. Celui d'un homme brisé, qui recherche sa fille des années après les meurtres de leurs proches.
Elizabeth (Noomi Rapace) - Django ©Canal+ Lorsqu'il retrouve Sarah (Lisa Vicari), cette dernière est sur le point de sa marier avec John Ellis (Nicholas Pinnock) et lui demande de partir, craignant que la situation ne s'envenime. Django refuse, ce qui a des conséquences violentes dans la petite ville de New Babylon, où John a déjà quelques petits soucis à régler avec l'impitoyable Elizabeth (Noomi Rapace).
Une série librement inspirée du western culte
Jyuddah James, Eric Kole, Benny O. Arthur, Tom Austen et Abigail Thorn complètent la distribution de cette série librement inspirée de Django, le long-métrage emblématique de Sergio Corbucci porté par Franco Nero.
Django ©Canal+ Ce dernier apparaît d'ailleurs dans la bande-annonce du programme. Il met apparemment en garde le héros sur le déchaînement de fureur que provoquera son arrivée à New Babylon. L'acteur faisait également un caméo dans Django Unchained en 2013, où il échangeait des regards avec son successeur Jamie Foxx entre deux gorgées de whisky.
À la réalisation de cette série créée par Maddalena Ravagli et Leonardo Fasoli, qui ont notamment travaillé sur Gomorra et ZeroZeroZero, on retrouve Enrico Maria Artale, Francesca Comencini ainsi que David Evans. Django est à découvrir dès le 13 février 2022 sur Canal+.
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César 2023 : L’Innocent et La Nuit du 12 mènent la course
La 48e cérémonie des César, qui se tient le 24 février 2023, récompensera les meilleures performances du cinéma français sortis en 2022. Avec 11 nominations pour L'Innocent et 10 pour La Nuit du 12, la comédie de Louis Garrel et le polar de Dominik Moll seront les grands favoris de la soirée. Après Illusions perdues en 2022, à qui ira le César 2023 du Meilleur film ? Benoît Magimel, César 2022 du Meilleur acteur, va-t-il réaliser un doublé ? Virginie Efira va-t-elle enfin être distinguée ?
César de la Meilleure actrice
- Fanny Ardant dans Les Jeunes amants
- Juliette Binoche dans Ouistreham
- Laure Calamy dans À plein temps
- Virginie Efira dans Revoir Paris
- Adèle Exarchopoulos dans Rien à foutre
César du Meilleur acteur
- Jean Dujardin dans Novembre
- Louis Garrel dans L’Innocent
- Vincent Macaigne dans Chronique d’une liaison passagère
- Benoît Magimel dans Pacifiction - Tourment sur les îles
- Denis Ménochet dans Peter Von Kant
Peter von Kant (Denis Ménochet) - Peter von Kant ©Diaphana César de la Meilleure actrice dans un second rôle
- Judith Chemla dans Le Sixième enfant
- Anaïs Demoustier dans Novembre
- Anouk Grinberg dans L’Innocent
- Lyna Khoudri dans Novembre
- Noémie Merlant dans L’Innocent
César du Meilleur acteur dans un second rôle
- François Civil dans En corps
- Bouli Lanners dans La Nuit du 12
- Micha Lescot dans Les Amandiers
- Pio Marmaï dans En corps
- Roschdy Zem dans L’Innocent
César du Meilleur espoir féminin
- Marion Barbeau dans En Corps
- Guslagie Malanda dans Saint Omer
- Rebecca Marder dans Une Jeune fille qui va bien
- Nadia Tereszkiewicz dans Les Amandiers
- Mallory Wanecque dans Les Pires
César du Meilleur espoir masculin
- Bastien Bouillon dans La Nuit du 12
- Stefan Crepon dans Peter Von Kant
- Dimitri Doré dans Bruno Reidal, confession d’un meurtrier
- Paul Kircher dans Le Lycéen
- Aliocha Reinert dans Petite Nature
César du Meilleur court métrage d’animation
- Câline réalisé de Margot Reumont
- Noir-Soleil de Marie Larrivé
- La vie sexuelle de Mamie de Urska Djukic
César du Meilleur court métrage documentaire
- Churchill, Polar Bear Town d'Annabelle Amoros
- Écoutez le battement de nos images d'Audrey Jean-Baptiste et Maxime Jean-Baptiste
- Maria Schneider, 1983 d'Élisabeth Subrin
César du meilleur court métrage de fiction
- Haut les cœurs d'Adrian Moyse Dullin
- Partir un jour d'Amélie Bonnin
- Le Roi David de Lila Pinell
- Vertueuses de Stéphanie Halfon
César du meilleur film d’animation
- Ernest et Célestine : le voyage en Charabie de Jean-Christophe Roger et Julien Chheng
- Ma famille afghane de Michaela Pavlatova
- Le Petit Nicolas - Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? d'Amandine Fredon et Benjamin Massoubre
César du Meilleur film documentaire
- Allons Enfants de Thierry Demaizière et Alban Teurlai
- Les années Super 8 d’Annie Ernaux et David Ernaux-Briot
- Le Chêne de Laurent Charbonnier
- Jane par Charlotte de Charlotte Gainsbourg
- Retour à Reims (fragments) de Jean-Gabriel Périot
Jane par Charlotte ©Nolita Cinema César du Meilleur scénario original
- Éric Gravel pour À plein temps
- Valéria Bruni-Tedeschi, Noémie Lvovsky, Agnès de Sacy pour Les Amandiers
- Cédric Klapisch, Santiago Amigorena pour En corps
- Louis Garrel, Tanguy Viel, Naïla Guiguet pour L’Innocent
- Alice Diop, Amrita David, Marie Ndiaye pour Saint-Omer
César de la Meilleure adaptation
- Michel Hazanavicius pour Coupez !
- Thierry de Peretti et Jeanne Aptekman pour Enquête sur un scandale d’Etat
- Dominik Moll et Gilles Marchand pour La Nuit du 12
César des Meilleurs effets visuels
- Guillaume Marien pour Les cinq diables
- Sébastien Rame pour Fumer fait tousser
- Laurens Ehrmann pour Notre-Dame brûle
- Mikaël Tanguy pour Novembre
- Marco del Bianco pour Pacifiction - Tourment sur les îles
César des Meilleurs décors
- Emmanuelle Duplay pour Les Amandiers
- Sébastien Birchler pour Couleurs de l’incendie
- Michel Barthélémy pour La Nuit du 12
- Sébastien Vogler pour Pacifiction - Tourment sur les îles
- Christian Marti pour Simone - le voyage du siècle
César du Meilleur son
- Cyril Moisson, Nicolas Moreau, Cyril Holtz pour En Corps
- Laurent Benaïm, Alexis Meynet, Olivier Guillaume pour L’Innocent
- Cédric Deloche, Alexis Place Gwennolé Le Borgne, Marc Doisne pour Novembre
- François Maurel, Olivier Mortier, Luc Thomas, pour La Nuit du 12
- Jordi Ribas, Benjamin Laurent, Bruno Tarrière, pour Pacifiction - Tourment sur les îles
César du Meilleur montage
- Mathilde Van de Moortel pour À plein temps
- Anne-Sophie Bion pour En Corps
- Pierre Deschamps pour L’Innocent
- Laure Gardette pour Novembre
- Laurent Rouan pour La Nuit du 12
César de la Meilleure musique originale
- Irène Drésel pour À plein temps
- Alexandre Desplat pour Coupez !
- Grégoire Hetzel pour L’Innocent
- Olivier Marguerit pour La Nuit du 12
- Marc Verdaguer, Joe Robinson pour Pacifiction - Tourment sur les îles
- Anton Sanko pour Les passagers de la nuit
César de la Meilleure photographie
- Julien Poupard pour Les Amandiers
- Alexis Kavyrchine pour En Corps
- Patrick Ghiringhelli pour La Nuit du 12
- Arthur Tort pour Pacifiction - Tourment sur les îles
- Claire Mathon pour Saint Omer
César des meilleurs costumes
- Caroline de Vivaise pour Les Amandiers
- Pierre-Jean Larroque pour Couleurs de l’incendie
- Emmanuelle Youchnovski pour En attendant Bojangles
- Corinne Bruand pour L’Innocent
- Praxedes de Vilallonga pour Pacifiction - Tourment sur les îles
- Gigi Lepage pour Simone - le voyage du siècle
César du Meilleur premier film
- Bruno Reidal, confession d’un meurtrier de Vincent Le Port
- Falcon Lake de Charlotte Le Bon
- Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret
- Saint Omer d’Alice Diop
- Le sixième enfant de Léopold Legrand
César du Meilleur film étranger
- As Bestas de Rodrigo Sorogoyen
- Close de Lukas Dhont
- La Conspiration du Caire de Tarik Saleh
- EO de Jerzy Skolimowski
- Sans Filtre de Ruben Östlund
Olga Denis (Marina Foïs) - As Bestas ©Le Pacte César de la Meilleure réalisation
- Cédric Klapisch pour En corps
- Louis Garrel pour L’innocent
- Cédric Jimenez pour Novembre
- Dominik Moll pour La Nuit du 12
- Albert Serra pour Pacifiction - Tourment sur les îles
César du Meilleur film
- Les Amandiers de Valeria Bruni-Tedeschi
- En corps de Cédric Klapisch
- L’Innocent de Louis Garrel
- La Nuit du 12 de Dominik Moll
- Pacifiction - Tourment sur les îles d’Albert Serra
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Star Wars : Daisy Ridley dévoile sa scène préférée de Rey
Star Wars : la relève des Skywalker
En 2015, trois ans après le rachat de Lucasfilm par Disney, J.J. Abrams relance la saga Skywalker avec Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force. Outre le retour de Leia (Carrie Fisher), Han Solo (Harrison Ford) et Luke Skywalker (Mark Hamill), cet opus introduit de nouveaux personnages, parmi lesquels l'ancien Stormtrooper Finn (John Boyega), le pilote Poe Dameron (Oscar Isaac), le guerrier Kylo Ren (Adam Driver) et surtout la pilleuse d'épaves Rey (Daisy Ridley).
Des protagonistes qui sont amenés à se rencontrer, à s'allier ou à s'affronter au cours d'un long combat entre la Résistance et le Premier Ordre. Une guerre sur fond de conflit familial et de révélations inattendues qui se poursuit dans Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi et Star Wars, épisode IX : L'Ascension de Skywalker.
Rey (Daisy Ridley) - Star Wars : L'Ascension de Skywalker ©Walt Disney Studios Motion Pictures Les longs-métrages sont sans surprise des succès au box-office, récoltant à eux trois près de 4,5 milliards de dollars de recettes mondiales. Cette postlogie révèle par ailleurs Daisy Ridley au monde entier. Ces dernières années, la comédienne britannique est également apparue dans Le Crime de l'Orient-Express, Ophelia ou encore Chaos Walking.
La scène préférée de Daisy Ridley
L'actrice a récemment tourné dans Sometimes I Think About Dying, une comédie romantique de Rachel Lambert dans laquelle elle prête ses traits à Fran, une jeune femme qui pense souvent à la mort et dont le quotidien est chamboulé par l'arrivée d'un nouveau collègue, Robert (Dave Mehreje), qui ne la laisse pas insensible. Interrogée par IMDb sur ce nouveau projet qui ne dispose pas encore d'une date de sortie en France, Daisy Ridley s'est confiée sur l'aventure Star Wars.
L'interprète de Rey est revenue sur la scène de la postlogie dont elle est la plus fière. Il ne s'agit pas de sa première rencontre avec Luke Skywalker à la fin du Réveil de sa Force, ni de son union inattendue avec Kylo Ren dans Les Derniers Jedi ou de son affrontement final avec Palpatine (Ian McDiarmid)... mais du moment où Han Solo lui offre son pistolet blaster NN-14 dans l'épisode sept, après leur arrivée sur la planète Takodana.
Star Wars : Le Réveil de la Force ©Walt Disney Studios Motion Pictures Si Daisy Ridley a choisi ce moment particulier, c'est parce qu'elle considère avoir été à la hauteur face à Harrison Ford, alors qu'elle était très nerveuse à l'idée de tourner à ses côtés. Elle a expliqué :
Oh mon Dieu. Celle qui me vient à l'esprit est dans Le Réveil de la Force avec Harrison Ford, un acteur assez peu connu. Il me donne une arme et je dis quelque chose comme : "Je peux prendre soin de moi". J'étais tellement nerveuse, au moment où il me le tend, je me disais : "Oh mon Dieu, c'est Harrison Ford". J'étais donc fière d'avoir traversée ça et d'avoir paru assez détendue.
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Oscars 2023 : Everything Everywhere All At Once en tête des nominations
La cérémonie des Oscars 2023 aura lieu le 13 mars prochain à Los Angeles. Cette année, la compétition sera serrée entre Everything Everywhere All At Once, en tête avec 11 nominations, Les Banshees d'Inisherin et À l'Ouest rien de nouveau, 9 nominations chacun. Qui succédera à CODA ? Découvrez tous les nommés.
La liste complète des nommés aux Oscars 2022
Meilleur film
- À l'Ouest rien de nouveau
- Avatar : la voie de l'eau
- Les Banshees d'Inisherin
- Elvis
- Everything Everywhere All At Once
- The Fabelmans
- Tár
- Top Gun : Maverick
- Sans filtre
- Women Talking
Meilleur acteur
- Austin Butler - Elvis
- Colin Farrell - Les Banshees d'Inisherin
- Brendan Fraser - The Whale
- Paul Mescal - Aftersun
- Bill Nighy - Vivre
Meilleure actrice
- Cate Blanchett - Tár
- Ana de Armas - Blonde
- Andrea Riseborough - To Leslie
- Michelle Williams - The Fabelmans
- Michelle Yeoh - Everything Everywhere All At Once
Meilleur acteur dans un second rôle
- Brendan Gleeson - Les Banshees d'Inisherin
- Brian Tyree Henry - Causeway
- Judd Hirsch - The Fabelmans
- Barry Keoghan - Les Banshees d'Inisherin
- Ke Huy Quan - Everything Everywhere All At Once
Cate Blanchett nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Tár de Todd Field © Universal Pictures Meilleure actrice dans un second rôle
- Angela Bassett - Black Panther : Wakanda Forever
- Hong Chau - The Whale
- Kerry Condon - Les Banshees d'Inisherin
- Jamie Lee Curtis - Everything Everwhere All At Onc
- Stephanie Hsu - Everything Eveyrwhere All At Once
Meilleure réalisation
- Martin McDonagh - Les Banshees d'Inisherin
- Daniel Kwan et Daniel Scheinert - Everything Everywhere All At Once
- Steven Spielberg - The Fabelmans
- Todd Field - Tár
- Ruben Östlund - Sans filtre
Meilleur scénario original
- Les Banshees d'Inisherin
- Everything Everywhere All At Once
- The Fabelmans
- Tár
- Sans Filtre
Meilleur scénario adapté
- À l'Ouest rien de nouveau
- Glass Onion
- Vivre
- Top Gun : Maverick
- Women Talking
Meilleur film d'animation
- Pinocchio par Guillermo del Toro
- Marcel the Shell With Shoes On
- Le Chat Potté 2 : la dernière quête
- Le Monstre des Mers
- Alerte Rouge
Meilleur film en langue étrangère
- À l'Ouest rien de nouveau
- Argentine, 1985
- Close
- EO
- The Quiet Girl
Meilleure photographie
- À l'Ouest rien de nouveau
- Bardo
- Elvis
- Empire of Light
- Tár
Meilleur montage
- Les Banshees d'Inisherin
- Elvis
- Everything Everywhere All At Once
- Tár
- Top Gun : Maverick
Meilleurs décors
- À l'Ouest rien de nouveau
- Avatar : la voie de l'eau
- Babylon
- Elvis
- The Fabelmans
Meilleurs costumes
- Babylon
- Black Panther : Wakanda Forever
- Elvis
- Everything Everywhere All At Once
- Une Robe pour Mrs. Harris
Meilleur son
- À l'Ouest rien de nouveau
- Avatar : la voie de l'eau
- The Batman
- Elvis
- Top Gun : Maverick
Meilleurs maquillages et coiffures
- À l'Ouest rien de nouveau
- The Batman
- Black Panther : Wakanda Forever
- Elvis
- The Whale
Meilleure musique originale
- À l'Ouest rien de nouveau
- Babylon
- Les Banshees d'Inisherin
- Everything Everywhere All At Once
- The Fabelmans
Meilleure chanson originale
- "Applause" - Tell It Like a Woman
- "Hold My Hand" - Top Gun : Maverick
- "Lift Me Up" - Black Panther : Wakanda Forever
- "Naatu Naatu" - RRR
- "This Is a Life" - Everything Everywhere All At Once
Meilleurs effets spéciaux
- À l'Ouest rien de nouveau
- Avatar : la voie de l'eau
- The Batman
- Black Panther : Wakanda Forever
- Top Gun : Maverick
Meilleur documentaire
- All That Breathes
- All The Beauty and the Bloodshed
- Fire of Love
- A House Made of Splinters
- Navalny : l'homme que Poutine n'a pas réussi à tuer
Meilleur court-métrage documentaire
- The Elephant Whisperers
- Haulout
- How Do You Measure a Year ?
- The Martha Mitchell Effect
- Stranger at the Gate
Meilleur court-métrage d'animation
- The Boy, The Mole, The Fox and The Horse
- The Flying Sailor
- Ice Merchants
- My Year of Dicks
- An Ostrich Told Me The World is Fake
Meilleur court-métrage
- An Irish Goodbye
- Ivalu
- Le Pupille
- Night Ride
- The Red Suitcase
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Astérix et Obélix : comment Guillaume Canet a géré Zlatan Ibrahimović ?
Astérix et Obélix par Guillaume Canet
Après Claude Zidi (Astérix et Obélix contre César), Alain Chabat (Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre), Frédéric Forestier et Thomas Langmann (Astérix aux Jeux olympiques), et Laurent Tirard (Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté), c'est au tour de Guillaume Canet de s'attaquer aux irréductibles gaulois. L'acteur et réalisateur va proposer cette année Astérix et Obélix : L'Empire du milieu, toujours tiré des personnages de René Goscinny et Albert Uderzo, mais à partir cette fois d'un scénario original.
Pour l'occasion, Canet s'est offert le rôle d'Astérix, et à Gilles Lellouche celui d'Obélix. Le duo se retrouve embarqué dans une nouvelle aventure lorsque la princesse de Chine, Fu-Yi, se rend en Gaule pour demander de l'aide aux guerriers. Dans son pays, un coup d'état a été mené et sa mère, l'Impératrice de Chine, est désormais emprisonnée. Et comme si cela ne suffisait pas, César, toujours dans les bons coups, y voit une opportunité pour lui de devenir Empereur de Chine. Les Gaulois devront donc aussi affronter son armée.
Gilles Lellouche et Guillaume Canet - Astérix et Obélix : L'Empire du milieu ©Pathé Comme pour chaque film Astérix et Obélix, Guillaume Canet n'a pas lésiné sur les personnages. Et son scénario lui permet de les multiplier pour offrir tout un tas de caméos (ou plus) avec des personnalités du moment. Ainsi, en plus d'avoir Vincent Cassel et Marion Cotillard en César et Cléopâtre, on retrouve notamment Jonathan Cohen, Ramzy Bedia, Linh-Dan Pham, Manu Payet, José Garcia, Jérôme Commandeur, Audrey Lamy, Vincent Desagnat, Franck Gastambide et même Angèle.
Le cas Zlatan Ibrahimović
Beaucoup d'autres noms sont présents au générique du film, mais s'il y en a bien un qui domine les autres (enfin, d'après lui), c'est celui de Zlatan Ibrahimović. Le joueur de foot passé par l'Inter, Barcelone ou encore Paris, et désormais au Milan AC, a accepté de participer à la production. Une idée pertinente quand on connaît le caractère du joueur.
Ce dernier n'a pas sa langue dans sa poche et s'amuse à se considérer comme le meilleur. On lui doit par exemple cette répartie géniale lorsque Thierry Henry lui fit remarquer qu'il n'était pas sur une fresque d'un mur de Manchester : "C'est parce qu'ils ne savent pas à quoi ressemble un Dieu".
Zlatan Ibrahimović - Astérix et Obélix : L'Empire du milieu ©Pathé Invité au micro de RTL, Guillaume Canet a pu témoigner de son expérience avec la star du ballon rond. Il explique alors que Zlatan avait une seule exigence, de ne parler qu'au réalisateur. Même lorsque ses assistants devaient organiser le tournage, ou pour des questions de logistique.
Pour tout. Jusqu'à son arrivée à l'avant-première. Savoir à quelle heure, quel avion. Y a que moi qui devais répondre. Il m'appelait "boss" et moi "champ". Mais il est extrêmement facile. Il est d'une gentillesse. Juste il ne voulait parler qu'à moi. Et il était très drôle.
Le réalisateur termine en racontant une anecdote. Après lui avoir proposé le rôle et indiqué qu'il jouerait le bras droit de César, le joueur a marqué un temps avant de dire : "Comment César peut jouer le bras droit de César ?". Un classique pour Zlatan !
Astérix et Obélix : L'Empire du milieu est à découvrir le 1er février 2023 au cinéma.
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Avatar 3 : ce personnage laissé pour mort sera de retour
Avatar - La Voie de l'eau : un nouveau record pour James Cameron
L'avenir de la saga Avatar dépendait du succès du deuxième opus. Fort heureusement, Avatar : La Voie de l'eau cartonne dans les salles obscures depuis sa sortie fin décembre 2022. À ce jour, le long-métrage vient tout juste de franchir la barre des deux milliards de dollars de recettes mondiales. En France, cette suite a rassemblé pas moins de douze millions de spectateurs au cinéma.
Le film est donc devenu le cinquième plus gros succès de tous les temps derrière Avatar, Avengers : Endgame, Titanic, Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force et Avengers : Infinity War. James Cameron est quant à lui le seul réalisateur de trois longs-métrages ayant dépassé les deux milliards de dollars de recettes mondiales. Et ce n'est pas terminé !
Ces scores impressionnants sont donc rassurants pour le futur de la franchise. James Cameron commence d'ailleurs déjà à dévoiler des informations sur Avatar 3, dont les prises de vues sont d'ores et déjà terminées.
Un chasseur de tulkuns de retour
Après avoir présenté les Metkayina au public, le réalisateur devrait introduire une autre tribu dans le troisième volet. Il s'agirait du "Peuple des cendres", comme il l'a confié à 20 Minutes :
Le feu sera représenté par les "Ash People" le "Peuple des cendres". Je veux révéler les Na'vi sous un autre angle car, pour l’instant, je n’ai montré que leurs bons côtés. Dans les premiers films, il y a des exemples humains très négatifs et des exemples Na'vi très positifs. Dans Avatar 3, nous ferons l’inverse. On explorera aussi de nouveaux univers tout en poursuivant l’histoire des personnages principaux.
Il devrait par ailleurs y avoir un changement de narrateur dans Avatar 3. Ce n'est plus la voix de Jake (Sam Worthington) qui devrait conter les aventures de la famille Sully mais celle de son fils Lo'ak (Britain Dalton), comme l'a assuré le cinéaste à Variety.
Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Outre le retour du clan de Jake et Neytiri (Zoe Saldaña), Miles Quaritch (Stephen Lang), Spider (Jack Champion), Ronal (Kate Winslet) et Tonowari (Cliff Curtis) devraient tous faire leur retour dans le prochain opus. C'est également le cas de Payakan, le tulkun qui se lie d'amitié avec Lo'ak dans La Voie de l'eau. L'animal retrouvera d'ailleurs son meilleur ennemi puisqu'Empire vient de révéler que le chasseur Mick Scoresby, interprété par Brendan Cowell, sera lui aussi présent.
Ce dernier est laissé pour mort dans Avatar : La Voie de l'eau, Payakan ayant détruit son bateau en lui arrachant le bras au passage. Mais Mick Scoresby s'en est apparemment tiré, et devrait logiquement avoir soif de vengeance...
La date de sortie d'Avatar 3 est pour le moment fixée au 18 décembre 2023.
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Jacques Audiard prépare une comédie musicale avec Selena Gomez
Une comédie musicale pour le réalisateur d'Un prophète
Le prochain film de Jacques Audiard, intitulé Emilia Perez, a tout pour être un événement. D'abord, après son très beau Les Olympiades, le réalisateur de De battre mon coeur s'est arrêté et de Dheepan revient à une production internationale. En effet, cinq ans après le western Les Frères Sisters, Jacques Audiard va situer son récit au Mexique. Et cette comédie musicale tendance policière dispose d'un synopsis intrigant.
Les Frères Sisters ©UGC Distribution On y suivra l'aventure de Rita, une juriste mexicaine qui doit aider un éminent chef d'un cartel de narco-trafiquants, Juan "Petites Mains" Del Monte, à disparaître pour devenir la femme qu'il a toujours rêvé d'être. Dix ans plus tard, celle-ci décide alors de retrouver ses enfants, en se faisant passer pour leur tante...
Il y a ce pitch très séduisant, et le casting qui va avec. Le rôle de la cheffe de cartel est confié à Karla Sofía Gascón, actrice espagnole transgenre essentiellement connue pour ses rôles à la télévision, et dans le film Nosotros los Nobles, sorti en 2013. Dix ans après, Emilia Perez est son retour au long-métrage. Mais surtout, dans des rôles gardés encore secrets, Jacques Audiard a attiré deux stars internationales.
Selena Gomez et Zoe Saldaña chez Jacques Audiard
C'est ainsi la chanteuse, actrice, et icône planétaire Selena Gomez qui jouera devant la caméra de Jacques Audiard. À côté de son activité de doublage, pour Le Voyage du Dr Doolittle en 2020 et Hôtel Transylvanie : Changements monstres en 2022, elle est apparue en 2019 chez Jim Jarmusch dans The Dead don't die, ainsi que dans Un jour de pluie à New York de Woody Allen. Elle semble ainsi s'orienter franchement vers un cinéma indépendant et d'auteur, et sa participation à Emilia Perez en est une belle preuve.
Mabel Mora (Selena Gomez) - Only Murders in the Building ©Disney+ Autre prestigieuse recrue, l'actrice américano-dominicaine Zoe Saldaña. Plus vraiment besoin de présenter celle-ci, qui est un pilier de la saga Les Gardiens de la Galaxie et l'interprète de Neytiri dans les films Avatar. Ce sera pour elle une troisième collaboration avec un cinéaste français, plus d'une décennie après Colombiana d'Olivier Megaton et Blood Ties de Guillaume Canet. Selon les informations de Variety, le tournage d'Emilia Perez devrait débuter dans des studios de la région parisienne au printemps 2023.
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Avatar 2 : pourquoi les scènes avec Spider ont été tournées deux fois ?
Avatar 2 : on prend les mêmes...
Plus de dix ans après le phénomène Avatar, la suite de la saga de James Cameron est de retour sur nos écrans. Dans le long-métrage de plus de trois heures du réalisateur de Titanic, on retrouve bien sûr Jake et Neytiri. L'intrigue se déroule également des années après celle du premier film. On suit donc l'histoire du couple et de leurs enfants lors des nombreuses épreuves qu'ils traversent. En effet, dans Avatar 2, ces derniers doivent quitter leur foyer. L'occasion de s'aventurer sur des territoires encore inconnus de la sublime planète Pandora.
Alors qu'il retrouve une ancienne menace, Jake n'a d'autres choix que de participer à la guerre contre l'espèce humaine. Et justement, parmi les enfants dont le couple de protagonistes s'occupe, on peut noter la présence d'un certain Spider, qui a, à la différence de la plupart des personnages, une apparence humaine.
Entre deux eaux
Celui qui se nomme en réalité Miles Socorro n'est autre que le fils du principal antagoniste du long-métrage originel, à savoir le redoutable Miles Quaritch. A la fin du premier film - et à l'issue de l'affrontement entre Na'vi et humains -, Spider était trop jeune pour être cryogénisé. Plutôt que de retourner sur Terre comme les autres, le garçon a pu rejoindre le foyer des Sully.
Miles oscille donc entre deux espèces, mais force est de reconnaître qu'il est tout à fait à l'aise avec la culture Na'vi, à commencer par la langue. Ainsi, seuls son physique humain et ses sentiments ambivalents à l'égard de son père biologique le retiennent de devenir un Na'vi à part entière. Un changement qui - s'il pourrait survenir dans la suite de la franchise - aurait en tout cas arrangé les affaires de l'équipe technique sur ce second volet !
Avatar 2 : un véritable casse-tête ?
Dans une interview à Vanity Fair, James Cameron et son chef opérateur, Russell Carpenter, reviennent sur les difficultés occasionnées par le personnage de Spider. Le cinéaste, pourtant rompu aux tournages ambitieux, révèle que tout le processus incluant le jeune homme a été "horriblement compliqué". Un son de cloche que l'on retrouve chez Carpenter ! Ce dernier explique que les équipes ont dû faire particulièrement attention à l'intégration de ce personnage humain au milieu des Na'vi.
Les interactions entre les deux espèces sont bien plus nombreuses dans Avatar 2 que lors du premier opus. Il fallait donc veiller à ce que l'illusion soit parfaite. Un véritable travail d'orfèvre pour les techniciens, chargés de faire croire que tout ce petit monde se trouvait bel et bien au même endroit au même moment.
Jack Champion - Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Cameron révèle aussi que les séquences incluant Spider (Jack Champion) ont en fait été tournées plusieurs fois. Le jeune comédien a ainsi réalisé une double performance. En effet, il a fallu retourner avec l'acteur toutes les scènes qui relevaient de la performance capture.
A l'époque, ce dernier avait seulement treize ans. Deux ans plus tard, rebelotte pour les séquences, cette fois sans performance capture. Le cinéaste confie que, malgré quelques centimètres et un timbre de voix légèrement différent, la base initiale fonctionnait parfaitement. Grâce à des outils de pointe, il a ensuite été facile de fusionner les scènes tournées sans effets spéciaux avec celles qui en comportaient. Un travail de longue haleine pour un rendu somme toute mémorable !
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Tron 3 : de bonnes nouvelles pour le film avec Jared Leto
Tron : une histoire qui roule
En 1982, le long-métrage Tron investit les salles obscures. Le projet s'articule autour du monde virtuel, de la notion d'intelligence artificielle et, plus largement, de l'informatique. Malgré un succès en demi-teinte, Tron reste culte pour les amateurs du genre. Une tendresse qui ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd, car, en 2010, les studios Disney proposent une suite de l'œuvre de Steven Lisberger.
Ce second volet, baptisé Tron : l'héritage, propose de suivre Sam Flynn, le fils du héros du long-métrage originel. Ce dernier, âgé d'à peine trente ans, est, à l'instar de son paternel, un as de la technologie. Ironiquement, c'est en cherchant à découvrir ce qui est arrivé à son géniteur que le jeune homme se retrouve plongé dans le même univers virtuel.
Au programme de cet étrange monde dans lequel est piégé son père : jeux mortels et dangers de toutes sortes. Après d'émouvantes retrouvailles, ils vont tout faire pour survivre et mener à bien leur quête. Dans le long-métrage, l'illustre Jeff Bridges (The Big Lebowski) rempile sous les traits de Kevin Flynn. Le comédien Garrett Hedlund incarne son fils. À leurs côtés, on retrouve notamment Olivia Wilde ou encore Michael Sheen.
Jamais deux sans trois
Selon nos confrères de The Hollywood Reporter, une suite devrait bientôt voir le jour ! Ainsi, après de longues années d'attente, les studios Disney semblent enfin décidés à faire avancer les choses. Le chanteur et comédien Jared Leto, récemment vu dans Morbius et House of Gucci, devrait tenir le rôle principal du film à venir. Malheureusement, Tron : l'héritage n'avait pas récolté assez au box-office pour convaincre l'écurie de commander une suite au réalisateur Joseph Kosinski (pourtant un temps bien avancé sur le projet).
Garrett Hedlund - Tron l'héritage ©The Walt Disney Company France Au niveau de la réalisation, c'est donc Joachim Ronning, collaborateur régulier de l'entreprise (Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar), qui aurait été choisi. Vous l'aurez compris, très peu d'informations circulent pour le moment sur le projet. On connaît néanmoins le titre du film à venir : Tron : Ares. Jesse Wigutow (Une si belle famille) signera de son côté le scénario de ce nouvel opus de la franchise SF.
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En Place : c’est quoi cette série Netflix hilarante avec Jean-Pascal Zadi ?
Jean-Pascal Zadi au sommet
Jean-Pascal Zadi n'a plus sa formidable dentition, signature physique d'un grand talent qui s'est définitivement imposé avec Tout simplement noir en 2020. Ses incisives démesurées ont laissé place à des dents d'un calibre plus courant, mais elles continuent néanmoins de rayer le parquet, et leur musique est diablement plaisante.
En effet, après sa réalisation qui lui a valu le César du Meilleur espoir masculin en 2021, on l'a vu chez Hazanavicius dans Coupez !, dans L'Année du requin des frères Boukherma, et chez Dupieux dans Fumer fait tousser. Bourreau de travail, celui qui a aussi été rappeur est sur tous les fronts et est à retrouver à partir du 20 janvier 2023 sur Netflix dans sa série En Place, co-créée et co-écrite avec François Uzan.
En Place ©Netflix Où trouve-t-il le temps ? Mystère. Mais on ne s'en plaindra pas, tant cette série comique sur fond de course à la présidentielle vise juste et fait rire de toutes ses dents. Cette laborieuse métaphore s'arrêtera là, parce que s'il fut d'abord une silhouette amusante du cinéma et de la télévision, il en est aujourd'hui un des représentants les plus charismatiques et surprenants. Scénariste, réalisateur, acteur et sachant aussi s'entourer avec réussite, il prouve avec En Place que l'avenir se fera avec lui.
En Place, 6 x 30mn de plaisir
Pour connaître la qualité d'une personne, on peut regarder sur son entourage. Et pour En Place, le casting rassemblé est en lui-même un témoignage de qualité. Autour de Jean-Pascal Zadi, on retrouve ainsi, et entre autres, Éric Judor, Pierre-Emmanuel Barré, Fary, Marina Foïs, Benoît Poelvoorde, Fadily Camara, ou encore Panayotis Pascot. On notera que des acteurs moins connus tirent leur épingle du jeu avec classe, tout particulièrement Saabo Balde et Jean-Claude Muaka.
L'histoire d'En Place est celle de Stéphane Blé (Jean-Pascal Zadi), éducateur en banlieue qui, après une confrontation avec le maire véreux de sa ville (Benoît Poelvoorde) captée par les caméras, se retrouve propulsé dans la course à l'élection présidentielle. Sympathique, sincère parce qu'un petit peu naïf, il est rejoint par un directeur de campagne intéressé (Éric Judor). Avec son équipe, Stéphane va faire de son mieux pour répondre aux attentes que beaucoup placent en lui...
En Place ©Netflix En Place est drôle, très drôle, avec ce tempo si particulier de Jean-Pascal Zadi qui est capable d'enchaîner les ruptures de ton et de faire succéder à des vannes hilarantes des vérités et des considérations sérieuses. Les autres candidats, interprétés notamment par Marina Foïs en caricature de Sandrine Rousseau, Pierre-Emmanuel Barré en candidat d'extrême-droite sans filtre, ou encore Benoît Poelvoorde en candidat d'une gauche qui n'a plus de social que son histoire, livrent des portraits amusants et réalistes.
Le gratin de la haute comédie
Le temps de six épisodes, Stéphane Blé va devoir faire le ménage dans son passé, rencontrer la population française, combattre ses opposants, aider les "petits" de la cité et rester intègre autant que possible. L'association Éric Judor - Jean-Pascal Zadi, rôles principaux de la série, fait des merveilles. En Place ne fait pas que dans la blague potache, loin de là, et s'amuse aussi de l'ambiguïté de ses personnages. Car sous couvert d'une simple série comique contemporaine, En Place est aussi une belle critique de la politique et de son personnel, qui pense plus aux intérêts privés qu'à l'intérêt général.
Dans une forme de continuité avec Tout simplement noir, Jean-Pascal Zadi réussit cette nouvelle création haut la main, racontant une histoire où se mêlent intrigues de pouvoir, réflexions politiques et considérations personnelles. Le tout dans un humour constamment ravageur, servi par des interprètes inspirés.
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Y a-t-il un flic ? : Liam Neeson confirme le reboot produit par Seth MacFarlane
L'infatigable Liam Neeson reprend du service
Si l'année 2022 était loin d'être sa plus glorieuse sur le plan professionnel, Liam Neeson a poursuivi vaille que vaille son chemin dans des thrillers et des films d'action. Dans Blacklight, le comédien incarnait un homme de main du FBI trahi et traqué par des agents corrompus. Dans Memory, remake de La Mémoire du tueur, il prêtait ses traits à un tueur à gages souffrant de la maladie d'Alzheimer.
Le 15 février 2023, l'acteur succèdera à Humphrey Bogart, Elliott Gould ou encore Robert Mitchum dans la peau du célèbre détective Philip Marlowe, créé par Raymond Chandler. Cette nouvelle adaptation, sobrement intitulée Marlowe, marque ses retrouvailles avec le réalisateur Neil Jordan après Michael Collins.
Philip Marlowe (Liam Neeson) - Marlowe ©Metropolitan FilmExport Après avoir mené l'enquête dans les coulisses de l'industrie hollywoodienne sous le soleil écrasant de la Californie, Liam Neeson aimerait se consacrer à un projet comique. Un registre dans lequel il s'est notamment illustré sous la direction de Seth MacFarlane pour le western Albert à l'Ouest mais aussi pour Ted 2, où la star fait une apparition hilarante.
Le successeur de Leslie Nielsen ?
Liam Neeson pourrait prochainement interpréter le fils de Frank Drebin, policier pour le moins maladroit incarné par Leslie Nielsen. Ce personnage culte apparaît d'abord dans la série Police Squad, puis dans la trilogie composée de Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?, Y a-t-il un flic pour sauver le président ? et Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?.
Lors d'un entretien accordé récemment à Collider, l'acteur a fait savoir que le projet est en bonne voie. Seth MacFarlane et son équipe plancheraient sur le scénario. Le cocréateur d'American Dad devrait produire ce reboot de la franchise selon Liam Neeson, qui a également déclaré :
Nous attendons le scénario. (...) J'ai fait appel à Seth MacFarlane, son équipe et lui travaillent sur le scénario. On espère pouvoir le tourner cet été.
Écrit par Dan Gregor et Doug Mand, le projet devrait être réalisé par Akiva Schaffer, auquel on doit Voisins du troisième type, Popstar : Célèbre à tout prix ou encore Tic et Tac : Les Rangers du risque, le film.
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L’acteur britannique Julian Sands est porté disparu depuis plusieurs jours
Julian Sands porté disparu
Le jeudi 19 janvier 2022, Mara Rodriguez, porte-parole du bureau du shérif du comté de San Bernardino, a annoncé à l'AFP que l'acteur Julian Sands "a été porté disparu au mont Baldy" le 13 janvier dernier, en Californie. Le comédien britannique connu pour ses rôles dans Chambre avec vue, Le Festin nu ou encore Gotham était parti en randonnée dans la chaîne de montagnes enneigée.
George Emerson (Julian Sands) - Chambre avec vue ©MK2 Dès que sa disparition a été signalée, des équipes de sauvetage ont débuté les recherches. Elles ont néanmoins dû les suspendre le 14 janvier à cause du risque d'avalanche et de l'état des sentiers. Mara Rodriguez a précisé :
Toutefois, nous continuons à effectuer des recherches par hélicoptère et à l’aide de drones lorsque les conditions météorologiques le permettent. Nous lancerons de nouvelles recherches au sol quand la météo s’améliorera et quand la sécurité de nos équipes au sol sera assurée
Peu de temps avant sa disparition, les autorités du comté de San Bernardino avaient tenu à mettre en garde les randonneurs sur les conditions météorologiques compliquées et la dangerosité des excursions sur le site.
Un habitué des randonnées
Également connu sous le nom de mont San Antonio, le mont Baldy est le plus haut sommet de la chaîne San Gabriel et culmine à 3068 mètres. Un lieu prisé par les amoureux de la nature et du grand air comme Julian Sands, mais les récentes tempêtes ayant touché la Californie l'ont rendu risqué, "même pour un randonneur aguerri" selon le bureau du shérif local.
Ces dernières semaines, une douzaine de sauvetages ont eu lieu dans la région et au moins deux personnes sont mortes.
Julian Sands a effectué une expédition dans la Cordillère des Andes au début des années 1990. Au cours de son voyage, l'acteur de 65 ans s'était retrouvé bloqué à plus de 6000 mètres d'altitude. Lorsque le Guardian lui demande en 2020 à quel moment il est "le plus heureux", le comédien répond :
Près d’un sommet de montagne par une glorieuse matinée froide.
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Avatar 2 : cette séquence folle qui a été abandonnée
Avatar 2, pour repousser les limites
13 ans après le phénomène Avatar, James Cameron lui offre une suite avec Avatar : La Voie de l'eau. La recette reste la même mais le cinéaste la réalise avec plus de moyens, une ambition encore plus grande, pour au final un nouveau phénomène cinématographique dont lui seul a le secret. Avec un score d'audience sur Rotten Tomatoes à 92% et un box-office global sur le point de passer les 2 milliards de dollars de recettes un mois seulement après sa sortie mondiale, cet Avatar 2 est en effet un véritable raz-de-marée.
Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios L'histoire de Jake et Neytiri, contraints de s'exiler avec leurs enfants auprès du clan Metkayina, des Na'vi qui vivent sur les rivages de la côte est de Pandora. Là, ils vont s'adapter à l'univers marin de Pandora, et faire face au retour de Quaritch, dont la personnalité et les souvenirs ont été transférés dans un avatar Na'vi "recombiné". L'intrigue de cet Avatar 2 est une aventure dont les péripéties offrent un spectacle visuellement vertigineux, avec des plongées sous-marines et une bataille navale époustouflantes. Et le film aurait pu être encore plus spectaculaire !
Rick Jaffa : "Ce script était brillant"
Les scénarios des différents films Avatar ont été écrits par James Cameron avec la collaboration de plusieurs scénaristes, dont Rick Jaffa. Celui-ci, qui a notamment travaillé sur la saga La Planète des singes, s'est récemment exprimé au micro d'EW sur celui d'Avatar : La Voie de l'eau, et a expliqué que dans ses premières versions, une idée assez folle avait été explorée.
Il y a eu cette idée d'une bataille spatiale avec les Na'vi. Cette idée a été très sérieusement envisagée, on en a beaucoup parlé. Mais c'était compliqué. Comment l'inclure dans l'histoire qu'on était en train de raconter ? Jim a alors dit : "Eh bien, laissez-moi quelques semaines". Il s'est isolé et a écrit tout le script de la séquence. Et ce script était brillant.
Mais finalement, on l'a laissé de côté, parce que ça ne fonctionnait tout simplement pas avec l'histoire.
Une idée pour une des suites ?
L'idée est en effet grandiose, et on imagine que son spectacle aurait été incroyable. Dans la saga Avatar, les Na'vi sont en conflit avec les humains qui veulent prendre le pouvoir sur Pandora et l'exploiter comme ils l'entendent. À cette fin, des grands vaisseaux spatiaux orbitent autour de Pandora, d'où les personnages humains vont et viennent. Il est donc parfaitement envisageable, qu'à terme, les Na'vi viennent aux humains plutôt que l'inverse, et partent donc les affronter dans l'espace. Si elle n'est pas dans Avatar : La Voie de l'eau, cette idée a néanmoins été exploitée dans un comic book : Avatar : The High Ground.
On sait déjà qu'il y aura dans le prochain opus, prévu pour décembre 24, l'introduction du "Peuple des cendres", et que donc à l'eau d'Avatar 2 devrait succéder le feu. Cette nouvelle suite explorera ainsi une nouvelle région de Pandora, avant que les Na'vi n'aillent voir ailleurs. En effet, James Cameron a déclaré que ses personnages pourraient bien aller faire un tour sur Terre dans Avatar 5. L'occasion peut-être d'un voyage spatial mouvementé...
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Stranger Things : l’impressionnante expérience immersive arrive à Paris en mars
Stranger Things The Experience arrive en France
Après être passée par Londres, San Francisco ou encore Atlanta, Stranger Things : The Experience pose ses valises dans la capitale française à partir du 10 mars 2023. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une expérience immersive qui entraînera les fans de la série Netflix au coeur de l'Upside Down et dans d'autres décors emblématiques.
Plus précisément, elle emmènera les visiteurs dans une aventure périlleuse à travers le laboratoire d'Hawkins, jusqu'à l'Upside Down. Cette expérience développée en collaboration avec les créateurs du show propulsera les fans dans un univers parallèle où ils devront affronter des créatures terrifiantes comme le célèbre Demogorgon afin de sauver Hawkins.
Stranger Things : The Experience En plus de cela, les visiteurs pourront également prendre du bon temps au Mix-Tape, un endroit dédié aux lieux phares de la série. Ainsi, on pourra prendre un sundae au Scoops Ahoy ou encore tenter de battre le score de Max au Palace Arcade. Il sera également possible de déguster des cocktails dans un bar unique en son genre.
Prix, lieu, ouverture de la billetterie
Stranger Things : The Experience séduira à coup sûr les fans de la série Netflix qui s'étaient déjà rués en masse dans la boutique éphémère des Champs-Élysées à l'été 2022.
Pour ce qui est des détails, l'événement se déroulera à partir du 10 mars 2023 au Paris Event Center, situé Porte de la Villette. Le lieu sera ouvert les mercredis et vendredis de 16h à 21h et les samedis et dimanches de 10h30 à 21h. Les prix sont annoncés à partir de 37 euros pour un adulte (et diffèreront en fonction des jours), et 28 euros pour les 5-17 ans. La billetterie ouvrira le 26 janvier prochain, et la liste d'attente sera disponible dès le jeudi 19 janvier.
L'expérience durera environ 45 minutes mais les visiteurs pourront ensuite rester autant de temps que désiré dans l'espace Mix-Tape. Une boutique avec des produits dérivés est évidemment prévue pour que chacun puisse repartir avec un peu d'Upside Down chez lui.
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Mémoire effacée : ce rêve étrange à l’origine du film avec Julianne Moore
Mémoire effacée : une vie qui s'effondre
Après Le Beau-père, Les Nuits avec mon ennemi ou encore Le Bon fils, le réalisateur Joseph Ruben signe un nouveau thriller en 2004 avec Mémoire effacée. Un long-métrage dans lequel Julianne Moore prête ses traits à Telly Paretta, une mère endeuillée par la mort de son fils dans un crash aérien.
Un jour, tous ses proches lui affirment qu'elle n'a jamais eu d'enfant, à commencer par son mari Jim (Anthony Edwards) et son psychologue, le docteur Munce (Gary Sinise). Complètement perdue mais convaincue qu'elle n'hallucine pas et que ses souvenirs sont réels, Telly se réfugie chez Ash (Dominic West), un habitant de son quartier qu'elle est persuadée d'avoir déjà rencontré.
Mémoire effacée ©Sony Pictures Entertainment Elle découvre qu'Ash était père d'une fillette elle aussi décédée lors du crash. Une enfant dont il n'a plus aucun souvenir, jusqu'au moment où des flashs de son passé lui reviennent subitement. Ensemble, ils décident de mener leur propre enquête et sont témoins de phénomènes de plus en plus étranges...
"Je crois que je tiens une histoire !"
Interrogé par le magazine MovieMaker en 2007, le scénariste Gerald Di Pego évoque les éléments qui sont selon lui essentiels pour créer une histoire solide capable d'emporter le public. L'auteur de Mémoire effacée explique notamment qu'il est nécessaire d'avoir une véritable connexion émotionnelle avec ses personnages :
Je pense que j'ai développé la compétence - ou peut-être qu'une partie de celle-ci est innée - de pouvoir me glisser dans la peau de mes personnages. (...) À chaque fois que je fais un atelier, j'aborde toujours le fait d'ancrer un scénario dans une réalité émotionnelle. En tant que spectateur, c'est ce que je recherche. Je veux vraiment être emporté par l'histoire et je veux qu'elle m'importe. Je veux ressentir (...) que l'émotion est vraie et humaine.
Un principe qu'il a visiblement appliqué lors de l'écriture de Mémoire effacée, puisque Gerald Di Pego s'est inspiré de la sensation troublante que lui a laissé un rêve pour son intrigue. Dans ce dernier, il observe une photo de famille sur laquelle posent une mère, un père et leur fils. Petit à petit, le cliché s'efface, avant de disparaître complètement.
Réveillé en sursaut aux alentours de 6h30, le scénariste ne parvient pas à passer à autre chose. Obnubilé par cette photographie, il finit par lancer à sa femme quelques heures après son réveil, d'après le dossier de presse cité par Allociné :
Je crois que je tiens une histoire !
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Biopic Michael Jackson : un réalisateur étonnant choisi
Le biopic sur Michael Jackson bientôt en production
Un premier film biographique sur un des plus grands artistes du 20e siècle va être produit, et le réalisateur concerné va avoir fort à faire. En effet, qui ne voudrait pas mettre en scène la vie de Michael Jackson, et qui n'en ressentirait pas une pression terrible ? Comme rapporté par Deadline, ce projet forcément monumental devrait commencer son tournage cette année, et c'est le réalisateur Antoine Fuqua qui aura le privilège et la lourde tâche de le mener à son terme.
Le film, simplement titré Michael, est notamment produit par Graham King, à l'oeuvre sur des succès comme Les Infiltrés, Aviator ou encore Bohemian Rhapsody. C'est par ailleurs un des scénaristes de Gladiator, aussi Aviator et Skyfall, John Logan, qui écrit Michael. Le président de Lionsgate, qui distribuera le film, a déclaré :
Antoine est un cinéaste puissant et perspicace, et nous avons beaucoup de chance qu'il ait choisi "Michael" pour son prochain film. Son talent visionnaire et sa dédication à son art vont faire de "Michael" un film inoubliable.
Antoine Fuqua, retour aux sources
Avant de devenir un réalisateur de cinéma, Antoine Fuqua a fait ses armes en mettant en scène des clips. Il a ainsi travaillé avec des artistes comme Stevie Wonder et Prince. Avant que l'immense succès de son clip pour Gangsta's Paradise ne l'envoie dans une autre dimension. Son troisième long-métrage, Training Day, sorti en 2001, l'installe alors comme le solide réalisateur qu'il est depuis. Il a déclaré au sujet de Michael :
Mes premiers films étaient des clips, et je ressens toujours que la combinaison du cinéma et de la musique est une partie fondamentale de mon identité. Pour moi, aucun artiste n'a la puissance, le charisme, et l'authentique génie musical de Michael Jackson. J'ai été inspiré pour mes clips par son travail, il était le premier artiste noir à tourner en boucle sur MTV. Sa musique et ces images font partie de ma conception du monde, et l'occasion de raconter son histoire à l'écran, avec sa musique, a été irrésistible.
Training Day ©Warner Bros. Un pivot pour le réalisateur ?
Hollywood aime les biopics et leur réserve généralement un accueil chaleureux, prompt à dégainer les récompenses. Antoine Fuqua, qui a démontré qu'il savait y faire en matière de polar, thriller et action (Training Day, la saga Equalizer, La Chute de la Maison-Blanche) a récemment présenté Emancipation, drame historique sur l'esclavage avec Will Smith. Une première incursion dans un type de cinéma plus "prestigieux", et une évolution pour Antoine Fuqua que devrait donc confirmer Michael.
Avant de se mettre à ce biopic, qui sera quoi qu'il arrive un grand événement, il termine actuellement Equalizer 3, prévu en France le 30 août 2023.
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Scream 6 : Ghostface massacre tout ce qui bouge dans la bande-annonce
Scream VI : Melissa Barrera et Jenna Ortega traquées à New York
La saga Scream ne va pas s'arrêter tout de suite. Après quatre films réalisés par Wes Craven (entre 1996 et 2011), un cinquième opus est né, sept ans après la mort du célèbre cinéaste. Dirigé cette fois par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, Scream (2022) a suffisamment convaincu pour que l'aventure se poursuivre. Ainsi, en 2023, on aura droit à Scream VI, suite directe dans laquelle on retrouvera une partie du casting du film précédent et quelques anciens.
Jenna Ortega - Scream VI ©Paramount Melissa Barrera et Jenna Ortega seront à nouveau au centre en reprenant leurs rôles de Sam et Tara Carpenter. Jasmin Savoy Brown (Mindy) et Mason Gooding (Chad) sont également de la partie, tout comme Courteney Cox, qui interprète Gale Weathers depuis 1996. Mais on note surtout le retour d'Hayden Panettiere, Kirby dans Scream 4.
Bien que tout ce beau monde ne soit plus à Woodsboro, le tueur Ghostface n'en a pas terminé. Il en a encore après les sœurs Carpenter. Direction donc New York pour un nouveau bain de sang, comme on peut le voir dans la bande-annonce (en une d'article).
Un Ghostface différent ?
Pour ce Scream VI, les réalisateurs ont donc décidé de renouveler un peu la saga en changeant de décor. À voir si dans une grande ville comme New York la magie opèrera toujours. Ce qui est loin d'être certain. L'ambiance de Woodsboro étant bien particulière et ajoute quelque chose d'assez flippant dans ces films. Pour combler cela, on devrait avoir encore un grand nombre de morts dans des conditions également inquiétantes.
Scream VI ©Paramount Car cette fois, il semblerait que rien ne puisse arrêter Ghostface, prêt à tuer devant témoins dans une épicerie ou un métro. Une manière de nous faire comprendre que les protagonistes ne seront à l'abri nulle part. De plus, la bande-annonce de Scream VI insiste sur le fait que ce tueur n'est pas comme les précédents. On est curieux découvrir en quoi.
Scream VI sortira en salles le 8 mars 2023.
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Tyler Rake 2, The Killer : Netflix dévoile ses films les plus attendus de 2023
Les films 2023 de Netflix se dévoilent
Le géant du streaming Netflix a dévoilé dans un trailer intitulé "Save the dates" une partie des films qui doivent sortir sur la plateforme en 2023. Des dates de sortie et des premières images donc, pour plusieurs productions d'envergure dont certaines retiennent toute notre attention. Il y en a pour tous les goûts, dans presque tous les genres, et une belle brochette de stars.
Murder Mystery 2 ©Netflix Côté comédie, et c'est le premier film qui sera disponible dans ce genre, You People avec Jonah Hill et Eddie Murphy. Cette comédie arrive le 27 janvier. Elle sera suivie de près par Your Place or Mine, comédie romantique avec Ashton Kutcher et Reese Witherspoon, le 10 février. Une comédie familiale enfin, A Family Affair, avec Zac Efron, Nicole Kidman et Joey King, à découvrir le 17 novembre. Sans oublier Murder Mystery 2, qui reforme le tandem Adam Sandler - Jennifer Aniston, le 31 mars.
Toujours avec des noms prestigieux et une tendance humoristique, on pourra aussi découvrir le 21 juillet 2023 They Cloned Tyrone avec Jamie Foxx, John Boyega et Teyonah Parris. Son synopsis est séduisant, tout comme sa bande-annonce dévoilée en septembre 2022.
Thriller et action à l'honneur sur Netflix
Très attendu depuis le succès du premier Tyler Rake, Tyler Rake 2 arrivera le 16 juin. Dans son rôle de mercenaire au grand coeur, Chris Hemsworth s'annonce plus brutal que jamais. Il y aura aussi des enquêtes et des tueurs, comme le montrent les images de Luther avec Idris Elba, sur Netflix le 10 mars, et celles du nouveau film de David Fincher The Killer. Celui-ci est porté par Michael Fassbender dans le rôle d'un tueur à gages en pleine remise en question, et sera à découvrir le 10 novembre 2023.
The Killer ©Netflix Gal Gadot, qui était une des stars de Red Notice, est elle de retour dans le thriller d'action-espionnage Heart of Stone de Tom Harper, attendu le 11 août. Autre star "maison" de Netflix, Kevin Hart sera lui embarqué dans une affaire de braquage d'élite dans Lift de F. Gary Gray, qui sera disponible le 25 août. Avant ça, Jennifer Lopez incarnera le rôle principal de The Mother, dès le 12 mai 2023.
Dans les autres titres très attendus, on retient aussi le thriller psychologique Leave the World Behind avec Mahershala Ali et Julia Roberts, ainsi que le film de science-fiction Rebel Moon de Zack Snyder, disponibles respectivement le 8 et 22 décembre 2023. À noter aussi, Damsel avec Millie Bobby Brown le 13 octobre 2023 et Pain Hustlers, le 27 octobre, qui rassemble Chris Evans et Emily Blunt. Un seul film d'animation se montre dans ce trailer : Leo, le 22 novembre.
Rebel Moon ©Netflix -
Le Retour de la momie : Brendan Fraser fait une révélation surprenante
Le Retour de la momie : l'arrivée du roi Scorpion
Deux ans après leur rencontre et le début de leur histoire d'amour, l'égyptologue Evelyn Carnahan (Rachel Weisz) et l'aventurier Rick O'Connell (Brendan Fraser) reviennent au cinéma dans Le Retour de la momie. Toujours réalisé par Stephen Sommers, ce deuxième opus sorti en 2001 se déroule une dizaine d'années après l'affrontement contre Imhotep (Arnold Vosloo).
Installés à Londres et désormais parents du jeune Alex (Freddie Boath), Evelyn et Rick doivent renoncer à leur existence paisible lorsqu'ils apprennent que le redoutable roi Scorpion (Dwayne Johnson), condamné à errer dans les limbes après avoir trahi Anubis, est sur le point de refaire surface pour dévaster la planète.
Le Retour de la momie ©Universal Pictures Une secte menée par le terrifiant Lock-Nah (Adewale Akinnuoye-Agbaje) décide alors de ressusciter le seul être capable de le tuer : Imhotep, dont la momie est conservée au British Museum. Afin d'éviter une catastrophe, les deux héros n'auront d'autre choix que de s'en mêler et pourront compter sur l'aide de Jonathan (John Hannah), ainsi que sur celle d'Ardeth Bay (Oded Fehr).
La rencontre tardive entre Dwayne Johnson et Brendan Fraser
Récoltant plus de 443 millions de dollars de recettes mondiales, Le Retour de la momie réalise un meilleur score que son prédécesseur (qui avait engrangé près de 416 millions de dollars) au box-office. La première apparition du catcheur "The Rock" au cinéma est donc un succès.
Un an plus tard, le personnage incarné par Dwayne Johnson a même droit à son spin-off, Le Roi Scorpion. Depuis, le comédien s'est imposé comme l'une des figures emblématiques du paysage hollywoodien grâce à des films comme Fast & Furious 5, No Pain No Gain ou encore Jumanji : Bienvenue dans la jungle.
La star de Black Adam a récemment fait part de son soutien à Brendan Fraser, acclamé pour sa performance dans le drame The Whale de Darren Aronofsky. Après l'ovation réservée à l'acteur à la Mostra de Venise, Dwayne Johnson a déclaré :
Ça me rend tellement heureux de voir cette belle ovation pour Brendan. Il m'a soutenu dans sa franchise La Momie pour mon tout premier rôle, qui a lancé ma carrière à Hollywood. Je te souhaite plein de succès mon frère et félicitations à mon pote Darren Aronofsky.
Un soutien que Brendan Fraser n'a pas pu témoigner à Dwayne Johnson pendant le tournage du Retour de la momie, mais après. De passage dans le talk-show de Drew Barrymore, le premier a expliqué n'avoir jamais rencontrer le second sur le plateau du long-métrage de Stephen Sommers. Interrogé sur le fait de tourner en imaginant les futurs effets spéciaux, l'interprète de Rick O'Connell a affirmé :
Je suis vraiment doué pour ça, et tu sais pourquoi ? Parce que dans Le Retour de la momie, Dwayne 'The Rock' Johnson n'était qu'un bout de ruban adhésif sur un bâton.
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Channing Tatum a refusé sept fois "G.I. Joe : Le Réveil du Cobra"
Le retour en force Channing Tatum
Extrêmement prolifique durant la précédente décennie puisqu'il a tourné dans 25 longs-métrages entre 2010 et 2017, Channing Tatum a fait une pause pendant près de cinq ans, privilégiant les films d'animation comme Yéti & Compagnie et La Grande Aventure Lego 2. En 2022, l'acteur a fait son grand retour sur le devant de la scène avec le film d'aventure Le Secret de la cité perdue et la comédie dramatique Dog.
Il sera prochainement à l'affiche de Magic Mike's Last Dance, ultime tour de piste du célèbre stripteaseur Mike Lane orchestré par Steven Soderbergh. Un troisième opus dans lequel le personnage tombera amoureux de Salma Hayek, avec laquelle il retrouvera le goût pour le show et se lancera dans l'organisation d'un spectacle à Londres. Pour la promotion du dernier volet de la trilogie entamée en 2012, Channing Tatum a récemment accordé un long entretien à Vanity Fair.
G.I. Joe : Le Réveil du Cobra ©Paramount Pictures Une interview dans laquelle le comédien a notamment confié vouloir reprendre le rôle de Patrick Swayze dans un remake de Ghost. Il est par ailleurs revenu sur l'un des pires souvenirs de sa filmographie, le blockbuster G.I. Joe : Le Réveil du Cobra.
Le supplice de G.I. Joe : Le Réveil du Cobra
Lors d'un passage dans l'émission de l'animateur radio Howard Stern en 2015, Channing Tatum n'avait pas masqué son aversion pour le blockbuster de Stephen Sommers sorti en 2009 :
Écoute, je vais être honnête. Je déteste ce putain de film. Je déteste ce film.
L'acteur assurait alors qu'il n'avait eu d'autre choix que de participer au long-métrage, étant donné qu'il avait signé un contrat de trois films avec la Paramount au moment de Coach Carter :
J'ai été poussé à faire ce film. (...) Ils vous donnent le contrat et ils vous disent : "Contrat de trois films, voilà". Et en tant que jeune acteur, vous vous dites : "Oh mon Dieu, ça a l'air incroyable, je signe !" Le temps passe et vous obtenez d'autres rôles... Et puis le studio appelle et ils vous disent : "On a un film pour toi, on t'envoie le script". Et c'est G.I. Joe.
Alors qu'il voulait incarner Snake Eyes, Channing Tatum se retrouve donc à interpréter le capitaine "Duke" Hauser et à réciter des lignes de dialogue qu'il exècre. Pourtant, l'acteur a bataillé pour ne pas apparaître dans Le Réveil du Cobra, comme il l'a expliqué auprès de Vanity Fair :
Le premier, j'ai essayé sept fois de ne pas le faire mais ils avaient une option sur moi donc j'ai dû le faire. Donc le deuxième, je ne voulais évidemment pas le faire non plus.
Le comédien a donc réussi à négocier la mort de son personnage dès les premières minutes de G.I. Joe : Conspiration, dans lequel Dwayne Johnson et Bruce Willis prennent le relais. Une décision qu'il ne regrette absolument pas.
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The Last of Us : la série fait des débuts fracassants
The Last of Us cartonne déjà
The Last of Us vient de débuter aux Etats-Unis sur HBO. En France, c'est Prime Video qui a récupéré les droits de diffusion de la série adaptée du jeu vidéo éponyme et qui propose les épisodes en US+24. Un très bon coup de la part du service de streaming qui s'offre également l'ensemble des séries HBO et les 12 chaînes du groupe Warner. Pour accéder à ces programmes, il faudra s'abonner au Pass Warner, disponible à partir de mars 2023.
Le public a donc pu apprécier le premier épisode de The Last of Us, portée par Pedro Pascal et Bella Ramsey. La grande force du show est de s'adresser autant aux fans du jeu vidéo qu'à un nouveau public, sans se contenter d'un simple copier/coller de l'œuvre originale. Les créateurs Craig Mazin et Neil Druckmann amenant d'autres éléments et permettant d'approfondir un peu plus l'histoire des personnages principaux.
Pour rappel, le récit se déroule dans un monde post-apocalyptique, vingt ans après le début d'une pandémie qui a vu des humains se transformer en créatures violentes. Un homme, Joel, va être chargé d'emmener Ellie, une adolescente, à un groupe de rebelles appelés les Lucioles. Car Ellie semble être immunisée contre le virus, ne s'étant pas transformée après la morsure d'un infecté. Elle pourrait alors permettre la création d'un vaccin. Mais le duo devra avant cela affronter différentes épreuves qui les rapprocheront.
Les meilleurs débuts après House of the Dragon
En commandant une adaptation du jeu vidéo The Last of Us, HBO semble avoir encore une fois fait un pari gagnant. La chaîne a connu un important succès ces dernières années avec Game of Thrones (2011-2019) et a récidivé récemment avec le spin-off House of the Dragon. Mais les débuts de The Last of Us sont également très positifs. Comme le révèle Deadline, l'épisode 1 a tout simplement été le second meilleur démarrage d'une série depuis 2010. En comptant les chiffres de la télévision linéaire et ceux de la plateforme HBO Max, l'audience aux Etats-Unis chiffre à 4,7 millions de spectateurs.
The Last of Us ©HBO Pour se faire une meilleure idée de ce que cela représente, la dernière fois qu'un premier épisode avait attiré autant c'était donc en 2010 avec les débuts de Boardwalk Empire (4,81 millions de spectateurs). Précisons tout de même qu'à l'époque HBO Max n'existait pas. Cependant, ce résultat de The Last of Us représente tout de même quasiment le double de l'audience d'Euphoria saison 2 (2,4 millions pour l'épisode 1). Enfin, si ce nouveau show arrive second, c'est parce qu'House of the Dragon avait, de son côté, attiré l'été dernier plus de 9,9 millions de spectateurs.
Évidemment, House of the Dragon avait avec lui un public large grâce à Game of Thrones. Même si The Last of Us a été un grand succès du jeu vidéo, sa popularité n'est pas comparable. En tout cas, ces débuts doivent rassurer la chaîne qui n'a pas lésiné sur les moyens pour produire la série.
Le prochain épisode sera disponible sur Prime Video le 23 janvier.
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Jeremy Renner de retour chez lui après son grave accident
Hawkeye va mieux
2023 a débuté de la pire des façons pour l'acteur Jeremy Renner. L'acteur de Démineurs et Wind River, figure du MCU dans le rôle de Hawkeye, s'était en effet retrouvé le 1er janvier aux urgences dans un état critique. Alors qu'il venait en aide à un membre de sa famille, pris dans les précipitations neigeuses, sa propre déneigeuse lui a roulé dessus. Gravement blessé au thorax et à la jambe, il a subi deux opérations lourdes et a été hospitalisé pendant deux semaines.
©Jeremy Renner Heureusement, l'acteur est maintenant sur la voie du rétablissement et a annoncé le 17 janvier via un message sur Twitter qu'il était rentré chez lui. Un message court et sobre, qui prend la forme d'une réponse à un tweet du compte de la série Mayor of Kingston, dont il tient le rôle principal.
Jeremy Renner en famille et à la maison
En dehors du brouillard cérébral dont je vais me remettre, j'ai été ravi de regarder le premier épisode de la saison 2 avec ma famille et à la maison.
Les nouvelles sont rassurantes, mais Jeremy Renner a vraisemblablement encore du chemin devant lui avant son rétablissement total. En effet, selon The New York Post, qui reprend les propos de Radar Online - à prendre en compte avec des pincettes donc -, une source proche de l'acteur aurait déclaré que "la situation est plus grave que ce qui a été révélé".
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Channing Tatum veut faire un remake de "Ghost"
Le grand retour de Channing Tatum
Après les sorties de Kingsman : Le Cercle d'or et Logan Lucky en 2017, Channing Tatum s'est fait discret. S'il a participé à plusieurs films d'animation comme Yéti & Compagnie ou La Grande Aventure Lego 2 et fait un caméo dans le blockbuster Free Guy porté par Ryan Reynolds, l'acteur a vraiment fait son retour sur le devant de la scène cinq ans plus tard. En 2022, il a d'abord formé un duo avec Sandra Bullock dans le film d'aventure Le Secret de la cité perdue, puis avec un malinois belge dans la comédie dramatique Dog.
Interrogé l'an dernier par Variety, Channing Tatum explique avoir ressenti le besoin de faire une pause après être apparu dans 25 films entre 2010 et 2017 :
J'avais l'impression d'être le gros garçon du buffet, qui ne faisait que travailler, travailler et travailler. J'ai fait quatre films d'affilée sans aucun temps libre. Je n'étais pas aussi bon que je le voulais dans les deux derniers films parce que je n'avais pas suffisamment d'énergie.
Magic Mike's Last Dance ©Warner Bros. Le comédien n'a apparemment plus envie de s'écarter du paysage hollywoodien puisqu'il dévoilera bientôt la conclusion d'une trilogie débutée en 2012 : Magic Mike's Last Dance. Un ultime volet mis en scène par Steven Soderbergh dans lequel le célèbre stripteaseur vit une histoire d'amour passionnée avec Salma Hayek et se lance dans la préparation d'un spectacle à Londres.
Un remake de Ghost en chantier ?
Au cours d'un long entretien accordé à Vanity Fair, Channing Tatum a par ailleurs révélé l'un des prochains projets sur lesquels il aimerait travailler avec sa société de production Free Association. En pleine session de poterie pour les besoins de l'interview, l'acteur a expliqué vouloir développer sa version de Ghost.
Sorti en 1990 et réalisé par Jerry Zucker, ce film culte raconte comment le fantôme de Sam Wheat (Patrick Swayze) essaie de reprendre contact avec sa compagne Molly (Demi Moore) grâce à l'aide de la voyante Oda Mae Brown (Whoopi Goldberg) après avoir été tué lors d'une agression. Célèbre pour sa langoureuse scène de poterie ainsi que pour son utilisation du tube Unchained Melody des Righteous Brothers, ce drame romantique pourrait donc avoir droit à un remake.
Channing Tatum détient les droits du long-métrage et serait partant pour reprendre le rôle de Patrick Swayze. Mais l'acteur ne veut apparemment pas d'un copier/coller de l'original, qui contient selon lui des "stéréotypes problématiques". Il a déclaré à Vanity Fair, sans donner davantage de détails sur l'avancée du projet :
Nous allons faire quelque chose de différent. Je pense qu'il faut un peu changer tout ça.
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The Mandalorian saison 3 : une bande-annonce épique pour le retour de la série Star Wars
The Mandalorian : bientôt la saison 3
Après deux premières saisons saluées par la critique et les spectateurs, Din Djarin et Grogu sont également apparus dans Le Livre de Boba Fett. Une parenthèse importante puisqu'on apprend que Baby Yoda refuse l'entraînement Jedi de Luke Skywalker, préférant rejoindre son ami et mentor : Din Djarin. La saison 3 de The Mandalorian va donc reprendre après les événements de Le Livre de Boba Fett. Dans cette nouvelle saison, Din Djarin décide de se rendre sur la planète natale des Mandalorians : Mandalore.
The Mandalorian ©Disney+ Une nouvelle aventure attend notre chasseur de primes qui va sans doute courir après ses origines. Ce dernier, toujours incarné par Pedro Pascal, sera évidemment entouré de visages connus comme Grogu donc, mais aussi Peli Motto (Amy Sedaris) et Greef Karga (Carl Weathers). La saison 3 de The Mandalorian est attendue le 1er mars sur Disney+.
De nouvelles images décapantes
Cette nouvelle bande-annonce (en tête d'article) lâche quelques gros éléments concernant l'intrigue de cette saison 3. Comme on peut le voir dans ces images, Din Djarin et Grogu vont voyager à travers la galaxie dans le chasseur stellaire N-1 Naboo modifié (puisque le Razor Crest a été détruit). Alors que Din Djarin cherchera le pardon pour ses péchés à travers un pèlerinage sur Mandalore, il semble que Grogu sera toujours lui-aussi aux prises avec ses origines.
On peut en effet s'arrêter sur un plan qui a capté notre attention. À 1'08 de la bande-annonce, les spectateurs avertis auront remarqué un flashback au temps de la République. Visiblement, le showrunner Jon Favreau veut explorer le passé de Grogu sur Coruscant. Et celui-ci inclue évidemment la nuit fatidique de l'Ordre 66. Visiblement, d'après ce flash-back, la saison 3 de The Mandalorian expliquera ce qui est arrivé à Grogu pendant l'Ordre 66. Ce plan de la bande-annonce suggère que quatre Jedi se sont réunis pour protéger l'Enfant. En face, une porte s'apprête à être forcée. Et notre petit doigt nous dit que Anakin Skywalker pourrait être derrière cette porte. Ce qui suggérerait un retour de Hayden Christensen. La hype est à son paroxysme !
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Décès de Gina Lollobrigida, légendaire actrice italienne
Gina Lollobrigida est morte
Née le 4 juillet 1927 à Subiaco, Gina Lollobrigida est décédée ce 16 janvier 2023 à Rome, à 95 ans. La comédienne était de ces actrices mémorables du cinéma italien, au même titre que Sophia Loren ou Claudia Cardinale. Participant dans un premier temps à des concours de beauté, tout en poursuivant ses études aux Beaux-Arts, elle se fait remarquer au milieu des années 1940.
Gina Lollobrigida - Fanfan la Tulipe ©Les Acacias Ses premiers rôles au cinéma sont secondaires et ne cherchent qu'à mettre en avant ses qualités physiques. Mais ces expériences lui permettent déjà de collaborer avec des réalisateurs notables, comme Mario Costa qui l'engage à trois reprises, ou encore Pietro Germi avec Traqué dans la ville (1951).
De Fanfan la Tulipe à Hollywood
En France, elle ne tarde pas à attirer l'attention puisqu'elle interprète Adeline dans Fanfan la Tulipe (1952) de Christian-Jaque aux côtés de Gérard Philipe. Le film est un grand succès à l'époque et est même récompensé au festival de Cannes du Prix de la mise en scène pour Christian-Jaque.
Gina Lollobrigida enchaîne alors avec des productions italiennes et des co-productions avec la France. Ainsi, elle joue dans deux comédies notables : Pain, Amour et Fantaisie (1953 puis sa suite en 1955) de Luigi Comencini et Les Belles de nuit (1952) de René Clair. Et nous offre une danse mémorable dans Notre-Dame de Paris (1956) de Jean Delannoy.
Mais sa carrière prend un autre tournant lorsque le producteur Howard Hughes la remarque. Ce dernier, également intéressé avant tout par sa beauté, parvient à la faire venir aux Etats-Unis où, comme l'écrit Le Monde, il "la séquestre plusieurs mois dans une chambre de l’Hôtel Town House sur Wilshire Boulevard, à Los Angeles". Lollobrigida repousse ses avances et parvient à s'en aller. Ce qui ne l'empêchera pas de tourner plusieurs films américains. Un événement sur lequel elle ne revient pas en 2017, lorsqu'elle déclare avoir été victime d'agressions sexuelles.
La prison évitée
En 1953, elle donne la réplique à Humphrey Bogart dans Plus fort que le diable de John Huston. Quelques années plus tard, elle est également dirigée par King Vidor dans Salomon et la Reine de Saba (1959). Même si sa carrière est moins impactante que ses rivales (comme Sophia Loren), Gina Lollobrigida enchaîne les tournages durant les années 1960.
On retient notamment Les Poupées (1966), film à sketchs dont la partie réalisée par Mauro Bolognini présente l'actrice dans une tenue jugée trop osée. Elle risque alors deux mois de prisons avant d'être amnistiée par le tribunal.
Gina Lollobrigida - Les Aventures de Pinocchio ©Rai Dans les années 1970, Gina Lollobrigida s'éloigne petit à petit du cinéma pour se lancer dans la photographie. On retient tout de même son apparition en fée dans Les Aventures de Pinocchio (1972) de Luigi Comencini. Elle réapparait par la suite, dans les années 1990, dans une poignée de films. Enfin, en 1999, elle est nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
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Marvel : Kang sera un méchant très différent
C'est qui Kang dans Marvel ?
Créé en 1963 par Stan Lee et Jack Kirby, Kang est un personnage extrêmement complexe qui a la capacité de voyager dans le temps. Ennemi récurrent des 4 Fantastiques et des Avengers il cherche à modifier son passé pour améliorer son présent.
Comme expliqué à la fin de la saison 1 de Loki, Kang a plusieurs identités. Sa plus célèbre demeure celle de Nathaniel Richards, le père de Reed Richards. Il est né sur la Terre-6311 et invente une machine à voyager dans le temps à partir des expériences de Fatalis. Il utilise ensuite son immense vaisseau spatial pour voyager à travers les âges.
Jonathan Majors - Ant-Man et la Guêpe : Quantumania ©Marvel En conséquence de ses nombreux allers / retours dans le temps, Kang crée de nombreuses versions de lui-même, plus ou moins belliqueuses. Parmi les plus célèbres, on peut citer le pharaon Rama-Tut, Immortus ou encore le jeune Iron Lad.
Le nouveau grand méchant du MCU
Introduit dans la série Loki, Kang le Conquérant sera le prochain grand méchant du Marvel Cinematic Universe (MCU). Attendu dans Ant-Man et la Guêpe : Quantumania le 15 février prochain au cinéma, il devrait logiquement réapparaître au moins dans Avengers : The Kang Dynasty. et probablement dans Avengers : Secret Wars, ainsi que dans la saison 2 de Loki.
Incarné par Jonathan Majors, ce personnage devrait être tout aussi complexe dans le MCU que dans les comics. Lors de sa courte apparition dans la série Loki, le personnage explique qu'il existe de nombreuses versions de lui-même, et qu'il est le seul protecteur contre ses doubles maléfiques. Mais puisque Sylvie décide de l'assassiner, la plupart de ses variants devraient tenter de prendre le contrôle du continuum temporel, comme le suggère la dernière scène de la série.
Attendu dans Avengers : The Kang Dynasty, et probablement dans Avengers : Secret Wars, Kang sera donc également présent dans la saison 2 de Loki et dans Ant-Man et la Guêpe : Quantumania dont la sortie est prévue le 15 février prochain au cinéma.
Kevin Feige en dit plus sur Kang
Lors d'une récente interview avec Empire Magazine, Kevin Feige, le grand patron de Marvel Studios, s'est arrêté sur le personnage de Kang. Il promet que ce nouvel antagoniste sera très différent de Thanos. Le producteur précise également que Kang était le choix parfait pour aborder le multivers :
Il est le choix évident lorsque vous traitez avec le multivers. Kang nous a permis de faire un nouveau genre de Grand Méchant. C'est un type de méchant différent, qui se fait la guerre à lui-même autant qu'il se bat contre nos héros. Kang est une personne très puissante, mais lorsque nous le rencontrons, il est dans une position où il doit récupérer son pouvoir. Il a un vaisseau et un appareil qui lui permettraient d'aller n'importe où et n'importe quand, mais il n'arrive pas à le redémarrer. Si seulement il avait accès à des scientifiques de génie avec des particules Pym...
Une déclaration qui prépare le terrain concernant l'intrigue de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Au vu de la bande-annonce du film, la team Ant-Man et Kang vont s'allier pour sortir du monde quantique dans lequel ils sont tous bloqués. Visiblement, Ant-Man veut retourner dans le temps pour profiter de la jeunesse de sa fille Cassie Lang, tandis que Kang veut des particules Pym pour relancer son vaisseau et sa machine temporelle.
Mais, forcément, l'entente entre les deux hommes risque d'être de courte durée. En tout cas, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania devrait être un moyen d'expliquer de quelle manière Kang va revenir dans le monde des vivants et devenir le principal antagoniste de la suite du MCU.
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The Last of Us : ce qu’il faut savoir sur la série HBO
C'est quoi The Last of Us ?
À l'origine, The Last of Us est un jeu vidéo créé par Neil Druckmann et développé par Naughty Dog. Sortie en 2013 sur Playstation 3, l'œuvre a rapidement marqué les esprits des joueurs. L'histoire se déroule dans sa majorité dans un monde post-apocalyptique, vingt ans après qu'un virus ait ravagé l'humanité. La cause : un champignon qui transforme l'homme en créature violente et dont le corps est plus ou moins déformé en fonction de l'évolution de l'infection.
Dans ce monde, on trouve Joel, marqué par la mort tragique de sa fille au début de la pandémie. Désormais, il vit dans une zone de quarantaine dirigée par un gouvernement militaire. Jusqu'au jour où Marlene, la cheffe des Lucioles (une organisation rebelle qui lutte contre la dictature en place), l'engage pour une mission particulière. Elle lui demande de transporter Ellie, une adolescente, à travers l'Amérique pour l'amener au reste de son groupe. Joel finira par comprendre la raison : Ellie est immunisée contre le virus.
Bella Ramsey - The Last of Us ©HBO Si le jeu The Last of Us est une vraie réussite, c'est avant tout grâce à sa qualité d'écriture. Si le postulat de départ semble classique, la caractérisation des personnages et la manière dont on apprend à les connaître au fur et à mesure qu'on avance dans le jeu est déterminante.
L'œuvre est extrêmement empathique, d'autant plus avec l'évolution de la relation entre Joel et Ellie. Car s'ils commencent en n'ayant aucun affect l'un pour l'autre, l'homme endeuillé et l'orpheline vont durant leur périple - où le danger viendra autant des infectés que des humains - apprendre à se comprendre.
Devant et derrière la caméra
HBO a donc décidé d'adapter le jeu vidéo en série. Un choix judicieux étant donné le succès de l'œuvre aussi bien en termes de ventes que des retours de la presse spécialisée. Une suite The Last of Us Part II a d'ailleurs vu le jour en 2020 sur Playstation 4 et a bouleversé encore plus les joueurs.
Dans cette adaptation, Joel et Ellie sont interprétés par Pedro Pascal (The Mandalorian) et Bella Ramsey (Game of Thrones). Il y a également Gabriel Luna dans le rôle de Tommy, le frère de Joel, Merle Dandridge dans celui de Marlene, et Anna Torv pour incarner Tess, la compagne de Joel. Sans oublier Storm Reid qui interprète Riley, présentée aux joueurs dans le chapitre additionnel Left Behind. Enfin, à la création du show, on retrouve Craig Mazin, remarqué avec Chernobyl, et Neil Druckmann.
Une série qui s'adresse à tous
La série The Last of Us se montre extrêmement fidèle au matériau d'origine. On a là un exemple parfait de tout l'intérêt du format pour adapter des jeux vidéo. Alors que le cinéma a rarement convaincu dans ce domaine, la série, par sa durée plus longue, permet de mieux faire honneur aux œuvres adaptées sans forcément tomber dans le fan service.
The Last of Us ©HBO Ainsi, The Last of Us ne s'adresse pas uniquement aux connaisseurs du jeu, mais à un public large. Dès la longue introduction de l'épisode 1, tout est fait pour à la fois reproduire des scènes du jeu et pour y ajouter davantage d'éléments pour permettre au spectateur d'en apprendre encore plus sur l'origine du virus et sur les personnages.
Il ne faut alors pas longtemps pour le premier choc émotionnel, notamment grâce à un Pedro Pascal extrêmement juste. Sa collègue Bella Ramsey n'est pas en reste en adolescente méfiante, qui dévoilera ses souffrances du passé au fil du temps.
Pedro Pascal - The Last of Us ©HBO Côté réalisation, la série embarque dans un univers sombre auquel on croit. Il faut dire que HBO n'a pas lésiné sur les moyens. The Last of Us captive immédiatement et alors que le premier épisode vient de débarquer sur Prime Video, la suite s'annonce riche en émotions (la musique de Gustavo Santaolalla va vous prendre à la gorge), en tension et en moments horrifiques.
The Last of Us est disponible en France sur Prime Video en US+24.
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Michael Bay accusé d’avoir tué un pigeon pendant le tournage de "6 Underground"
Un pigeon tué pendant le tournage de 6 Underground ?
En Italie, les pigeons sont une espèce protégée et les capturer, les blesser ou les tuer est illégal. Une loi qui mettrait actuellement Michael Bay dans une position délicate. Selon le média américain The Wrap, une source présente sur le plateau de 6 Underground affirme que l'un de ces volatiles aurait été écrasé par un chariot pendant le tournage d'une séquence à Rome.
6 Underground ©Netflix Ce témoin aurait photographié la scène et fait parvenir le cliché aux autorités. Résultat : en tant que réalisateur du blockbuster estampillé Netflix, le cinéaste est accusé d'être responsable de la mort du pigeon par les autorités italiennes, qui l'ont poursuivi en justice.
Sorti en 2019 sur Netflix et réunissant entre autres Ryan Reynolds et Mélanie Laurent, 6 Underground raconte les missions musclées à travers le monde de six mercenaires censés être morts.
Michael Bay se défend
Le réalisateur de Rock et Transformers a nié ces accusations auprès de The Wrap :
Je suis un amoureux des animaux bien connu et un activiste majeur pour les animaux. Aucun animal impliqué dans la production n’a été blessé ou compromis. Ou sur toute autre production sur laquelle j’ai travaillé au cours des 30 dernières années.
Michael Bay s'est également dit confiant sur le fait que la justice italienne lui donnera raison :
Nous avons des preuves vidéo claires, une multitude de témoins et des agents de sécurité qui démentent ces accusations. Et réfutent la seule photo de paparazzi – qui donne une fausse version. Il y a une affaire judiciaire en cours, donc je ne peux pas entrer dans les détails. Mais je suis convaincu que nous l’emporterons quand j’aurai mon audience au tribunal.
Le cinéaste conclut en précisant avoir refusé de "régler cette affaire en payant une petite amende" parce qu'il "ne plaidera pas coupable d'avoir blessé un animal". En revanche, Michael Bay n'aurait pas réussi à faire rejeter l'affaire par le tribunal.
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Robert Downey Jr. méconnaissable sur le tournage d’une série
The Sympathizer : la nouvelle série de Park Chan-wook
En 2018, pour son deuxième projet en langue anglaise après Stoker, Park Chan-wook transpose à l'écran le roman La Petite fille au tambour de John le Carré avec la série d'espionnage The Little Drummer Girl, portée par Florence Pugh, Michael Shannon et Alexander Skarsgård. Avec The Sympathizer, nouveau programme produit par HBO et A24, le cinéaste récompensé en 2022 par le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes pour Decision to Leave reste dans le même genre.
The Little Drummer Girl ©AMC Il prépare actuellement une adaptation du roman Le Sympathisant de l'écrivain américano-vietnamien Viet Thanh Nguyen, récompensé par le prix Pulitzer de la fiction en 2016. L'ouvrage s'étale sur cinq années, de 1975 à 1980, et se déroule entre le Vietnam et la Californie.
Le Sympathisant se concentre sur un agent double au service des communistes qui quitte Saïgon pour la Californie, où il tombe amoureux et lutte constamment pour ne pas révéler sa véritable identité. Le réalisateur d'Old Boy et Mademoiselle devrait donc dévoiler un nouveau récit paranoïaque où les convictions du personnage principal sont ébranlées par ses sentiments.
Plusieurs rôles pour Robert Downey Jr.
Hoa Xuande, Toan Le, Sandra Oh, Kayli Tran et Robert Downey Jr. composent la distribution de cette série constituée de sept épisodes et actuellement en tournage. La star d'Iron Man et de Sherlock Holmes devrait incarner plusieurs rôles dans The Sympathizer selon Digital Spy. Il prêtera notamment ses traits à un réalisateur hollywoodien, un membre du Congrès et un agent de la CIA. Des antagonistes qui représentent tous une partie de l'establishment américain.
Le comédien est récemment apparu méconnaissable sur des photos de tournage. Vieilli, l'acteur a une teinture rousse, les cheveux frisés et le crâne dégarni sur ces clichés.
Lors d'un récent entretien accordé à Variety, Park Chan-wook s'est réjoui de cette collaboration avec Robert Downey Jr. et sa compagne Susan, productrice de The Sympathizer. Le réalisateur a déclaré :
Robert est un acteur tellement incroyable et tellement énergique, c'est une joie de travailler avec lui. (...) Sa femme Susan est une productrice tellement intelligente. C'était formidable de travailler avec elle, elle m'a apporté un précieux soutien.
The Sympathizer ne bénéficie pas encore d'une date de diffusion.
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Dahmer : la mère d’une victime consternée par le Golden Globe d’Evan Peters
Evan Peters récompensé grâce à Dahmer
L’année dernière, Ryan Murphy et Ian Brennan ont dévoilé leur nouvelle création : Dahmer : Monstre – L’histoire de Jeffrey Dahmer. La mini-série sur le tueur surnommé « le cannibale de Milwaukee » a fait un carton sur Netflix. Elle est tout simplement devenue l’une des séries les plus visionnées de l’histoire de la plateforme. Mais elle a aussi fait polémique. Plusieurs membres des familles des victimes du véritable tueur, ainsi que le père de ce dernier, l’ont ainsi vivement critiquée.
Evan Peters - Dahmer : Monstre - L'histoire de Jeffrey Dahmer ©Netflix Pourtant, cela n’a pas empêché la création Netflix d’être plébiscitée par les jurys des Golden Globes. Dahmer a ainsi été nommée dans quatre catégories. Elle était en course pour remporter la statuette de la meilleure mini-série. Parmi ses interprètes, Niecy Nash-Betts et Richard Jenkins étaient aussi nommés parmi les meilleures actrices et meilleurs acteurs dans un rôle secondaire pour une mini-série. Et Evan Peters a lui remporté la statuette du meilleur acteur dans une mini-série grâce à sa performance dans la peau du tueur.
La mère d’une victime du tueur en colère contre les Golden Globes
Mais la décision des votants des Golden Globes ne passe pas auprès de la mère d’une des victimes du tueur. Interrogée par TMZ, Shirley, la mère de Tony Hughes, a assuré que la victoire de Peters « n’apporterait rien de bon ». Et, qu’au contraire, elle ne ferait qu’ « ajouter au chagrin des familles du tueur, forcées de revivre les événements encore une fois ».
La mère de Tony Hughes s’en est aussi prise à l’acteur lui-même. Selon elle, Peters n’aurait tout simplement pas dû accepter le rôle de Dahmer. Elle n’a pas non plus apprécié son discours aux Golden Globes. Car elle aurait aimé que le comédien en profite pour « mentionner les familles des victimes de Dahmer, ou même demander aux studios hollywoodiens d’arrêter de s’intéresser aux tueurs et de les glorifier ».
Malgré les nombreuses polémiques, Netflix prépare la suite
Quoi qu’il en soit, les nombreuses polémiques autour de Dahmer ne vont pas empêcher Netflix d’essayer de capitaliser sur le succès de la série. Le géant du streaming a annoncé en novembre dernier que deux nouvelles saisons verraient le jour. Ryan Murphy va ainsi développer une anthologie, similaire par exemple à American Horror Story. Le show pourrait alors s'intéresser à « d'autres figures monstrueuses ayant impacté la société ».
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Luther : Netflix annonce la date de sortie du film
Luther : le flic le plus malchanceux de Londres
En 2010, après avoir prêté ses traits au gangster Stringer Bell dans Sur écoute, Idris Elba revient sur le petit écran dans la peau de John Luther. Flic brillant aux méthodes peu orthodoxes, ce héros traque au fil de cinq saisons de nombreux psychopathes, à commencer par sa grande ennemie Alice Morgan (Ruth Wilson), avec laquelle il entretient une relation particulièrement ambigüe. L'acteur reçoit un Golden Globe en 2012 pour son interprétation de ce policier à la poisse légendaire.
Alice Morgan (Ruth Wilson) - Luther ©BBC À la fin de la saison 5, son supérieur Martin Schenk (Dermot Crowley) lui passe les menottes à la suite de plusieurs péripéties marquantes. Dans le dernier épisode de la série, Luther affronte Alice Morgan, qui tue sa partenaire Catherine Halliday (Wunmi Mosaku) avant de se laisser mourir en chutant d'un échafaudage. Interrogé sur le futur du personnage, Idris Elba déclare à Entertainment Weekly en 2019 :
C'est difficile à dire. J'ai l'impression que John devra prendre des décisions en prison. Il est clair qu'il sera désormais très difficile pour lui d'être policier. Je pense que c'est une excellente configuration pour un film.
Une évasion et une nouvelle traque
Après 21 épisodes, John Luther sera donc bientôt de retour dans un long-métrage intitulé Luther : Soleil déchu. Un film mis en scène par Jamie Payne, qui a réalisé quatre épisodes de la série et travaillé sur des programmes comme Doctor Who et Outlander. L'ex-policier sera effectivement derrière les barreaux dans ce projet et tentera de s'évader pour coincer un cyberpsychopathe qui ne cesse de le narguer.
Luther ©BBC Écrit par Neil Cross, créateur de la série, Luther : Soleil déchu devrait donc être l'ultime enquête du héros. Andy Serkis, Cynthia Erivo, Carl Spencer et Dermot Crowley complètent la distribution du long-métrage, qui sortira sur Netflix. Le géant du streaming vient de dévoiler un premier aperçu sur lequel John Luther apparaît dans la pénombre, vêtu de son traditionnel manteau gris en laine.
Des images mises en ligne pour annoncer la date de sortie du film, qui débarquera le 10 mars prochain sur la plateforme.
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HBO : les séries seront disponibles sur Prime Vidéo via un abonnement
Les séries HBO et la France
Lorsque l'on parle de séries, la simple évocation de la chaîne HBO est un gage de qualité. En effet, on ne compte plus les séries cultes qu'elle a créées. Citons néanmoins Les Soprano, Game of Thrones, Sex and the City, Six Feet Under ou plus récemment Succession. Depuis 2008, les séries HBO étaient diffusées en France via le bouquet OCS à travers un accord exclusif. Mais à la fin de l'année 2022, cet accord a pris fin et le catalogue (à l'exception de quelques nouveautés comme House of the Dragon) s'est retrouvé évincé du territoire français.
House of the Dragon saison 1 © HBO Une nouvelle qui n'a pas manqué d'inquiéter les fans. Cela s'explique notamment par l'arrivée de la plateforme de streaming de Warner, HBO Max, qui devrait être lancée sur le territoire français ces prochains mois. Mais en attendant, qu'advient-il des programmes de la chaîne en France ? Eh bien, un accord vient d'être annoncé par Warner Bros. Discovery. Découvrez les détails ci-dessous.
Le pass Warner bientôt disponible sur Prime Vidéo
Ce jeudi 12 janvier 2023, Prime Vidéo et Warner ont annoncé deux bonnes nouvelles pour les fans de séries. En effet, la première était que la série The Last of Us (HBO) serait disponible sur Prime Vidéo sans coût supplémentaire pour tous les abonnés (avec un premier épisode diffusé le 16 janvier, le lendemain de sa diffusion US). La deuxième est que Prime Vidéo va proposer, via un "pass Warner", les 12 chaînes du groupe, et par conséquent, récupérer le catalogue HBO.
Variety annonce que ce pass devrait être disponible sur Prime Vidéo dès le mois de mars prochain. Nous n'en connaissons cependant pas encore le prix. Il inclura donc, en plus d'HBO, les chaînes Warner TV, TCM Cinéma, Adult Swim, Toonami, Cartoon Network ainsi que CNN, Discovery Channel ou encore Eurosport.
Nos confrères de Satellifacts indique quant à eux que la future plateforme de streaming de Warner (actuellement HBO Max) devrait être disponible en France en 2024. Et qu'elle sera notamment disponible via CANAL+.
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The Batman 2 : Matt Reeves fait le point
The Batman : une oeuvre ambitieuse
Après s'être illustré avec Cloverfield (2008) et à travers les deux derniers volets de la saga La Planète des Singes (2014 et 2017), le cinéaste Matt Reeves a décidé de s'attaquer au mythe du super-héros avec The Batman. Nouvelle adaptation du Chevalier Noir à l'écran, cette version proposait un casting prestigieux avec notamment Zoë Kravitz en Catwoman, Paul Dano dans le rôle de l'Homme-mystère, Jeffrey Wright qui succédait à J.K. Simmons dans l'imperméable du commissaire Gordon ou encore Colin Farrell dans le costume du terrible Pingouin. Pour camper Bruce Wayne, la production a jeté son dévolu sur Robert Pattinson.
The Batman ©Warner Bros. Affichant une durée de près de trois heures, The Batman s'est imposé comme l'une des œuvres hollywoodiennes les plus ambitieuses de l'année 2022. Le long-métrage a rencontré l'engouement des critiques et des fans. Surtout, côté box-office, l’œuvre a rapporté plus de 770 millions de dollars de recettes à travers le monde. Face à ce succès, la Warner a décidé de développer l'univers de ce nouveau Batman avec notamment des séries centrées sur Le Pingouin et sur la police de Gotham. Quant à The Batman 2, Matt Reeves a de bonnes nouvelles.
The Batman 2 : le film est actuellement en cours d'écriture
Lors d'une récente interview accordée à Collider pour le 15ème anniversaire de Cloverfield, Matt Reeves a apporté quelques précisions concernant The Batman 2. Le cinéaste a révélé qu'il passait le plus clair de son temps à l'écriture de The Batman 2 en compagnie de Mattson Tomlin. Ce dernier a contribué au scénario du premier volet, même s'il n'a pas été crédité au générique du film. Voici la déclaration complète de Matt Reeves :
Nous travaillons sur le film. Je vais vous le dire ainsi. Nous sommes plongés dedans. Mon partenaire Mattson Tomlin et moi écrivons. Et je suis vraiment excité par ce que nous faisons.
The Batman ©Warner Bros. C'est en tout cas une nouvelle rassurante pour les fans de The Batman, surtout en cette période d’incertitude. En effet, depuis que James Gunn et Peter Safran ont pris la direction de DC Studios, de nombreux projets sont annulés. Les deux hommes sont en train de restructurer totalement l'univers cinématographique DC. Étant donné que Matt Reeves en est encore au processus d'écriture, il va encore falloir patienter avant de découvrir The Batman 2.
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Alexandre : Colin Farrell raconte avoir eu profondément "honte" de l’échec du film
Alexandre, un film décisif pour Colin Farrell
Début 2005, l'acteur irlandais Colin Farrell tient le rôle-titre du film dantesque d'Oliver Stone Alexandre, qu'il a tourné entre 2003 et 2004. À 28 ans, l'acteur est au sommet de sa carrière, après des performances brillantes notamment dans Tigerland, Minority Report et Phone Game. Payé 20 millions de dollars pour interpréter le roi de Macédoine et figure parmi les plus célèbres de l'Antiquité, il n'imaginait certainement pas que les critiques descendraient le film et sa performance, et qu'Alexandre rembourserait à grande peine son budget pharaonique de plus de 155 millions de dollars, l'exploitation vidéo balançant finalement une terrible carrière en salles...
Alexandre (Colin Farrell) - Alexandre ©Warner Bros. Cet échec représente ainsi pour l'acteur, comme il l'expliquait sur le plateau de The Late Late Show en 2019, à la fois le point le plus haut et le plus bas de sa carrière. Il est revenu tout récemment sur ce sujet dans une interview collégiale donnée à The Hollywood Reporter, évoquant la profonde honte qu'il a ressentie au moment de découvrir la réception du film. Alors qu'il pensait être déjà en route pour les Oscars...
"Les gars, on va aux Oscars. C'est certain."
Son ascension hollywoodienne fulgurante, dans la première moitié des années 2000, a en effet manqué de tourner très court, Alexandre représentant parfaitement l'harmonie désirée mais fuyante entre Colin Farrell et Hollywood. Il raconte :
L'attente est quelque chose de dangereux. Alexandre était une histoire dont Oliver Stone rêvait depuis l'université. Aussi grand qu'il était, aussi global, aussi politique qu'il était, aussi passionnant, violent et sensuel qu'il était, le film était très personnel pour Oliver et moi. Six mois de tournage, sur trois continents. C'était incroyable. Quand je dis "l'attente", je veux dire qu'on avait tous nos smokings prêts (pour les Oscars, ndlr). Je ne plaisante pas. On était tous à dire : "les gars, on va aux Oscars. C'est certain."
Alexandre ©Warner Bros. Colin Farrell est entouré notamment au casting d'Alexandre par Angelina Jolie, Val Kilmer, Anthony Hopkins et Jared Leto. Il était alors très confiant et probablement grisé par une telle expérience. Mais à la sortie du film aux États-Unis fin 2004, la douche se révèle glaciale.
Les critiques sont sortie et je me souviens que quelqu'un a dit :"Mon dieu, ce n'est pas bon." Mon publiciste qui dit : "ce n'est vraiment pas bon". (...) À l'époque il n'y avait pas de Rotten Tomatoes, donc il y avait toutes les critiques imprimées, et chacune me disait que je pouvais plier bagage, que mon imposture avait été découverte : "Alexandre l'Imbécile", "Alexandre l'Ennuyeux", "Alexandre le Confus", "Alexandre le Faible".
Je me disais, "put***, qu'est-ce que je peux faire ?". Je me sentais tellement honteux. J'étais dans cet état où je voulais dire à chaque personne que je croisais : "vous avez vu "Alexandre" ? Si c'est le cas, je suis désolé". Je ne plaisante pas. Je n'allais pas leur rendre leurs 20 millions de dollars, mais...
Un mal pour un bien
L'échec fut tel et la remise en question si intense que, avec réussite, Colin Farrell s'est donc rapidement ré-orienté pour trouver progressivement sa voie. Une voie royale, faite d'une préférence accordée au cinéma indépendant et d'auteur. Où son grand talent s'exprime maintenant pleinement. Tout particulièrement dans les films de Martin McDonagh Bons baisers de Bruges et Les Banshees d'Inisherin, réalisateur qu'il a chaleureusement remercié lors de la remise de son Golden Globe 2023 du meilleur acteur dans une comédie.
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The Last of Us : on sait qui diffusera la série en France !
The Last of Us arrive en France avec tout HBO
Alors que la diffusion de The Last of Us est annoncée depuis un moment aux Etats-Unis (le 15 janvier), le doute planait pour une arrivée du show en France. Le deal entre OCS et HBO ayant pris fin, on commençait sérieusement à s'inquiéter. Et ce, même si Warner avait confirmé une diffusion prochaine chez nous, mais sans préciser vers quelle chaîne ou service de streaming il faudrait se tourner.
Pedro Pascal - The Last of Us ©HBO Heureusement, une bonne nouvelle vient de tomber ! Dans un communiqué de presse, Prime Video (service d'Amazon) a annoncé l'acquisition de la série. Mieux encore, il n'y aura pas à attendre des mois pour la découvrir légalement, mais dès le 16 janvier. Le communiqué précise que la diffusion sera une exclusivité, en VF et en VOST, sans coût supplémentaire pour les abonnés de Prime Video.
La plateforme n'a pas uniquement passé un contrat avec HBO pour The Last of Us. À partir de mars 2023, une nouvelle offre "Pass Warner" sera disponible avec l'ensemble des séries HBO et les 12 chaînes du groupe - dont Warner TV, Eurosport, Discovery Channel, Cartoon Network et CNN, et leurs services à la demande associés.
Un très gros coup de la part de Prime Video. Grâce à cela, le public français n'aura pas été orphelin des séries HBO bien longtemps. Si vous ne les aviez pas déjà en support physique, vous aurez donc à nouveau accès à Game of Thrones ou Les Soprano. Sans oublier les nouvelles saisons à venir de Succession ou encore True Detective.
Une série très attendue
Pour rappel, la série The Last of Us est une grosse attente de ce début d'année 2023. Adapté du jeu vidéo éponyme, le show nous plongera dans un monde post-apocalyptique après qu'une pandémie a ravagé l'humanité. Un virus s'est échappé et a transformé les humains en créatures violentes. Des années après la catastrophe, Joel, un des survivants, est chargé de faire traverser l'Amérique à une adolescente du nom d'Ellie. Cette dernière serait immunisée contre le virus et pourrait de trouver un vaccin. Pour interpréter les deux personnages principaux on retrouve Pedro Pascal et Bella Ramsey.
Le jeu The Last of Us a été un immense succès. Sa grande qualité venant de son scénario et de l'écriture des personnages, permettant une profonde empathie et des émotions fortes. La série est donc attendue au tournant. Et ça tombe bien, les retours de la presse américaine ont été très positifs.
Rendez-vous le 16 janvier sur Prime Video pour découvrir ça.
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Détour mortel : retour sur la légende cannibale qui fait écho au film
Détour mortel : perdus dans les bois
Sorti en 2003, Détour mortel marque le commencement d'une franchise constituée de six volets et d'un reboot sorti en 2021, intitulé Détour mortel : La Fondation. À l'image de Massacre à la tronçonneuse, Jeepers Creepers ou encore La Colline des yeux, le long-métrage débute dans un endroit isolé des États-Unis, dont les personnages ne soupçonnent absolument pas le danger.
Alors qu'il se rend à un entretien, Chris (Desmond Harrington) a un accident de voiture au milieu des montagnes de la Virginie. Après avoir heurté le véhicule d'un groupe d'amis venus faire de la randonnée, il décide de trouver un abri à leurs côtés et pense pouvoir trouver de l'aide lorsqu'ils découvrent une cabane dans les bois. Mais Chris, Jessie (Eliza Dushku), Carly (Emmanuelle Chriqui) et Scott (Jeremy Sisto) n'ont pas conscience que cette dernière est occupée par des cannibales...
Détour mortel ©Luminor Écrit par Alan B. McElroy (Rapid Fire, Spawn), le film reprend de nombreuses séquences habituelles du genre : la rencontre avec un individu étrange et peu avenant qui aurait dû être un signal d'alerte, la découverte d'actes monstrueux ou encore les morts successives des membres des forces de l'ordre incapables de venir en aide aux héros. L'intrigue de Détour mortel fait par ailleurs écho à la légende de Sawney Bean, qui a notamment inspiré Wes Craven pour La Colline a des yeux.
La légende de Sawney Bean
Selon la BBC, le clan de ce cannibale aurait dévoré 1000 victimes en l'espace de 25 ans au XVIe siècle, alors qu'il vivait réfugié dans une grotte située sur la côte du sud-ouest de l'Écosse, entre Girvan et Ballantrae.
La légende se répand au XVIIIe siècle pour une sombre raison, d'après l'historienne Louise Yeoman :
(La légende) ressemble à l'intrigue d'un film d'horreur qui cartonnerait au box-office. C'est parce qu'elle a été inventée pour servir un objectif similaire : vendre des livres. Elle comporte également un sous-texte sinistre, parce que les livres sur le sujet n'ont pas été vendus en Écosse mais en Angleterre, à une époque où les préjugés contre les Écossais étaient répandus.
Certaines sources affirment qu'Alexander "Sawney" Bean serait apparu au début des années 1400, sous le règne de Jacques Ier, tandis que d'autres assurent qu'il serait né au XVIe siècle. Des divergences qui confirment qu'il s'agit bien d'une histoire inventé, selon l'historienne. La légende raconte que son clan aurait été constitué de 14 enfants et 32 petits-enfants, tous nés d'inceste. Ils se seraient attaqués à des voyageurs, les aurait volés, tués puis mangés, conservant certaines parties des corps dans leur grotte.
Un jour, un homme armé d'un pistolet leur aurait résisté. Des magistrats de Glasgow auraient ensuite alerté le roi Jacques VI de l'existence du clan. Le monarque aurait alors envoyé des centaines d'hommes le débusquer. Il ne s'agit que de l'une des nombreuses versions de cette histoire qui a depuis terrifié des générations. Certains disent que tout le clan aurait été exécuté publiquement, d'autres qu'il aurait suffoqué à mort dans sa grotte à cause de la poudre à canon. En 2012, David Hayman prête ses traits au terrifiant cannibale dans Sawney : Flesh of Man de Ricky Wood.
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Golden Globes 2023 : le palmarès dévoilé, les Oscars promettent d’être passionnants
Golden Globes 2023 : les grands gagnants
Comme chaque année, la cérémonie des Golden Globes récompense les films et séries les plus marquants de l'an passé. Et 2022 a été un cru exceptionnel, que ça soit sur le petit ou le grand écran. Antichambre des Oscars, la cérémonie donne en général la tendance pour les futurs vainqueurs. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la compétition de cette année s'annonce passionnante ! Découvrez ci-dessous le palmarès complet.
Golden Globes 2023 catégorie cinéma
- Meilleur film dramatique : The Fabelmans
- Meilleur film musical ou de comédie : Les Banshees d'Inisherin
- Meilleur acteur dans un film dramatique : Austin Butler pour Elvis
- Meilleure actrice dans un film dramatique : Cate Blanchett pour Tár
- Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie : Colin Farrell pour Les Banshees d'Inisherin
- Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie : Michelle Yeoh pour Everything Everywhere All at Once
- Meilleur acteur dans un second rôle : Ke Huy Quan pour Everything Everywhere All at Once
- Meilleure actrice dans un second rôle : Angela Bassett pour Black Panther : Wakanda Forever
- Meilleure réalisation : Steven Spielberg pour The Fabelmans
- Meilleur scénario : Les Banshees d'Inisherin
- Meilleure musique : Babylon
- Meilleure chanson originale : Naatu Naatu (RRR)
- Meilleur film d'animation : Pinocchio
- Meilleur film en langue étrangère : Argentine, 1985
The Fabelmans, le nouveau film de Steven Spielberg et Les Banshees d'Inisherin de Martin McDonagh font donc office de favoris pour la prochaine cérémonie des Oscars et devraient se partager les principaux prix. Vingt-quatre ans après avoir remporté un Oscar du meilleur réalisateur pour Il faut sauver le soldat Ryan, Steven Spielberg repartira-t-il avec une seconde statuette dorée ?
De son côté, Avatar : la voie de l'eau de James Cameron devrait repartir avec les majeurs prix techniques. En revanche, pour Top Gun : Maverick, ça s'annonce compliqué. Il devrait cependant pouvoir rafler la meilleure chanson originale.
Côté interprétations, si ça semble plié pour l'interprétation féminine avec Cate Blanchett, du côté des interprètes masculins, ça devrait se jouer entre Colin Farrell et Austin Butler. Rendez-vous le 12 mars prochain !
Golden Globes 2023 catégorie télévision
- Meilleure série dramatique : House of the Dragon
- Meilleure série musicale ou comique : Abbott Elementary
- Meilleure mini-série ou meilleur téléfilm : The White Lotus
- Meilleur acteur dans une série dramatique : Kevin Costner dans Yellowstone
- Meilleure actrice dans une série dramatique : Zendaya dans Euphoria
- Meilleur acteur dans une série musicale ou comique : Jeremy Allen White dans The Bear
- Meilleure actrice dans une série musicale ou comique : Quinta Brunson dans Abbott Elementary
- Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm : Evan Peters dans Dahmer
- Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm : Amanda Seyfried dans The Dropout
- Meilleur acteur dans un second rôle dans une mini-série : Paul Walter Hauser dans Black Bird
- Meilleure actrice dans un second rôle dans une mini-série : Jennifer Coolidge dans The White Lotus
- Meilleur acteur dans un second rôle dans une série musicale, comique ou dramatique : Tyler James Williams dans Abbott Elementary
- Meilleure actrice dans un second rôle dans une série musicale, comique ou dramatique : Julia Garner dans Ozark
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The Last of Us : la presse américaine s’enflamme sur la série HBO
La série de ce début d'année
La série The Last of Us fait partie des très grosses attentes de cette année du côté des séries. Produite par HBO, il s'agit de l'adaptation du jeu éponyme sorti en 2013 sur Playstation 3. Celui-ci est considéré comme un véritable chef-d'œuvre, notamment grâce à son scénario éprouvant et ses personnages aussi complexes qu'attachants. The Last of Us a eu un succès important et donné lieu en 2020 à une suite très attendue et tout aussi remarquable.
The Last of Us ©HBO Pour rappel, le récit se déroule dans un univers post-apocalyptique. Un virus se développe à partir d'un champignon et rapidement le monde bascule alors que les humains se transforment en créatures violentes et mortelles. Après quelques années, on retrouve Joel, un des survivants et premier personnage que le joueur incarne. Avec lui s'ajoute Ellie, une adolescente que Joel doit amener aux Lucioles, un groupe opposé au régime militaire et qui cherche un vaccin à ce virus.
Pour ce qui est de la série, HBO a engagé Craig Mazin. Le créateur avait déjà marqué les esprits avec l'excellente Chernobyl, aussi sur HBO. Pour l'accompagner et assurer que l'adaptation soit fidèle au jeu, le créateur du jeu Neil Druckmann a également participé à la production. Un choix qui semble avoir été payant si on en croit les premiers retours sur The Last of Us.
La presse américaine dithyrambique
Alors que la série sera diffusée aux Etats-Unis à partir du 15 janvier, la presse américaine a pu découvrir en avance les premiers épisodes. Le site Rottentomatoes, qui regroupe pour le moment une trentaine de critiques de The Last of Us, affiche un score impressionnant de 100%. Toutes les critiques sont donc particulièrement élogieuses envers le show.
Beaucoup de journalistes mettent en avant la qualité de l'adaptation depuis le jeu vidéo. C'est le cas de Collider, pour qui "The Last of Us est un récit phénoménal d'une histoire qui était déjà l'un des meilleurs récits jamais racontés dans un jeu vidéo", tandis que Slashfilm met en avant "une réalisation passionnante et axée sur les personnages". La journaliste du média américain précise que le show a de quoi ravir les fans, sans mettre de côté un nouveau public.
Bella Ramsey - The Last of Us ©HBO Même son de cloche pour Empire qui y voit "la meilleure adaptation d'un jeu vidéo jamais réalisée", ce que partage également BBC.com. Et pour Daily Telegraph, "The Last of Us est un morceau de télévision rare : une adaptation qui donne envie de se précipiter et de jouer le jeu".
Pour ceux qui n'auraient pas joué au jeu vidéo, les retours sont également pertinents. Digital Spy écrit par exemple que la série est "vraiment effrayante, mais ce sont les moments calmes entrelacés qui vous saisiront le plus". On notera que plusieurs critiques évoquent des changements intéressants dans l'histoire pour "offrir une saison de télévision extraordinairement forte" (What I Watched Tonight). Enfin, Variety n'y va pas par quatre chemins en déclarant que The Last of Us "se retrouvera parmi les meilleures séries de la télévision".
Quand sera diffusée The Last of Us en France ?
C'est peu dire qu'on hâte de découvrir The Last of Us. Depuis l'annonce du développement de la série, et après les premières images, on sentait qu'HBO pouvait proposer quelque chose de qualité. Cela se confirme avec ces retours, même si on attendra de se faire notre propre opinion. Malheureusement, on ne sait pas encore quand cela sera possible en France.
Warner Bros. a confirmé que le show arrivera chez nous mais sans donner de date précise ni de diffuseur. On imagine que des négociations sont toujours en cours. Si pendant des années OCS avait les droits de diffusion des programmes HBO, ce n'est plus le cas depuis ce début d'année. D'ailleurs, peu de temps après la disparition d'HBO sur la chaîne française, Canal+ a de son côté annoncé avoir conclu un accord pour acquérir la chaîne d'Orange.
Il va donc falloir se montrer patient pour découvrir The Last of Us légalement. Espérons que la chaîne cryptée ou n'importe quel autre diffuseur français nous annonce très vite une bonne nouvelle à ce sujet.
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Titanic : découvrez la sublime bande-annonce de la ressortie 4K
Titanic revient au cinéma pour ses 25 ans
Bonne nouvelle pour les fans de Titanic ! Le film culte de James Cameron revient au cinéma dans une version inédite à l'occasion des 25 ans de sa sortie. Plus précisément, il s'agit d'une remasterisation du long-métrage en 4K 3D HDR supervisée par James Cameron. C'est la deuxième fois que le film ressort dans les salles obscures. En effet, il était déjà revenu sur les écrans dans une version 3D en 2012 à l'occasion du centenaire du naufrage.
Titanic version 4K © 20th Century Studios Une qualité d'image incomparable
Cette version remasterisée sera diffusée au cinéma dès le 8 février 2023 en France (contre le 10 février aux États-Unis). Et pour faire monter l'impatience, le studio a dévoilé une bande-annonce (disponible en tête d'article). On peut y découvrir une qualité d'image incomparable, qui promet de servir ce chef-d'oeuvre du cinéma, à la hauteur de ce qu'avait imaginé James Cameron. Une affiche de cette nouvelle version de Titanic a également été dévoilée :
Une nouvelle vie au box-office ?
Titanic n'a pas connu une production des plus simples. James Cameron avait beaucoup d'ambition, et a repoussé les limites, y compris celles du budget alloué au film (200 millions, contre les 110 prévus). Ainsi, pour absorber une partie des coûts, il a renoncé à son salaire (mais a gardé un pourcentage sur les entrées). De nombreux pontes de la Fox ont démissionné durant le tournage par crainte que le film ne conduise le studio à la banqueroute. Ce dernier a même dû s'allier à la Paramount pour distribuer le film afin de minimiser les risques de faillite.
Mais à la sortie, le film a créé un véritable raz-de-marée au box-office, très loin du naufrage qu'on lui prédisait depuis des mois. Mieux encore, il est devenu le plus grand succès cinématographique de tous les temps, avant d'être dépassé en 2009 par Avatar, toujours réalisé par James Cameron.
Avec cette nouvelle sortie, Titanic va de nouveau voir son chiffre au box-office augmenter. Il affiche actuellement un score de 2.2 milliards de dollars (et se trouve à la troisième place du podium). S'il veut reprendre la seconde place à Avengers : Endgame (2.8 milliards), il devra encaisser plus de 600 millions de dollars. Une somme qui semble difficile à atteindre (lors de sa ressortie en 3D, le film avait engrangé 300 millions). Mais impossible n'est pas Cameron !
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Beau Is Afraid : un trailer drôle et angoissant pour la rencontre entre Ari Aster et Joaquin Phoenix
Beau Is Afraid : le phénomène Ari Aster
À seulement 36 ans, Ari Aster peut se targuer d'avoir mis en scène deux des meilleurs films d'horreur de ces dernières années, voire tout simplement deux des meilleurs films américains. Avec Hérédité, le cinéaste plongeait le spectateur au coeur d'une famille dysfonctionnelle installée dans une grande et inquiétante demeure. Une famille rongée par de vieux secrets, la mort et la culpabilité.
Avec Midsommar, le réalisateur emmenait une héroïne traumatisée incarnée par Florence Pugh et peu soutenue par son compagnon joué par Jack Reynor dans un festival estival se déroulant dans un village isolé de Suède. Un périple qui prenait une tournure cauchemardesque, durant lequel la jeune femme se rendait compte qu'elle venait de rejoindre une communauté un tantinet dérangée et adepte de rituels sacrificiels sanglants.
Beau (Joaquin Phoenix) - Beau Is Afraid ©A24 En 2023, toujours sous la houlette de la société de production et de distribution A24, Ari Aster fera son grand retour avec Beau is Afraid. Un long-métrage qui marque sa rencontre artistique avec Joaquin Phoenix, qui trouve un nouveau rôle tourmenté au vu de la bande-annonce après ses performances phénoménales dans The Master, Inherent Vice, L'Homme irrationnel, A Beautiful Day et bien sûr Joker, avec lequel il a remporté son premier Oscar.
Joaquin Phoenix à la recherche de sa mère
Selon le synopsis officiel, Beau Is Afraid est "l'odyssée épique" d'un "homme paranoïaque" pour "retrouver sa mère". Un comédie horrifique annoncée comme "audacieuse et ingénieusement dépravée". Le regard halluciné, Joaquin Phoenix court partout sur ces premières images. Son personnage semble affronter ses plus grandes peurs à différents âges entre deux moments de calme oniriques.
Beau (Joaquin Phoenix) - Beau Is Afraid ©A24
Parker Posey, Amy Ryan, Richard Kind, Nathan Lane, Michael Gandolfini, Zoe Lister-Jones, Patti LuPone et Denis Ménochet complètent la distribution. Beau Is Afraid ne dispose pas encore d'une date de sortie en France. Découvrez quoi qu'il en soit la bande-annonce en tête d'article.
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Megalopolis : le tournage du film de Francis Ford Coppola sombrerait dans "une folie absolue"
Le projet Megalopolis au plus mal
Alors que la production du grand film de Francis Ford Coppola est à peu près à mi-chemin, rien ne va plus sur le tournage de Megalopolis. Projet porté par son réalisateur depuis des décennies, Megalopolis avait pourtant bien débuté sa production et fait l'actualité notamment pour son impressionnant casting. Avec notamment Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Forest Whitaker, Talia Shire, Shia LaBeouf, Jason Schwartzman, Aubrey Plaza et Dustin Hoffman, Francis Ford Coppola voyait très grand pour son film de science-fiction auto-financé à hauteur de 120 millions de dollars.
Mais, et ce n'est pas si étonnant puisqu'on parle ici d'un tournage de l'auteur d'Apocalypse Now, les nouvelles sont mauvaises et la rumeur court que la production pourrait être interrompue.
Henry McHenry - Annette ©UGC Renvois et démissions en pagaille
Selon les multiples sources de The Hollywood Reporter, Megalopolis vient en effet de perdre dans la semaine du 1er janvier 2023 des membres-clés de l'équipe artistique, notamment la production designer Beth Mickle et le directeur et superviseur artistique David Scott. Deux départs qui ne sont pas un événement isolé, puisque Francis Ford Coppola a viré l'essentiel du département des effets spéciaux le 9 décembre 2022, avant que le reste de l'équipe ne parte elle aussi.
Pas une première pour le légendaire cinéaste, qui avait fait de même lors du tournage de son Dracula en 1992. Un agent d'un des membres du département artistique virés du tournage a expliqué que ce renvoi était au final un soulagement :
Sur ce tournage, c'était une folie absolue.
Un budget qui explose
Il y a peu, il était annoncé que Megalopolis serait tourné avec une des technologies les plus avancées pour ses CGI : le LED Volume. Une technologie inédite proche de celle inaugurée par la série de The Mandalorian, et dont la coût semble avoir malheureusement considérablement augmenté. Ce serait en tout cas la raison qui conduirait la production à revenir à une approche plus traditionnelle, avec des écrans verts classiques. Sans doute un crève-coeur pour le cinéaste, qui développait une ambition artistique démesurée avec Megalopolis. Un des cadres de la production a déclaré à The Hollywood Reporter :
Il n'y a pas de bonne réponse... Coppola va devoir investir plus qu'il ne l'imaginait. Vous pouvez imaginer combien il a déjà investi... Ce serait une pilule très amère à avaler s'il ne finissait pas le film.
Le chaos semble donc s'être totalement emparé du tournage de Megalopolis. Un mal pour un bien ? Rappelons que les conditions exceptionnelles du tournage d'Apocalypse Now ont finalement accouché d'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. Mais à l'époque, comme le racontait Francis Ford Coppola au Festival de Cannes en 2022, il y avait "trop d'argent" et "trop d'équipement" pour que l'équipe reste saine. Soit apparemment la problématique inverse de celle de Megalopolis...
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M3gan : une suite du film d’horreur est-elle prévue ?
Une poupée tueuse nouvelle génération
Après la saga Insidious, les producteurs et spécialistes de l'horreur James Wan et Jason Blum refont équipe sur M3gan. Un long-métrage signé Gerard Johnstone (Housebound) et écrit par le réalisateur de Saw et Akela Cooper, qui avaient déjà collaboré sur le réjouissant et régressif Malignant.
M3gan présente un nouvel antagoniste capable de s'imposer comme l'un des concurrents d'Annabelle et de Chucky. Alors qu'elle accueille sa nièce Cady (Violet McGraw) chez elle après le décès de ses parents dans un accident de voiture, Gemma (Allison Williams) a du mal à tisser des liens de complicité avec elle et ne trouve pas suffisamment de temps pour s'en occuper, absorbée par son travail. Elle décide donc d'aller au bout d'un projet sur lequel elle planche depuis plusieurs mois : une poupée dotée d'une intelligence artificielle et censée comprendre la personnalité des enfants afin de devenir un véritable ami pour eux.
M3gan ©Universal Pictures Dès qu'elle rencontre M3gan, Cady retrouve effectivement le sourire et les premiers jours en sa compagnie se déroulent à merveille. Hélas, mille fois hélas, Allison a présenté ce jouet révolutionnaire à sa nièce malgré un système d'exploitation inachevé. Censée veiller sur la fillette, la poupée va prendre cette règle un peu trop au sérieux et vriller complètement.
Une version non censurée en préparation ?
En dépit de son concept prometteur, de l'ironie de son introduction et de quelques scènes réjouissantes, M3gan manque malheureusement de folie et d'inventivité (découvrez notre critique ici). Ce qui n'empêche pas le film de cartonner. Depuis sa sortie, fin décembre en France et début janvier aux États-Unis, le long-métrage a déjà récolté plus de 45 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget estimé à seulement 12 millions, d'après les informations de Vulture.
M3gan ©Universal Pictures Un succès qui devrait assurer un bel avenir cinématographique à la poupée sadique. Si une suite n'a pas encore été officiellement annoncée, Akela Cooper a affirmé au Los Angeles Times qu'une version non censurée du film pourrait voir le jour :
Ce n'est pas pour critiquer Universal, je les adore. Je comprends qu'une fois que la bande-annonce est devenue virale, des adolescents s'y sont intéressés. On a envie qu'ils puissent voir le film. Il devrait y avoir une version non censurée à un moment donné... J'ai entendu dire que c'était dans les tuyaux. Mais oui, c'était bien plus gore. Son nombre de victimes dans le script était plus élevé que dans le film. Ce n'était pas un massacre à l'échelle de Gabriel dans Malignant, mais elle tuait un tas de personnes, y compris quelques personnages pour lesquels James (Wan) m'a dit : "J'aime ce que tu as fait avec ces personnages, mais je veux qu'ils vivent".
M3gan n'a pas dit son dernier mot pour Gerard Johnstone
De son côté, Gerard Johnstone a assuré à Variety être particulièrement emballé à l'idée d'offrir de nouvelles aventures à M3gan :
Comment pourrais-je ne pas l'être ? Maintenant que le film est terminé et que les gens se l'approprient. Nous avons tellement d'idées et il y a tellement de facettes de la personnalité de M3gan que nous aimerions explorer. Je suis convaincu qu'il y a encore beaucoup de choses à faire, et que M3gan a encore beaucoup de choses à dire. (...) J'adorerais en faire un autre. Espérons que ce sera pour bientôt, pendant que le film est encore frais dans l'esprit du public.
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Ant-Man 3 : Kang et Ant-Man s’affrontent dans un nouveau trailer spectaculaire
Kang montre son royaume dans la nouvelle bande-annonce
Pour leur troisième aventure solo, Ant-Man (Paul Rudd) et La Guêpe (Evangeline Lilly) vont affronter Kang le Conquérant, super-vilain capable notamment de manipuler le temps. Tout le mystère de ce Ant-Man et La Guêpe : Quantumania réside dans la nouvelle dimension qu'ils vont explorer à leurs risques et périls, celle du royaume quantique, dimension sub-atomique de l'univers. Tout un alléchant programme qui est l'occasion de développer le super-vilain incarné par Jonathan Majors.
Kang le Conquérant (Jonathan majors) - Ant-Man 3 ©Walt Disney Studios Motion Pictures Voyage dans le temps et chaos quantique
C'est surtout lui qui fait la nouveauté de ces images, puisqu'on avait déjà eu un solide aperçu de l'univers de Ant-Man et La Guêpe : Quantumania dans le premier trailer sorti l'automne dernier. Et il faut bien reconnaître que l'acteur de Da 5 Bloods et The Harder They Fall porte l'armure et l'exosquelette de Kang le Conquérant à merveille. On comprend dans cette bande-annonce que la relation avec Ant-Man commence plutôt bien, avec Kang le Conquérant qui lui offre ses services : manipuler le temps.
Une opportunité que Scott Lang ne laisse pas passer, souhaitant rattraper le douloureux temps perdu avec sa fille Cassie (Kathryn Newton). C'est que maintenant, Avenger très populaire, il vit une célébrité qui lui a fait négliger les siens... Le prix à payer va prendre la forme d'un affrontement épique entre le super-vilain et le plus petit des super-héros.
Scott Lang : Ant-Man (Paul Rudd) - Ant-Man 3 ©Walt Disney Studios Motion Pictures Ant-Man et La Guêpe : Quantumania est, comme les deux premiers opus, réalisé par Peyton Reed. On retrouve à son casting Michael Douglas et Michelle Pfeiffer, dans leurs rôles de Hank Pym et Janet van Dyne. Le film, 31e long-métrage du MCU, arrive le 15 février 2023 dans les salles de cinéma.
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Ballerina : Ana de Armas souffre sur le tournage du spin-off de "John Wick"
Ballerina : l'univers John Wick s'agrandit
Le 22 mars 2023, le tueurs à gages le plus traqué de la planète sera de retour dans les salles obscures avec John Wick : Chapitre 4. Un nouvel opus toujours orchestré par Chad Stahelski et dans lequel Keanu Reeves affrontera notamment Bill Skarsgård et Donnie Yen, en plus de retrouver Laurence Fishburne, Ian McShane et Lance Reddick.
Il ne s'agit pas de l'ultime aventure cinématographique de l'assassin redouté et surnommé "Baba Yaga". L'univers de John Wick s'agrandira prochainement avec le spin-off Ballerina. Mis en scène par Len Wiseman (Underworld, Total Recall : Mémoires programmées) et porté par Ana de Armas, le long-métrage introduira une jeune tueuse lancée à la poursuite des meurtriers de sa famille. Durant sa quête vengeresse, l'héroïne devrait croiser la route de John Wick.
John Wick (Keanu Reeves) - John Wick : Chapitre 4 ©Metropolitan FilmExport Un long-métrage dans lequel Ian McShane et Lance Reddick devraient également reprendre leurs rôles respectifs, au même titre qu'Anjelica Huston. Norman Reedus, Gabriel Byrne et Catalina Sandino Moreno complèteront la distribution.
Un tournage éprouvant pour Ana de Armas
En plein de tournage du film, Ana de Armas s'est confiée sur les scènes d'action éprouvantes dans l'émission The Tonight Show with Jimmy Fallon. La comédienne a assuré que son entraînement pour Mourir peut attendre n'était qu'un avant-goût de celui pour Ballerina :
Nous sommes à Prague depuis quatre mois pour le tournage. Il nous reste encore un mois. Et j'ai mal. Mon corps, mon dos... tout me fait souffrir. Je me plains, j'ai mal, j'ai des bleus. La scène d'action de Bond a duré quinze minutes. Là, c'est un film entier, c'est un autre niveau.
L'actrice a aussi évoqué ses retrouvailles avec Keanu Reeves après Knock Knock et Suspicions, louant le professionnalisme et le talent pour les arts martiaux de son partenaire :
Keanu et moi étions en train de répéter une scène de cascade très difficile, et il roulait, me lançait et réalisait des cascades de folie. Et je me disais : "Je ne peux plus me plaindre. Parce qu'il le fait !" C'est vraiment le meilleur.
Des déclarations qui laissent entendre que les deux comédiens partageront bel et bien des combats... pour notre plus grand plaisir ! Ballerina ne dispose pas encore d'une date de sortie.
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Empire of Light : Olivia Colman était très embarrassée par les scènes de sexe
Empire of Light : du grand Sam Mendes
Après Skyfall, 007 Spectre et 1917, Sam Mendes revient à une ambiance plus calme - du moins en apparence - avec Empire of Light. Le réalisateur fait voyager les spectateurs au coeur d'un cinéma de Margate, une petite ville côtière du Sud de l'Angleterre, dans les années 80.
Responsable de cet établissement situé en bord de mer, Hilary (Olivia Colman) mène une existence solitaire malgré sa bonne entente avec ses collègues, entretient une liaison avec son supérieur Donald (Colin Firth) et essaie de vivre avec ses problèmes de santé. Lorsque le jeune Stephen (Micheal Ward) rejoint son équipe, il ne la laisse pas indifférente.
Les deux employés se rapprochent et débutent une histoire d'amour. Le racisme que subit Stephen, qui ne rêve que de quitter Margate, et la santé mentale vacillante d'Hilary mettent à mal leur romance.
Empire of Light ©20th Century Studios Magnifié par la photographie de Roger Deakins, Empire of Light dévoile d'abord une véritable douceur, due à la chaleur réconfortante des salles obscures où travaillent les personnages, mais aussi à la complicité et aux sentiments naissants entre les deux protagonistes.
S'il révèle plusieurs signes de leur désespoir, le long-métrage ne prépare pas le public à l'évolution du récit. Peu à peu, l'équilibre qu'Hilary et Stephen ont su construire pour se préserver mutuellement s'effondre. Une tournure qui renforce l'attachement que leur porte les spectateurs, et l'envie de les voir retrouver la lumière.
Des scènes gênantes pour Olivia Colman
Invité dans l'émission Sunday diffusée sur la BBC et présentée par Laura Kuenssberg, Sam Mendes a expliqué avoir demandé aux bouleversants Olivia Colman et Micheal Ward de rendre "leur désire physique" perceptible. Un exercice compliqué pour l'actrice de La Favorite et The Lost Daughter, comme le confie le cinéaste :
Elle était très gênée de jouer les scènes de sexe, comme c'est souvent le cas. (Dans ce film), on voit des gens au moment où ils sont le plus vulnérables émotionnellement. C'est comme pour tout, on essaie d'aller encore plus loin, de fouiller des états dans lesquels nous ne sommes normalement pas autorisés à entrer. (...) Je voulais voir leur désir physique.
Hilary (Olivia Colman) - Empire of Light ©20th Century Studios Interrogée par le Daily Mail en décembre 2022 et citée par NME, Olivia Colman révèle qu'elle voulait initialement que "Sam (Mendes) coupe les scènes de sexe parce qu'(elle) était tellement gênée". Néanmoins, la comédienne a pu appréhender ces séquences grâce à l'aide de la coordinatrice d'intimité Ita O'Brien. Cette dernière a notamment travaillé sur Normal People, It's a Sin, Sex Education ou encore L'Amant de Lady Chatterley. L'actrice déclare à son sujet auprès de Newsweek :
Je ferais appel à elle pour chaque rôle, pour toujours.
À l'écran, ces scènes contribuent en tout cas grandement à la puissance émotionnelle du film. Elles dévoilent par exemple la pudeur, la délicatesse et l'humour d'Hilary et Stephen. Empire of Light est à découvrir au cinéma dès le 1er mars 2023.
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Terrifier 2 : le film d’horreur est-il si gore que ça ?
L'Amérique écœurée par Terrifier 2
Avant Terrifier 2, il y a eu Terrifier, une série B gore réalisée par Damien Leone. Dedans, un tueur nommé Art le Clown massacre des jeunes femmes la nuit d'Halloween. Pas besoin d'avoir vu ce premier opus pour comprendre la suite. Un an après ses meurtres immondes, Art est de retour d'entre les morts (avec une jeune acolyte qui apparaît ici et là). Toujours plus sadique, il a cette fois dans son viseur Sienna (Lauren LaVera), une lycéenne, et son jeune frère fasciné par le tueur. Mais avant d'arriver à eux, il fera un paquet de victimes de manière dans une débauche de sang.
Lauren LaVera - Terrifier 2 ©ESC Films Si on a commencé à s'intéresser à Terrifier 2, c'est parce que lors de sa sortie dans les salles américaines, les retours étaient plutôt surprenants. En effet, le film d'horreur aurait fait vomir et s'évanouir des spectateurs. Rien que ça ! Il n'en fallait pas plus pour voir grandir une hype autour du long-métrage. Un joli buzz qui a aidé le film puisqu'en dépit d'un budget minuscule d'environ 250 000 dollars, il en a rapporté plus de 10 millions aux États-Unis.
Un score impressionnant pour une telle production. Car il s'agit là d'horreur de niche, qui mise sur du gore le plus graphique possible (appelé splatter film en anglais). Dans le même genre, on avait pu découvrir l'été dernier en France l'ultra violent The Sadness (notre avis), lui aussi distribué chez nous par ESC Films. Cependant, si le choc était bien présent avec le film taïwanais, c'est un peu moins le cas devant Terrifier 2.
Un grand délire sanglant
Dans l'ensemble, Terrifier 2 correspond à ce qu'on pouvait attendre. Damien Leone propose un film d'horreur assez fun grâce à son personnage d'Art le Clown, bien porté par David Howard Thornton. Le personnage ne s'exprimant pas, tout passe par le jeu volontairement outrancier du comédien dont chaque apparition est aussi inquiétante qu'amusante. Comme cette séquence dans une boutique de déguisement où le tueur se met à essayer différents accessoires en posant devant la jeune Sienna paralysée par la peur.
David Howard Thornton - Terrifier 2 ©ESC Films Le burlesque du personnage est aussi jouissif que ses explosions de violence durant lesquelles il affiche toujours son grand sourire. Ajoutez à cela son costume de clown, en noir et blanc mais rapidement taché par le sang, et vous avez là un personnage bien sordide imaginé par Damien Leone, plus proche de Freddy Krueger que de Michael Myers.
Le réalisateur fait également preuve d'imagination pour les différents meurtres de l'antagoniste, tous plus dégueulasses les uns des autres. Le summum est peut-être atteint lorsque Art s'acharne sur une pauvre victime. Lui brisant les membres, lui ouvrant le crâne et la déchiquetant. Pour d'autres, ce sera des tripes arrachées ou encore une tête fracassée.
David Howard Thornton - Terrifier 2 ©ESC Films Pour autant, si certains spectateurs disaient avoir vomi devant Terrifier 2, pour nous, les rires l'emportent sur le haut-le-cœur. Car contrairement à The Sadness, qui se veut, dans une certaine mesure, plus "réaliste", Damien Leone joue la carte de l'outrance à fond et l'ironie l'emporte.
Le film est véritablement à prendre comme une série B. Pas très sérieuse, moyennement interprétée (exception d'Art) et limitée aussi bien cinématographiquement que scénaristiquement. Dommage que Damien Leone étire sa folie à plus de deux heures, provoquant à la longue une certaine lassitude.
Terrifier 2 est à découvrir en salles le 11 janvier 2023.
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Gladiator 2 : Ridley Scott a trouvé son acteur principal pour la suite de son péplum
Gladiator 2 avance
Il ne compte pas partir prochainement à la retraite. À plus de 85 ans, Ridley Scott va bien donner une suite à son grand péplum, Gladiator ! Actuellement en post-production de son film Napoleon, avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre et Vanessa Kirby dans celui de l'impératrice Joséphine, son projet suivant devrait donc être la production de ce nouveau récit dans le sable, le sang et la sueur des arènes de la Rome antique.
Maximus (Ridley Scott) - Gladiator ©Universal Pictures Pour l'écriture de son intrigue, c'est Ridley Scott lui-même et David Scarpa (Tout l'argent du monde) qui sont à la tâche. Gladiator 2 sera la suite de Gladiator et se concentrera sur le destin de Lucius (Spencer Treat Clark), fils de Lucilla (Connie Nielsen), neveu de Commode (Joaquin Phoenix) et petit-fils de Marc Aurèle (Richard Harris), plusieurs dizaines d'années après la mort de Maximus (Russell Crowe). Et pour incarner Lucius à l'âge adulte, il semblerait bien que Ridley Scott ait trouvé son acteur !
Paul Mescal à la suite de Russell Crowe
C'est en effet l'acteur irlandais Paul Mescal qui se trouve sur le point d'obtenir le rôle, au terme d'un casting où il aurait ainsi pris le dessus notamment sur Austin Butler et Miles Teller. Âgé de 26 ans, Paul Mescal s'est d'abord révélé en 2020 dans la série Normal People. Son rôle dans celle-ci lui a valu un BAFTA et d'autres récompenses, avant un début sur grand écran très remarqué dans The Lost Daughter de Maggie Gyllenhaal en 2021. 2022 est déjà la confirmation avec son rôle de père dans Aftersun de Charlotte Wells.
The Lost Daughter ©Netflix Faire honneur à l'héritage du film de 2000 et de son acteur principal Russell Crowe s'annonce comme une tâche ardue, tant la réputation du film est écrasante. Mais avec Ridley Scott à l'écriture, la production et à n'en pas douter la réalisation, l'espoir est solide. Paul Mescal a lui déjà prouvé son talent, et pourrait bien incarner un nouveau "Gladiator" charismatique. Il va cependant falloir se montrer patient, la pré-production venant seulement de débuter.
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8 Mile : Eminem et 50 Cent préparent une série dérivée du film
8 Mile : une jeunesse à Detroit
En 2002, alors qu'il est devenu un phénomène avec les albums The Slim Shady LP, The Marshall Mathers LP et The Eminem Show, Eminem retrace à travers le long-métrage 8 Mile sa jeunesse à Detroit, sa relation conflictuelle avec sa mère ainsi que ses débuts dans le rap et les battle. Avec ce film signé Curtis Hanson (L.A. Confidential, La Main sur le berceau), l'interprète de The Way I Am et de Whithout Me dévoile ses talents de comédien dans la peau de Jimmy "Bunny Rabbit", entouré de partenaires prestigieux parmi lesquels Kim Basinger, Mekhi Phifer, Brittany Murphy et Michael Shannon.
Outre l'authenticité qu'il dégage et ses clashs mémorables, le drame doit beaucoup à sa bande originale monstrueuse. En plus de s'ouvrir sur le légendaire Shook Ones Pt II de Mobb Deep, le long-métrage contient des titres originaux devenus cultes comme 8 Mile, Love Me et Rap Game. Eminem remporte d'ailleurs l'Oscar de la Meilleure chanson originale pour Lose Yourself.
Jimmy Smith Jr. (Eminem) - 8 Mile ©Universal Pictures La bande originale permet au public de faire connaissance avec un certain 50 Cent, notamment grâce aux morceaux Places to Go et Wanksta. Un an plus tard, le protégé d'Eminem et de Dr. Dre originaire du Queens devient mondialement célèbre grâce à l'album Get Rich or Die Tryin'. Un opus dont le rappeur new-yorkais reprend le titre pour le film inspiré de sa propre vie sorti en 2006, réalisé par Jim Sheridan (Au nom du père, My Left Foot) et baptisé Réussir ou mourir en France.
50 Cent et Eminem préparent une série
Depuis, Eminem et 50 Cent n'ont cessé de collaborer ensemble. Les deux artistes et amis se sont retrouvés sur des morceaux comme Never Enough, You Don't Know, Spend Some Time, Peep Show ou encore My Life. En 2022, le premier assure à Jay-Z qu'il ne participera pas au show du Super Bowl sans le second, aux côtés de Dr. Dre, Snoop Dogg, Mary J. Blige et Kendrick Lamar.
S'il se fait désormais assez rare dans le paysage musical, 50 Cent est extrêmement présent sur le petit écran. Producteur de la série Power, dans laquelle il prêtait ses traits au gangster Kanan, Curtis Jackson de son vrai nom est également le producteur de programmes comme The Oath, Power Book II : Ghost, Power Book III : Raising Kanan et Black Mafia Family.
De passage sur BigBoyTV, 50 Cent a révélé qu'il travaille désormais aux côtés d'Eminem sur une série dérivée de 8 Mile :
Je vais adapter 8 Mile à la télévision. C'est en marche. Ça va être énorme. Je ne compte pas me louper. (...) Je pense que ça devrait exister pour son héritage, parce que c'est important pour moi que les gens en saisissent l'ampleur.
Un programme qu'il annonce comme une relecture moderne du film de Curtis Hanson, assurant qu'il révèlera davantage de détails prochainement.
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Un œil indiscret : comment les scènes de sexe ont été tournées ?
Un œil indiscret, ça chauffe sur Netflix
Une fois n'est pas coutume, Netflix a eu le nez fin en allant chercher la série brésilienne Un œil indiscret. Mise en ligne sur la plateforme de streaming le 1er janvier, la série s'est rapidement fait une place dans le top 10 des nouveautés du moment. Et ce, sans avoir besoin d'une promotion digne d'Emily in Paris. Il faut dire que le show a quelques arguments pour attirer les curieux.
On y suit Miranda (Débora Nascimento), une jeune hackeuse qui espionne sa voisine, Cléo (Emanuelle Araujo), qui habite dans l'immeuble en face de chez elle. Cette dernière est une prostituée de luxe et demande un jour à Miranda de venir chez elle pour s'occuper de son chien pendant son absence. Miranda accepte mais fait la rencontre d'un client de Cléo qui la prend pour une prostituée. Sous le charme du jeune homme, elle n'ose pas le contredire. Mais leur relation va prendre une autre tournure après la mort d'un autre client de Cléo qui implique directement Miranda.
Débora Nascimento - Un œil indiscret ©Netflix Un œil indiscret propose alors un thriller sexy avec moult rebondissements ponctués par des scènes de sexe torrides. Ce qui, avec Netflix, a tendance à attirer les abonnés. La preuve avec la série Sex/Life ou encore les films 365 jours.
Une chorégraphie pensée en équipe
Justement, ces fameuses scènes érotiques ont récemment été commentées par les actrices dans une interview donnée au site Folha PE. Comme c'est de plus en plus le cas sur les tournages, une coordinatrice d'intimité a été engagée, en la personne de Barbara Harrington. Le site précise que c'était une première pour une production d'Amérique latine.
L'actrice principale, Débora Nascimento (croisée notamment dans un film Marvel), a donc mis en avant son travail sur la série et précisé que ces séquences avaient été pensées à la fois par les réalisatrices et par les interprètes.
Barbara nous a aidés dans la préparation spécifique de ces scènes, en prêtant attention non seulement aux scènes elles-mêmes, mais aussi au bien-être de toute l'équipe. L'échange s'est fait les yeux dans les yeux, tout comme l'échange avec mes partenaires de scène, avec la direction, avec toute l'équipe. Il s'agit d'une chorégraphie pensée par toute l'équipe, en particulier par les réalisatrices et les acteurs.
Une opinion partagée par sa collègue Emanuelle Araujo, qui de son côté s'est dit "soulagée" d'avoir pu mettre ses limites et dire ce qui était trop ou non pour elle.
L'importance des réalisatrices pour les scènes de sexe
De plus, comme évoqué plus haut, Un œil indiscret a été dirigée par plusieurs réalisatrices (Luciana Oliveira, Fabrizia Pinto et Leticia Veiga). Des femmes dont la présence a aussi été déterminante d'après les comédiennes. Emanuelle Araujo a ainsi précisé l'importance pour elle de pouvoir se livrer entièrement avec ces femmes.
C'était très important pour nous, non seulement en raison de la perspective féminine, mais aussi en raison de l'échange. C'était vraiment cool d'avoir ce dialogue avec les réalisatrices, de pouvoir vraiment s'ouvrir, sans aucune barrière quant aux pouvoirs et aux limites.
Débora Nascimento va elle aussi dans ce sens en trouvant que "cette perspective féminine est très importante". Grâce à cela, leur corps n'est pas objectivé et il y a davantage de subtilités. De plus, la comédienne y voit "un aspect sensoriel dans la photographie, le choix des coupes, le son...". Dès lors, les comédiennes estiment que ces séquences de sexe ne sont pas gratuites mais restent nécessaires pour "que l'intrigue touche les gens de la manière la plus complexe et la plus intense".
Les dix épisodes d'Un œil indiscret sont à découvrir sur Netflix.
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Avatar 3 : James Cameron dévoile les premiers éléments de l’intrigue
La saga Avatar en très bonne forme
En 2009, le réalisateur James Cameron a créé l'événement avec son film Avatar, toujours à la première place des plus gros succès de tous les temps au box-office mondial. En décembre 2022, sa suite tant attendue est enfin sortie au cinéma. La question que tout le monde se posait était alors de savoir si le public allait toujours être au rendez-vous, treize ans après. D'autant plus que La Voie de l'eau doit atteindre les deux milliards de dollars pour être rentable. Un chiffre que seuls cinq films ont réussi à atteindre.
Mais le pari du réalisateur est en très bon chemin puisque le film vient de se hisser ce jeudi à la dixième place des plus gros succès de tous les temps avec 1.5 milliards de dollars de recettes, en seulement trois semaines d'exploitation (et le plus gros succès de 2022). Une véritable prouesse qui confirme que la saga n'en est qu'à ses débuts.
Mais alors, que nous réserve James Cameron pour la suite ? Le réalisateur, qui a déjà pratiquement terminé les prises de vues pour Avatar 3, s'est laissé aller à quelques confidences.
Après l'eau, le feu ?
Dans Avatar 2, James Cameron nous a présenté un nouveau peuple de Na'vi : les Metkayina, le peuple de l'eau, vivant sur les récifs de Pandora. C'est auprès d'eux que Jake Sully et sa famille ont trouvé refuge après avoir été contraints de quitter la forêt.
Jake Sully et Neytiri rencontrent les Metkayina - Avatar 2 la voie de l'eau © 20th Century Studios Dans le troisième film, dont la sortie en France est prévue le 18 décembre 2024, on fera la connaissance d'une autre tribu Na'vi, le peuple des cendres (Ash People), comme l'a révélé James Cameron à 20 minutes en précisant également qu'il souhaitait montrer différentes facettes des habitants de Pandora :
Le feu sera représenté par les « Ash People » le « Peuple des cendres ». Je veux révéler les Nav’is sous un autre angle car, pour l’instant, je n’ai montré que leurs bons côtés. Dans les premiers films, il y a des exemples humains très négatifs et des exemples Navi’s très positifs. Dans Avatar 3, nous ferons l’inverse. On explorera aussi de nouveaux univers tout en poursuivant l’histoire des personnages principaux.
Le réalisateur oscarisé a également confié que les nouveaux films seront les meilleurs :
Je peux affirmer que les derniers volets seront les meilleurs. Les autres étaient une introduction, une façon de mettre la table avant de servir le repas. Mais, évidemment, tout dépendra de comment Avatar 2 sera reçu, s’il trouvera son public.
Il y a quelques semaines, James Cameron avait également dévoilé qu'il prévoyait d'envoyer les Na'vi sur Terre dans Avatar 5. La saga ne fait que commencer !
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Copenhagen Cowboy : c’est quoi cette nouvelle série de Nicolas Winding Refn ?
Copenhague aux couleurs de néons
Après sa première série Too Old to Die Young, le réalisateur Nicolas Winding Refn revient dans son pays natal. En effet, Copenhagen Cowboy explore les bas-fonds de la capitale danoise, au travers d’une protagoniste en quête de vengeance. Comme à son habitude, Refn nous livre une ville sublimée par la lumière artificielle, malgré le noir des évènements.
Miu (Angela Bundalovic) - Copenhagen Cowboy ©Netflix Copenhagen Cowboy nous fait donc suivre les péripéties de Miu, incarnée par Angela Bundalovic. Cette femme silencieuse - comme la plupart des protagonistes du cinéaste - avance au milieu de la pègre locale. Corruption, jeux de pouvoir, combats et violence sont au programme. Les adeptes du réalisateur retrouveront tous les éléments phares de son cinéma.
Copenhagen Cowboy : une série inspirée
La série, disponible sur Netflix, se place dans la continuité de ses précédentes œuvres. Le caractère “hautain” parfois reproché au réalisateur ne l’empêche pas de piocher encore et toujours dans ses anciens succès… La protagoniste féminine succède au personnage principal de The Neon Demon, tandis que sa taciturnité évoque le conducteur de Drive. De même, l’univers d’Only God Forgives se retrouve dans la colorimétrie, les décors et les combats de la série.
Scène de combat - Copenhagen Cowboy ©Netflix D’autres inspirations sont à remarquer au fil de la série, comme des évocations visuelles à David Lynch et d'autres textuelles à Ruben Östlund. Là où certains verront une volonté d'anoblir le médium de la série, d’autres déduiront une évolution logique de sa filmographie. Ce format permet en effet un développement plus abouti des personnages, bien que ceux du réalisateur soient parfois décriés pour leur aspect à première vue fade. Que l’on soit fan ou non, la série nous offre des images léchées et une bande originale toujours plus électronique. Pour se faire un énième avis sur ce réalisateur phare, rien de mieux que de voir Copenhagen Cowboy…
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Renfield : Nicolas Cage se déchaîne en Dracula dans le trailer de la comédie horrifique
Renfield : au service de Dracula
Le mythe créé par Bram Stoker est apparemment inépuisable au cinéma. Ces dernières années, le vampire en chef a notamment eu droit à une origin story avec Dracula Untold ou encore à une mini-série pensée par Steven Moffat et Mark Gatiss, sobrement intitulée Dracula.
En 2023, le prince des suceurs de sang sera de retour dans les salles obscures avec Renfield. Le nouveau long-métrage de Chris McKay (Lego Batman, le film, The Tomorrow War) bénéficie de la présence de Robert Kirkman - auteur des bandes dessinées The Walking Dead - et Ryan Ridley (Rick et Morty, Invincible) au scénario.
Renfield (Nicholas Hoult) - Renfield ©Universal Pictures Comme son titre l'indique, le film se focalise avant tout sur le célèbre serviteur/esclave du vampire, déjà incarné au cinéma par Tom Waits dans la version de Francis Ford Coppola. C'est au tour de Nicholas Hoult de prêter ses traits au dévoreur d'insectes, chargé d'amener de la viande fraîche au comte.
Désireux de se libérer de l'emprise de ce patron toxique, Renfield participe à une thérapie de groupe mais est très vite rattrapé par le vieux démon. Il se sert par ailleurs de ses pouvoirs pour survivre dans le monde moderne cruel, ce qui l'amène à se lier d'amitié avec la policière Rebecca Quincy (Awkwafina) après lui avoir sauvé la vie.
Nicolas Cage en pleine forme
Même s'il n'apparaît que dans les dernières secondes de la bande-annonce réjouissante de Renfield, Nicolas Cage livre apparemment une nouvelle performance folle dans le long-métrage, qui rappelle celle d'Embrasse-moi vampire. Ce génie de l'expressionnisme et du surjeu s'en donne ici à coeur joie et pourrait bien être le digne successeur de Bela Lugosi, Frank Langella ou encore Gary Oldman, apportant une dimension comique qui le distingue de ces prédécesseurs. Il ne reste qu'à espérer que le film sera à la hauteur de ces premières images délirantes, et que Nicolas Cage aura un temps de présence bien plus conséquent.
Dracula (Nicolas Cage) - Renfield ©Universal Pictures Renfield est à découvrir au cinéma dès le 31 mai 2023.
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Marvel : Dave Bautista voit en Drax une performance "idiote"
Dave Bautista en pleine ascension
Voilà maintenant une petite décennie que Dave Bautista s'illustre au cinéma. Il doit essentiellement sa révélation à son interprétation de Drax le Destructeur dans Les Gardiens de la Galaxie en 2014, un rôle très apprécié par les fans du MCU qu'il reprend dans Les Gardiens de la Galaxie 2, Avengers : Infinity War, Avengers : Endgame, et Thor : Love and Thunder. Il le reprendra une dernière fois dans Les Gardiens de la Galaxie 3 cette année. Hors de ces productions Marvel, il a été aussi un antagoniste dans Spectre, un membre de la Maison Harkonnen dans Dune, un braqueur dans Army of the Dead, et tout récemment un Youtubeur haut en couleur dans Glass Onion...
Duke Cody (Dave Bautista) - Glass Onion ©Netflix En 2023, en plus de sa dernière performance dans la peau de Drax, on le verra dans Dune : Deuxième Partie et dans le nouveau film de M. Night Shyamalan, Knock at the Cabin. Ainsi, définitivement retiré des rings de la WWE où il a connu sa première gloire, Dave Bautista est maintenant un acteur reconnu dont la filmographie commence à avoir une très belle allure. Si bien que c'est avec un soulagement non-feint qu'il va tourner la page de la période Les Gardiens de la Galaxie, affirmant qu'il ne veut pas que son "héritage" se résume à ce qu'il a fait avec Drax.
"Je veux juste être un put*** de bon acteur"
C'est dans un portrait que lui consacre GQ que Dave Bautista est revenu sur son rôle de Drax. Un rôle qui l'a fait "pleurer" quand il a appris qu'il l'avait obtenu. Mais aujourd'hui, de plus en plus remarqué et demandé par les cinéastes qui comptent à Hollywood, il est temps pour lui de passer à autre chose, et de se montrer honnête sur son ressenti.
Je suis tellement reconnaissant pour Drax. Mais c'est un soulagement que ça s'arrête. Ce n'était pas entièrement satisfaisant. C'était dur de tenir ce rôle. Le maquillage m'épuisait. Et je ne sais pas si je veux que Drax soit ce pour quoi on se souviendrait de moi. C'était une performance "idiote", et je veux faire davantage de rôles dramatiques.
Ainsi, Dave Bautista a décidé d'assumer et formuler ce que tout le monde a pu ressentir : il est un véritable comédien. Et ce n'est pas par goût de la célébrité qu'il tient cette position. Comme il le développe, être pleinement acteur est son objectif, avec l'aspiration d'être respecté par ses consoeurs et confrères.
Je n'ai jamais voulu être le prochain The Rock. Je veux juste être un put*** de bon acteur. Un acteur respecté. Franchement, je m'en fous d'être une star de cinéma. Je n'ai pas une grande vie glamour, je vis ici à Tampa. Être sous les projecteurs ne m'intéresse pas, je m'en fous de la célébrité. Je veux juste être un meilleur acteur, je veux être respecté par mes pairs. Je n'ai pas besoin de récompenses, vraiment pas. C'est pour l'expérience, et c'est pour savoir que j'ai accompli quelque chose.
Hollywood est-il prêt à faire de la place au "nouveau" Dave Bautista ? Ce qui est certain, c'est que lui est prêt à prendre des risques et poursuivre sur sa brillante lancée.
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Sarah Michelle Gellar dans un reboot de "Buffy" ? L’actrice donne sa réponse
Vers un retour de Buffy contre les vampires ?
Ce n'est pas nouveau, Hollywood aime recycler les scénarios avec des remakes, des reboots ou des suites de vieux programmes, qu'il s'agisse de films ou de séries. Même si le principe n'est pas nouveau, ces dernières années ont vu émerger tout un tas de projets tirés d''œuvres préexistantes. Généralement, s'il y a une fan base un peu présente derrière, il y a du potentiel. On l'a vu ces dernières semaines avec la série Willow, suite du film de 1988.
Pour le moment, Buffy contre les vampires (1997-2003) a échappé à cela. Pourtant, la série culte est toujours aussi populaire vingt ans après son final. En dépit même des révélations sur l'environnement toxique du plateau de tournage à l'époque. Et des rumeurs de reboot se sont déjà fait entendre.
Sarah Michelle Gellar - Buffy contre les vampires ©The WB À l'origine, il s'agissait de l'histoire de Buffy Summers, une adolescente pas comme les autres puisqu'elle est la Tueuse, désignée pour combattre les vampires et les forces du mal. Le show créé par Joss Whedon s'est avéré bien plus passionnant que ce que pouvait laisser présager ce rapide résumé. Car Buffy est bien plus qu'une série fantastique de divertissement. C'est une série qui traite d'innombrables sujets (liés à l'adolescence, mais pas que), qui propose des personnages complexes et fait des propositions d'écriture particulièrement originales.
Sarah Michelle Gellar dit non à un reboot
Il y aurait évidemment de la matière pour proposer un reboot en réactualisant l'histoire, en la transposant dans notre époque. C'est par exemple ce qu'avait essayé de faire la CW avec la version 2018 de Charmed, qui dura tout de même quatre saisons. Seulement qui dit reboot, sous-entend le retour de certains visages familiers pour attirer le public. En suivant cette logique, Sarah Michelle Gellar, qui fut le visage de Buffy pendant sept saisons, a été interrogée par SFX Magazine (via MovieWeb) sur un possible retour.
La comédienne n'y est pas allée par quatre chemins et a avoué qu'elle n'était tout simplement pas intéressée par un retour.
Je suis très fier de la série que nous avons créée, et (un revival) n'a pas besoin d'être fait. Nous avons fait le tour de la question.
Elle précise qu'elle n'est pas forcément contre l'idée d'un retour du show et de son concept, mais qu'elle préférerait passer le flambeau, n'ayant d'après elle plus l'âge pour ça.
Je suis tout à fait d'accord pour qu'ils continuent l'histoire, parce qu'il est question de l'autonomisation des femmes. J'aime la façon dont la série a été laissée : "Chaque fille qui a le pouvoir peut avoir le pouvoir". C'est parfaitement mis en place pour que quelqu'un d'autre ait le pouvoir. Mais comme je l'ai dit, les métaphores de Buffy étaient les horreurs de l'adolescence. Je pense que j'ai l'air jeune, mais je ne suis pas une adolescente.
On pourra apprécier la franchise de Sarah Michelle Gellar qui, contrairement à d'autres, ne serait pas prête à sauter sur l'occasion pour revenir sur le devant de la scène. Mais pas de panique pour les fans de l'actrice. Elle sera prochainement dans Wolf Pack, spin-off de la série Teen Wolf.
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Astérix et Obélix - L’Empire du milieu : les célèbres Gaulois s’éclatent dans la bande-annonce finale
Astérix et Obélix enfin de retour
Dix ans après Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté, les habitants les plus célèbres du petit village d'Armorique qui résiste encore et toujours à l'envahisseur romain font leur retour sur grand écran. Et pour ce nouveau film, le premier à ne pas être une adaptation d'une bande dessinée mais une histoire originale, c'est le réalisateur Guillaume Canet qui est à la manoeuvre.
Derrière la caméra, il est aussi devant, affublé de la moustache et du casque ailé d'Astérix. À ses côtés, c'est Gilles Lellouche qui interprète son meilleur ami Obélix. Astérix et Obélix : L'Empire du milieu a aussi ceci d'inédit : c'est le premier film de la série où Gérard Depardieu n'incarne pas celui qui est tombé petit dans la marmite de potion magique.
Astérix et Obélix : L'Empire du milieu ©Pathé La bande-annonce finale de cette comédie à gros budget présente une partie de son casting démesuré, tout en montrant quelques saillies humoristiques et dévoile ce qui sera une grande bataille. Parmi les stars qui animeront l'aventure des deux Gaulois, Vincent Cassel est Jules César, Marion Cotillard est Cléopâtre et Jonathan Cohen Graindemaïs. Un nouveau personnage qui arrive de Chine avec une mission très particulière pour Astérix et Obélix...
Des blagues, de la bagarre et de l'humour
D'autres comédiens et comédiennes sont aussi là pour faire un maximum de clins d'oeil dans Astérix et Obélix : L'Empire du milieu, ainsi que des célébrités d'autres milieux comme Zlatan Ibrahimovic et Angèle. La feuille de route est claire : des blagues, de la potion magique pour tabasser des Romains et aussi quelques histoires d'amour qui vont occuper les différents protagonistes du film.
Obélix est-il toujours amoureux de Falbala ? Jules César va-t-il reconquérir Cléopâtre ? Des questions auxquelles on aura bientôt les réponses !
Rendez-vous le 1er février au cinéma pour découvrir Astérix et Obélix : L'Empire du milieu.
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Die Hard 2 : le réalisateur a eu un "vrai problème" avec Bruce Willis
58 minutes pour vivre, le Die Hard qui ne fait pas l'unanimité
Après le succès de Piège de cristal (1988), la 20th Century Fox n'a pas tardé à lancer une suite. Avec 58 minutes pour vivre (1990), on retrouve ainsi l'inspecteur John McClane, toujours incarné par Bruce Willis. Si dans le premier opus le flic de New York doit arrêter à lui tout seul une bande de braqueurs (Hans Gruber et ses hommes) qui investissent le grand bâtiment du Nakatomi Plaza, dans le second il lui faut affronter des terroristes dans un aéroport.
L'intrigue de 58 minutes pour vivre se déroule elle aussi pendant les fêtes de Noël et le sort semble s'acharner sur McClane et sa femme Holly. En effet, alors qu'il attend cette dernière à l'aéroport, il se retrouve au milieu d'une sale affaire avec la venue du général Ramon Esperanza, ex-dirigeant du Val Verde qui doit être transféré pour son procès.
Seulement, un groupe de mercenaires intervient et réclame sa libération. Dans le cas de contraire, ayant le contrôle des communications entre l'aéroport et les avions, ils prévoient une finalité dramatique pour les passagers. McClane a alors 58 minutes pour intervenir avant que l'avion de sa femme ne soit à court de carburant et ne s'écrase.
Bruce Willis - 58 minutes pour vivre ©20th Century Fox 58 minutes pour vivre n'est pas le plus apprécié de la saga Die Hard. Déjà parce que le changement de réalisateur se ressent fortement. John McTiernan a créé un véritable mythe avec Piège de cristal et il devait rempiler pour la suite. Mais occupé par À la poursuite d'Octobre rouge (1990), il laissa sa place à Renny Harlin (qui nous offrira par la suite Cliffhanger, L'Île aux pirates ou encore Au revoir à jamais).
Renny Harlin bien aidé par Joel Silver
Pour beaucoup, Renny Harlin est l'unique responsable du résultat médiocre du film (un succès tout de même au box-office). Mais le réalisateur s'est récemment exprimé sur cette expérience pour le moins compliquée pour lui.
Dans une interview donnée à Empire, il ne renie pas son film, bien au contraire. Cependant, il estime tout de même qu'il n'était pas très expérimenté à l'époque (sa cinquième réalisation). Il met également en avant son producteur, Joel Silver, qui l'a grandement aidé pour faire face aux pressions du studio :
Les cadres du studio avaient commencé à venir sur le plateau. Ils viennent avec leurs tasses à café et se tiennent derrière vous. Ils veulent que vous fassiez des économies ou que, d'une manière ou d'une autre, vous réglé un problème. C'est terrible pour un réalisateur.
Joel m'a pris à part un soir et m'a dit : « Renny, je vois que tu es stressé. Laisse-moi gérer le studio, le budget, la situation. Je veux voir le film dont tu as rêvé. Et il a dit : « Dis-toi que, si le film est un succès, personne ne se souciera que nous ayons dépassé le budget. Mais si le film sort et que ce n'est pas une suite digne du premier, alors le fait que tu as pu faire des économies, personne n'en aura rien à foutre. Fais-le comme tu veux le faire. Cela m'a tellement réconforté.
Le problème Bruce Willis
58 minutes pour vivre aurait donc dû correspondre exactement à ce que Renny Harlin souhaitait. Mais un problème est survenu avec la star du film : Bruce Willis. Il poursuit dans l'interview en expliquant que l'acteur était passé, grâce à Piège de cristal, d'une star de télévision, à une star de cinéma. Et ce, en seulement un film.
Dès lors, le comédien n'avait plus les mêmes objectifs, notamment pour son personnage de John McClane. Voulant mettre de côté l'aspect comique de Die Hard, Bruce Willis a insisté pour que le célèbre flic soit bien plus sérieux dans 58 minutes pour vivre que dans le premier opus. Ce qui a logiquement mené à un désaccord avec le réalisateur.
Je lui ai dit : "Ce n'est pas le John McClane que le public aime. Ils ont l'impression que tu es leur ami maintenant. Et ils ne veulent pas perdre leur ami." Nous avons eu un désaccord majeur à ce sujet. Il a dit : "Ces blagues et ces répliques comiques, c'est des conneries. Avec des vies en jeu, tu ne peux pas dire ce genre de choses." J'ai dit : "Oui, pas dans la vraie vie, mais c'est un film. C'est Die Hard." J'en suis arrivé à un point où j'ai dû aller voir Joel et lui dire : "On a un vrai problème".
Bruce Willis - 58 minutes pour vivre ©20th Century Fox S'en est suivi une longue réunion entre l'acteur, le réalisateur et le producteur pour tenter de trouver un compromis. Finalement, il a été décidé que Bruce Willis ferait autant de prises désirées en jouant le personnage de la manière qu'il souhaite. Et une prise de la manière désirée par Renny Harlin. C'est-à-dire, avec une part humoristique. Seulement, le manque d'envie de Bruce Willis aura eu raison du résultat final de 58 minutes pour vivre.
Il l'a fait à contrecœur, et pas vraiment avec plaisir, mais il l'a fait. Et à la fin, chaque moment drôle que l'on pouvait saisir - même un sourire qu'il aurait pu afficher avant de se rendre compte que les caméras tournaient - a été coupé dans le film. La première question des cadres, quand ils l'ont vu, a été : "Avez-vous d'autres moments avec de l'humour ?" J'ai répondu : "Malheureusement, j'ai utilisé tout ce que j'avais".
Voilà donc pourquoi le ton est si différent entre Piège de cristal et 58 minutes pour vivre. Heureusement pour les fans, cinq ans après, le John McClane qu'on aime est revenu avec Une journée en enfer (1995), avec à nouveau John McTiernan à la réalisation.
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Evil Dead Rise : une bande-annonce terrifiante pour le nouveau film de la franchise
Evil Dead Rise : la franchise continue
En 1981, Sam Raimi parvient à lancer une franchise horrifique devenue culte avec un budget ridicule mais surtout beaucoup d'énergie et d'inventivité. Dans Evil Dead, le jeune Ash (Bruce Campbell) et ses amis viennent passer du bon temps dans un chalet isolé, situé en pleine forêt. Leur séjour vire au cauchemar lorsqu'ils réveillent les forces du mal.
Unique survivant du massacre, ce héros un tantinet stupide mais profondément drôle et attachant se retrouve à nouveau dans de beaux draps dans Evil Dead 2, qui adopte une tonalité beaucoup plus comique, avant de remonter le temps dans L'Armée des ténèbres. Entre 2015 et 2018, il a droit à sa propre série avec Ash vs Evil Dead.
Evil Dead Rise ©Metropolitan FilmExport Par ailleurs, Fede Álvarez (Don't Breathe : La Maison des ténèbres) s'approprie la franchise avec brio en 2013 avec Evil Dead, opus qui revient aux fondamentaux et retrouve le sérieux du premier film. Cette année, c'est au tour du réalisateur irlandais Lee Cronin (The Only Child) d'agrandir la saga avec Evil Dead Rise, produit par Sam Raimi et Bruce Campbell, mais dans lequel ce dernier ne fera apparemment pas d'apparition.
Une bande-annonce glaçante
Annoncé comme étant "génial" et comme "l'opus le plus flippant de toute la saga" par Bruce Campbell, Evil Dead Rise se déroule à Los Angeles. Dans ce nouvel opus, Beth rend visite à sa grande soeur Ellie, qui élève seule ses trois enfants dans un petit appartement. Leurs retrouvailles sont perturbées par la découverte d'un étrange livre dans le bâtiment, qui réveille de terrifiantes entités et à cause duquel Ellie adopte un comportement extrêmement inquiétant...
Au casting, on retrouve notamment Alyssa Sutherland (Vikings) et Lily Sullivan (Picnic at Hanging Rock). Evil Dead Rise est à découvrir au cinéma dès le 19 avril 2023.
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Un œil indiscret : vous avez déjà pu voir la star de la série torride Netflix dans un Marvel
Le thriller érotique Un œil indiscret cartonne sur Netflix
Un œil indiscret est LA série qui devrait vous réchauffer durant l'hiver. Proposée par Netflix depuis le 1er janvier 2023, elle met en scène une femme nommée Miranda qui passe sa vie à espionner sa voisine, Cléo. Étant une hackeuse plutôt douée, elle se connecte aux caméras de l'appartement en face de chez elle et pointe même son propre appareil pour suivre le quotidien de cette autre femme, qui est une prostituée de luxe. Miranda voit ainsi les clients défiler les uns après les autres et prend beaucoup de plaisir à observer Cléo durant ses ébats.
Jusqu'au jour où Cléo doit s'absenter quelques jours et demande à Miranda de garder son chien. Ni une ni deux, Miranda en profite pour enfiler les vêtements de sa voisine s'imaginer à sa place. Sauf qu'au même moment, l'un de ses clients sonne à la porte et la prend pour une prostituée. Sous le charme du garçon, la jeune femme ne dément pas et le laisse entrer. Après une agréable partie de jambes en l'air, un autre client arrive pour un résultat moins plaisant. Responsable de la mort de ce dernier, Miranda va rentrer dans une spirale infernale aux nombreux rebondissements.
Débora Nascimento - Un œil indiscret ©Netflix Avec des programmes comme 365 jours ou encore Sex/Life, Netflix a bien compris que ses abonnés avaient un intérêt particulier pour les productions torrides. Rebelote avec Un œil indiscret qui cartonne en ce moment sur la plateforme. Il faut dire que l'originalité du personnage de Miranda intrigue rapidement et que les révélations qui s'enchaînent à chaque épisode maintiennent l'intérêt des spectateurs. Ça, et évidemment les quelques scènes sulfureuses...
Débora Nascimento, un air de déjà vu
S'il y a bien une personne qui pourrait profiter du succès d'Un œil indiscret, c'est son actrice principale, Débora Nascimento. L'actrice brésilienne est déjà une star dans son pays, mais bien moins connue en France et à l'étranger. La grande majorité de sa filmographie se résumant à des productions brésiliennes. Sauf une, et pas n'importe laquelle. La comédienne est en effet apparue dans une production super-héroïque de Marvel : L'Incroyable Hulk (2008). Dans ce film, le deuxième du Marvel Cinematic Universe (MCU), le célèbre monstre vert était encore porté par Edward Norton, avant que Mark Ruffalo ne prenne le relai.
Débora Nascimento - L'Incroyable Hulk ©Universal Pictures Dans la première partie du long-métrage, Bruce Banner se cache dans les favelas brésiliennes. C'est là qu'il fait la rencontre de Martina, jouée par Débora Nascimento. Il la croise durant quelques scènes, notamment dans une usine. Jusqu'au moment où les hommes du général Ross retrouvent sa trace et qu'il n'a d'autres choix que de fuir. Durant cette séquence, il se réfugie un instant chez Martina. D'abord surprise de le voir débarquer chez elle, elle accepte malgré tout de le cacher, avant qu'il ne file à nouveau.
Même s'il ne s'agit pas d'un grand rôle, il est amusant de revoir cette apparition de Débora Nascimento après le succès de la série Netflix. À voir si des productions internationales reviendront vers elle pour des rôles suite à la diffusion d'Un œil indiscret. Pour le moment, il faudra se contenter de cette mini-série.
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The Northman : focus sur la préparation intense d’Alexander Skarsgård
The Northman : "venger mon père, sauver ma mère, tuer Fjölnir !"
Basé sur des légendes scandinaves qui ont probablement inspiré William Shakespeare pour Hamlet, The Northman confirme tout le talent et la capacité du réalisateur Robert Eggers (The Witch, The Lighthouse) à créer des expériences sensorielles viscérales. Le film débute avec le retour du roi Aurvandil (Ethan Hawke) chez lui, où il est accueilli par son épouse Gudrún (Nicole Kidman) et son fils Amleth (Oscar Novak).
Alors qu'il prépare ce dernier à son destin de souverain, Aurvandil est sauvagement assassiné par son frère Fjölnir (Claes Bang), qui pense également s'être débarrassé du petit garçon. Des années plus tard, Amleth (Alexander Skarsgård) est devenu un guerrier Berserk qui a intégré une bande de Vikings et s'est détourné de sa quête vengeresse. Après l'attaque d'un village, une voyante (Björk) lui révèle qu'il est sur le point d'accomplir son destin. Lorsqu'il apprend que Fjölnir a perdu sa couronne et qu'il vit désormais en Islande, le héros décide de se faire passer pour un esclave pour réussir à l'approcher et le tuer.
The Northman ©Universal Pictures Anya Taylor-Joy, Willem Dafoe et Gustav Lindh complètent la distribution de ce spectacle sauvage, poétique et envoûtant, où le surnaturel et le réel se rencontrent souvent. Un long-métrage dans lequel Alexander Skarsgård livre une performance animale et touchante.
"Amleth est mi-loup, mi-ours"
Pour se transformer et développer un physique impressionnant, Alexander Skargård a pu compter sur les conseils et les entraînements du coach suédois Magnus Lygdbäck, avec lequel il avait déjà travaillé sur Tarzan. Dans le dossier de presse, ce dernier explique :
On voulait qu’Alex soit plus épais, moins sec que Tarzan, et avec de plus grosses épaules Amleth est mi-loup, mi-ours, et on voulait qu’Alex puisse bouger avec souplesse quand il manie la hache et l’épée, mais qu’il ait également une taille et un volume imposants.
Alex faisait cinq repas par jour. Toutes ses journées de tournage étaient astreignantes, physiquement et émotionnellement. J’étais là pour m’assurer qu’il prenne des poses toutes les trois heures pour manger.
L'acteur a pris près de dix kilos de muscles pour The Northman. Pour cela, Magnus Lygdbäck a veillé à ce qu'il ingère pas moins de 3700 calories par jour, en mangeant toutes les deux à trois heures. Alexander Skargård s'est soumis à ce régime pendant ses trois mois de préparation physique, puis pendant les six mois de tournage.
À cela s'ajoutent six sessions de gymnastique par semaine pendant trois mois, pour gagner en volume, en agilité et en vitesse, comme l'explique le coach à Variety en avril 2022. La production a par la suite été interrompue à cause de la pandémie. Pendant son confinement à Stockholm, Alexander Skargård s'est entraîné trois à quatre fois par semaine. Son entraîneur lui a fait pratiquer de nombreux exercices de pliométrie, associé à de "la musculation à l'ancienne". De quoi l'aider à perfectionner ses mouvements pour ses combats à l'épée, ainsi que son maniement de la hache et de la lance.
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Queen Charlotte : le préquel de "La Chronique des Bridgerton" continue de se dévoiler
Queen Charlotte : la jeunesse d'une reine
La Chronique des Bridgerton a rencontré un succès phénoménal. Depuis sa sortie sur Netflix il y a maintenant plus de deux ans, la série produite par Shonda Rhimes n'en finit plus de faire parler. Des millions de spectateurs découvrent la famille Bridgerton et se prennent rapidement d'affection pour les protagonistes de la série en costumes. Si les membres du foyer sont à la fois nombreux et complexes, ils ne sont pas les seuls à avoir conquis le cœur du public !
Les fans sont aussi particulièrement attachés à nombre de personnages secondaires, à commencer par l'impressionnante - mais touchante - reine Charlotte, notamment appréciée pour son caractère bien trempé. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Alors que des rumeurs de jeu vidéo vont bon train, la plateforme au logo rouge commande Queen Charlotte, un préquel de La Chronique des Bridgerton.
La reine Charlotte (Golda Rosheuvel) - La Chronique des Bridgerton ©Netflix La série à venir suivra donc la jeunesse de Charlotte, alors que cette dernière arrive dans la capitale anglaise. Promise à George, le futur roi du pays - et ce indépendamment de sa volonté -, la jeune fille débarque à Londres avec une réserve non dissimulée. Bien entendu, la famille royale n'est pas réellement ce qu'elle imaginait. À peine installée, elle doit faire des pieds et des mains pour trouver sa place. Mais malgré les premières difficultés rencontrées, Charlotte va vite s'inscrire comme une souveraine à la fois célébrée et redoutée.
Un portrait d'importance dévoilé
Très attendu par les afficionados de l'univers, un nouveau visage du show d'époque vient d'être dévoilé - et pas des moindres. Il s'agit en effet de celui d'Agatha Danbury, connue jusqu'alors sous les traits de la comédienne Adjoa Andoh (The Witcher). Ci-dessous, vous pouvez donc découvrir à quoi ressemblera le personnage dans le préquel sur la souveraine !
C'est la jeune Arsema Thomas, aperçue dans la série One Touch et plus récemment à l'affiche de Sauvée par amour, qui joue la version jeune de la Lady à la répartie aiguisée. Dans la description mise en ligne par Netflix, on dépeint Agatha comme une amie très proche de Charlotte. Sa connaissance poussée de la cour mais également des difficultés du mariage devraient aider cette dernière à faire entendre sa voix.
Du beau monde en perspective
On sait d'ores et déjà que la jeune India Ria Amarteifio interprètera Charlotte dans les huit épisodes de la saison 1 du spin-off. La jeune femme a déjà tourné dans nombre de programmes, de The Singing Club au polar Tunnel en passant par Les Chroniques d'Evermoor. Pour autant, Golda Rosheuvel, la comédienne découverte dans le rôle au cours de La Chronique des Bridgerton, sera elle aussi de la partie. Reste à voir comment les scénaristes se débrouilleront pour entremêler leurs deux performances.
La reine Charlotte (India Amarteifio) - Queen Charlotte : A Bridgerton's Story ©Netflix Au cours de Queen Charlotte, vous pourrez également retrouver d'autres personnages apparus dans La Chronique des Bridgerton. En tête de file, une certaine Violet (Ruth Gemmell), qui n'est autre que la matriarche de la famille ! En revanche, au vu de la chronologie, vous ne risquez pas de voir apparaître sa tumultueuse progéniture...
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Accident de Jeremy Renner : l’acteur donne des nouvelles rassurantes
L'interprète de Hawkeye se remet de ses blessures
Transporté en urgence à l'hôpital ce dimanche 1er janvier 2023, Jeremy Renner s'est fait une belle frayeur. Une frayeur partagée par des millions de fans, suite à un accident lors d'une manoeuvre de déneigement qui l'a laissé dans un état "critique mais stable". Blessé au thorax et à la jambe, il a subi deux interventions chirurgicales lundi 2 janvier. Heureusement, celles-ci se sont bien déroulées et l'acteur a pu donner de ses nouvelles, via Instagram, dans la journée de mardi.
Merci pour tous vos gentils messages. Je suis actuellement dans un trop sale état pour écrire. Mais je vous envoie de l'amour à tous.
Sur la photographie postée sur le réseau social, Jeremy Renner apparaît effectivement encore affaibli, avec la partie gauche du visage tuméfiée. Néanmoins, la situation semble maintenant sous contrôle. Un soulagement après un accident qui aurait pu très mal se terminer, et dont on connaît maintenant les détails.
Jeremy Renner écrasé par sa propre déneigeuse
Le bureau du shérif du comté de Washoe, où Jeremy Renner possède une résidence, a mené son enquête et sur l'accident et le récit des faits qui a été communiqué est glaçant.
Selon notre enquête, le véhicule personnel de Mr. Renner, conduit par un membre de sa famille, a été bloqué par la neige près de sa résidence. Mr. Renner est allé prendre son PistenBully - une imposante déneigeuse qui pèse au moins 7 tonnes - pour débloquer son véhicule. Après l'avoir débloqué, Mr. Renner est descendu de son PistenBully pour parler à son proche. À ce moment, le PistenBully a commencé à bouger. Afin de le stopper, Mr. Renner a essayé de remonter dedans. C'est à ce moment qu'il a été écrasé par la déneigeuse.
Toujours selon l'enquête du shérif Balaam, Jeremy Renner ne semblait pas être affaibli ou sous influence lors de cet accident. "Nous ne suspectons pas d'irrégularité. Nous pensons que c'était un tragique accident". Le temps est maintenant au rétablissement avant, on l'espère, le retour rapide de l'acteur sur les plateaux de tournage.
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Brigitte Bardot dézingue le "biopic à la con" sur sa vie
Brigitte Bardot, une actrice de légende
Brigitte Bardot restera l'un des plus grands symboles du cinéma français. Avec ses initiales BB, l'actrice est devenue une actrice incontournable dès les années 1950. Si elle commence sa carrière en 1952 avec des seconds rôles, c'est surtout en 1956 que sa légende se construit avec Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim. Un film qui met en valeur sa sensualité et son désir de liberté, ce qui ne manque pas de faire scandale à une époque encore très puritaine.
Brigitte Bardot - Et Dieu ...créa la femme ©Cocinor Figure emblématique de l'émancipation des femmes, Brigitte Bardot mérite qu'on s'intéresse à elle. Pour sa carrière riche (La Vérité, Le Mépris, et bien d'autres), bien que relativement courte puisqu'elle arrête de tourner dès 1973. Mais également pour sa vie privée complexe (des tentatives de suicide, une grossesse mal vécue) et son rapport au star system.
Une vie bientôt à l'écran
Tant de choses à traiter qu'on pourrait voir bientôt mis en scène sur France 2. La chaîne prépare actuellement une série biopic sur l'actrice, titrée Bardot, de ses débuts jusqu'à la naissance de son fils en 1960.
La lourde tâche d'incarner Brigitte Bardot est revenue à Julia de Nunez, actrice jusqu'à présent inconnue mais qui pourrait bien se révéler avec ce rôle. La première image de la jeune femme (ci-dessous) frappe en tout cas par sa ressemblance avec BB. À ses côtés, on verra Victor Belmondo dans la peau de Roger Vadim, Jules Benchetrit en Sami Frey ou encore Louis-Do de Lencquesaing en Henri-Georges Clouzot.
BB pas intéressée par le biopic
Récemment, Brigitte Bardot est rentrée dans le classement des 50 personnalités préférées des Français. À cette occasion, Le Journal du Dimanche a pu interviewer l'ancienne comédienne, et l'interroger notamment sur ce biopic qui se prépare. Si d'autres auraient pu faire la langue de bois, elle, n'a pas mâché ses mots à ce sujet. N'étant pas impliquée dans la création, elle n'a tout simplement aucun intérêt pour cette série.
Je ne suis même pas au courant de ce truc ! Mais je m’en moque : la seule chose qui importe c’est ma vraie vie avec moi dedans. Et pas des biopics à la con.
Il ne faudra donc pas compter sur le soutien de Brigitte Bardot au moment de la diffusion de la mini-série. Un mal pour un bien pour la production qui pourra ainsi se dissocier de Bardot, dont les sorties font souvent polémique, et garder uniquement un souvenir de la légende. La série n'a pas encore de date de diffusion mais devrait arriver sur France 2 en 2023.
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Nos plus grosses attentes cinéma de 2023
Des drames...
- Tár : Cate Blanchett incarne une cheffe d'orchestre dont la vie bascule dans ce long-métrage qui marque le retour de Todd Field à la mise en scène, seize ans après Little Children. Au cinéma le 25 janvier 2023.
- The Fabelmans : Steven Spielberg explore son passé, le divorce de ses parents et la naissance de sa passion pour le septième art à travers ce film autobiographique porté par Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen et le jeune Gabriel LaBelle. Au cinéma le 22 février 2023.
- Empire of Light : la grande Olivia Colman interprète une employée d'un cinéma britannique situé en bord de mer qui tombe amoureuse de son jeune collègue Stephen (Micheal Ward), victime de racisme. Un drame signé Sam Mendes qui s'annonce sublime, notamment grâce à la photographie de Roger Deakins et l'interprétation de ses deux acteurs. Au cinéma le 1er mars 2023.
Empire of Light ©20th Century Studios - The Son : après l'acclamé The Father, Florian Zeller poursuit sa carrière internationale avec ce drame, dans lequel Hugh Jackman joue un père désemparé, qui essaie de comprendre pourquoi son fils (Zen McGrath) va si mal. Au cinéma le 1er mars 2023.
- Creed III : alors qu'il est au sommet, Adonis Creed (Michael B. Jordan) voit une vieille connaissance refaire surface, désireuse de prendre sa revanche sur la vie. En plus d'affronter Jonathan Majors, Michael B. Jordan passe pour la première fois derrière la caméra pour ce nouveau combat. Au cinéma le 1er mars 2023.
- The Whale : Brendan Fraser prête ses traits à un professeur d'anglais souffrant d'obésité qui cherche à se réconcilier avec sa fille Ellie (Sadie Sink) dans le nouveau film de Darren Aronofsky, qui marque le retour unanimement salué du comédien. Au cinéma le 8 mars 2023.
- Mon crime : Nadia Tereszkiewicz est accusée de meurtre dans le nouveau film de François Ozon, où elle donne la réplique à Dany Boon, Isabelle Huppert, Rebecca Marder, Fabrice Luchini et André Dussollier. Au cinéma le 8 mars 2023.
- Une histoire d'amour : après le succès d'Edmond, Alexis Michalik s'essaie au mélodrame en adaptant une autre de ses pièces, récit familial poignant sur le coup de foudre, la maladie, le deuil et la renaissance. Au cinéma le 29 mars 2023.
- Oppenheimer : Christopher Nolan réunit une distribution phénoménale menée par Cillian Murphy pour raconter l'histoire du "père de la bombe atomique". Au cinéma le 19 juillet 2023.
J. Robert Oppenheimer (Cillian Murphy) - Oppenheimer ©Universal Pictures Des super-héros...
- Ant-Man et la Guêpe : Quantumania : Scott Lang (Paul Rudd) et Hope Van Dyne (Evangeline Lilly) explorent la dimension subatomique aux côtés d'Hank Pym (Michael Douglas) et Janet Van Dyne (Michelle Pfeiffer) dans ce troisième volet, toujours orchestré par Peyton Reed. Un film qui s'apprête à ouvrir la phase V du MCU et introduire le prochain grand méchant, le redoutable Kang le Conquérant (Jonathan Majors). Au cinéma le 15 février 2023.
- Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 : James Gunn offre une ultime aventure commune à Star-Lord (Chris Pratt), Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Groot (Vin Diesel), Rocket (Bradley Cooper), Nebula (Karen Gillan) et Mantis (Pom Klementieff). Un troisième opus dans lequel ils affrontent Adam Warlock (Will Poulter). Au cinéma le 3 mai 2023.
- Spider-Man : Across the Spider-Verse : propulsé dans le multivers, Miles Morales se retrouve à devoir combattre d'autres Spider-Héros dans cette suite de Spider-Man : New Generation. Au cinéma le 31 mai 2023.
Spider-Man : Across the Spider-Verse ©Sony Pictures Entertainment - The Flash : Barry Allen (Ezra Miller) explore le multivers dans le film d'Andy Muschietti, croisant notamment la route d'un célèbre Batman (Michael Keaton) et de Supergirl (Sasha Calle). Au cinéma le 14 juin 2023.
- The Marvels : Carol Danvers (Brie Larson), Monica Rambeau (Teyonah Parris) et Kamala Khan (Iman Vellani) font équipe dans le blockbuster de Nia DaCosta (Candyman). Au cinéma le 26 juillet 2023.
- Aquaman et le Royaume perdu : après un premier opus décomplexé, James Wan est toujours aux commandes de ce deuxième film centré sur Arthur Curry, incarné par Jason Momoa. Au cinéma le 20 décembre 2023.
De l'action...
- Mayday : dans le nouveau film de Jean-François Richet (Mesrine, Blood Father), l'infatigable Gerard Butler campe un pilote qui fait équipe avec un fugitif (Mike Colter) pour sauver ses passagers après le crash de son avion en zone de guerre. Au cinéma le 25 janvier 2023.
- John Wick : Chapitre 4 : le tueur à gages joué par Keanu Reeves et traqué dans le monde entier est en quête de liberté dans ce nouveau volet, toujours mis en scène par Chad Stahelski. Une suite dans laquelle il combat notamment Donnie Yen entre deux fusillades dans les rues de Paris. Au cinéma le 22 mars 2023.
- Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan et Les Trois Mousquetaires : Milady : François Civil, Eva Green, Vincent Cassel, Pio Marmaï et Romain Duris portent ce diptyque de Martin Bourboulon basé sur le classique d'Alexandre Dumas, qui s'annonce épique. Au cinéma le 5 avril 2023 et le 13 décembre 2023.
- Fast X : la famille de Dom Toretto (Vin Diesel) est de retour dans ce onzième film de la saga, pour lequel Louis Leterrier assure la réalisation après le départ de Justin Lin. Un long-métrage qui marque évidemment le retour des membres emblématiques, ainsi que l'arrivée du méchant Jason Momoa et de Brie Larson. Au cinéma le 17 mai 2023.
- Transformers : Rise of the Beasts : la bataille entre les Autobots et les Decepticons reprend dans ce nouveau long-métrage se déroulant dans les années 90 et mis en scène par Steven Caple Jr. (The Land, Creed II). Au cinéma le 7 juin 2023.
- Indiana Jones et le Cadran de la Destinée : Harrison Ford enfile une dernière fois la veste et le chapeau du célèbre aventurier dans ce cinquième volet, pour lequel James Mangold succède à Steven Spielberg à la réalisation. Au programme : des combats contre les nazis pendant la course à l'espace. Au cinéma le 28 juin 2023.
Indiana Jones (Harrison Ford) - Indiana Jones et le Cadran de la Destinée ©Walt Disney Studios Motion Pictures - Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1 : Tom Cruise court partout, se bat, fait du cheval et saute dans le vide à moto sur les premières images du septième volet de la franchise, réalisé par Christopher McQuarrie. Nul doute que le film devrait s'imposer comme l'un des grands blockbusters de l'année. Au cinéma le 12 juillet 2023.
- The Meg 2 : Jason Statham continue de chasser un très très gros poisson dans cette suite réalisée par Ben Wheatley (Kill List). Au cinéma le 2 août 2023.
- Equalizer 3 : Antoine Fuqua et Denzel Washington se retrouvent pour les nouvelles aventures du justicier Robert McCall. Le long-métrage marque également les retrouvailles entre le comédien et Dakota Fanning, 19 ans après Man on Fire. Au cinéma le 30 août 2023.
- Expendables 4 : Sylvester Stallone devrait passer le flambeau à Jason Statham dans ce quatrième volet mis en scène par Scott Waugh (Need for Speed). Outre le retour de Dolph Lundgren et Randy Couture, le film marque l'arrivée de 50 Cent, Megan Fox, Iko Uwais, Tony Jaa, Jacob Scipio ou encore Andy Garcia dans la franchise. Au cinéma le 11 octobre 2023.
- Dune : Partie Deux : Paul Atreides (Timothée Chalamet) s'unit avec les Fremen dans cette suite très attendue qui réunit à nouveau un casting colossal, composé notamment de Rebecca Ferguson, Zendaya, Javier Bardem, Josh Brolin, Austin Butler, Florence Pugh, Dave Bautista, Léa Seydoux ou encore Christopher Walken. Au cinéma le 1er novembre 2023.
De l'horreur...
- Knock at the Cabin : M. Night Shyamalan est encore de retour avec un concept extrêmement alléchant. Quatre individus cherchent à s'introduire dans un chalet isolé où une famille passe ses vacances. Leur but : sacrifier l'un de ses membres pour empêcher l'apocalypse. Au cinéma le 1er février 2023.
- La Tour : dans ce film de Guillaume Nicloux, les habitants d'un immeuble se retrouvent pris au piège, entourés par une étrange matière noire qui les dévore. Ils mettent tout en oeuvre pour survivre, quitte à laisser leurs plus bas instincts prendre le dessus. Au cinéma le 8 février 2023.
Scream VI ©Paramount Pictures - Scream VI : malgré la déception provoquée par le cinquième opus, l'envie de retrouver Ghostface, Jenna Ortega et Melissa Barrera en pleine partie de chasse dans New York est tout de même présente. Au cinéma le 8 mars 2023.
- Evil Dead Rise : après Fede Álvarez, le réalisateur irlandais Lee Cronin (The Only Child) essaie à son tour de s'approprier l'univers créé par Sam Raimi. Au cinéma le 19 avril 2023.
- Beau is Afraid : la rencontre entre Ari Aster (Hérédité, Midsommar) et Joaquin Phoenix pour "une comédie cauchemardesque" d'après les mots du réalisateur ne peut que donner envie. Date de sortie inconnue.
Des comédies...
- Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu : les deux irréductibles Gaulois, cette fois incarnés par Guillaume Canet et Gilles Lellouche, viennent en aide à la princesse chinoise Fu Yi (Julie Chen) après un coup d'État fomenté par Deng Tsin Qin (Bun Hay Mean). Au cours de cette nouvelle aventure, Astérix et Obélix croisent évidemment la route de Jules César (Vincent Cassel), bien décidé à conquérir l'Empire du Milieu. Au cinéma le 1er février 2023.
- Crazy Bear : en 1985, un ours brun ingère une cargaison de cocaïne tombée d'un avion. Est-il nécessaire d'en dévoiler davantage sur le nouveau long-métrage d'Elizabeth Banks basé sur des faits réels, avec Keri Russell et O'Shea Jackson Jr. ? Au cinéma le 15 mars 2023.
- Bonne conduite : après La Folle histoire de Max et Léon et Les Vedettes, Jonathan Barré retrouve ses complices Grégoire Ludig et David Marsais pour ce film dans lequel Laure Calamy interprète Pauline, une justicière de la route qui élimine les pires chauffards. Au cinéma le 29 mars 2023.
Super Mario Bros. le film ©Universal Pictures - Super Mario Bros. le film : le célèbre plombier fait son retour au cinéma dans un film d'animation des studios Illumination (Moi, moche et méchant). Au cinéma le 5 avril 2023.
- Élémentaire : à Element City, Flam et Flack se rencontrent et une complicité voit le jour entre ces deux jeunes héros aux antipodes. Leur amitié va cependant provoquer chez eux une grosse crise existentielle. Peter Sohn (Le Voyage d'Arlo) est aux commandes de cette nouvelle production des studios Pixar. Au cinéma le 21 juin 2023.
- Asteroid City : la sortie d'un film de Wes Anderson est toujours un événement, surtout lorsqu'il réunit Tom Hanks, Margot Robbie, Scarlett Johansson, Steve Carell, Bryan Cranston ou encore Maya Hawke. Au cinéma le 21 juin 2023.
- Barbie : Margot Robbie incarne une poupée qui s'aventure dans le monde réel dans le nouveau long-métrage de Greta Gerwig (Les Filles du docteur March). Ryan Gosling prête quant à lui ses traits à son petit ami Ken. Au cinéma le 19 juillet 2023.
- Second tour : dans cette comédie politique d'Albert Dupontel, Cécile de France enquête sur un candidat aux élections présidentielles troublant. Au cinéma le 25 octobre 2023.
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Un œil indiscret : la série érotique qui cartonne sur Netflix
Un œil indiscret : de quoi ça parle ?
Comme on dit, une fois n'est pas coutume ! Avec Un œil indiscret, la plateforme au logo rouge rempile dans le polar érotique. Alors que des utilisateurs battent froid à Netflix - la faute à l'annonce de sa chasse aux comptes partagés, mais également aux annulations de séries -, cette dernière semble bien décidée à faire monter la température. Ainsi, au cours de cette nouvelle série originaire du Brésil, on suit un personnage à l'occupation un peu habituelle.
En effet, Miranda, la protagoniste, est une hackeuse de talent... Mais également une voyeuse invétérée. Un passe-temps peu orthodoxe qui la mène sur une pente plus que dangereuse, et ce, lorsque sa voisine d'en face, prostituée de luxe, s'absente le temps d'un week-end.
Débora Nascimento - Un œil indiscret ©Netflix Loin de se douter que Miranda passe une bonne partie de son temps à l'espionner, elle frappe ainsi à sa porte pour lui demander de garder son chiot jusqu'à son retour. Parallèlement, un homme en apparence idéal entre dans la vie de l'héroïne. Au milieu de tous ces bouleversements, un meurtre ne tarde pas à survenir. Alors, s'agit-il d'une simple coïncidence, ou la jeune femme est-elle au centre d'une tortueuse affaire qui la dépasse ?
Pour en avoir le cœur net, il vous faudra plonger dans la première saison d'Un œil indiscret, entièrement tournée au Brésil et plus précisément à Sao Paulo. Cette dernière se compose de dix épisodes. Petite précision, les différents volets du show ne partagent pas du tout la même durée. Si certains épisodes sont relativement courts (une trentaine de minutes), d'autres dépassent les cinquante !
Sexe et voyeurisme sur Netflix
Au programme, comme vous l'aurez compris, du sexe, beaucoup d'indiscrétions et de lourds - voire tragiques - secrets. À l'inverse du récent film d'épouvante Watcher, qui a enthousiasmé la critique de par son histoire de voyeurisme à l'encontre de son personnage principal, la série use d'un parti-pris pour le moins malin. Ainsi, qui n'a pas déjà été tenté de céder à la curiosité en jetant un œil aux fenêtres des voisins d'en face ?
Reste à savoir si le message du programme sera que ce sentiment est un vilain défaut, ou, au contraire, si l'indiscrétion de Miranda va finalement s'avérer salvatrice ! Seul le temps nous dira si Un œil indiscret a rassemblé les ingrédients du succès. En tout cas, les abonnés de Netflix semble avoir été convaincus.
Un œil indiscret : avec qui ?
À la création de la série, on trouve Marcela Citterio (Chica Vampiro). Cette dernière, déjà à la tête de plusieurs programmes, s'entoure une nouvelle fois des scénaristes Marisa Milanesio (Franky) et Claudia Morales (La Force du Coeur) pour écrire ce sulfureux programme. À la réalisation, on retrouve également trois femmes, à savoir Fabrizia Pinto, Luciana de Oliveira (Le prix du désir) et Leticia Veiga.
Un œil indiscret ©Netflix Pour ce qui est des comédiens, l'actrice Débora Nascimento (An Eye and A Knife) prête ses traits à la fameuse Miranda. Emmanuelle Araujo (Journal d'une aventure new-yorkaise) interprète pour sa part sa voisine, Cléo. Nikolas Antunes (Carnaval), Angelo Rodrigues (Blood Lines), Débora Duarte (Les Couleurs de la liberté), Tania Alves (Lair's Birthday) et Ingrid Klud complètent la distribution de la saison 1.
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Ce film aurait pu mettre fin à la carrière de James Cameron
James Cameron, roi du box-office
Si on regarde aujourd'hui la carrière de James Cameron, difficile de trouver grand chose à redire. C'est un euphémisme de dire que le réalisateur a eu de beaux succès. Ne serait-ce qu'en prenant Titanic (1997) et Avatar (2009), on obtient deux des trois plus gros cartons du box-office mondial (avec Avatar en première place).
Et alors qu'Avatar : La Voie de l'eau est sorti le 14 décembre 2022, il ne serait pas surprenant de voir se classement être à nouveau bouleversé dans les prochaines semaines. À ce jour, le film a déjà récolté plus d'1,4 milliard de dollars de recettes dans le monde !
Si on ne se base que sur les recettes, les autres films du cinéaste ont été largement inférieurs. Mais il faut prendre en compte d'abord que certaines de ses autres productions n'était pas aussi grand public. Puis, que les budgets n'étaient pas les mêmes, sans oublier l'époque et l'inflation. Ainsi, le succès de ses autres films reste impressionnant.
Terminator (1984) et ses 6,4 millions de dollars de budget rapporta plus de 75 millions de dollars, tandis qu'Aliens, le retour (1986) empocha 131 millions de dollars pour un budget estimé à 18,5 millions de dollars. Terminator 2 (1991) monta quasiment à 520 millions de dollars de recettes dans le monde pour un budget de 102 millions, et True Lies (1994), avec un budget quasiment équivalent, rapporta près de 380 millions de dollars. Finalement, il n'y a qu'Abyss (1989) qui fait "un peu tâche" sur ce tableau, puisqu'avec presque 50 millions de dollars de budget, il n'atteint que les 90 millions au box-office mondial.
Une fin de carrière à cause d'Aliens
Pourtant, la carrière de James Cameron aurait pu prendre une autre tournure. C'est du moins ce que lui prédisait un producteur lorsque le cinéaste a voulu se lancer dans Aliens. Le réalisateur a raconté cette anecdote à l'occasion d'une interview avec des personnalités du cinéma, organisée par Empire. C'est Edgar Wright qui lui a demandé s'il avait eu des craintes au moment de s'attaquer à la suite d'Alien (1978). Mais si lui était certains de sa décision, c'est donc ce producteur qu'il ne nomme pas qui l'a mis en garde.
Sigourney Weaver - Aliens, le retour ©20th Century Fox En effet, la "marque" Alien était déjà importante grâce au succès du film de Ridley Scott. Dès lors, réaliser la suite ne pouvait en aucun cas être bénéfique et avait même de fortes chances de mettre fin à la carrière de James Cameron.
Quand j'ai commencé à travailler sur Aliens, j'ai déjeuné avec un gros producteur qui m'a dit "Tu n'y gagneras rien. Si ton film est bon, tout le crédit reviendra à Ridley. Si c'est mauvais, tu seras le seul responsable. Et ce sera la fin de ta carrière". J'ai répondu : "Oui, maiiiiiiiiiis... Ça me plaît". J'étais peut-être un fanboy idiot, mais je pouvais imaginer le film de manière tellement claire dans ma tête que j'étais obligé de le faire.
Le dollar dans le titre
Autant dire que l'un des deux a eu le nez fin, puisque James Cameron a réalisé un des films les plus appréciés de la franchise Alien, et a pu avoir la carrière qu'on lui connaît. Enfin, en plus de cette discussion, le cinéaste a confirmé une autre anecdote autour du titre du film. C'était lors d'une réunion avec les patrons de la Fox. Le cinéaste a retourné son scénario et sur une page blanche a écrit ALIEN, puis dessiné un S à la fin, avant d'y ajouter deux traits pour en faire le symbole du dollar ($).
Peut-être était-ce un conditionnement pavlovien lorsqu'ils ont vu le signe $ étroitement lié au mot "Alien". Ou peut-être était-ce la confiance que je projetais. Mais ils ont dit oui.
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Doctor Sleep : que pense Stephen King du film de Mike Flanagan ?
Doctor Sleep : retour à l'Overlook
Révélé par The Mirror, Pas un bruit, Ne t'endors pas mais aussi la série The Haunting of Hill House, Mike Flanagan adapte à nouveau Stephen King après Jessie avec Doctor Sleep. Avec ce film sorti en 2019, le cinéaste a non seulement la lourde tâche de transposer à l'écran l'oeuvre souvent malmenée de l'écrivain, mais aussi celle de donner une suite au monumental Shining de Stanley Kubrick, que l'auteur de Cujo et Christine ne porte pas dans son coeur.
Le long-métrage permet de retrouver Danny Torrance adulte. Incarné par Ewan McGregor, ce télépathe est encore profondément hanté par ses visions et par les événements auxquels il a survécu avec sa mère Wendy. Épuisé, il trouve refuge dans la petite ville de Frazier où il se lie d'amitié avec Billy Freeman (Cliff Curtis), qui l'aide à trouver du travail et à combattre son alcoolisme.
Rose the Hat (Rebecca Ferguson) - Doctor Sleep ©Warner Bros. Un jour, Danny entre en contact avec la jeune Abra Stone (Kyliegh Curran), une fillette aux dons extrêmement puissants. Il décide de l'aider quand elle se retrouve poursuivie par la terrifiante Rose the Hat (Rebecca Ferguson) et sa bande, qui dévorent la vapeur dégagée par les enfants ayant le Shining pour accéder à l'immortalité. Pour les combattre, Danny n'a d'autre choix que de retourner là où tout a commencé et de faire face aux fantômes de l'Overlook.
Stephen King conquis
Dans une interview accordée à The Paris Review et publiée en 2006, Stephen King assure que Stanley Kubrick a complètement ignoré son script de Shining pour livrer une adaptation personnelle. "Très déçu" du résultat final malgré sa beauté formelle, il estime qu'il est beaucoup "trop froid" et qu'il ne parvient pas à déceler l'"investissement émotionnel" du cinéaste pour la famille Torrance. Il n'aime pas non plus le traitement du personnage de Wendy, interprété par Shelley Duvall, qu'il qualifie de "machine à hurler".
Danny Torrance (Roger Dale Floyd) - Doctor Sleep ©Warner Bros. Malgré la colère de l'auteur envers Shining, Mike Flanagan ne tourne pas le dos au film dans Doctor Sleep. Au contraire, il le présente comme une véritable suite du classique, reprenant notamment plusieurs plans iconiques comme ceux du sang se déversant de l'ascenseur, de la porte brisée à la hache ou encore celui du spectre assis dans la baignoire de la chambre 237. Multipliant les hommages au long-métrage, Mike Flanagan parvient à réconcilier le travail de Stephen King et celui de Stanley Kubrick, qu'il n'arrive d'ailleurs pas à dissocier en tant que grand admirateur du roman et de son adaptation.
Tandis que le livre Doctor Sleep se termine à l'endroit où se trouvait autrefois l'Overlook, le réalisateur décide de laisser l'hôtel intact et identique en tout point à celui du film porté par Jack Nicholson. S'il fait d'abord part de ses réserves vis-à-vis de cette idée et du final, Stephen King avoue par la suite avoir été conquis. Interrogé par Entertainment Weekly en 2019, l'écrivain déclare :
Mike s'est approprié mon travail pour en tirer une histoire formidable. Les gens qui ont vu le film ont pété les plombs, et moi aussi. Parce qu'il a réussi à prendre mon roman Doctor Sleep et à le souder de manière transparente au Shining de Stanley Kubrick. Donc oui, je l'ai beaucoup aimé.
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Glass Onion : Rian Johnson a déjà commencé à écrire la suite
Le nouveau whodunit de Rian Johnson cartonne
Disponible sur Netflix depuis le 23 décembre 2022, Glass Onion, la nouvelle enquête de Benoit Blanc écrite et réalisée par Rian Johnson connaît un très beau succès. Avec plus de 82 millions d'heures visionnées sur ses trois premiers jours de diffusion, ce whodunit enlevé a donc convaincu les abonnés de la plateforme et s'est installé à la première place du Top 10 Netflix dans plus de 90 territoires.
Reste à voir si ce succès va s'inscrire dans la durée, mais avec ces performances abouties de Daniel Craig et du casting all stars qui l'entoure, tous les voyants sont au vert pour que Rian Johnson continue sur sa lancée. Et comme celui-ci vient de l'annoncer dans une interview donnée à Wired, il est déjà de retour à la table d'écriture.
Birdie Jay (Kate Hudson) - Glass Onion ©Netflix Rian Johnson devant une page blanche
Malgré qu'il existe maintenant de facto une licence À couteaux tirés, Rian Johnson a récemment exprimé son regret que Glass Onion ait été présenté dans une continuité avec son film de 2019 À couteaux tirés, qui introduisait le détective Benoit Blanc. Chacune de ces enquêtes est autonome et présente donc un caractère unique. Pour le scénariste et réalisateur, il s'agit donc de repartir de zéro à chaque fois, et s'assurer que l'histoire soit la plus originale et actuelle possible. Et, alors qu'il déclare avoir débuté l'écriture d'un nouveau film, l'idée est de coller le plus possible à l'esprit du moment.
Je commence à écrire le prochain film, et l'enjeu est vraiment de faire le tri dans ma tête et réfléchir à ce qui m'occupe l'esprit en ce moment. J'espère que, d'une certaine manière, cela correspondra à ce que nous avons tous à l'esprit actuellement en termes de culture.
Avec, dans Glass Onion, une enquête en plein confinement pandémique et un milliardaire hors de contrôle façon Elon Musk, Rian Johnson a visé juste et en plein coeur de l'actualité. Alors, que peut-on attendre pour la future enquête de Benoit Blanc ? Seul lui le sait, et il va falloir se montrer patient avant d'avoir de plus amples informations...
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Jeremy Renner dans un état critique après un accident
Jeremy Renner victime de la tempête hivernale
Jeremy Renner, bien connu des fans Marvel et nommé à l'Oscar du meilleur acteur en 2010 pour Démineurs, a été transporté à l'hôpital ce dimanche 1er janvier 2023. D'après Deadline, le comédien aurait eu un accident domestique "lié aux conditions météorologiques alors qu'il déneigeait". Le média américain n'a pas précisé l'étendue de ses blessures mais affirme qu'il serait dans "un état critique mais stable". Une nouvelle particulièrement inquiétante.
Actuellement, sa famille serait à ses côtés tandis qu'il "reçoit d'excellents soins". L'incident serait survenu près du mont Rose Ski Tahoe, à une quarantaine de kilomètres de Reno dans le Nevada. D'après Reno Gazette-Journal, Jeremy Renner y aurait une propriété.
Jeremy Renner - Hawkeye ©Disney+ Deadline a mis à jour ses informations sur l'état de Jeremy Renner et a précisé que l'acteur avait été opéré et reste convalescent, mais toujours dans un état critique. Voici la dernière déclaration des membres de sa famille :
Nous pouvons confirmer que Jeremy a subi un traumatisme thoracique contondant et des blessures orthopédiques et a opéré aujourd'hui, 2 janvier 2023. Il est revenu de l'opération et reste dans l'unité de soins intensifs dans un état critique mais stable.
Rappelons que depuis plusieurs jours une tempête hivernale touche des Etats d'Amérique. Avec des chutes de neige et des températures pouvant aller à -48 degrés, certains parlent de "blizzard du siècle". En conséquence, plus d'1,6 million de foyers se sont retrouvés sans électricité, dont 35 000 dans la région du Nevada lors du réveillon du Nouvel An. Depuis le début de cette tempête, des dizaines de morts sont à déplorer.
L'acteur sur les écrans
Jeremy Renner est donc actuellement soigné et on espère qu'il pourra se rétablir. À l'écran, sa dernière apparition dans le rôle de Clint Barton remonte à la série Hawkeye sur Disney+ avec Hailee Steinfeld. Il est également depuis 2021 au premier plan de la série Mayor of Kingstown, dont la saison 2 sera diffusée à partir du 15 janvier sur Paramount+. Espérons que l'état de l'acteur se sera amélioré d'ici là. Enfin, il était annoncé au casting du film Spawn. Un projet de longue date qui a été repoussé plusieurs fois et peine à se concrétiser.
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Top 2022 : découvrez les meilleurs films de l’année pour la rédac’
Les meilleurs films de 2022
Comme à chaque fin d'année, il est temps de faire le point sur les films sortis sur les écrans. Que ce soit dans les salles de cinéma ou via les plateformes de streaming, 2022 fut une belle année. La preuve, avec ce top proposé par la rédaction de Cinéséries. Pour choisir, seuls les films sortis entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022 ont été pris en compte. Retrouvez dans un premier temps le classement commun de la rédac', puis le top de chaque membre de la rédaction en cheffe.
1. La Nuit du 12 de Dominik Moll
La Nuit du 12 n'a pas été seulement un des meilleurs films français de cette année, mais un des meilleurs films tout court, et le plus marquant pour nous. Un polar réaliste et prenant qui se base sur l'ouvrage 18.3 : Une année à la PJ de Pauline Guéna. En plus de mettre le spectateur face à l'horreur d'un meurtre inexplicable, Dominik Moll offre une immersion où chaque scène relance les espoirs, les frustrations et le sentiment d'injustice, et où l'empathie pour les protagonistes est totale. Découvrez ici l'affaire réelle qui a inspiré le film.
La Nuit du 12 ©Haut et Court 2. Nightmare Alley de Guillermo del Toro
Avec Nightmare Alley Guillermo del Toro livre un film noir maîtrisé, sans créature fantastique, mais où la monstruosité humaine est omniprésente. Bradley Cooper y tient un de ses meilleurs rôles - voir notre critique.
3. Avatar : La Voie de l'eau de James Cameron
Synthèse de toutes les thématiques de James Cameron et révolution technique, Avatar : La Voie de l'eau est un chef-d'œuvre, qui donne encore l'impression d'assister à quelque chose de nouveau au cinéma - voir notre critique.
Avatar : La voie de l'eau ©Disney 4. The Batman de Matt Reeves
The Batman se présente comme un thriller captivant, visuellement beau. Une ambiance sombre et dérangeante qui fait du bien au milieu des productions super-héroïques du moment. Robert Pattinson est convaincant, au même titre que Zoë Kravitz - voir notre critique.
5. Top Gun : Maverick de Joseph Kosinski
Contre le temps, contre l'érosion, Tom Cruise montre qu'Hollywood est toujours la formidable machine à rêves avec Top Gun : Maverick, film d'action de très haut vol et surtout film méta sur l'ambition cinématographique de son acteur et producteur. Bouleversant malgré sa froideur, efficace jusqu'à l'écrasement, Top Gun : Maverick est un très grand film de son époque, à voir sur le plus grand écran possible - voir notre critique.
Top Gun : Maverick ©Paramount 6. Spencer de Pablo Larraín - disponible sur Prime Video
Spencer de Pablo Larrain offre une plongée angoissante dans l’âme torturée de Lady Diana. Sublime et déchirant. Le meilleur rôle de Kristen Stewart qui délivre une performance habitée, ultra maitrisée, sans jamais tomber dans le mimétisme - voir notre critique.
7. Decision to Leave de Park Chan-wook
Nouvelle réussite pour Park Chan-wook avec Decision to Leave. À la fois une comédie, un film policier et une romance tragique dont la richesse se cache dans les détails. L'actrice Tang Wei y est mémorable - voir notre critique.
Decision to Leave ©BAC Films 8. Les Banshees d’Inisherin de Martin McDonagh
Quatorze ans après Bons baisers de Bruges, Martin McDonagh rassemble Colin Farrell et Brendan Gleeson pour une nouvelle histoire d'amitié tragique. Les Banshees d'Inisherin, grâce à sa perfection formelle, une écriture exquise et un casting au sommet de son art, est une fable dont la profonde tristesse n'a d'égale que sa bouleversante humanité - voir notre critique.
9. Everything Everywhere All at once de Daniel Scheinert et Daniel Kwan
Everything Everywhere All At Once est une véritable claque. Un film ultra créatif, drôle, touchant et impressionnant. Un cocktail hallucinant d'équilibre et de générosité - voir notre critique.
10. Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson
Avec Licorice Pizza, Paul Thomas Anderson retrouve la Californie et les années 70 d’Inherent Vice. S’il retrouve une esthétique rétro chatoyante, le réalisateur donne à cette balade romantique ultime un rythme moins nébuleux et un ton plus léger qui emportent totalement le spectateur - voir notre critique.
Découvrez ci-dessous les tops par rédacteur :
Chloé Valmary : 1. Everything Everywhere All at once / 2. The Innocents / 3. Top Gun: Maverick / 4. Spencer (Prime Video) / 5. Avatar : La Voie de l’Eau / 6. Nightmare Alley / 7. La Nuit du 12 / 8. Revoir Paris / 9. Athena (Netflix) / 10. Coupez !
Pierre Siclier : 1. Decision to Leave / 2. La Nuit du 12 / 3. The Batman / 4. Spencer (Prime Video) / 5. Leila et ses frères / 6. Nightmare Alley / 7. X / 8. Ambulance / 9. Les Banshees d'Inisherin / 10. The Sadness - Les films proches du top : Kimi et Emily the Criminal sortis en VOD
Kevin Romanet : 1. Avatar : La Voie de l'eau / 2. Licorice Pizza / 3. Armageddon Time / 4. Nightmare Alley / 5. La Nuit du 12 / 6. As Bestas / 7. Contes du hasard et autres fantaisies / 8. Nope / 9. Decision to Leave / 10. 3000 ans à t'attendre - Les films proches du top : Showing Up, Top Gun : Maverick et X
Marc-Aurèle Garreau : 1. Les Banshees d’Inisherin / 2. Top Gun : Maverick / 3. La Nuit du 12 / 4. À plein temps / 5. Avatar : La Voie de l’eau / 6. Rien à foutre / 7. Bruno Reidal / 8. The Batman / 9. Peter von Kant / 10. Blonde (Netflix) - Les films proches du top : As Bestas, Revoir Paris et Emily the criminal (VOD)
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Les Anneaux de pouvoir : découvrez les premières images des décors de la saison 2
Les Anneaux de pouvoir : changement de cap
Pour rappel, les évènements narrés dans Les Anneaux de pouvoir se déroulent lors du Second Âge, et s'articulent autour de la création des fameux anneaux. L'occasion pour les spectateurs de retrouver des protagonistes qu'ils connaissent bien, à savoir Galadriel, mais aussi Elrond. Si la série n'a clairement pas mis tout le monde d'accord, force est de reconnaître que ses décors sont tout bonnement sublimes. En posant ses valises en Nouvelle-Zélande, la production a décidé de marcher sur les traces de la trilogie de Peter Jackson. Ainsi, ils ont utilisé de célèbres studios du pays, mais aussi nombre d'époustouflants décors naturels.
Les Anneaux de pouvoir saison 1 © Prime Vidéo Popularisée par la saga adaptée des ouvrages de Tolkien, l'île reçoit chaque année de nombreux touristes désireux de découvrir les lieux de tournages, et ainsi s'immerger dans l'univers de la Terre du Milieu. Cependant, Les Anneaux de pouvoir se délocalise pour la saison 2 ! Au revoir la Nouvelle-Zélande, direction le Royaume-Uni.
Un choix probablement motivé par des questions économiques et pratiques. Lors d'une interview, Lindsey Weber, l'une des productrices de la série, a confié que le départ avait été "dur" à la fin du tournage de la saison 1. Un moment d'émotion, puisque les équipes savaient déjà qu'elles ne reviendraient pas sur l'île pour la salve d'épisodes à venir. Il s'agira donc d'une première, puisque, jusqu'alors, toutes les adaptations y ont été filmées.
Les décors de la saison 2 se dévoilent
Alors que les préparatifs pour la saison 2 avancent à grands pas, des photos aériennes représentant un superbe décor à venir font le tour du web. Ces clichés ont été partagés sur Reddit par l'utilisateur u/yakadoodle123, puis partagées sur Twitter par Fellowship of Fans, un compte fan de la célèbre saga. On vous laisse découvrir ces renversantes images ci-dessous !
Sur les clichés, on découvre un décor majestueux et architecturalement riche. On ainsi peut apercevoir plusieurs façades de bâtiments, ainsi qu'un belvédère ouvragé au centre d'une place circulaire - mention spéciale au topshot, qui le met tout particulièrement en valeur. Le décor n'est pas sans rappeler l'esthétique elfique. En ce sens, nombre d'utilisateurs imaginent qu'il s'agit là du royaume d'Eregion, déjà aperçu en saison 1. Mais ce n'est pas tout !
Une autre image a également fait sensation parmi les internautes. Cette fois, il s'agirait à priori d'un pan de Numenor, la fameuse citée aux faux airs d'Atlantide découverte dans la série. Vous pouvez vous faire une idée ci-dessous :
Nombre d'internautes saluent le choix de la production de poser ses valises au Royaume-Uni, et ce, pour une raison très spécifique. Selon eux, ce changement de lieu devrait faire exploser le nombre de photos volées des tournages, qu'ils attendent avec une impatience non-dissimulée. Une curiosité compréhensible, puisqu'il faudra attendre au moins 2024 pour visionner la suite de la série produite par Amazon. Si l'on en sait que peu sur la suite des évènements, Vernon Sanders, à la tête des studios, a confié à nos confrères de Deadline que le rythme serait bien plus intense en saison 2. Un choix somme toute logique, puisque la saison 1 fait office de - trop ? - longue exposition...
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Happy Nous Year : pourquoi le film a provoqué la colère des internautes ?
Happy Nous Year : bloqués dans un ascenseur
Après leur collaboration sur la série Soda ou encore la comédie Love Addict, Kev Adams retrouve le réalisateur et scénariste Frank Bellocq pour Happy Nous Year. Disponible sur Netflix depuis le 28 décembre 2022, le long-métrage raconte la rencontre entre deux inconnus, bloqués dans un ascenseur alors qu'ils se rendent chacun à leur soirée du Nouvel An. S'ils ont d'abord du mal à se supporter, une complicité naît entre eux au fil des heures.
Happy Nous Year ©Netflix L'humoriste prête ses traits à Gaël, contraint de cohabiter dans la minuscule cabine avec Hannah, jouée par Camille Lellouche. Sur Instagram, Kev Adams a fait savoir qu'Happy Nous Year, qui dure moins d'une heure, a été tourné en quinze jours pendant le deuxième confinement. Après la mise en ligne du long-métrage, des internautes ont pointé du doigt les ressemblances entre l'intrigue et celle du film choral Happy New Year, sorti en 2011 et mis en scène par Garry Marshall (Pretty Woman, Valentine's Day).
Des accusations de plagiat
Dans la comédie réunissant une distribution prestigieuse, composée notamment de Jessica Biel, Halle Berry, Michelle Pfeiffer, Hilary Swank ou encore Robert De Niro, Lea Michele et Ashton Kutcher incarnent deux artistes coincés dans un ascenseur pour le réveillon. Cette chanteuse et ce dessinateur de bande dessinée se rapprochent en se racontant leur vie et leurs problèmes.
Sur Twitter et Instagram, les internautes ont donc souligné les similitudes entre cette intrigue et celle d'Happy Nous Year, développée par Frank Bellocq et Jean-Luc Cano. On peut par exemple lire :
Happy New Year de Wish.
En regardant la bande-annonce, on dirait que c'est un plagiat de Happy New Year, le film américain.
Aucune originalité... Il y a déjà un film avec le même scénario, même période, même titre : Happy New Year.
Happy New Year ? Mais c’est déjà un film qui existe avec exactement la même histoire.
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Avatar 2 : James Cameron explique pourquoi il a retiré 10 minutes du film
Avatar 2 : déjà le milliard de dollars
Treize ans après la sortie du premier opus, le cinéaste James Cameron est de retour dans l'univers de Pandora avec Avatar : La Voie de l'eau. Le réalisateur canadien continue de raconter les aventures de la famille Sully et leur affrontement contre les envahisseurs terriens. Sorti le 14 décembre dernier, Avatar 2 a suscité un énorme engouement et une unanimité quasi totale auprès de la presse comme des spectateurs, qui le considèrent encore plus réussi que le premier volet.
Neytiri (Zoe Saldana) - Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios En seulement deux semaines d'exploitation, Avatar : La Voie de l'eau vient tout juste de dépasser la barre du milliard de dollars de recettes au box-office. Et tandis que son exploitation ne fait que commencer, la question est de savoir s'il battra le record de son prédécesseur et ses 2,9 milliards de dollars de recettes à travers le monde.
Une violence réduite
Lors d'une récente interview avec Esquire Middle East, James Cameron s'est arrêté sur la violence d'Avatar : La Voie de l'eau. Le cinéaste a en effet proposé une violence légèrement plus graphique que dans le premier volet. Le cinéaste a révélé au média américain que son long-métrage aurait même pu durer 10 minutes de plus s'il n'avait pas enlevé certaines séquences qu'il jugeait trop violentes. Il a notamment expliqué que les scènes avec des armes à feu l'intéressent beaucoup moins qu'avant. Il a donc préféré supprimer cet élément de son film, notamment à cause des tueries récurrentes qui surviennent aux États-Unis et des lois liées au port d'armes :
En fait, j'ai coupé environ 10 minutes du film centrées sur de l'action liée aux armes à feu. Je voulais me débarrasser d'une partie de la laideur, trouver un équilibre entre la lumière et l'obscurité. Vous devez avoir un conflit, bien sûr. La violence et l'action ne sont pas la même chose, selon la façon dont vous la regardez. C'est le dilemme de tout réalisateur d'action, et je suis connu comme un réalisateur d'action.
Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Un Terminator différent
James Cameron est également revenu sur l'utilisation des armes à feu dans certains de ses précédents films. Il a souligné qu'aujourd'hui, si c'était à refaire, il n'aurait pas le même rapport aux armes à feu :
Je repense à certains films que j'ai faits et je ne sais pas si je voudrais les refaire de la même façon maintenant. Je ne sais pas si je voudrais fétichiser le pistolet, comme je l'ai fait dans quelques-uns de mes films comme Terminator il y a plus de 30 ans. Ce qui se passe avec les armes à feu dans notre société me retourne l'estomac. Je suis heureux de vivre en Nouvelle-Zélande où ils viennent d'interdire tous les fusils d'assaut après cette horrible fusillade dans une mosquée il y a quelques années.
Terminator ©MGM Une déclaration qui fait écho à une précédente intervention du cinéaste dans le podcast Smartless. Dans celui-ci, il a expliqué que s'il devait refaire Terminator, il ne le mettrait pas en scène de la même façon :
Si je devais faire un autre film Terminator et peut-être essayer de lancer à nouveau cette franchise, ce qui est en discussion, je me concentrerais beaucoup plus sur le côté IA.
Avatar : La Voie de l'eau, avec Sam Worthington, Sigourney Weaver, Stephen Lang et Zoe Saldana, est à découvrir dans les salles obscures depuis le 14 décembre dernier.
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Un Dos Tres Nouvelle génération : que sont devenus Roberto, Lola et Silvia ?
Un Dos Tres nouvelle génération : les retrouvailles
Plus de quinze ans après la fin de la série Un Dos Tres, l'école des Arts de la scène de Carmen Arranz rouvre ses portes. En effet, une nouvelle série qui fait suite au feuilleton culte des années 2000 a débuté sa diffusion. Tout simplement baptisé Un Dos Tres : nouvelle génération, elle a la particularité de mettre en vedette certaines stars de la série d'origine, et des nouveaux venus. L'occasion pour les fans de retrouver des têtes connues.
Le premier épisode est déjà disponible en France sur Salto depuis le 25 décembre. Des minis-épisodes ont également été mis en ligne pour en découvrir plus sur les anciens et nouveaux élèves.
Que deviennent-ils ?
Pour porter ce revival, trois stars de Un Dos Tres ont répondu présentes : Mónica Cruz (Silvia Jauregui), Beatriz Luengo,(Lola Fernandez) et Miguel Ángel Muñoz (Roberto Arenales). Lola Herrera, la charismatique interprète de Carmen Arranz est également de retour (du moins dans le premier épisode).
Cette nouvelle série débute avec Roberto Arenales qui rentre à Madrid après plusieurs années passées à Miami. À peine arrivé, il pousse de nouveau les portes de l'école Carmen Arranz désormais dirigée par Silvia avec un but précis : lui proposer de créer une comédie musicale inspirée des plus grands tubes d'UPA Dance avec de nouveaux talents. Une opportunité que Silvia n'est pas en mesure de refuser car il s'agit de la dernière chance de sauver l'école de la faillite.
Un Dos Tres nouvelle génération (UPA Next) - Atresmedia En effet, depuis que Carmen est partie à la retraite, l'école se porte mal et de moins en moins de jeunes passent les auditions. La nouvelle de la création de la comédie musicale se répand rapidement à Madrid et des centaines de jeunes artistes se précipitent pour passer les auditions d'entrée à l'école. Cependant, Roberto avoue à Silvia qu'il ne peut pas créer cette comédie musicale sans Lola.
Cette dernière rentre à Madrid après plusieurs années passées à Barcelone durant lesquelles elle a eu deux enfants. Désormais divorcée, elle accepte de refaire équipe avec ses camarades du passé. Néanmoins, on découvre qu'elle n'avait pas parlé à Silvia pendant plus de dix ans suite à une brouille.
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Glass Onion : avez-vous remarqué ce clin d’oeil à James Bond ?
Glass Onion, des références en pagaille
Pour Glass Onion, deuxième opus des enquêtes du détective Benoit Blanc (Daniel Craig) après À couteaux tirés, Rian Johnson a vu très grand. À l'exception de l'enquêteur, tout le casting a été renouvelé et aligne des stars comme Kate Hudson, Edward Norton et Dave Bautista, Janelle Monáe ou encore Kathryn Hahn.
Le réalisateur de Star Wars : Les Derniers Jedi a aussi truffé son Glass Onion de caméos prestigieux, que ceux-là apparaissent en chair et en os, comme les regrettés Stephen Sondheim et Angela Lansbury, ou alors via des produits, comme la sauce chili de Jeremy Renner ou le kombutcha de Jared Leto...
Birdie Jay (Kate Hudson) - Glass Onion ©Netflix Dans les multiples références plus ou moins directes que le film fait, une semble concerner directement Daniel Craig et le grand rôle de sa carrière : James Bond. Benoit Blanc étant en très grande partie une antithèse de l'agent secret, il pourrait être tentant de proposer des clins d'oeil à ce personnage iconique du cinéma. Mais au risque sans doute d'un second degré facile et grossier...
Cependant, Rian Johnson parvient à glisser subtilement dans Glass Onion un gros plan très rapide sur un objet, qui ne peut pas passer inaperçu auprès des fans de 007. (ATTENTION SPOILERS)
Un accessoire iconique de James Bond
Alors que Benoit Blanc vient d'élucider en quelques minutes la murder party élaborée par Miles Bron (Edward Norton), la soirée prend un tour macabre lorsque Duke (Dave Bautista) s'effondre empoisonné. Miles Bron, convaincu qu'on cherche à le tuer, se réfugie alors derrière Benoit Blanc et se rappelle avec effroi qu'il a programmé une coupure de courant à 22h. Pour s'assurer de l'heure, il se saisit alors du poignet du détective, qui arbore une montre Omega Seamaster.
Glass Onion ©Netflix Accessoire précieux de James Bond dans ses nombreuses aventures, sa montre a varié au fil des décennies, mais deux marques et modèles prestigieux ont sa préférence : la Rolex Submariner et l'Omega Seamaster. Cette dernière est sa montre officielle depuis 1995 et le premier film de Pierce Brosnan GoldenEye, et ses différentes déclinaisons équipent donc Daniel Craig dans tous ses films, de Casino Royale à Mourir peut attendre.
Le modèle visible dans Glass Onion est moins technique et plus élégant que ceux portés par James Bond, ce qui correspond parfaitement au personnage de Benoit Blanc. Un si gros plan sur une Omega Seamaster, alors qu'il n'était pas nécessaire à la compréhension de la séquence dans laquelle il est monté, ne peut ainsi qu'indiquer qu'il s'agit là d'un clin d'oeil en bonne et due forme au personnage avec lequel Daniel Craig est devenu mondialement célèbre.
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Deadpool 3 : Wolverine et Deadpool vont se détester dans le film
Ryan Reynolds bientôt face à Wolverine
Ce n'est désormais plus un simple souhait des fans, mais bien la réalité. Ryan Reynolds et Hugh Jackman vont enfin faire équipe dans le film Deadpool 3 en reprenant leurs rôles de Wade Wilson et de Wolverine. Pour le premier, on savait depuis un moment qu'un troisième opus était désiré par l'acteur. Mais pour le second, l'annonce de son retour fut une vraie surprise. Le comédien avait pourtant affirmé qu'il en avait terminé avec le personnage. De plus, l'excellent Logan (2017) lui a offert une conclusion parfaite.
Ryan Reynolds - Deadpool ©20th Century Fox Mais finalement, il y aura donc bien un Deadpool 3 et l'occasion pour les deux amis de s'en donner à cœur joie. Et pour ceux qui s'inquiètent de la temporalité et des événements de Logan, Hugh Jackman a rapidement rassuré les fans en expliquant qu'il ne s'agira pas d'une histoire de résurrection mais plutôt d'un voyage dans le temps. Ce prochain film devrait donc se dérouler avant les événements du film de James Mangold.
Hugh Jackman va détester Deadpool
On sait encore très peu de choses sur le scénario de Deadpool 3. Le film est en production et n'arrivera pas sur les écrans avant fin 2024. Ce qui n'a pas empêché The Empire Film Podcast (via ComicBook) d'interroger Hugh Jackman sur ce qui pourrait nous attendre. Et l'acteur s'est contenté de donner des détails sur la relation des deux personnages au début du film. Il affirme que Wade et Logan ne seront pas les meilleurs amis. Plus précisément, que Logan sera sérieusement agacé par Deadpool.
Dix étant "très proches", zéro étant "la réalité", nous sommes à zéro. Nous sommes opposés, nous nous détestons. Je parle juste de mon point de vue, (Logan) est frustré par lui et voudrait être à un million de kilomètres de lui ou le frapper à la tête. Malheureusement, il ne peut pas être à des millions de kilomètres de lui dans ce film, donc je vais probablement le frapper souvent à la tête.
Il y a évidemment beaucoup d'humour dans cette déclaration et on semble comprendre que si Wade fera tout pour se rapprocher de Logan, ce dernier ne partagera pas les mêmes sentiments et devrait en venir aux mains. On imagine facilement qu'au fur et à mesure le duo trouve une certaine entente et qu'à la fin Wolverine accepte de ranger ses griffes. Mais cela reste pour le moment une simple supposition. Pour s'en assurer, rendez-vous le 6 novembre 2024 pour découvrir le film dans les salles.
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Knock at the Cabin : une nouvelle bande-annonce tendue pour le Shyamalan
Nouveau huis clos pour M. Night Shyamalan
Pour notre plus grand plaisir, M. Night Shyamalan continue de nous retourner le cerveau film après film. Depuis un retour à des "petites productions" avec The Visit en 2015, le réalisateur a renoué avec le succès et enchaîne depuis les tournages. Il nous a offert ainsi Split en 2017, rapidement accompagné par Glass en 2019. Et si Old nous a ravi en 2021 (voir notre avis), on attend encore beaucoup de Knock at the Cabin qui arrivera en début d'année 2023.
Knock at the Cabin ©Universal Pictures France Avec ce prochain film, le cinéaste va une fois de plus nous plonger dans un huis clos. C'était le cas avec The Visit et Split, mais déjà le concept était abordé de manière originale avec Glass, puisque les protagonistes étaient enfermés sur une plage et luttaient contre le temps qui passe. Avec Knock at the Cabin, il y aura encore un principe de course contre la montre puisque les membres d'une famille devront faire un choix terrible et se décider le plus vite possible...
Une nouvelle bande-annonce pour Knock at the Cabin
Comme on peut le voir dans la nouvelle bande-annonce (en une d'article), un couple d'hommes se rend dans une cabane au milieu des bois avec leur jeune fille. Mais quatre inconnus font irruption et les séquestrent. La demande de ces derniers est pour le moins étonnante puisqu'ils affirment que pour empêcher l'apocalypse, la petite famille doit choisir l'un d'entre eux et le sacrifier.
Les protagonistes vont d'abord tenter de fuir avant de commencer, vraisemblablement, à douter de leurs propres convictions. Est-ce vrai ? La fin du monde est-elle vraiment sur le point de se produire ? Avec Knock at the Cabin, M. Night Shyamalan va placer ses personnages dans une situation impossible et nul doute que le spectateur se questionnera jusqu'au dernier moment sur la véracité de cette histoire. On sait que le réalisateur aime proposer des œuvres qui vont à fond dans le fantastique. Mais on sait aussi qu'il est un maître dans l'art du twist.
Knock at the Cabin reste donc encore bien mystérieux. Au casting, Jonathan Groff, Ben Aldridge et Kristen Cui seront les victimes de Dave Bautista, Nikki Amuka-Bird, Rupert Grint et Abby Quinn. Le film sera à découvrir dans les salles le 1er février 2023, soit deux jours avant la sortie américaine.
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Les studios de cinéma pourront être poursuivis pour "bandes-annonces décevantes"
Ana de Armas au cœur d'une étonnante plainte
Si les motivations peuvent sembler dérisoires, la plainte, elle, est bien réelle. En début d'année, deux Américains particulièrement fans de la comédienne Ana de Armas ont saisi la justice, et ce, pour une raison surprenante. Voyant leur actrice fétiche dans la bande-annonce de Yesterday, réalisé par le talentueux Danny Boyle, tous deux avaient décidé de louer le film. Jusque-là, rien d'anormal. Seulement, le visionnage s'est avéré être particulièrement déceptif puisque le personnage campé par l'actrice a été coupé au montage final.
Yesterday ©Universal Ana de Armas devait incarner une femme dont le personnage principal du film tombe amoureux. Seulement, après les projections test, les équipes ont réalisé que les spectateurs réprouvaient le fait que le héros ne finisse pas avec son premier love interest (Lily James). Selon le scénariste Richard Curtis (Love Actually), voilà donc la cause de la disparition du personnage joué par la comédienne.
Visiblement très remontés, les deux fans ont donc saisi la justice californienne, assurant que, s'ils avaient eu vent de l'absence d'Ana de Armas au casting du long-métrage, ils n'auraient jamais loué le film. Chacun d'eux a déboursé environ quatre euros pour louer le film sur Amazon, et ils réclament au moins cinq millions de dollars pour compenser le préjudice subi. On connaît désormais la décision du juge fédéral en charge du dossier. Cette dernière risque de faire parler, mais surtout de créer un précédent.
Universal épinglé ?
Le studio n'est pas resté les bras croisés face à cette attaque des fans d'Ana de Armas. Universal définit (via Variety) les bandes-annonces comme des œuvres artistiques de trois minutes, visant à exposer la thématique d'un film. De fait, le studio martèle que ces dernières sont, par définition, "non-commerciales". Plus encore, on devrait au contraire les protéger, puisqu'elles relèvent de la liberté d'expression.
Les avocats d'Universal insistent sur les dérives qu'un tel précédent pourrait occasionner et prennent d'autres œuvres pour exemple, dont notamment Jurassic Park. Le trailer du film de Steven Spielberg ne réunissait en effet que des séquences ne figurant nullement dans le long-métrage.
Malheureusement, le juge Stephen Wilson ne l'entend pas de cette oreille. À l'inverse, il estime fallacieux les arguments du studio. De son point de vue, une bande-annonce est par essence porteuse d'un discours commercial. Par conséquent, un trailer peut être soumis aux lois concernant la publicité mensongère ! Cherchant à rassurer les studios, qui estiment que les spectateurs pourraient, dès lors, saisir la justice à tout bout de champ, il insiste sur l'idée que la notion de publicité mensongère ne s'applique que si "un grand nombre" de "consommateurs raisonnables" a été mené en bateau.
En ce qui concerne ce cas précis, l'absence d'Ana de Armas dans le long-métrage, malgré sa présence dans la bande-annonce, laisse selon lui à penser qu'elle tiendra un rôle significatif dans le film. Un coup dur qui pourrait bien créer un précédent pour les studios, les forçant à faire plus attention au contenu des trailers... Affaire à suivre, donc !
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Joker : quelle est la maladie liée au rire de Joaquin Phoenix dans le film ?
Joker : une petite révolution
Après César Romero, après Jack Nicholson, Heath Ledger et le décevant Jared Leto, le comédien Joaquin Phoenix devient, en 2019, le nouveau visage du Joker au cinéma. Produit par la Warner, Joker est le premier film entièrement dédié au Prince du Crime. Réalisé par Todd Phillips, le long-métrage rencontre un succès critique et populaire dithyrambique. Le pari de proposer un film centré sur les origines du clown de Gotham est un triomphe avec 11 nominations aux Oscars pour 2 statuettes remportées : Meilleur acteur pour Joaquin Phoenix et Meilleure musique pour Hildur Guonadottir. Côté box-office c'est un raz-de-marée avec plus d'1 milliard de dollars de recettes à travers le monde.
Joker (Joaquin Phoenix) - Joker ©Warner Bros. Il faut dire que ce succès est entièrement mérité tant Joaquin Phoenix et Todd Phillips parviennent à fouiller la psyché du personnage. Le cinéaste raconte ses origines et la manière dont il est passé du timide Arthur Fleck au terrible Joker. Et comme d'habitude, il fallait donner au clown démoniaque un rire inquiétant et déroutant. Et Joaquin Phoenix a réussi à obtenir un rire angoissant.
Le rire du Joker : un élément fondamental
« Si je ne trouvais pas le rire du Joker, autant laisser tomber tout de suite », expliquait Joaquin Phoenix au micro de Première en septembre 2019. Le comédien a en effet accordé beaucoup d'importance au rire de son personnage, un élément fondamental de ce super-vilain d'anthologie. Il ajoute :
J'ai appelé Todd pour lui demander de passer à la maison. "Je vais essayer le rire devant toi, comme ça si ça ne marche pas, on sera fixés". Il est venu, et c'était atrocement embarrassant, parce qu'il était sur le canapé en train de me regarder, et j'ai mis un quart d'heure à sortir ce putain de rire. Lui me disait : "Tu sais, c'est pas grave si t'y arrives pas. Tu as déjà le rôle". Mais je voulais le faire. Pour être sûr. ça a été un des moments déterminants.
Arthur Fleck (Joaquin Phoenix) - Joker ©Warner Bros. Pour obtenir un rire parfait pour le rôle, Joaquin Phoenix a expliqué qu'il a visionné une quantité importante de vidéos :
J’ai regardé des vidéos de gens souffrant de rires pathologique. Un désordre neurologique qui provoque chez ces personnes un rire incontrôlable.
Et ce désordre neurologique est une maladie réelle. Cette pathologie porte le nom de rire prodromique.
C'est quoi le rire prodromique ?
C'est le neurologue français Charles Féré qui diagnostique pour la première fois le rire prodromique en 1903 dans la Revue Neurologique. Ce dernier a exercé pendant des années à l’hôpital Bicêtre, dans le Val-de-Marne. Il décrit cette maladie mentale par la manifestation d'un rire pathologique, irrésistible et sans raison. Il précise que ces symptômes préviennent d'un accident vasculaire cérébral à venir et peuvent durer de quelques secondes à une trentaine de minutes.
En France, cette pathologie a été étudiée par des neurologues du CHU de Rouen en 2018. Dans un article publié dans The Journal of Emergency Medicine, ces derniers affirment que le rire prodromique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire, de tumeur ou encore de sclérose latérale amyotrophique.
Joker (Joaquin Phoenix) - Joker ©Warner Bros. Dans un autre article intitulé Neurologie du rire publié dans la Revue médicale Suisse en 2008, le rire prodromique est décrit de la façon suivante :
Rires et pleurs inadéquats incontrôlés, d’intensité anormale avec un manque d’affect subjectif approprié. Subjectivement, le rire et les pleurs pathologiques sont souvent vécus comme étant très pénibles et invalidants. Les patients cependant ne verbalisent le problème que rarement de manière spontanée ; aussi le médecin doit-il l’aborder de manière ciblée. Le traitement par des antidépresseurs est le plus souvent efficace. Le rire et le sourire inadéquats, opérant de manière non naturelle ou manquant de manière anormale, peuvent aussi être occasionnés par des perturbations émotionnelles pour lesquelles tant des causes neurologiques que psychiatriques surviennent.
Une pathologie difficile à traiter
Enfin, Patrick Verstichel, neurologue encore en activité, a posté une étude sur le rire prodromique sur le site Futura Sciences. Il explique la manière dont ce manifeste ce rire chronique :
Pour déclencher le rire, il faut une stimulation extérieure, qu'elle soit auditive, visuelle ou sensorielle. Les informations nerveuses créées par ces stimulations sont acheminées par les voies sensorielles jusqu'aux lobes frontaux. Le lobe frontal droit est le plus sensible à l'humour. Il joue un rôle de filtre. C'est-à-dire qu'il ajuste la réponse appropriée, qui peut être l'hilarité, mais toujours en tenant compte du contexte environnant et du caractère adapté ou pas du rire selon le contexte. La lésion du lobe frontal droit perturbe considérablement son rôle naturel de filtre inhibiteur. Dès lors, toute situation et toute stimulation étaient considérées comme irrésistiblement drôles, et activaient la chaîne nerveuse de déclenchement du rire. Le patient au rire pathologique met son entourage mal à l'aise, et provoque une distanciation. Les rires sans motif des psychoses, telle la schizophrénie, exercent ce même effet.
Des précisions et des explications qui s'adaptent parfaitement au personnage du Joker. Grâce aux différentes analyses médicales précédemment exposées, on peut comprendre davantage ce qui contrôle le Joker ; et les raisons derrière ces rires maladifs. Malheureusement, aujourd'hui encore, à cause de la rareté de ce phénomène, le rire prodromique est difficilement quantifiable, et surtout, extrêmement dur à traiter...
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Joyeux Noël : découvrez l’incroyable histoire vraie qui a inspiré le film
Joyeux Noël : une œuvre touchante
Connu pour avoir mis en scène L'Affaire Farewell, Mon garçon ou plus récemment My Son, les films les plus populaires de Christian Carion sont sans aucun doute Une hirondelle a fait le printemps et Joyeux Noël. Porté par un casting hallucinant emmené par Diane Kruger, Guillaume Canet, Dany Boon, Daniel Brühl ou encore Bernard Le Coq, Joyeux Noël retrace une touchante histoire vraie qui s'est déroulée pendant la Première Guerre mondiale. Le récit se déroule pendant l'hiver 1914, alors que le conflit fait rage entre la France et l'Allemagne.
Joyeux Noël ©UGC Christian Carion suit deux régiments de soldats, l'un français, l'autre allemand, qui se retrouvent face à face. Et alors que la période de Noël approche à grands pas, il se passe quelque chose d'historique. Ces ennemis qui s'entretuent depuis des jours décident de poser les armes pour fêter Noël tous ensemble, main dans la main. Une histoire touchante qui a été nommée à six reprises aux César (dont celui du Meilleur film et celui du Meilleur acteur dans un second rôle pour Dany Boon) mais aussi aux Oscars dans la catégorie Meilleur film étranger.
L'histoire vraie derrière le film
Aussi fou que cela puisse paraître, Joyeux Noël s'inspire d'une histoire vraie. En effet, à l'hiver 1914, des trêves similaires à celle racontée dans le film de Christian Carion ont eu lieu à plusieurs endroits sur le front. Pour Joyeux Noël, le cinéaste s'est inspiré du livre d'Yves Buffetaut intitulé Batailles de Flandres et d'Artois 1914-1918. Dans cet ouvrage figure un chapitre appelé L'Incroyable Noël de 1914, dans lequel l'auteur évoque les différentes fraternisations qu'il y a eu entre les deux camps pendant.
Joyeux Noël ©UGC Christian Carion est tout de suite touché par cette histoire. Après avoir réalisé Une hirondelle fait le printemps, il s'attelle donc à la mise en scène de Joyeux Noël. La première étape a été de se documenter sur cet incroyable Noël de 1914. Le réalisateur explique notamment dans le dossier de presse :
J'ai exhumé une série de faits divers extraordinaires dans les archives britanniques pour beaucoup, et plus tard françaises et allemandes. Autant dire que l'on n'y entre pas facilement. Ce sont des lieux essentiellement fréquentés par des historiens professionnels. Grâce à Yves Buffetaut, j'ai pu accéder à ces documents. En France, ils sont gardés par l'armée qui, si elle ne peut en empêcher la consultation, n'en fait pas la publicité. Quant aux archives allemandes, je n'ai pas eu de mal à les consulter puisque beaucoup sont gardées en France, c'est la conséquence de la Seconde Guerre mondiale.
Une trêve hallucinante...
Après plusieurs semaines d’affrontement, les soldats allemands et français se retrouvent immobilisés dans leurs tranchées respectives pendant l'hiver 1914. C'est lors de ce moment d’accalmie que les hommes commencent à mettre des noms sur leurs alliés mais aussi sur leurs ennemis. C'est alors que durant la période de Noël, des trêves sont mises en place par les soldats eux-mêmes. Des trêves évidemment punies de mort par les autorités militaires de chaque nation.
La trêve racontée dans Joyeux Noël est inspirée des événements qui se sont déroulés dans les tranchées entourant la ville d'Ypres, en Belgique. Le matin du 25 décembre 1914, les soldats français et britanniques entendent des chants de Noël monter des tranchées allemandes. Les Allemands installent des sapins de Noël le long de leur tranchée. Comme dans Joyeux Noël, les deux camps se sont ensuite retrouvés sur le No Man's Land pour dîner ensemble, s'échanger des cadeaux et fêter Noël en pleine Première Guerre mondiale.
Comme dans le film, le ténor allemand Walter Kirchhoff (incarné par Benno Fürmann) a chanté pour les deux camps. Il y a peu de preuves de cet événement pacifiste. Quelques photographies ont été sauvées et publiées en 1915 dans le Daily Mirror. Depuis, une croix a été érigée au mémorial de Ploegsteert pour immortaliser ce repas de paix et de fraternité. Malheureusement, pour éviter qu'un tel acte de mutinerie ne se répète, les états-majors ordonnèrent des tirs d'artillerie lors des Noëls suivants de la Première Guerre mondiale...
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Les Lignes courbes de Dieu : que dit le réalisateur de la fin du film ?
Les Lignes courbes de Dieu : le nouveau thriller d'Oriol Paulo
Si vous êtes amateurs de thrillers aux scénarios diaboliques, le nom d'Oriol Paulo ne vous est sûrement pas inconnu. En effet, le scénariste et réalisateur espagnol n'en est pas à son coup d'essai. Avant de mettre en scène Les Lignes courbes de Dieu, il a, entre autres, signé The Body, L'Accusé, Mirage et la série Innocent (ces trois derniers sont disponibles sur Netflix).
À chaque fois, Oriol Paulo parvient à nous entraîner dans des thrillers retors, et à nous surprendre avec des retournements de situation diaboliques. Il en est de même pour son dernier film, disponible sur Netflix depuis le 9 décembre dernier, et qui caracole depuis en tête des programmes les plus regardés de la plateforme.
Alice Gould (Barbara Lennie) - Les Lignes courbes de Dieu © Netflix Adapté du roman éponyme paru en 1979, le film s'intéresse à la mystérieuse détective Alice Gould (interprétée par Barbara Lennie) qui intègre de son plein gré un hôpital psychiatrique pour enquêter sur un mystérieux meurtre. Elle prend alors une fausse identité, celle d'Alicia de Almenara, et est enfermée avec les autres patients. À mesure que le récit avance, les pistes se brouillent : Alice est-elle vraiment celle qu'elle prétend être, et surtout, est-elle saine d'esprit ?
Une fin ouverte
La fin du film Les Lignes courbes de Dieu a de quoi frustrer les spectateurs. En effet, après nous avoir torturé les méninges pendant plus de deux heures, Oriol Paulo nous laisse sur notre faim en ne donnant pas de réponse quant à Alice.
A-t-elle dit la vérité ? Ou bien est-elle réellement internée dans cet hôpital ? L'arrivée surprise du docteur Donadio rabat les cartes puisque ce dernier demande à Alice dans "quoi elle s'est encore fourrée ?". Le regard en détresse de cette dernière pourrait laisser penser qu'elle a effectivement menti durant tout son séjour, mais aucune réponse définitive nous est donnée. Mais qu'en pense le réalisateur ?
Dans une interview donnée à Netflix Espagne, il a fait quelques confidences :
Les moments clés sont au début, lorsqu'elle arrive au sanatorium accompagnée d'un médecin (...) Puis dans la lettre dans laquelle on découvre qu'elle est une personne dotée d'une intelligence quasi surnaturelle, qui a réponse à tout (...)
Ainsi, Oriol Paulo semble aller vers une explication qui pencherait pour le mensonge d'Alice, plutôt que le complot. Ce qui expliquerait ce dernier regard caméra empli de désespoir, alors qu'elle ne laissait, jusqu'à présent, rien entrevoir.
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Gremlins : d’où vient le terme "Mogwai" ?
Gremlins : panique à Kingston Falls
Après les poissons carnivores de Piranhas et les loups-garous de Hurlements, Joe Dante présente au public de nouvelles créatures terrifiantes, mais aussi nettement plus drôles, avec Gremlins. Sorti en 1984, le long-métrage débute dans une échoppe new-yorkaise dans le quartier de Chinatown tenue par Mr. Ming (Keye Luke), où vit un adorable Mogwai baptisé Gizmo. Ce dernier se retrouve entre les mains de l'inventeur maladroit Randall Peltzer (Hoyt Axton), qui souhaite l'offrir à son fils Billy (Zach Galligan).
À son retour à Kingston Falls, Randall informe Billy des trois règles à respecter impérativement pour s'occuper d'un Mogwai : le préserver au maximum de la lumière et surtout de celle du soleil, l'empêcher d'entrer en contact avec de l'eau et ne pas le nourrir après minuit. Et lorsque le jeune homme viole l'une de ces règles, le pauvre Gizmo donne naissance à des monstres qui sèment la panique dans la bourgade pendant les fêtes de Noël.
Gremlins ©Warner Bros. Divertissement familial qui devait à l'origine prendre une tournure horrifique, le film de Joe Dante écrit par Chris Columbus s'adoucit à la demande du producteur Steven Spielberg. Après le succès de ce premier volet devenu culte, Joe Dante signe une suite complètement déchaînée, Gremlins 2 : La Nouvelle génération, qu'il met en scène afin de ruiner la saga pour qu'elle ne soit pas dénaturée par les studios.
Steven Spielberg fasciné par Gizmo
Gizmo aurait d'ailleurs eu beaucoup de mal à revenir dans un deuxième opus si son sort dans le script initial avait été respecté. À l'origine, le Mogwai devait se transformer en Gremlin. Totalement conquis par l'animal, Steven Spielberg demande à ce qu'il soit préservé, comme le raconte Joe Dante dans une interview accordée à Reddit et citée par Première :
(Gizmo) devait à l’origine se transformer en Stripe (le Gremlin doté d'une crête iroquoise, ndlr), avant que Steven Spielberg ne tombe amoureux de lui et décrète qu’il serait le compagnon du héros pour tout le film. Cette décision a chamboulé l’équipe des effets spéciaux, comme Gizmo n’avait été conçu que pour les premiers plans. Et au final, il est devenu la star du show.
Gremlins ©Warner Bros. L'origine du terme "Mogwai"
À l'arrivée, la petite créature à poil doux vole la vedette aux Gremlins déchaînés. Un animal adorable, qui porte finalement assez mal son nom. Le terme "Mogwai", inventé par Chris Columbus, est un dérivé du mot cantonais "móguǐ", qui signifie "monstre", "démon" ou "esprit" malin.
Quant aux Gremlins, ils tiennent leur nom d'un mythe inventé par les aviateurs britanniques de la Royal Air Force dans les années 20 et pendant la Seconde Guerre mondiale, selon Télé Star. Ils utilisaient ce mot pour désigner les bêtes responsables des problèmes mécaniques et des pannes de leurs engins. Roald Dahl, auteur de Charlie et la chocolaterie et Sacrées sorcières, leur consacre d'ailleurs un ouvrage pour enfants en 1943, intitulé The Gremlins, pour lequel il s'inspire de sa propre expérience de pilote.
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Mission Impossible 7 : Tom Cruise nous plonge dans les coulisses de la cascade du siècle
Rien d'impossible pour Tom Cruise
L'acteur et producteur Tom Cruise l'avait annoncé, Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 offrira un spectacle d'action inédit, avec en particulier une cascade monumentale. Après s'être envolé dans un avion de chasse pour les cabrioles aériennes de Top Gun : Maverick, il sera en effet de retour le 12 juillet 2023 pour un nouvel opus de sa saga d'espionnage, dans laquelle il a pris l'habitude de nous offrir des cascades toutes plus spectaculaires les unes que les autres.
Des sommets dans les longs-métrages qui sont autant d'outils de promotion très efficaces, ce que le réalisateur Christopher McQuarrie et Tom Cruise ont bien compris.
Tournage de Mission : Impossible - Rogue Nation ©Paramount Pictures Pour ce nouveau film, ils ont donc vu très grand et décidé de repousser encore les limites. Comme on le découvre à la fin de la bande-annonce de Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, le célèbre agent Ethan Hunt saute à moto du haut d'une montagne, avant de s'en détacher pour une chute libre vertigineuse. C'est la fabrication de cette séquence que les studios Paramount ont dévoilée dans une vidéo de 9mn, qui explore en détail les coulisses de cette cascade inédite (vidéo en tête d'article).
Risque maximum pour cascade inédite
"Pendant la chute, si on se dégage pas bien, si on reste accroché à la moto, si on n'ouvre pas le parachute, c'est fini." C'est par ces mots que Miles Daisher, coach de base jump, introduit la cascade à moto que s'apprête à exécuter Tom Cruise pour ce Mission : Impossible 7. En quelques mots : foncer à moto sur une rampe, sauter, se dégager de la moto, tomber en chute libre et enfin ouvrir son parachute. Plusieurs voix le soulignent dans la vidéo, il y a une multitude d'éléments à prendre en compte, et il suffit de pas grand chose pour que la situation tourne au drame...
Tournage de Mission : Impossible 7 ©Paramount Pictures Une préparation dantesque
Pour réaliser ce saut - que l'acteur a exécuté six fois -, il a fallu d'abord le simuler. Attaché à un câble, Tom Cruise s'envole d'une rampe au-dessus d'une carrière remplie de cartons pour réceptionner la moto. Une simulation qui, répétée plusieurs fois, permet de trouver la bonne trajectoire, le bon angle, la bonne vitesse, l'emplacement des drones, etc.. Avant ça, l'acteur s'est entraîné à la chute libre, effectuant 500 sauts en parachute au total. Il s'est aussi entraîné à la conduite d'une motocross, afin d'exécuter parfaitement le saut dans le vide depuis la rampe. Pour s'y préparer, il a exécuté la bagatelle de 13 000 sauts à moto.
Au final, la cascade est à couper le souffle, et la vidéo témoigne d'une tension palpable pour le premier essai. Attentif au moindre détail, Tom Cruise prend visiblement du plaisir à défier la mort, puisque c'est avec un grand sourire aux lèvres qu'on le voit prendre part à chaque étape de la fabrication de cette cascade de Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1. S'il a terminé ce tournage sain et sauf, on ne peut pas en dire autant des motos utilisées pour la cascade, qu'on voit mal survivre à cette très longue chute...
Tournage de Mission : Impossible 7 ©Paramount Pictures -
En attendant Bojangles : de quelle maladie souffre le personnage de Virginie Efira ?
Virginie Efira, actrice en folie
Au milieu des années 2010, l'actrice Virginie Efira change de dimension. Si elle faisait déjà pleinement partie du paysage cinématographique français, ses performances en 2016 dans Elle de Paul Verhoeven et dans Victoria de Justine Triet l'imposent avec éclat dans le registre dramatique, registre dans lequel elle s'épanouit et éblouit depuis.
Dans Un amour impossible de Catherine Corsini, de nouveau chez Justine Triet dans Sybil, dans Police d'Anne Fontaine, Madeleine Collins d'Antoine Barraud et tout récemment Revoir Paris d'Alice Winocour et Les Enfants des autres de Rebecca Zlotowski, Virginie Efira fait à chaque nouveau film la démonstration d'un immense talent. C'est aussi ce que l'on perçoit dans En attendant Bojangles, troisième long-métrage de Régis Roinsard, sorti en 2022.
Camille (Virginie Efira) - En attendant Bojangles ©Studiocanal Elle y incarne Camille, jeune femme fantasque qui vit de manière hédoniste avec Georges (Romain Duris) et leur garçon Gary (Solan Macho-Granader). Toute leur vie n'est que fête, refus de la banalité et de la morosité du quotidien. Parce qu'il est éperdument amoureux d'elle et veut son bonheur, Georges l'accompagne dans cette folie douce. Ils dansent, rient, s'inventent chaque matin une nouvelle identité et des histoires formidables, organisent des fêtes extravagantes, sortent nus dans la rue... Mais cette folie douce cache une vraie démence, un mal qui ronge Camille et qui va se muer en une authentique folie dangereuse, le jour où elle met le feu à l'appartement familial.
De quel mal souffre Camille ?
Dans le livre dont est adapté En attendant Bojangles, le roman éponyme d'Olivier Bourdeaut, la maladie de Camille est plus explicitement évoquée. Mais dans son film, Régis Roinsard a choisi de garder une part de mystère, d'indécision. En partie parce que, à l'époque à laquelle se situe le récit, fin des années 60 et début des années 70, ce dont elle souffre n'a pas encore été entièrement diagnostiqué et établi par le corps médical. En effet, Camille semble souffrir d'un trouble bipolaire aigu. Un terme apparu dans les années 80 pour ce qu'on qualifiait avant de psychose maniaco-dépressive, et encore bien avant qu'on identifiait par la succession d'états de manie et de mélancolie.
Camille souffre ainsi d'une forme de sensibilité extrême, capable de ressentir le plus grand bonheur et de passer immédiatement au plus grand malheur, de l'euphorie à un état dépressif, avec les comportements qui vont avec. Camille se met donc littéralement dans tous ses états, passant d'un extrême à l'autre, ce qui est pour Virginie Efira l'occasion de livrer une performance souvent stupéfiante.
La bipolarité de Camille, des origines mystérieuses
Georges lui fait cette promesse, lors de leur mariage improvisé au début du film, "d'aimer et chérir toutes celles qu'elle sera". Une séquence d'autant plus belle qu'elle résonne avec l'issue tragique d'En attendant Bojangles. Déterminé à rendre Camille heureuse, à jouer à tous les jeux qu'elle propose pour noyer sa profonde et indéracinable tristesse, il se retrouve néanmoins progressivement impuissant à mesure que la folie la gagne.
En attendant Bojangles ©Studiocanal Le film n'explique pas pourquoi Camille souffre ainsi de ce trouble bipolaire, mais des indices sont glissés ça et là, notamment par Charles, meilleur ami de Camille et Georges incarné par Grégory Gadebois. Celui-ci évoque ainsi à un moment une enfance très difficile, et la décision de Camille de vivre sa vie comme une fuite éperdue en avant. De manière élégante plane ainsi dans En attendant Bojangles le spectre de la guerre, la mort d'un parent, la solitude des individus et la laideur de l'existence, ce contre quoi Camille lutte de toutes ses forces... jusqu'à la folie.
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Loki : découvrez les premières images de la saison 2
Loki : une série importante pour le MCU
En 2021, Michael Waldron a développé une série centrée sur le célèbre Loki. Après avoir trouvé la mort des mains de Thanos au début d'Avengers : Infinity War, le dieu du mensonge a eu droit à une seconde chance. Dans Avengers : Endgame, certains des plus grands héros Marvel remontent le temps pour mettre la main sur les Pierres d'infinité dans le but d'annuler le snap de Thanos. Iron Man, Captain America, Hulk et Ant-Man retournent en 2012, à l'époque du premier Avengers, quand New York est attaqué par les Chitauri. Alors qu'ils tentent de mettre la main sur le cube cosmique, c'est finalement le Loki de cette timeline qui s'échappe avec l'aide de cette pierre de l'espace.
Loki ©Marvel Studios Loki se retrouve alors en liberté, loin des tribulations des Avengers. Mais cette évasion du continuum temporel attire l'attention de la TVA, une organisation qui veille à ce que le temps suive son cours. L'évasion de Loki fait de lui un variant, ce qui pousse la TVA à l'emprisonner. La saison 1 de Loki raconte comment le dieu du mensonge va apprendre les rouages du continuum temporel, et comment il va entrer en contact avec de nouveaux personnages : Sylvie (Sophia Di Martino) et Mobius (Owen Wilson).
La suite se dévoile
Loki a rencontré des critiques majoritairement positives. En plus d'être qualitativement séduisant, le show a un impact important sur le Marvel Cinematic Universe (MCU). En effet, le dernier épisode de la saison 1 dévoile un premier aperçu de Jonathan Majors dans la peau de Kang. Un Kang plutôt accueillant qui protège le continuum temporel contre ses variants belliqueux. Mais lorsque Sylvie décide de l'assassiner, le continuum temporel part en vrille. Et Loki revient dans une réalité dominée par Kang. Un acte de rébellion qui va donc avoir de très lourdes conséquences sur le reste du MCU.
La saison 2 de Loki devrait donc exploiter la suite de ce scénario complexe. Loki va certainement se confronter à Kang et tenter de rectifier l'erreur de Sylvie. Logiquement, la suite de Loki devrait aussi avoir une incidence sur le reste du MCU et notamment sur les deux prochains Avengers.
Le compte Twitter de DiscussingFilm vient de dévoiler les premiers clichés de la saison 2 de Loki. On peut y voir Tom Hiddleston de retour pour la neuvième fois dans la peau du dieu asgardien. D'autres images dévoilent Sophia Di Martino de retour en Sylvie et Owen Wilson en Mobius, le sympathique agent de la TVA. Des photographies qui présentent un Loki dans son élégant costume, ce qui suggère que ce dernier ne sera plus le prisonnier de la TVA. Sylvie quant à elle, semble plutôt fatiguée, ou en tout cas désarçonnée, peut-être par d'éventuels événements dont elle aurait perdu le contrôle. Enfin, ces images officialisent le retour d'Owen Wilson, malgré la fin plutôt dramatique de son personnage. Si Loki saison 2 n'a pas encore de date de sortie officielle, on peut s'attendre à une diffusion courant 2023 sur Disney+ au vu du spot à découvrir ci-dessous.
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Mourir peut attendre : Daniel Craig s’exprime sur la mort de James Bond
Mourir peut attendre : la dernière balle dans le barillet
Le 6 octobre 2021, les fans de la franchise 007 ont pu découvrir Mourir peut attendre. Réalisé par Cary Joji Fukunaga, ce cinquième film James Bond porté par Daniel Craig marquait la dernière apparition du comédien dans la peau du célèbre agent secret. Le cinéaste, à qui l’on doit notamment la série Maniac, a emmené le célèbre agent au service de sa majesté dans ses pires retranchements. Il a en effet proposé une conclusion sombre et dramatique. Une prise de risque récompensée puisque Mourir peut attendre a rapporté plus de 774 millions de dollars de recettes au box-office.
Mourir peut attendre décide de tuer son personnage principal. Dans les derniers instants du film, James Bond perd la vie, une première dans l’histoire de la licence. Lors d’une récente interview avec le podcast Best of Today de BBC Radio 4 (relayée par Variety), Daniel Craig a donné son avis sur ce dernier acte de Mourir peut attendre.
« Il n’est pas vraiment mort »
Daniel Craig assure n’avoir aucun regret de laisser la franchise James Bond derrière lui. Il a également précisé que la mort de 007 était prévue depuis bien longtemps, et que Barbara Broccoli (la productrice de la licence) lui avait révélé ce twist historique dès l’époque de Casino Royale :
J'ai eu 17 années incroyablement chanceuses. Je l'ai laissé là où je voulais qu'il soit. Et j'ai eu la chance de le faire avec ce dernier film.
Daniel Craig - Mourir peut attendre ©Universal Pictures France Daniel Craig a poursuivi son intervention en revenant évidemment sur la mort de James Bond dans Mourir peut attendre. Bien sûr, le comédien a expliqué que Bond n’est pas définitivement mort. Après tout, c’est un personnage immortel et il va évidemment revenir à un moment donné sur le devant de la scène :
Il n'est pas vraiment mort. Je suis parti, mais à la toute fin de Mourir peut attendre, il est précisé que Bond reviendra, donc il va revenir à un moment donné.
La genèse de cette mort culte
Cette mort tragique du héros britannique a marqué les esprits. Cary Joji Fukunaga a mis en scène la chute d’une figure emblématique du septième art. Pourtant, cette idée de tuer Bond ne date pas d’hier, comme l’a révélé Daniel Craig :
J'ai dit à Barbara il y a longtemps, en 2006 : « Si je fais tous ces films et que nous réussissons, pouvons-nous le tuer ». Et elle m’a répondu : « Oui, on peut ». Et je pensais à moi, à ma carrière et j'essayais de penser à comment tout ceci fonctionnerait. Je pensais également à ce qu’ils pouvaient faire avec Casino Royale. Ils ont eu la chance de se réinventer avec ça parce qu'ils sont retournés au début. Maintenant, ils peuvent de nouveau tout réinitialiser. Ça semble être une excellente décision.
La mort de James Bond va donc rester dans les annales. À l’heure actuelle, la licence semble être en pleine restructuration. Les producteurs cherchent a priori, dans l’ombre, un remplaçant à Daniel Craig. Pour le moment, aucun comédien n’a été officiellement annoncé. Mais il se murmure que Aaron Taylor-Johnson pourrait être en pole position pour reprendre le costume de l’agent 007.
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Mission Impossible 7 : Tom Cruise s’éclate (encore) dans les airs sur le tournage
Top Gun: Maverick, la recette d'un succès
Tom Cruise n'a plus vingt ans. Et pourtant, l'acteur s'éclate comme s'il était encore un jeune fougueux. Chacune de ses dernières productions est l'occasion pour lui de se lancer dans des cascades plus folles les unes que les autres. Clairement, la star n'a peur de rien et peut se voir offrir le titre de plus grand action man du cinéma hollywoodien actuellement.
Tom Cruise - Top Gun: Maverick ©Paramount Pictures France Il l'a prouvé avec la saga Mission Impossible, et cette année avec Top Gun: Maverick, pour lequel il n'a pas hésité à s'installer dans un avion de chasse et à encaisser plusieurs G, ni à se soumettre à un entraînement intensif. Cela fut payant puisque le film a été un énorme succès. Devenant avec plus de 700 millions de dollars de recettes en Amérique du Nord, le cinquième plus grand succès de l'histoire, et le plus grand succès de Tom Cruise en France avec quasiment 6,5 millions d'entrées.
Tom Cruise a un message pour vous !
C'est justement en réponse à cet énorme succès que Tom Cruise a offert au public une nouvelle vidéo des coulisses de Mission: Impossible - Dead Reckoning, partie 1 et Mission: Impossible - Dead Reckoning, partie 2, Les deux films se tournent en même temps, et l'acteur a encore une fois voulu marquer les esprits. Après s'être présenté très détendu assis sur un vieil avion en plein vol, on le retrouve à nouveau dans les airs, tout sourire.
Dans cette vidéo, Tom Cruise remercie les fans pour le succès de Top Gun: Maverick et promet encore un grand spectacle pour les deux prochains Mission Impossible. Jusqu'au moment où le réalisateur Christopher McQuarrie intervient pour rappeler à sa vedette qu'ils doivent tourner une prochaine scène. La situation est amusante, puis devient à couper le souffle dès lors que Tom Cruise se jette dans les airs. Il se permet encore un petit discours avant de se lancer à grande vitesse en direction de l'océan.
Tom Cruise est fou, et on adore le voir comme ça. Pour découvrir le résultat final de ces cascades qui s'annoncent dingues, il faudra se rendre dans les salles le 12 juillet 2023 pour Mission Impossible 7, puis le 26 juin 2024 pour le huitième opus. En attendant, un trailer est déjà disponible ici.
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Oppenheimer : une bande-annonce sublime pour le nouveau Christopher Nolan
Le nouveau Christopher Nolan se dévoile
Alors qu'Oppenheimer ne sortira pas dans les salles avant l'été prochain, Universal prend de l'avance et nous offre déjà une bande-annonce (en une d'article) digne de ce nom. Le prochain film de Christopher Nolan sera très ambitieux et ces nouvelles images (après un teaser et des photos) ne font que nous conforter dans l'idée qu'il s'agira de l'un des événements de l'année 2023.
Dans cette vidéo promotionnelle, on entend la voix de Cillian Murphy, qui interprète J. Robert Oppenheimer. On le voit à plusieurs étapes du développement de la bombe atomique et on le comprend tiraillé entre la théorie et la réalité. On l'entend notamment se demander si une telle arme peut leur être confiée, avant d'estimer qu'ils n'ont pas le choix. Il sera intéressant de voir jusqu'où ira Nolan dans sa réflexion sur cette arme dévastatrice qui marqua un tournant dans la Seconde Guerre mondiale.
Oppenheimer, un film monstrueux
On n'avait pas attendu la bande-annonce d'Oppenheimer pour être hypé par ce nouveau film de Christopher Nolan. D'une part, parce que chacun de ses projets apparaît plus fou et surprenant que le précédent. Il suffit de regarder un peu sa filmographie. Le cinéaste étant capable de varier les genres, entre le film de super-héros (la trilogie Batman), le drame de science-fiction (Interstellar), le film de guerre (Dunkerque) ou encore le film d'espionnage SF (Tenet). Autant dire que, sur le papier, le voir s'intéresser à l'histoire de J. Robert Oppenheimer et à son rôle dans le développement de la bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale a de quoi intriguer.
Cillian Murphy - Oppenheimer ©Universal Pictures France D'autre part, ces dernières semaines, des éléments importants ont été dévoilés sur Oppenheimer. Un premier teaser, quelques photos et surtout une déclaration de Christopher Nolan qui explique avoir reproduit une explosion nucléaire sans CGI pour son film ! Avec cette information en tête, et la beauté de la bande-annonce, on peut espérer encore du très grand Nolan.
Oppenheimer sera à découvrir dans les salles le 19 juillet 2023.
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Terminator Dark Fate : James Cameron parle de l’échec du film
La grande déception de 2019
Sixième opus de la saga culte Terminator et suite directe de Terminator 2 : Le Jugement dernier, Terminator : Dark Fate a largement déçu. Sorti en 2019, réalisé par Tim Miller et avec les retours de Linda Hamilton et Arnold Schwarzenegger dans leurs rôles iconiques, le film récolte des critiques moyennes et surtout n'encaisse que 260 millions de dollars de recettes au box-office mondial. Une performance largement insuffisante au regard d'un budget s'élevant à 185 millions de dollars, sans compter les frais engagés pour sa promotion...
Terminator : Dark Fate ©20th Century Fox L'échec est d'autant plus douloureux que Terminator : Dark Fate signe le retour de James Cameron, créateur de la saga et réalisateur des deux premiers films, à la production ainsi qu'au scénario, auquel il collabore. Alors qu'il avait été absent des trois précédents films, son retour était donc a priori un gage de qualité. Las, le tournage de Terminator : Dark Fate est compliqué, avec une réécriture en temps réel du scénario, et la collaboration entre James Cameron et Tim Miller se passe mal.
Tout récemment, dans une interview donnée à Deadline, James Cameron est revenu sur l'échec du film. Et avant d'expliquer en assumer personnellement une bonne partie, il tient à faire le point sur sa relation avec Tim Miller.
"J'aimais Tim avant le film, pas beaucoup pendant, et je l'aime de nouveau"
Les deux hommes ne s'en sont pas cachés, l'ambiance était des plus mauvaises entre eux pendant la production de Terminator : Dark Fate. Entre le réalisateur de Titanic et celui de Deadpool, les divergences artistiques ont été telles qu'à la fin de l'année 2019, Tim Miller affirmait vouloir ne plus jamais travailler de nouveau avec James Cameron. Mais, qu'on se rassure, de l'eau a coulé sous les ponts et les deux hommes sont aujourd'hui réconciliés, comme l'explique James Cameron.
Tim et moi avons eu nos conflits et on s'est exprimés là-dessus, et ce qui est fou c'est que nous sommes toujours potes. Ce qui est étrange. Je l'aimais avant le film, pas beaucoup pendant, et je l'aime de nouveau, et je crois que c'est pareil de son côté. On est tous les deux des grands passionnés de SF, on a beaucoup de centres d'intérêts communs, et j'aime sa série Love, Death & Robots.
Loin de rejeter la faute sur son réalisateur, avec lequel il assure donc que la relation est redevenue saine, James Cameron se déclare même responsable du problème principal du film.
"Le problème est que je refusais de le faire sans Arnold"
Le cinéaste est lucide, et ce qui semblait être l'argument fort de Terminator : Dark Fate s'est finalement révélé être sa faiblesse. En effet, James Cameron explique que Tim Miller ne voulait pas d'Arnold Schwarzenegger dans ce nouveau film. Et que lui, par fidélité à son ami, n'envisageait pas de s'impliquer si le célèbre T-800 ne revenait pas. Il a posé cette condition, et les ennuis ont commencé...
Le problème, et j'en porte la responsabilité, est que je refusais de le faire sans Arnold. Tim n'en voulait pas, et j'ai dit : "écoute, ça ne me va pas. Arnold et moi sommes amis depuis 40 ans, et je l'entends déjà : "Jim, je n'en reviens pas que tu fasses un film Terminator sans moi."" Je pouvais très bien lâcher l'affaire, mais j'ai quand même dit : "les gars, si vous trouvez un moyen de ramener Arnold, alors je serais heureux de participer au film."
Terminator : Dark Fate ©20th Century Fox "Le Terminator de ton grand-père"
James Cameron déclare ensuite que, ce qui a coincé, est le retour conjoint d'Arnold Schwarzenegger et Linda Hamilton. Que la réapparition de ces deux personnages, figures inoubliables des deux premiers films, datait automatiquement Terminator : Dark Fate.
De son côté Tim voulait Linda. Je crois que ce qui est arrivé est que le film aurait pu marcher avec Linda dedans, il aurait pu marcher avec Arnold dedans, mais avec Linda et Arnold dedans ensemble... Elle a plus de 60 ans, il en a plus de 70, tout d'un coup ce n'est plus ton film "Terminator", ce n'est même plus le "Terminator" de ton père, c'est le "Terminator" de ton grand-père.
On pensait que c'était cool de faire une suite directe à un film de 1991. Mais le jeune public, aujourd'hui, n'était même pas encore né à cette époque. Même dix ans après il n'était pas encore né. On a été myopes sur ce sujet. On s'est enivrés de notre propre truc, et c'est la leçon que j'en tire.
Avec son art consommé de la punchline, James Cameron reconnaît donc s'être pris dans le piège d'une certaine nostalgie, et que ramener ces deux personnages légendaires a finalement empêché le film d'attirer un public plus large dans les salles, ce qui était pourtant nécessaire pour espérer le rentabiliser.
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Titanic : assez de place pour deux ? James Cameron a la réponse (définitive)
James Cameron clôt le débat
À la fin de Titanic, dans l'eau glaciale de l'Atlantique nord et alors que le paquebot a sombré, Jack (Leonardo DiCaprio) ne monte pas sur le radeau de fortune - une porte - sur lequel Rose (Kate Winslet) joue sa survie. Une fin tragique pour Jack mais parfaite pour conclure cette histoire d'amour impossible. Mais une fin qui ne convient pas à tous les fans du film, qui se déchirent encore et toujours sur cette satanée porte : y avait-il de la place pour deux ?
Titanic ©20th Century Fox Le réalisateur de Titanic James Cameron a toujours expliqué que, non, il n'y avait pas assez de place pour Jack et Rose, et que la tentative même de survivre ensemble aurait tué les deux amants. Pour lui, trop sollicité sur cet éternel débat, la question ne se pose même pas. Mais pour y mettre un point final, il a tout même décidé d'apporter une réponse, argumentée et définitive.
"Une seule personne pouvait survivre"
James Cameron prend l'eau et les océans très au sérieux, comme le prouvent ces documentaires et son tout nouveau super-blockbuster Avatar : La Voie de l'eau, et il ne laisse jamais rien au hasard. Il a donc conduit une expérience scientifique sur le sujet, dont le résultat est sans appel. Il explique ainsi au Toronto Sun :
On a fait une étude scientifique pour clore le sujet une bonne fois pour toutes. Une analyse complète a été conduite avec un expert en hypothermie qui a reconstitué le radeau du film, et on aura quelque chose d'inédit à montrer en février. (...) On a travaillé avec deux doublures ayant la même masse corporelle que Kate et Leo, on les a couverts de capteurs, plongés dans l'eau glacée et testé diverse méthodes pour voir s'ils auraient pu survivre. Et la réponse a été : aucune chance que les deux aient survécu. Une seule personne pouvait survivre.
Un mini-documentaire à découvrir
On peut le croire sur parole, mais avec des images c'est encore mieux. Comme James Cameron l'a donc annoncé, le public pourra découvrir l'expérience menée en février prochain, vraisemblablement au même moment que la ressortie de Titanic au cinéma dans une version inédite.
Une nouvelle mise en situation qui a vocation à être l'ultime référence, plus rigoureuse et donc dans des conditions bien plus réelles que celle menée dans le show Mythbusters en 2013 (ci-dessous).
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Barbie : le film avec Margot Robbie et Ryan Gosling se dévoile dans un formidable teaser
Barbie avec Margot Robbie, premières images
En se lançant dans le premier film en prises de vues réelles sur le personnage de Barbie, Greta Gerwig ne pouvait pas aborder le sujet sans une certaine distance. La célèbre poupée de la firme Mattel, apparue dans les magasins en 1959, est en effet une création parmi les plus iconiques de la pop culture et a déjà de nombreuses adaptations en séries et longs-métrages d'animation. Elle apparaît par ailleurs dans Toy Story 2 et Toy Story 3, accompagnée de son pendant masculin Ken dans ce dernier.
Il y a le jouet et son histoire, sa dimension révolutionnaire et fantasmée, et son évolution qui est un témoin de l'évolution plus globale de nos sociétés. Ainsi, Greta Gerwig, accompagnée de Noah Baumbach à l'écriture, devait forcément adopter un parti pris très marqué.
Barbie ©Warner Bros.ilm "Barbie De "2001" au monde de Barbie
Sans livrer beaucoup de détails, la première bande-annonce de Barbie assume à fond un second degré réjouissant, et c'est en soi déjà bien suffisant. Pour introduire Barbie et rendre hommage à son empreinte laissée dans la culture, Greta Gerwig a en effet réalisé un hommage à 2001, L'odyssée de l'espace, en reprenant la fameuse scène d'introduction. Ici, les singes sont remplacés par des petites filles. Celles-ci, plutôt que de découvrir le monolithe noir du film de Stanley Kubrick, admirent une poupée géante, la fameuse Barbie interprétée par Margot Robbie. Avant de se saisir de leurs anciennes poupées pour les fracasser les unes contre les autres.
Cette séquence précède quelques plans qui sont autant d'aperçus séduisants de Barbie et Ken dans leur monde. Du rose et du fluo, de la danse, des interprétations appuyées... On a hâte d'en découvrir plus, ce qui, on l'espère, ne devrait pas trop tarder à l'occasion de la diffusion d'une bande-annonce plus étendue. Au casting, autour de Robbie et Gosling, on retrouve notamment Michael Cera et Kate McKinnon, Will Ferrell, Emma Mackey, Issa Rae, America Ferrera et Hari Nef, Emerald Fennell, Rhea Perlman et Simu Liu.
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Henry Cavill annonce la série live Warhammer 40,000
Henry Cavill : de multiples adieux
L'annonce a fait l'effet d'une bombe. Henry Cavill, acteur britannique bien connu - notamment pour son interprétation de Clark Kent -, ne reviendra pas dans le rôle de Superman pour l'écurie DC. En effet, James Gunn, nouveau directeur des studios DC, a évoqué un nouveau long-métrage centré sur le super-héros. Malheureusement, l'œuvre sera un préquel. Un comédien plus jeune devrait donc reprendre le rôle.
Henry Cavill - Batman v Superman © Warner Bros Cette toute récente nouvelle a déçu nombre de spectateurs, d'autant qu'une annonce similaire concernant la star a circulé il y a peu ! Ainsi, celui qui prêtait jusqu'alors ses traits au sorceleur Geralt de Rive dans la série The Witcher, ne rempilera que pour la troisième saison du show. Pour la suite, c'est Liam Hemsworth, notamment au casting de la saga Hunger Games, qui se glissera dans la peau du personnage principal.
S'il admet dans un post Instagram que la nouvelle de son "éviction" du prochain film DC n'a pas été "facile à digérer", Cavill souhaite néanmoins le meilleur au studio et à leur film à venir. La star semble d'ailleurs sur tous les fronts, puisqu'il a confirmé en grande pompe un nouveau projet alléchant.
Warhammer 40, 000 : la série
Pour ceux qui l'ignoreraient, Warhammer 40,000 n'est autre qu'un jeu de figurines et de stratégie. Les miniatures peuvent être peintes et collectionnées par les joueurs. Chaque participant constitue sa propre armée et se livre bataille dans un univers aussi dystopique que guerrier.
Pour l'anecdote, Henry Cavill, friand de jeux (vidéos notamment), a toujours adoré cette franchise - il aime particulièrement construire et peindre ses figurines. C'est dans un post sur son compte Instagram que l'acteur fait part de cette grande nouvelle. Il tiendra donc le rôle principal du programme à venir, mais participera également à la direction artistique de ce dernier. L'interprète de Geralt de Riv annonce également qu'Amazon produira et diffusera la série. Un véritable rêve devenu réalité pour l'acteur, comme vous pouvez le lire ci-dessous.
Pour le moment, le projet n'en est qu'à ses débuts. Cavill annonce que la prochaine étape est de constituer l'équipe créative - showrunner, réalisateur et scénaristes. Aucun élément de l'intrigue n'a donc été dévoilé, même si l'on sait déjà que l'univers du jeu prend place 40 000 ans après le nôtre. Là, les humains, créatures magiques et extraterrestres se livrent une guerre sans merci.
Une bonne nouvelle
Si la publication d'Henry Cavill remonte à seulement une heure, près d'un million de personnes ont déjà réagi positivement à cette annonce. Dans les commentaires, beaucoup d'internautes félicitent le comédien de se lancer dans ce projet qui le passionne visiblement, surtout après ses récentes déconvenues. Il faudra en revanche s'armer d'un peu de patience pour en savoir plus sur cette adaptation !
En attendant, vous pouvez toujours retrouver le britannique dans Enola Holmes 2, sur Netflix. Il est aussi à l'affiche d'Argylle, un long-métrage AppleTV+ du talentueux Matthew Vaughn, qui devrait être diffusé en France courant 2023. A ses côtés, de nombreux grands noms, de Bryan Cranston à Bryce Dallas Howard en passant par Samuel L. Jackson. Dans ce dernier, il campe un espion à la renommée internationale... un pied de nez à un certain James ?
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Johnny Depp apparaît en Jack Sparrow pour la bonne cause
Johnny Depp, le visage de Pirates des Caraïbes
La carrière de Johnny Depp est particulièrement riche. Mais s'il y a bien un rôle qu'on retiendra de lui, c'est celui de Jack Sparrow dans la saga Pirates des Caraïbes. Un personnage qu'il a incarné à partir de 2003 et durant cinq films jusqu'en 2017. Suffisant pour créer une véritable horde de fans qui n'ont jamais cessé depuis de réclamer son retour dans la franchise. Pour beaucoup, Pirates des Caraïbes ne peut pas se faire sans l'acteur. Et alors que Disney tente de relancer l'univers, rien n'est moins simple pour le studio.
Johnny Depp - Pirates des Caraïbes La Malédiction du Black Pearl ©Walt Disney Pictures Dès la production de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar (2017), les déboires personnels de Johnny Depp ont posé quelques problèmes. À l'époque, l'acteur n'était pas le plus facile à gérer sur un tournage et sa relation avec Amber Heard n'a pas aidé. La comédienne accusant Johnny Depp de violences conjugales. S'en est suivie une bataille médiatique et judiciaire jusqu'en 2022. Après un deuxième procès où les deux vedettes s'attaquent pour diffamation, l'affaire est enfin classée.
Mais la colère des fans de Johnny Depp ne semble pas s'être estompée et certains réclament encore et toujours qu'il soit impliqué pour un nouveau Pirates des Caraïbes. L'annonce d'un prochain film porté par Margot Robbie (annulé depuis) n'avait d'ailleurs pas ravi tout le monde.
Jack Sparrow aide un enfant malade
À défaut de voir Johnny Depp incarner une sixième fois Jack Sparrow dans un long-métrage, on a pu l'apercevoir dans son costume sur une vidéo Youtube. Un petit sketch qu'il a mis en place pour envoyer un message à un jeune garçon du nom de Kori. Âgé de onze ans, celui-ci tient la chaîne Youtube Kraken The Box et est un grand fan de Jack Sparrow. Surtout, l'enfant a une santé fragile et, comme l'explique le Dailymail, il a déjà subit "deux transplantations cardiaques et serait en soins palliatifs". Son souhait serait alors de gagner autant d'abonnés que possible, tant qu'il le peut.
Johnny Depp est donc venu lui donner un coup de main dans une vidéo touchante. Du moins, par son intention. Car l'acteur n'apparaît pas au meilleur de sa forme et son discours est difficilement audible. On comprend tout de même qu'il souhaite au "Capitaine Kori" bonne chance et lui envoie tout son respect et son amour.
Cette vidéo n'est pas la seule partagée par Kori. Seulement deux jours plus tard, le jeune garçon a posté une seconde vidéo, après avoir vu son nombre d'abonnés grimper en flèche. Dedans, Kori a pu parler directement avec Johnny Depp par téléphone. Là encore, l'acteur met en place toute une mise en scène et joue à fond son rôle de Jack Sparrow. Peut-être un peu trop même.
Encore une fois, on retiendra simplement l'attention et la joie procurée à cet enfant. Et alors que Johnny Depp invite les gens à s'abonner à la chaîne de Kori, il est précisé en fin de vidéo que la partie 2 de leur conversation sera postée lorsqu'il en aura 200 000. Vous pouvez l'aider en vous abonnant à sa chaîne ici.
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James Cameron : le classement de ses films du moins bon au meilleur
James Cameron, conteur et technicien de génie
Treize ans après le premier volet, James Cameron est de retour au cinéma avec Avatar : La Voie de l'eau. L'occasion idéale pour tenter d'établir le classement des longs-métrages du cinéaste, technicien de génie capable de mettre en scène des récits universels. Ce n'est évidemment pas un hasard si Avatar et Titanic font tous les deux partie des trois plus grands succès de tous les temps...
Ce top n'inclut pas Piranha 2 : Les Tueurs volants, film d'horreur difficile à regarder et massacré par le producteur Ovidio G. Assonitis, ni les documentaires Les Fantômes du Titanic et Aliens of the Deep.
8 - True Lies (1994)
Arnold Schwarzenegger mène une double vie dans True Lies. Pour sa compagne Jamie Lee Curtis, il est représentant en informatique. En réalité, il est un redoutable agent secret chargé d'empêcher des opérations terroristes. Lassée par sa vie de famille monotone, son épouse est sous le choc lorsqu'elle apprend que son métier est de tuer des méchants.
Harry (Arnold Schwarzenegger) - True Lies ©20th Century Studios Film le plus léger de James Cameron, True Lies vaut notamment pour la confrontation hilarante entre ses deux acteurs principaux. En plus d'un zoom mémorable sur Arnold Schwarzenegger au bord de la rupture, persuadé que sa femme le trompe, le long-métrage bénéficie de la performance magistrale de Jamie Lee Curtis au cours d'un strip-tease maladroit.
Côté action, ce remake de La Totale ! est extrêmement généreux. Le cinéaste pousse la caricature au maximum et enchaîne les séquences improbables et jouissives, à l'image de l'introduction enneigée, du saut à moto entre deux immeubles ou encore du final dans lequel Schwarzy va jusqu'à piloter un avion de chasse.
7 - Abyss (1989)
Marqué par un tournage éprouvant durant lequel James Cameron a fait vivre l'enfer à ses équipes et au cours duquel il a failli perdre la vie, Abyss témoigne évidemment de la passion du cinéaste pour les fonds marins. Cette rencontre entre l'équipage du DeepCore et des entités extra-terrestres contient également le propos écologique qu'il développera par la suite dans Avatar, et s'interroge déjà sur les possibilités de communication entre des espèces de planètes différentes.
Abyss ©20th Century Studios Comme le colonel Miles Quaritch (Stephen Lang), un militaire (ici incarné par Michael Biehn) sombre dans la folie et résume à lui seul l'égocentrisme et la capacité de destruction des humains. Avant Titanic, le réalisateur signe enfin une autre histoire d'amour bouleversante entre Mary Elizabeth Mastrantonio et Ed Harris dans cette plongée à la fois sublime et oppressante.
6 - Terminator (1984)
Deux hommes venus du futur apparaissent au milieu d'éclairs dans les rues nocturnes de Los Angeles. L'un d'eux doit protéger Sarah Connor (Linda Hamilton), l'autre la tuer pour qu'elle ne donne pas naissance à son fils John, leader de la résistance dans la guerre contre les machines.
Le Terminator (Arnold Schwarzenegger) - Terminator ©MGM Né d'un rêve dans lequel un corps métallique se traînait hors d'une explosion, Terminator démontre toute l'ingéniosité de James Cameron, capable de réaliser un film d'action spectaculaire avec un budget modeste. Violent et sans temps mort, le long-métrage est une course effrénée pour fuir un personnage indestructible dénué de conscience et donc de la moindre pitié. Le réalisateur parvient en parallèle à développer une romance éphémère, ce qui la rend encore plus émouvante. Et de son imaginaire naissent des images inoubliables : le célèbre oeil rouge, le cyborg surgissant de la fumée en moto, la destruction du commissariat...
5 - Avatar (2009)
En 2009, les spectateurs découvrent Pandora et les Na'vi. Un univers inédit auquel James Cameron donne naissance grâce à la performance capture et à la Fusion Camera System, caméra permettant de filmer en 3D qu'il a lui-même créée. Des avancées technologiques majeures au service d'un blockbuster hallucinant, souvent critiqué pour son scénario simpliste.
Avatar ©20th Century Studios Pourtant, que ce soit dans la description de l'écosystème ou des différents engins, le film est extrêmement riche. Il présente également deux personnages figurant parmi les plus mémorables vus dans une production hollywoodienne ces dernières années : l'héroïne Neytiri (Zoe Saldana) et le détestable colonel Miles Quaritch (Stephen Lang).
4 - Aliens : Le retour (1986)
Près de 60 ans après les événements d'Alien, le huitième passager, Ellen Ripley (Sigourney Weaver) sort de son sommeil et cette fois-ci, c'est la guerre. La pilote fait équipe avec des soldats menés par le caporal Hicks (Michael Biehn) pour exterminer des xénomorphes qui ont massacré les habitants de la planète LV-426.
Ellen Ripley (Sigourney Weaver) - Aliens, le retour ©20th Century Studios S'il est difficilement comparable avec le long-métrage de Ridley Scott tant leur rythme et leur cadre sont complètement différents, Aliens, le retour a en tout cas autant apporté à la mythologie de la franchise que le premier volet. Véritable film de guerre, ce deuxième opus impose véritablement Ripley comme une héroïne ultra badass qui tente d'empêcher les gros bras joués par Bill Paxton, Jenette Goldstein ou encore Lance Henriksen de se ruer vers une mort certaine. Au cours de cette partie de chasse, Ellen devient une mère pour la jeune survivante Newt (Carrie Henn), avant de faire connaissance avec la Reine...
3 - Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991)
Comme Avatar : La Voie de l'eau, Terminator 2 : Le Jugement dernier est une suite qui surpasse son prédécesseur. James Cameron fait déjà la surprise d'inverser le rôle du T-800 (Arnold Schwarzenegger), désormais censé protéger John (Edward Furlong) et Sarah Connor (Linda Hamilton). Un changement majeur qui permet de développer une relation extrêmement touchante entre l'organisme cybernétique et l'adolescent.
Le Terminator (Arnold Schwarzenegger) - Terminator 2 : Le Jugement dernier ©STUDIOCANAL Avant Titanic et Avatar, James Cameron révolutionne déjà les effets visuels avec le long-métrage, road movie dans lequel une machine endosse sans le vouloir un rôle de père de substitution. Arnold Schwarzenegger livre sa meilleure performance dans le film, réussissant à humaniser une machine, d'abord sceptique puis réceptive à l'énergie et l'humour du prodigieux Edward Furlong. Le blockbuster contient par ailleurs l'une des scènes de fin du monde les plus marquantes, durant laquelle la guerrière Sarah Connor observe avec impuissance une aire de jeux en train de brûler.
2 - Avatar : La Voie de l'eau (2022)
Si le recul n'est sans doute pas encore suffisant vis-à-vis d'Avatar : La Voie de l'eau, le long-métrage synthétise en tout cas tout le cinéma de son réalisateur. Technicien de génie, créateur de mondes, metteur en scène capable de jouer avec tous les éléments dans ses scènes d'action, auteur d'histoires poignantes... Toutes ces qualités se ressentent dans le film, qui donne en plus le sentiment d'assister à quelque chose de nouveau tant le niveau de réalisme, la fluidité et le fourmillement de détails sont impressionnants, que ce soit pour les scènes sous-marines ou celles sur la terre ferme.
Kiri (Sigourney Weaver) - Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Avec Avatar : La Voie de l'eau, la saga se transforme en odyssée familiale qui donne de l'épaisseur à chacun de ses personnages et étend son univers en donnant la possibilité au spectateur de profiter de Pandora. Un voyage aussi passionnant qu'éblouissant qui n'est pas exempt de défauts, comme certaines sous-intrigues inutiles, mais qui écrase toute la concurrence (découvrez notre critique ici).
1 - Titanic (1997)
Production colossale sur laquelle James Cameron est devenu un tyran (comme sur plusieurs autres tournages) afin de donner naissance à un chef-d'oeuvre, Titanic continue de trôner au sommet de sa filmographie. Outre l'histoire d'amour entre Rose (Kate Winslet) et Jack (Leonardo DiCaprio), le long-métrage est une fresque qui raconte à bord d'un paquebot réputé pour être insubmersible une lutte des classes, pointant du doigt (pas toujours avec subtilité mais ce terme ne correspond de toute façon pas au cinéaste) les inégalités entre les passagers.
Titanic ©20th Century Studios Contrairement à Avatar : La Voie de l'eau, Titanic réussit à développer une multitude de personnages, y compris ceux qui n'apparaissent qu'une poignée de scènes mais dont le sort tragique prend le spectateur à la gorge. La dernière heure fait d'ailleurs toujours le même effet et tandis que la mort se rapproche, l'envie de voir les deux héros s'en sortir reste toujours aussi forte après d'innombrables visionnages. 25 ans après sa sortie, Titanic semble toujours inégalable.
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Buffy contre les vampires : Sarah Michelle Gellar s’exprime sur l’environnement toxique
Buffy contre les vampires, une série à part
Qu'on le veuille ou non, Sarah Michelle Gellar restera toujours associée à son rôle dans Buffy contre les vampires. Pendant sept saisons, entre 1997 et 2003, la comédienne incarna la Tueuse Buffy Summers, une adolescente dont le destin est de combattre les forces du mal. Créé par Joss Whedon, le show était bien plus qu'une série pour adolescents. Et bien plus qu'une série de vampires.
Les thématiques abordées sont nombreuses (parcours initiatiques, émancipation, questionnement sur la sexualité, les responsabilités, le féminisme, etc.) avec des personnages attachants mais complexes. Au fil des saisons, on prend conscience que tous ne sont pas parfaits et la pression qui pèse de plus en plus sur l'héroïne est une véritable problématique.
Sarah Michelle Gellar - Buffy contre les vampires ©The WB Ainsi, au-delà de la sympathie dégagée par les interprètes autour de Sarah Michelle Gellar, il y avait un vrai travail d'écriture. Des propositions créatives et originales d'un point de vue sériel, et profondément matures. C'est pour toutes ces raisons (et plus encore) que Buffy contre les vampires est devenue une série emblématiques et que l'univers est aussi populaire. En plus de la série, l'univers s'est développé en comics et avec notamment le spin-off Angel.
Le comportement "inacceptable" de Joss Whedon
On aimerait retenir uniquement le positif de Buffy contre les vampires. Malheureusement, depuis quelques années maintenant, des révélations ont été faites sur le créateur Joss Whedon. Ce dernier n'aurait pas été si progressiste et ouvert qu'on pouvait l'imaginer. Dès 2017, son ex-épouse Kai Cole le décrivait comme "un hypocrite" après avoir révélé ses infidélités.
Puis, c'est du côté professionnel qu'une première bombe est tombée. Ray Fisher, acteur de Justice League, accusant en 2020 le réalisateur d'avoir eu un comportement "brutal, abusif, peu professionnel et complètement inacceptable". Il n'en fallait pas plus pour que les langues commencent à se délier. Les actrices Charisma Carpenter, Amber Benson ou encore Michelle Trachtenberg ont partagé à leur tour leur expérience sur le tournage de Buffy contre les vampires. L'interprète de Cordelia déclarait notamment sur Twitter :
Il a créé des environnements de travail hostiles et toxiques depuis les débuts de sa carrière. (...) Il ne cessait de menacer de me virer, ce qui peut être dévastateur pour l’estime de soi d’une jeune actrice. Ou de me traiter de 'grosse' devant des collègues alors que j’étais enceinte de quatre mois et que je pesais 57 kg.
Sarah Michelle Gellar partage aussi son expérience
À l'époque, Sarah Michelle Gellar avait évidemment soutenu ses co-stars mais sans partager son expérience. Elle a décidé aujourd'hui de s'exprimer davantage sur le cas de Joss Whedon durant une table ronde organisée par The Wrap, décrivant un "plateau masculin extrêmement toxique" sur Buffy contre les vampires.
Pendant longtemps j'ai été sur un plateau qui, je pense, était connu pour être un plateau masculin extrêmement toxique. Et donc je me suis fait à l'idée que tous les plateaux étaient comme ça. Et que les femmes étaient montées les unes contre les autres - que si les femmes devenaient amies, elles devenaient trop puissantes. Qu'il fallait donc faire en sorte que cela ne se produise pas.
Maintenant que j'ai eu l'occasion de travailler avec autant de femmes et d'hommes qui soutiennent les femmes, je me suis rendu compte à quel point l'expérience peut être facile, mais... Malheureusement, nous en sommes encore à ce stade où tous ces départements (de production) doivent souvent être occupés par des femmes pour que nous ayons une voix.
Après avoir déclaré ne vouloir simplement plus être associée au nom de Joss Whedon, Sarah Michelle Gellar a donc partagé de manière claire son expérience. Espérons que ce témoignage aidera à améliorer toujours plus les conditions de travail dans l'industrie du cinéma. Il y a eu bien trop d'exemples d'abus, que ce soit des agressions ou des formes d'harcèlement. Kate Beckinsale avait, par exemple, vécu un moment traumatisant avec Harvey Weinstein après une avant-première du film Un amour à New York (2001).
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Will Hunting : quand Harvey Weinstein ne voulait plus payer Robin Williams
Will Hunting coupé dans son élan
Le vendredi 5 décembre 1997, Will Hunting débute par une sortie limitée dans les cinémas nord-américains. Le succès est immédiat et la distribution s'élargit rapidement. À partir du 9 janvier 1998, Will Hunting est à la programmation de 1787 cinémas. Un nombre qui culminera à 2,203 la semaine du 27 février. Sur un budget de 10 millions de dollars, le film de Gus Van Sant va en rapporter dix fois plus au box-office américain, et encore 87 millions à l'étranger, pour un box-office total s'établissant à 225 millions de dollars de recettes.
Un score impressionnant pour un film indépendant, mais qui aurait pu l'être encore plus si sa distribution américaine ne s'était pas brusquement arrêtée le dernier week-end d'avril 1998.
Will Hunting ©Miramax Pourquoi Will Hunting, produit et distribué par la société des frères Weinstein Miramax a-t-il été retiré des salles si tôt, alors qu'il était, un mois plus tôt, une des stars de la 70e cérémonie des Oscars ? En effet, ce soir du 23 mars 1998, Will Hunting était arrivé au Shrine Auditorium de Los Angeles avec neuf nominations aux Oscars, et en repartait avec l'Oscar du Meilleur scénario original pour Ben Affleck et Matt Damon, et celui du Meilleur acteur dans un second rôle pour Robin Williams.
Une performance qui lui assurait a priori encore de beaux jours dans les cinémas, et donc encore plus de recettes au box-office. Mais, pour une raison assez mesquine, Harvey Weinstein en a décidé autrement...
"Will Hunting a été pénalisé par cupidité"
C'est Kevin Smith, réalisateur de films cultes comme Clerks, Les Employés modèles, Dogma et Jay et Bob contre-attaquent, ami de Ben Affleck et Matt Damon et par ailleurs longtemps réalisateur "maison" de Miramax, qui a révélé dans son livre paru en 2021 Kevin Smith's Secret Stash le pourquoi de cette décision, qu'il expliquait ainsi au Daily Beast :
Je me souviens du moment où "Will Hunting" a été retiré des cinémas et ça semblait étrange parce qu'on se disait : "Attendez, il y a tout le buzz des Oscars, pourquoi le retirer alors qu'il rapporte de l'argent ?". Ils ont (les dirigeants de Miramax, ndlr) retiré le film parce que le laisser en salles signifiait plus d'argent pour Robin Williams, alors qu'au moment où il commencerait son exploitation en vidéo, le partage n'était pas aussi favorable pour Robin. Il a été pénalisé par cupidité.
Harvey Weinstein ne voulait pas que le succès profite trop à Robin Williams
En tant que co-producteur de Will Hunting, Kevin Smith avait un accès privilégié à certains détails, dont ceux relatifs à la rémunération de Robin Williams. À l'époque, celui-ci est un des acteurs les plus populaires d'Hollywood, surfant sur les succès de Madame Doubtfire et Jumanji, et a donc des prétentions salariales élevées. Trop élevées pour le budget de Will Hunting. L'acteur profite donc d'un back-end deal, c'est-à-dire d'un pourcentage sur les profits générés au box-office. Ce pourcentage est évolutif : plus le film a du succès et encaisse des recettes, plus ce pourcentage grossit.
Sean Maguire (Robin Williams) - Will Hunting ©BAC Films Et selon Kevin Smith, passé les 100 millions de dollars recettes au box-office américain, le partage entre Robin Williams et Miramax approchait le 50/50 sur chaque dollar supplémentaire gagné. Alors que concernant l'exploitation du film en vidéo, le partage était bien moins équitable avec une part pour Williams plus réduite... Ainsi, plutôt que d'aller au bout des recettes potentielles du box-office, qu'il aurait dû en très grande partie partager, Harvey Weinstein a préféré accélérer la fin de l'exploitation en salles pour limiter les gains de Robin Williams. Et se retrouver le plus rapidement possible à prendre la plus grande partie des gains de l'exploitation en vidéo... Un geste dont on s'accordera tous à souligner l'inélégance.
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DC : James Gunn annonce le retour de Ben Affleck
La révolution Gunn - Safran a commencé
Ils l'avaient annoncé et ils passent maintenant à l'action : James Gunn et Peter Safran viennent de mettre en marche un reboot général chez DC Films. À la tête des studios en charge des franchises super-héroïques siglées Warner, leur réorientation stratégique et artistique des productions concernant notamment Superman et Wonder Woman a déjà fait des victimes.
On sait en effet depuis quelques jours qu'il n'y aura pas de Wonder Woman 3, terminant de fait le chapitre Patty Jenkins à la réalisation et Gal Gadot dans le costume. Et comme c'était fortement pressenti, Henry Cavill rend cette fois-ci pour de bon la cape de Superman. Pas de Man of Steel 2 donc, mais un nouveau film Superman avec un super-héros rajeuni, et donc un autre interprète.
Superman (Henry Cavill) - Man of Steel ©Warner Bros. Le malheur des uns fait le bonheur de Ben Affleck ?
Le Snyderverse et la configuration actuelle du DCU sont en train de disparaître, mais il y aura au moins un survivant de cette ère : Ben Affleck. L'acteur, réalisateur et producteur a incarné Batman dans Batman v Superman: L'Aube de la justice, dans Suicide Squad, ainsi que dans les deux versions de Justice League. Il assure a priori des caméos dans The Flash et Aquaman et le Royaume perdu - si ceux-là ne disparaissent pas au montage final -.
Batman (Ben Affleck) - Batman v Superman : L'Aube de la justice ©Warner Bros. Par ailleurs, avant l'officialisation du The Batman de Matt Reeves, Ben Affleck était encore plus ou moins en short list depuis 2015 pour réaliser un film Batman solo, tout en l'incarnant. La page Batman semble aujourd'hui bien tournée pour "Batfleck", mais James Gunn a déclaré dans un tweet qu'une réunion avait eu lieu avec Ben Affleck, et que celui-ci devrait bien réaliser un film DC.
"On a rencontré Ben hier précisément parce qu'il veut réaliser, et on veut qu'il réalise ; il nous faut juste trouver le bon projet."
Quel pourrait bien être ce projet ? On est encore bien loin d'une officialisation, et il est certain que ça ne concernera pas le personnage de Batman, pour l'instant hors DCU et géré par le duo Matt Reeves - Robert Pattinson, qui ont un plan d'au moins trois films ensemble. Alors, peut-être, Ben Affleck pourrait prendre en charge le reboot de Superman ? Affaire à suivre...
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Henry Cavill et Superman, c’est terminé !
Henry Cavill, un retour qui ne donnera rien
Depuis sa première apparition en Superman dans Man of Steel (2013), Henry Cavill a convaincu les fans qu'il était le bon choix. L'acteur a incarné à la perfection le super-héros DC, tout en puissance mais également empli d'humanité. La confirmation a eu lieu en 2016 avec Batman v Superman : L'Aube de la justice, donnant un peu plus d'espoir aux spectateurs de voir un grand univers cinématographique se développer autour de Superman et Batman. C'était du moins la volonté de Zack Snyder, réalisateur de ces deux films. Puis vint l'échec à tous les niveaux de Justice League (2017) qui allait marquer les débuts du divorce entre Warner Bros. et Zack Snyder.
Henry Cavill - Batman v Superman ©Warner Bros. Pourtant, depuis quelques semaines les fans d'Henry Cavill et de son Superman ont pu reprendre espoir. Grâce à la scène post-générique de Black Adam, l'acteur était bien de retour et devait reprendre son rôle pour davantage. Man of Steel 2 a rapidement été évoqué et le comédien a même laissé sa place pour de The Witcher (il quittera la série après la saison 3). Mais on dirait bien que ses fans n'ont pas le droit de rêver bien longtemps puisqu'Henry Cavill a annoncé lui-même, via son compte Instagram, qu'il ne reviendra finalement pas en Superman. Voilà sa déclaration :
Je viens d'avoir une réunion avec James Gunn et Peter Safran et j'ai de mauvaises nouvelles. Finalement, je ne reviendrai pas en Superman. Après que le studio m'a annoncé mon retour en octobre, avant l'embauche (de James Gunn et Peter Safran), cette nouvelle n'est pas la plus facile, mais c'est la vie. Les changements de direction arrivent. Je respecte cela. James et Peter ont un univers à construire. Je leur souhaite à eux et à toutes les personnes impliquées bonne chance, et beaucoup de réussite.
James Gunn prépare un Superman jeune
Dans son second paragraphe, Henry Cavill s'adresse directement aux fans qui l'ont soutenu. Il tente de les rassurer en rappelant que les valeurs de Superman seront toujours là. On sent clairement une émotion dans son discours. Malheureusement, la nouvelle direction de DC Studio en a décidé autrement. Il faut dire que l'échec de Black Adam a certainement incité James Gunn et Peter Safran à aller dans une autre direction. Le réalisateur de The Suicide Squad n'a d'ailleurs pas tardé à réagir au message d'Henry Cavill. Il a ainsi confirmé qu'un nouveau film Superman était en préparation, mais sur une version jeune du personnage. Raison pour laquelle Henry Cavill ne reviendra pas.
Concernant Henry Cavill, c'est une page importante pour lui qui se tourne. Comme dit précédemment, l'acteur va également laisser le rôle de Geralt de Riv dans The Witcher à un autre. On peut donc se demander s'il compte participer à une nouvelle saga ou non. Même s'il a joué à deux reprises Sherlock Holmes dans Enola Holmes et sa suite, on en attend un peu plus de lui. De quoi relancer des rumeurs pour incarner James Bond ? Même si on n'y croit pas vraiment, on ne serait pas surpris que cette possibilité soit à nouveau évoquée prochainement...
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The Whale grossophobe ? Brendan Fraser et Aronofsky réagissent
The Whale, le grand retour de Brendan Fraser
Voilà plusieurs mois qu'on parle de The Whale, le nouveau film de Darren Aronofsky. Déjà parce que le réalisateur laisse rarement indifférent avec ses œuvres. Que ce soit avec Requiem for a Dream (2001), Black Swan (2011) ou encore Mother! (2017), le cinéaste sait provoquer de la douleur et du malaise pour le spectateur. Et cela devrait être encore le cas avec son prochain long-métrage, adapté de la pièce de théâtre de Samuel D. Hunter (2012). Dedans, on verra Charlie, un homme de 272 kilos en pleine dépression tenter de renouer avec sa fille de 17 ans (Sadie Sink). Pour interpréter ce dernier, c'est Brendan Fraser qui a été engagé.
Brendan Fraser - The Whale ©A24 Un choix, là aussi important tant l'acteur a connu une carrière compliquée. Star dans les années 1990, puis blacklisté dans les années 2000 et victime d'une agression sexuelle, il fait son retour à Hollywood depuis quelques années. Mais The Whale s'annonce comme LE film qui le remettra véritablement au premier plan avec un fort potentiel pour l'emmener aux Oscars. Rappelons également que pour arriver à interpréter le personnage principal du film, l'acteur a utilisé différentes prothèses et un costume pouvant peser jusqu'à 150 kilos.
Si sur le papier The Whale a de quoi fasciner, on se doutait que le film ne serait pas du goût de tout le monde. Et, sans surprise, quelques jours après sa sortie dans les salles américaines, l'œuvre fait déjà polémique en étant accusée de grossophobie.
Un film grossophobe ?
Dans le New York Times (via EW), l'écrivaine Roxane Gay a par exemple qualifié le film de spectacle "abusif" et "cruel". Il faut dire que, comme le rappelle Première, l'obésité est un véritable problème aux Etats-Unis avec actuellement "environ 74% des Américains de plus de 20 ans obèses ou en surpoids". Dès lors, les représentations au cinéma de personnes en surpoids sont de plus en plus surveillées.
Darren Aronofsky et Brendan Fraser ont donc répondu à ces accusations. Auprès de Yahoo! Entertainment, le réalisateur a d'abord expliqué sa démarche et sa volonté de montrer avant tout un être humain, avec des défauts mais également beaucoup d'amour.
Les personnes atteintes d'obésité sont généralement écrites comme des méchants ou font l'objet de blagues. Nous voulions créer un personnage complet qui a des mauvais et des bons côtés. Charlie est très égoïste, mais il est aussi plein d'amour et il recherche le pardon. Donc cette controverse n'a pas de sens pour moi. Brendan Fraser était le bon acteur pour jouer ce rôle, et ce film est en fait un exercice d'empathie.
Brendan Fraser a de son côté mis en avant (via EW) le fait que le film ne généralise pas et a beaucoup de respect pour ce personnage. Pour lui, il s'agit de "l'histoire d'un homme, ce n'est pas une représentation de tous ceux qui vivent avec un corps comme celui de Charlie".
Et sur la question de l'usage de maquillage pour transformer Brendan Fraser, le réalisateur a rappelé que ce genre "d'outils" était utilisé par les acteurs depuis toujours. Et qu'avec son équipe ils avaient cherché à être le plus réaliste possible et respectueux.
Je lui ai demandé (au maquilleur Adrien Morot, ndlr) : 'Pouvons-nous faire quelque chose de réaliste ? ' Parce que si ça doit ressembler à une blague, alors nous ne devrions pas le faire'.
The Whale sortira dans les salles en France le 22 février 2023.
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Scarlett Johansson a très mal vécu le fait d’avoir été "un objet de désir"
Près de 30 ans de carrière pour Scarlett Johansson
Lorsqu'elle tourne dans son premier film en 1993, L'Irrésistible North, Scarlett Johansson n'a que huit ans. Dans la foulée, la comédienne interprète la fille de Sean Connery dans Juste Cause, puis celle de Kristin Scott Thomas dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Elle poursuit sa carrière avec The Barber : L'Homme qui n'était pas là et Ghost World, avant de connaître entre en 2003 et 2004 une consécration grâce à ses rôles dans Lost in Translation et La Jeune fille à la perle.
Charlotte (Scarlett Johansson) - Lost in Translation ©Pathé Depuis, en plus d'avoir prêté ses traits à Black Widow dans le Marvel Cinematic Universe, l'actrice a tourné pour Woody Allen (Match Point, Scoop, Vicky Cristina Barcelona), Brian De Palma (Le Dahlia noir), Christopher Nolan (Le Prestige), Jonathan Glazer (Under the Skin) ou encore Noah Baumbach (Marriage Story). Récompensée par un César d'honneur en 2014, Scarlett Johansson a été nommée deux fois aux Oscars, pour ses performances dans Jojo Rabbit et Marriage Story.
"Je me suis retrouvée coincée"
De passage dans le podcast Table for Two with Brice Bozzi, mis en ligne le 13 décembre 2022, Scarlett Johansson s'est confiée sur l'évolution de carrière. La comédienne a révélé avoir à une époque eu peur de ne recevoir que des propositions de personnages hypersexualisés. L'actrice a expliqué :
J'ai tourné Lost in Translation et La Jeune fille à la perle quand j'avais 18 - 19 ans, je découvrais ma propre féminité et j'apprenais encore des choses sur ma désirabilité et ma sexualité. J'ai été en quelque sorte conditionnée pour être ce qu'on appelle une "bimbo", je jouais l'autre femme, l'objet du désir et je me suis retrouvée coincée dans ce genre de rôles.
Vicky Cristina Barcelona ©Warner Bros. Assurant qu'elle n'arrivait pas à se sortir de ce type de personnages, Scarlett Johansson a ajouté :
Quand vous êtes ce genre de bimbos, vous savez, ça explose fort et vite, et puis c'est terminé. Et vous n'avez plus d'opportunité au-delà de cela. Je me suis donc retrouvée face à une énigme intéressante et étrange, travailler là-dessus et essayer de me tailler une place dans différents projets, dans des castings plus vastes.
La comédienne a notamment déploré son arrivée dans le MCU avec Iron Man 2, dans lequel Black Widow est "sous développée et sur-sexualisée", avant que la super-héroïne ne gagne en épaisseur par la suite.
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Top Gun 3 : Joseph Kosinski évoque la suite de "Top Gun : Maverick"
Un futur film Top Gun en question
La question est évidemment sur toutes les lèvres. Après son triomphe au box-office mondial (il frôle à ce jour le 1,5 milliard de dollars de recettes) plus gros succès de la carrière de Tom Cruise et de l'histoire de la Paramount, Top Gun : Maverick va-t-il avoir une suite ? Le sujet a été très rapidement évoqué, et dès le mois de juillet Miles Teller (aka "Rooster" dans le film) évoquait des discussions avec Tom Cruise sur une potentielle suite, expliquant que cette décision appartiendrait de toute façon à l'acteur et producteur. Tout récemment, le réalisateur de Top Gun : Maverick Joseph Kosinski, à l'occasion du Los Angeles Culture Festival (LA3C), a été questionné sur une potentielle suite. Sa réponse, sans être décisive, est enthousiasmante.
Joseph Kosinski y croit
À ce stade, la Paramount et les équipes du film profitent encore du succès, et il n'apparaît pas comme une priorité d'y donner immédiatement suite. Si un nouveau film Top Gun doit voir le jour, ce sera a priori de nouveau avec Tom Cruise, figure indissociable de la franchise. Mais son autre franchise Mission : Impossible est aujourd'hui son objectif principal, avec la sortie en juillet 2023 de Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 et un an plus tard de Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 2. Sans compter qu'il doit aussi s'envoler dans l'espace pour le projet mené par Universal, la NASA et SpaceX... Il faut donc prendre son temps et, comme le propose Joseph Kosinski, attendre de trouver la bonne histoire.
Est-ce qu'il y a une autre histoire assez attractive pour qu'on y revienne ? Il me semble qu'à la fin de "Top Gun : Maverick" Maverick en a encore sous la pédale. Il ne va pas s'arrêter là.
Rien d'officiel donc, mais l'affirmation tout de même que Tom Cruise ne devrait pas remiser sa combinaison de pilote, pour plutôt poursuivre sur sa lancée.
Deux points de tension
Puisque ce deuxième film s'appelait Top Gun : Maverick, il pourrait être séduisant de s'attarder sur un autre personnage pour un nouveau film. Avec un tel succès pour "Maverick", le public est là pour découvrir un Top Gun : Rooster, ou encore un Top Gun : Phoenix. En effet, si ce sont Miles Teller et Glen Powell qui sont les plus montrés des jeunes pilotes dans Top Gun : Maverick, Monica Barbaro s'y est idéalement fait remarquer, et en faire un personnage principal serait une brillante idée. Des histoires à raconter, il y en a potentiellement un paquet. Rien ne s'oppose donc à la mise en route prochaine d'une suite, à l'exception de deux points.
Natasha "Phoenix" Trace - Top Gun : Maverick ©Paramount Pictures Le premier n'a rien d'insurmontable, mais il oblige à un temps long. Avec une production exigeante pour le casting et les équipes techniques, il faut compter des mois de préparation, d'entraînement, ainsi que des tests en tous genres, avant même d'entamer les prises de vues. Le second point est lui plus complexe, et concerne les droits d'exploitation de la licence Top Gun.
En effet, la Paramount est actuellement en procès avec les ayants-droits du journaliste Ehud Yonay, dont l'article Top Guns publié en 1983 est à l'origine du scénario du film de 1986. La Paramount avait obtenu les droits de l'histoire pour 35 ans et les a restitués, comme prévu par le contrat de cession, le 24 janvier 2020. Une date à laquelle la famille Yonay estime que Top Gun : Maverick n'était pas terminé. Et qu'il n'aurait pas donc dû sortir sans un renouvellement de la cession des droits... Bref, légalement parlant, la Paramount n'est aujourd'hui plus en mesure de lancer une production Top Gun, jusqu'à ce qu'un arrangement avec les ayants-droits de Yonay soit trouvé...
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Scream 6 : Ghostface sème la terreur à New York dans le premier teaser
Scream 6 : Ghostface quitte Woodsboro
Sept ans après le décès de Wes Craven, Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett (Wedding Nightmare) se sont emparés de la saga sur Ghostface avec Scream. Un cinquième volet paresseux qui avait cependant le mérite d'introduire deux nouvelles héroïnes charismatiques, les soeurs Tara (Jenna Ortega) et Sam Carpenter (Melissa Barrera). Ces dernières faisaient équipe avec le trio d'origine formé par Sidney Prescott (Neve Campbell), Gale Weathers (Courteney Cox) et Dewey Riley (David Arquette) pour traquer le meurtrier masqué.
Tara Carpenter (Jenna Ortega) - Scream 6 ©Paramount Pictures Toujours aux commandes pour Scream 6, les réalisateurs ont décidé de changer les règles de la franchise. Si les spectateurs devraient une nouvelle fois tenter de débusquer Ghostface parmi les personnages principaux, ils ne le feront cette fois pas à Woodsboro. Au vu du premier teaser, le tueur sévira dans les rues de New York. Sur ces images qui semblent se dérouler pendant la nuit d'Halloween, plusieurs passagers portent le masque emblématique de l'assassin. Et l'un d'entre eux n'est pas là pour récolter des friandises...
Jenna Ortega et Melissa Barrera de retour
Sam et Tara se retrouvent donc face à Ghostface dans ce teaser et elles ne sont pas seules. Deux autres survivants du précédent opus, les jumeaux Mindy (Jasmin Savoy-Brown) et Chad Meeks (Mason Gooding), sont également présents et en très mauvaise posture.
Scream 6 ©Paramount Pictures Selon Melissa Barrera, Ghostface devrait faire un véritable massacre dans Scream 6. Interrogée par PEOPLE, la comédienne a assuré que Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett se sont lâchés sur ce sixième film et se sont montrés moins timides que sur son prédécesseur :
Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett demandaient toujours plus de sang et de sueur. Avec le dernier Scream, ils étaient sur la pointe des pieds et essayaient d’être très respectueux de ce que la franchise avait été jusque-là, et de garder leurs rêves sanglants intérieurs à distance. Mais avec celui-ci, ils se sont dits : 'Nous allons tout donner. C’est potentiellement 100 fois plus gore'.
Scream 6 est à découvrir au cinéma dès le 8 mars 2023.
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Avatar 2 : James Cameron raconte le défi de la performance capture sous-marine
Avatar - La Voie de l'eau : Pandora s'agrandit
13 ans après la sortie du premier volet, l'aventure de Neytiri (Zoe Saldana) et Jake Sully (Sam Worthington) se poursuit enfin au cinéma avec Avatar : La Voie de l'eau. Une aventure qui ne concerne plus seulement les deux héros puisque plus de dix ans après les événements d'Avatar, ils sont devenus parents des jeunes Neteyam (Jamie Flatters), Kiri (Sigourney Weaver), Lo'ak (Britain Dalton) et Tuktirey (Trinity Jo-Li Bliss).
Alors qu'ils mènent une vie paisible, le retour de la RDA sur l'exolune détruit soudainement leur bonheur familial. Poursuivis par Miles Quaritch (Stephen Lang), bien vivant et déterminé à se venger, Neytiri et Jake n'ont d'autre choix que de quitter le clan Omatikaya. Au cours de leur exil, ils trouvent refuge chez les Metkayina, qui vivent près des océans et sont menés par les guerriers Ronal (Kate Winslet) et Tonowari (Cliff Curtis). Pour être en harmonie avec ce nouvel environnement, la famille passe par une longue phase d'initiation.
Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Spectacle colossal d'une fluidité et d'un réalisme hallucinants, Avatar : La Voie de l'eau est une nouvelle révolution technologique, immersive et permettant l'émerveillement total comme aucun blockbuster hollywoodien ne l'a fait ces dernières années (découvrez notre critique ici). Si cette suite a mis autant de temps à débarquer dans les salles obscures, c'est en partie parce que James Cameron et ses équipes ont dû apprendre à maîtriser la performance capture sous-marine.
Un gigantesque réservoir conçu pour le film
Pour Titanic, le cinéaste avait fait construire un bassin pouvant contenir pas moins de 65 millions de litres d'eau. Pour Avatar : La Voie de l'eau, un réservoir de 36 mètres de longueur, 18 de large et 9 de profondeur a vu le jour dans les studios de Manhattan Beach, en Californie, où se trouve la société de production Lightstorm Entertainment, cofondée par James Cameron. C'est dans cette énorme cuve d'une capacité de 100 mètres cube d'eau qu'ont été tournées les scènes aquatiques du long-métrage.
Un lieu que James Cameron décrit comme "un couteau suisse" dans le dossier de presse, ajoutant :
Nous pouvions faire des vagues venant se briser sur le rivage et avoir des comédiens tentant de sortir de l'eau alors qu'ils sont heurtés par les vagues. Nous pouvions créer l'interaction du ressac avec les créatures et les gens qui remontent à la surface, prennent une vague de plein fouet et essaient de déclamer leur texte... tout en essayant de respirer en même temps.
Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Pour créer des vagues artificielles, l'équipe du long-métrage a développé un outil doté de deux hélices de bateau surnommé "le champ de course" et pouvant entraîner "un courant de dix noeuds", ce qui correspond à environ 18,5 km/h.
Une équipe en apnée
Afin que les acteurs puissent plonger et sortir de l'eau naturellement, un autre volume (plateau de performance capture) était disposé à moins d'un centimètre au-dessus du réservoir. Si les personnages plongent et remontent à la surface, c'est parce que les comédiens ont véritablement effectué ces mouvements, ce qui renforce l'émotion selon le réalisateur. Il précise à propos de ce procédé inédit :
L'ordinateur prend les données d'un volume, puis de l’autre et, en temps réel, intègre toutes ces informations pour me montrer sur la caméra virtuelle des gens qui vont et viennent, nagent, montent sur un ponton ou plongent et évoluent sous l'eau. Il s'agissait de fusionner deux méthodes de capture complètement distinctes.
Pendant le tournage, James Cameron s'est heurté à un problème. Alors qu'il pensait pouvoir équiper ses techniciens de matériel de plongée, il s'est rendu compte que les bulles provoquées par les appareils respiratoires agissaient comme "des miroirs réfléchissants" et perturbait le sytème de performance capture, qui ne parvenait plus à faire la différence entre un point de marquage et une bulle. Comme les acteurs, les techniciens ont donc dû se former à la plongée en apnée. Le cinéaste explique à ce sujet :
Tous ceux qui travaillaient dans le réservoir devaient retenir leur souffle. Si quelqu'un en bas s’occupait des éclairages, il retenait sa respiration. Pareil pour les opérateurs caméra.
Des prouesses techniques qui ont permis de donner naissance à quelque chose de nouveau au cinéma. Avatar : La Voie de l'eau est à découvrir dans les salles obscures dès le 14 décembre 2022.
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Avatar 2 : Kate Winslet raconte les coulisses de son record d’apnée
Avatar : la voie de l'eau est enfin au cinéma !
C'est le jour J ! En ce mercredi 14 décembre 2022 sort sur les écrans français La Voie de l'eau, la suite tant attendue d'Avatar sorti en 2009. Toujours mis en scène par James Cameron, ce nouveau film nous entraîne dans de nouveaux paysages majestueux de Pandora.
Ainsi, l'intrigue se déroule une dizaine d'années après la fin du premier opus. On retrouve Jake et Neytiri dans leur paradis. Désormais à la tête d'une famille de plusieurs enfants (biologiques et adoptifs), ils doivent quitter à contre-coeur cette forêt qu'ils aiment tant pour aller se réfugier sur les récifs. La raison ? Le retour inattendu de la RDA à Pandora qui les oblige à abandonner leur maison. Après un voyage à dos de banshees, ils découvrent un nouvel endroit féerique, demeure du clan Metkayina, qui devient leur refuge.
Avatar : la voie de l'eau © 20th Century Studios Une majeure partie de l'action d'Avatar : la voie de l'eau se déroule donc dans des paysages sous-marins. Pour mettre en scène ce nouveau décor féerique de Pandora, James Cameron a eu recours à la performance capture aquatique. Une première dans l'histoire du cinéma qui a demandé aux acteurs une prouesse physique intense.
En effet, pour pouvoir les filmer sous l'eau suffisamment longtemps, les comédiens ont dû rester en apnée plusieurs minutes. Kate Winslet, qui interprète Ronal, a même battu un record !
Kate Winslet raconte les coulisses
Depuis octobre 2020, cette fameuse prouesse technique de Kate Winslet fait la une de l'actualité. L'actrice a en effet battu le record précédemment détenu par Tom Cruise (sur le tournage de Mission Impossible : Rogue Nation) et est restée en apnée pendant 7 minutes et 15 secondes.
Dans une interview donnée à Total Film Magazine, Kate Winslet a détaillé ce challenge physique, qui n'était pas une mince affaire :
J'ai une vidéo de moi qui remonte à la surface et qui demande si je suis toujours en vie, et qui veux vite connaître mon temps d'apnée. J'ai tout de suite voulu savoir mon chrono, et je n'y ai pas cru. Il a fallu que je le dise à James ! (...) je n'étais pas tenue de rester en apnée plus de 7 minutes. J'ai juste eu l'opportunité de battre mon propre record de 6 minutes et 14 secondes, et je l'ai fait.
Elle a également ajouté :
Tourner dans ces immenses bassins remplis d'eau était incroyable. J'ai adoré. Travailler avec des experts qui savent comment libérer tout ton potentiel comme pour cette séquence tout en faisant attention à ta sécurité était une expérience incroyable. Ça n'est pas quelque chose que l'on peut faire tout seul chez soi !
Sigourney Weaver et Zoe Saldaña pas en reste
Tous les acteurs ont dû s'exercer pour tourner des scènes en apnée dans Avatar : la voie de l'eau. Si tous n'ont pas tenu plus de 7 minutes comme Kate Winslet, ils ont pourtant réalisé de jolis temps. Ainsi, Sigourney Weaver, de retour pour interpréter l'adolescente Kiri (fille biologique de Grace Augustine) a tenu 6 minutes et 30 secondes. Quant à Zoe Saldaña, l'interprète de Neytiri, elle est parvenue à rester en apnée pendant 5 minutes.
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Will Hunting : cette scène de sexe que Ben Affleck et Matt Damon n’ont pas tournée
Le miracle Will Hunting
En 1997, Gus Van Sant réalise Will Hunting, récit initiatique d'un jeune surdoué issu de la classe ouvrière de Boston. Supérieurement intelligent et capable d'apprendre sans effort, Will (Matt Damon) est cependant arrogant, impulsif, bagarreur et susceptible. Sur la recommandation d'un professeur de mathématiques, pour éviter une incarcération suite à une énième bagarre, il doit alors accepter d'être suivi par un psychologue (Robin Williams). Leur relation, d'abord conflictuelle, va se révéler bouleversante.
Will Hunting (Matt Damon) - Will Hunting ©BAC Films Grand succès critique et financier, Will Hunting est aussi le film qui a lancé Matt Damon et Ben Affleck, puisque les deux jeunes hommes d'alors - respectivement 27 et 25 ans - co-écrivent le scénario. Ce scénario est récompensé en 1998 par l'Oscar du Meilleur scénario original, tandis que Robin Williams repart lui avec la statuette du Meilleur acteur dans un second rôle. Matt Damon est par ailleurs nommé à l'Oscar du Meilleur acteur.
Le piège tendu par Ben Affleck et Matt Damon aux studios
L'histoire de Will Hunting, Matt Damon et Ben Affleck y tiennent. Ils prennent des conseils ça et là, notamment ceux de Rob Reiner et Francis Ford Coppola, pour affiner le scénario. Mais encore largement inexpérimentés et n'étant pas en position de force au moment de négocier, ils ne savent pas comment choisir le studio qui financera le film. Ils ont alors l'idée de glisser une fausse séquence dans la dernière partie du scénario, complètement incohérente, afin de savoir si les studios auxquels le scénario a été envoyé l'ont bien lu, et pas simplement survolé.
Dans une interview donnée au Boston Magazine en 2013, Ben Affleck racontait ainsi :
On était très frustrés que Castle Rock (premier studio qui a acheté les droits du scénario avant de les revendre, ndlr) n'ait pas lu le scénario, alors on a eu l'idée de faire ce test. On a écrit des intentions de mise en scène comme "Sean parle à Will et lui ouvre sa conscience", et puis "Will prend un moment et lance à Sean un regard émouvant, se penche et commence à le sucer..."
Le scénario tourne dans tous les grands studios, mais dans les retours qui sont faits, aucune remarque sur cette séquence. Jusqu'à ce que, par l'entremise de leur ami Kevin Smith, Ben Affleck et Matt Damon se retrouvent chez Miramax, devant Harvey Weinstein.
"Les gars, il y a juste un truc dans le scénario..."
L'ancien producteur et distributeur ne s'est lui pas laissé prendre au piège, ayant lu l'intégralité du scénario de Will Hunting. Il le racontait sur le plateau de "The Graham Norton Show" en 2015 :
Ils arrivent à mon bureau, j'avais lu leur scénario avant, on commence et tout se passe bien. Et puis au bout de dix minutes je leur dis "Les gars, il y a juste un truc dans le scénario... J'ai juste une grosse remarque. À peu près à la page 60, les deux personnages ont un rapport sexuel oral, ils sont à genoux et il y a toute cette scène de sexe... Qu'est-ce que c'est que ça ? Parce que les gars sont censés être hétérosexuels, et il n'y a aucun indice avant qui nous mène à ça... Je ne comprends pas cette scène.
Et c'est exactement ce que Matt Damon et Ben Affleck attendaient, s'assurer par cette incompréhension que le scénario avait été bien lu. Harvey Weinstein poursuit alors :
Ils me répondent : "C'est la scène qu'on a écrite pour être sûrs que les gens à votre position lisent vraiment le scénario, parce que tous les cadres de studios qu'on a vus jusque-là... Personne n'a parlé de cette scène, peut-être ils ont pensé que c'était une erreur ou alors personne ne l'a lu soi-même. Vous êtes le seul à nous en parler. Le film est pour vous.
C'est donc sur la réussite de ce "test" que Miramax obtient la production et la distribution du film sur le territoire américain. L'association porte ses fruits puisque Will Hunting collectionne les nominations et récompenses, encaisse près de 226 millions de dollars au box-office mondial, et devient l'un des plus grands succès de l'histoire de Miramax.
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Spider-Man : Across the Spider-Verse se dévoile avec une nouvelle bande-annonce
New Generation, l'avant No Way Home
Spider-Man : New Generation a donné une vraie bouffée d'air frais dans le genre super-héroïque. Arrivé en 2018, le film d'animation produit par Phil Lord et Chris Miller, et réalisé par Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman s'est démarqué par sa créativité. Une créativité aussi bien visuelle que scénaristique. Car bien avant Spider-Man : No Way Home, il était déjà question de multivers.
On découvrait ainsi Miles Morales, un jeune garçon qui, après s'être fait mordre par une araignée radioactive, développe des super-pouvoirs. Jusque-là, rien de bien nouveau. Mais un portail spatiotemporel s'ouvre et réunit une ribambelle de super-héros similaires. Ainsi, le Spider-Man version Miles Morales rencontre Peter Parker, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker (tout droit sortie d'un dessin animé japonais). Ensemble, ils affrontent le terrible Caïd.
Spider-Man : New Generation a ravi les fans et les producteurs qui n'ont pas hésité longtemps avant de lancer une suite. Une suite qui se fera en deux temps, puisque deux films ont été commandés. L'aventure commencera donc Spider-Man : Across the Spider-Verse, qui avait déjà commencé à se dévoiler en décembre 2021. Un an plus tard, le film se montre davantage avec une nouvelle bande-annonce (en une d'article).
Spider-Man : Across the Spider-Verse va en mettre plein les yeux
Comme on peut le voir sur ces images, l'animation de Spider-Man : Across the Spider-Verse va encore nous en mettre plein les yeux. Interrogé à ce sujet par Empire, Phil Lord a expliqué que si le premier film avait "un style d'animation qui domine, celui-ci en compte six". L'objectif est donc d'épater les spectateurs durant tout le long-métrage. Et de ce qu'on a pu en voir pour le moment, c'est plutôt réussi.
Spider-Man: Across the Spider-Verse ©Sony Pictures Releasing Du côté de l'histoire, on retrouvera donc Miles Morales et Spider-Gwen, mais également un personnage annoncé à la fin du premier film : Spider-Man 2099, doublé dans la version originale par Oscar Isaac. Les deux premiers auront fort à faire en affrontant un paquet d'autres versions de Spider-Man...
Spider-Man : Across the Spider-Verse sortira dans les salles le 31 mai 2023. La suite, Spider-Man: Beyond the Spider-Verse, est prévue pour le 3 avril 2024.
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Avatar 2 : la révolution de James Cameron continue
Avatar 2 : le début d'une saga familiale
En tant que spectateur, le fait de retourner en salle treize ans après Avatar pour découvrir La Voie de l'eau soulève plusieurs interrogations et plusieurs craintes. L'intérêt pour Pandora est-il intact ? Les prouesses visuelles seront-elles suffisantes pour garantir le spectacle ? L'histoire de Jake (Sam Worthington) et Neytiri (Zoe Saldana) mérite-t-elle d'être poursuivie ?
Avatar : La Voie de l'eau balaie ces doutes dès l'ouverture qui détermine la direction que prend la saga, là où le premier peut être vu comme une mise en place de l'univers. Par le biais d'ellipses, James Cameron raconte la naissance de la famille des deux héros, et repart ainsi quasiment de zéro.
Quelques scènes suffisent pour imposer Neteyam (Jamie Flatters) comme l'aîné sage et protecteur. Le public devine par ailleurs que la curiosité et la fougue de l'adolescent Lo'ak (Britain Dalton) devraient apporter leur lot de danger, et que la benjamine Tuktirey (Trinity Jo-Li Bliss) suivra ses grands frères partout en dépit de son jeune âge. Adoptée, Kiri (Sigourney Weaver) se démarque quant à elle par sa soif de découverte, qui comble constamment la douleur due à l'absence d'une mère morte avant sa venue au monde.
Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios En une quinzaine de minutes, Avatar : La Voie de l'eau permet à Neytiri et Jake de gagner en épaisseur puisqu'ils ont désormais tout à perdre. Ce qui les contraint de s'exiler et de quitter le clan des Omatikaya lorsque la RDA débarque à nouveau sur l'exolune malgré sa défaite et lorsque leur vieil ennemi Miles Quaritch (Stephen Lang) réapparaît.
De la science-fiction au western
Mais avant ce départ forcé, James Cameron dévoile toute une première partie sur la terre ferme. Une longue introduction où la maestria technique de James Cameron est au service de l'extension de son monde, et non l'inverse. Les équipements des hommes ont évolué et les exosquelettes sont de plus en plus maniables, à l'image de celui de l'inquiétante générale Ardmore (Edie Falco), militaire qui partage avec Quaritch le goût pour la destruction massive et les répliques belliqueuses lancées avec autant d'aplomb que de premier degré.
Miles Quaritch (Stephen Lang) - Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Face à ce retour d'humains suréquipés et surarmés, les Omatikaya résistent comme ils le peuvent, arcs et machettes en mains. En moins d'une heure, le spectateur a déjà eu droit à des combats aériens, à une attaque de train et à un affrontement nocturne dans la forêt façon Rambo et Predator, sous la pluie et dans la boue. L'air de rien et sans jamais délaisser la science-fiction, James Cameron s'aventure du côté du western, du survival et du film de guerre, comme il le faisait dans Aliens, le retour et Terminator 2 : Le Jugement dernier.
Une simplicité qui frôle l'indécence
Habitué des suites, James Cameron sait pertinemment que la comparaison avec leur prédécesseur peut jouer en leur défaveur. Conscient des exigences du public, il s'est évertué toute sa carrière à essayer de déjouer ses attentes. Dans l'assaut barbare d'Aliens, Ripley faisait par exemple connaissance avec la Reine, qui occupe désormais une place fondamentale dans la mythologie créée par Dan O'Bannon, H.R. Giger et Ridley Scott. Dans Terminator 2, Arnold Schwarzenegger devait veiller sur John Connor et non l'éliminer.
La Voie de l'eau n'offre pas de surprise scénaristique similaire. En revanche, le long-métrage fait preuve d'une telle générosité à tous les niveaux qu'il surpasse le premier volet. Il donne surtout l'impression que son metteur en scène effectue ici la synthèse de ses précédents projets avec une aisance déconcertante, alors qu'il s'agit probablement de son défi le plus ambitieux artistiquement et commercialement.
Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Pourtant, à aucun moment cette pression ne se ressent et à aucun moment elle ne vient freiner la vitesse et la fluidité de cette expérience cinématographique unique. Qu'il s'agisse d'une main en train d'agripper un harnais avant de plonger dans l'eau, d'une créature en chute libre dans le vide, d'un corps que l'on voit se démembrer ou de l'explosion d'un engin mécanique, rien ne semble factice dans La Voie de l'eau. Les imperfections des humains finissent même par sauter davantage aux yeux que celles des Na'vi, qui n'en sont pourtant pas dépourvus.
Le retour de l'émerveillement
Il suffit de s'attarder sur leurs cheveux emmêlés ou sur leurs tenues pour en distinguer, parce que le film permet justement de pouvoir les admirer. Si les Na'vi paraissent plus "vrais" que notre espèce, c'est tout simplement parce que James Cameron et ses techniciens des effets visuels menés par Joe Letteri et Richard Baneham ont parfaitement compris que Pandora est leur environnement naturel, qu'ils se fondent dans sa multiplicité d'écosystèmes, là où les humains font évidemment tâche.
Avatar : La Voie de l'eau devient ainsi le premier blockbuster hollywoodien à promouvoir l'émerveillement depuis des années, invitant le spectateur à regarder partout non seulement parce que la technique a permis de créer et d'agrandir ce monde, mais aussi parce que les personnages vivent cette expérience. C'est d'ailleurs là l'un de ses principaux points communs avec son prédécesseur. Difficile par exemple d'oublier le moment où Jake Sully réapprend à marcher et à courir après avoir perdu ses jambes au combat.
Kiri (Sigourney Weaver) - Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Ici, la découverte du paysage aquatique est pour sa fille Kiri une initiation similaire à celle de sa première virée dans le corps d'un Na'vi. Aidé par les prouesses hallucinantes de la performance capture sous-marine, James Cameron s'offre le luxe de la faire durer et de lorgner vers davantage de contemplation. L'envie commune de vivre une autre vie dans les salles obscures et de s'oublier pour arpenter un univers inédit prend alors tout son sens.
La voie de l'eau, et celle du feu
Néanmoins, James Cameron reste James Cameron et s'il maîtrise évidemment l'eau, il est également l'un des cinéastes les plus talentueux pour filmer un monde ravagé par les flammes et les cendres. Comme le dit si bien la première partie, le chaos a le don de faire sombrer le bonheur sans prévenir. L'un des moments les plus poignants est celui où Neytiri - magnifique héroïne - hurle de rage devant les ruines de ce qui était autrefois chez elle.
Les défauts scénaristiques du long-métrage, ses sous-intrigues étirées mais manquant de consistance (celle sur le jeune Spider est par exemple une catastrophe) et la simplicité reprochée au propos écologique sont gommés par ces plans inoubliables, par ceux d'une mère aveuglée par la colère ou ceux sur le regard amusé et bouleversé de parents qui voient leur enfant apprendre des gestes essentiels.
Jake Sully (Sam Worthington) - Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Le réalisateur est plus à l'aise avec les visuels que les discours, c'est certain. Et quand il s'agit de retranscrire une soif inaltérable de vengeance, la cruauté des hommes et la réponse des Na'vi, James Cameron le fait avec une intensité disparue à Hollywood depuis Mad Max : Fury Road. Le cinéaste respecte la règle du triple climax et rappelle que la violence et les pleurs lui vont bien.
Les crânes décharnés de Terminator, les robots dotés de mitrailleuses, les naufrages, la beauté et l'immensité des fonds marins, les ennemis insensibles et cupides, des proches ensemble face à une mort imminente... Toute l'oeuvre de James Cameron, sa générosité et ses déséquilibres, est présente dans La Voie de l'eau, film immense qui donne l'impression d'ouvrir une nouvelle voie au cinéma.
Avatar : La Voie de l'eau de James Cameron, en salles le 14 décembre 2022. Ci-dessus la bande-annonce. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces.
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Oppenheimer : Christopher Nolan déclare avoir reproduit une explosion nucléaire sans CGI
Toujours plus loin
Christopher Nolan se construit une filmographie de pionnier et compte bien repousser toutes les limites connues. À l'instar de James Cameron, mais dans son propre style et dans d'autres proportions, le réalisateur britannico-américain crée l'événement à chacun de ses nouveaux longs-métrages par sa démesure et son caractère inédit. C'est de plus en plus visible depuis Inception, avec des productions qui sont autant des grands spectacles que des explorations en territoires inconnus.Interstellar, Dunkerque, Tenet, ces films cherchent à montrer un "jamais vu". Et c'est logiquement ce qu'Oppenheimer fera aussi. Et comme l'annonce le réalisateur, il ce sera à un niveau inédit.
Oppenheimer ©Universal Pictures "Un de mes plus grand défis"
Dans un grand entretien que Christopher Nolan a donné à Total Film, le réalisateur de The Dark Knight et Inception a levé un peu du voile sur son film Oppenheimer. Un biopic sur le scientifique Robert Oppenheimer qui prend aussi la forme d'un drame historique, orbitant même autour du film de guerre puisqu'il s'agit du récit de l'élaboration et de la production de la première bombe atomique. Le casting d'Oppenheimer est incroyable, rassemblant une série de A-Listers longue comme le bras. Mais ça c'était la partie facile du travail pour le réalisateur, qui s'est surtout appliqué à minimiser le plus possible le recours aux CGI pour fabriquer ses images. Et comme on pouvait se le figurer mais sans vraiment le croire possible, il a annoncé avoir reproduit une explosion nucléaire sans CGI.
Je pense que recréer l'essai atomique Trinity (première détonation nucléaire de l'histoire, le 16 juillet 1945 au Nouveau-Mexique, ndlr) sans effets numériques, était un défi immense. Andrew Jackson - mon superviseur des effets visuels, qui est arrivé très tôt sur le projet - a étudié comment réaliser un grand nombre d'effets visuels pratiques, depuis la représentation de la dynamique quantique et de la physique quantique jusqu'à l'essai Trinity lui-même, et comment recréer avec mon équipe Los Alamos sur un plateau au Nouveau-Mexique dans un climat extraordinaire, ce dont on avait grand besoin pour le film. Les défis pratiques étaient énormes.
On peut s'y reprendre à deux fois pour bien lire mais, oui, il est bien question d'une explosion nucléaire sans effets numériques. L'idée est vertigineuse. Comment le réalisateur et ses collaborateurs y sont-ils parvenus ? Ont-ils "miniaturisé" l'effet en produisant une explosion de plusieurs tonnes de TNT ? Le mystère reste pour le moment entier.
La vie d'un homme qui a changé l'Histoire
Dans ce même entretien, Christopher Nolan développe son intention, celle de raconter une histoire à très grande échelle à travers la vie d'un homme.
La subjectivité du récit est tout pour moi. Nous voulons représenterces événements par les yeux d'Oppenheimer. C'est le défi que j'ai proposé à Cillian Murphy, de faire ce voyage. C'était le défi pour Hoyte van Hoytema, pour mon designer, pour toute mon équipe : comment on représente cette histoire extraordinaire par le regard de la personne qui était en son centre ? Toutes les décisions ont été prises depuis cette idée. (...) Je commence à en voir les résultats, et en travaillant le montage, je suis ravi de voir ce que l'équipe a été capable d'accomplir.
Oppenheimer est attendu dans les salles françaises le 19 juillet 2023 et, si l'on fait le pari de croire son réalisateur, ce sera donc un nouveau phénomène.
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Troll sur Netflix : une suite du film est-elle prévue ?
Troll cartonne sur Netflix
Disponible sur Netflix partout dans le monde depuis le 1er décembre dernier, le film norvégien Troll ne quitte pas le top 10 de la plateforme. Réalisé par Roar Uthaug (The Wave, Tomb Raider), il caracole en tête des films les plus regardés partout dans le monde, y compris en France. Il a même battu le record du film non-anglophone le plus regardé avec près de 76 millions d'heures visionnées en à peine quatre jours.
L'intrigue du long-métrage se situe en Norvège. Après une explosion dans une montagne, une créature mythique sort de Terre, à la stupéfaction des premiers témoins. La paléobotaniste Nora Tidemann (Ine Marie Wilmann) est appelée pour enquêter sur cette mystérieuse créature qui n'existait jusqu'alors que dans les contes pour enfants et les histoires que lui racontait son père Tobias (Gard B. Eldsvold). Face à la menace que représente ce géant de pierre, le gouvernement n'a d'autre choix que de lancer une offensive.
Une fin ouverte... vers un Troll 2 ?
Si vous êtes restés jusqu'à la fin du générique de Troll, vous avez vu que la scène post-générique annonce que la menace n'est pas écartée. En effet, dans la grotte au milieu de la montagne, la terre gronde de nouveau, laissant penser qu'un nouveau monstre va faire son apparition. Un peu avant, Nora est questionnée sur le fait qu'il existe peut-être d'autres trolls. Tout semble donc indiquer que le film aura une suite. Mais qu'en est-il vraiment ?
Troll © Netflix Face à un tel succès, il est difficile d'imaginer que Netflix ne nous offrira pas un Troll 2. Questionnés sur le sujet, les producteurs Kristian Strand Sinkerud et Espen Horn ont révélé ce qu'il en était :
En tant que producteurs, nous avons toujours l'ambition d'aller plus loin que un seul film. Évidemment, nous avons l'ambition de faire une, voire deux suites, mais ça dépend de la réception du public (...) Nous pouvons dire ceci : ça a été une super collaboration avec Roar et Netflix et on adorerait réitérer l'expérience
ont-ils déclaré au site Whats On Netflix.
Compte tenu du record de visionnages du film, ça ne semble désormais plus qu'une formalité pour que Netflix officialise une suite.
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Oppenheimer : des images inédites pour le nouveau blockbuster de Christopher Nolan
Christopher Nolan de retour pour atomiser le cinéma
Après Tenet, sorti en 2020, Christopher Nolan présentera en juillet 2023 son nouveau long-métrage : Oppenheimer. Comme son titre l'indique, le film va ainsi raconter une partie de la vie de Robert Oppenheimer, scientifique américain dont le rôle fut décisif dans la fabrication de la première bombe atomique. Directeur scientifique du "Projet Manhattan", il est incarné par Cillian Murphy dans Oppenheimer.
Robert Oppenheimer (Cillian Murphy) - Oppenheimer ©Universal Pictures Et bien que le réalisateur, le sujet et l'acteur principal du film constituent déjà des arguments forts, le casting complet d'Oppenheimer finit de convaincre. Pour n'en citer que quelques-uns, seront ainsi aussi à l'affiche : Emily Blunt, Florence Pugh, Matt Damon et Dane DeHaan, Kenneth Branagh, Josh Hartnett, Benny Safdie et Gary Oldman, Robert Downey Jr., Matthew Modine et Rami Malek, Casey Affleck, Jason Clarke...
Un court teaser a déjà été diffusé, à l'ambiance mystérieuse et tendue. Aujourd'hui, Total Film a apporté en exclusivité un peu de nouveauté en dévoilant des images inédites. Dans celles-ci, au nombre de six, deux sont des photos de tournage et les quatre autres sont tirées du film.
Couleurs et noir et blanc pour deux périodes ?
Des images qui suivent ci-dessous, on peut comprendre que le film abordera a priori deux périodes avec une photographie différente. De la couleur pour le temps du "Projet Manhattan" et du noir et blanc pour la suite. Une suite en effet compliquée pour Oppenheimer, dont les opinions politiques et finalement l'opposition au développement des armes thermonucléaires (la bombe H) lui vaudront une mise au ban pendant le maccarthysme.
On peut ainsi découvrir Oppenheimer avec son épouse Katherine, incarnée par Emily Blunt (ci-dessous). On le voit aussi escalader une structure métallique (en tête d'article).
Oppenheimer ©Universal Pictures Autre acteur que l'on peut découvrir dans son rôle : Robert Downey Jr. Celui-ci incarne Lewis Strauss, homme politique américain impliqué dans le développement de l'énergie et des armes nucléaires aux États-Unis. Il fut notamment très actif au sein de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis qui a auditionné en 1954 le "père de la bombe atomique", alors accusé d'être un espion à la solde de l'Union soviétique.
Lewis Strauss (Robert Downey Jr.) - Oppenheimer ©Universal Pictures Même noir et blanc pour la fameuse audition du scientifique, qui semble donc être l'événement représenté dans l'image ci-dessous.
Oppenheimer ©Universal Pictures Hoyte Van Hoytema fidèle au poste
Depuis Interstellar, le directeur de la photographie Hoyte Van Hoytema est de tous les films de Christopher Nolan, entre lesquels il a intercalé des collaborations pour Spectre, Ad Astra et Nope. On peut le voir sur les deux images suivantes, rivé à la caméra IMAX, pour capter les séquences dirigées par Christopher Nolan.
Oppenheimer ©Universal Pictures Oppenheimer ©Universal Pictures -
Avatar 4 : la réaction hallucinante du studio à la lecture du script
Avatar 2 enfin au cinéma
James Cameron a mis plus de dix ans à tourner la suite d'Avatar. Mais maintenant qu'il est lancé, rien ne pourra l'arrêter (sauf les résultats au box-office). En effet, au moins quatre suites au blockbuster sont prévues. La première, La Voie de l'eau, sort au cinéma le 14 décembre. Les trois autres sortiront ensuite à Noël 2024, 2026 et 2028. Si le réalisateur a mis autant de temps à offrir aux fans une suite à son chef-d'oeuvre, c'est qu'il voulait prendre le temps d'écrire la totalité des films avant de débuter le tournage. Ainsi, Cameron sait exactement dans quelle direction il veut emmener sa saga (y compris sur Terre).
Dans La Voie de l'eau, Jake et Neytiri, désormais parents, sont contraints de délaisser leur paradis au sein de la forêt de Pandora après le retour de la RDA. Ils trouvent refuge sur les récifs, au sein du clan Metkayina. L'occasion pour James Cameron de renouer avec sa deuxième passion : les fonds marins. Ainsi, grâce à une nouvelle technologie avancée, il a pour la première fois fait appel à la performance capture sous l'eau. Une immersion inégalée qui offre des séquences sublimes avec des créatures fantastiques issues de l'imagination du réalisateur.
Avatar 2 : la voie de l'eau © 20th Century Studios La suite s'annonce grandiose
Avec un rythme de sortie tous les deux ans à la période de Noël, les suites d'Avatar sont déjà bien avancées. Ainsi, le tournage du troisième est quasiment bouclé, tout comme les scripts des quatrième et cinquième volets. Et ça s'annonce plutôt bien !
Lors d'une interview donnée à Collider, James Cameron a dévoilé la réaction de la directrice exécutive de la 20th Century Studios à la lecture du script d'Avatar 4 :
Quand j'ai rendu le script du 2, le studio m'a renvoyé trois pages de notes. Pour le 3, j'en ai eu une seule, donc je m'étais amélioré. Et pour le 4, la directrice exécutive m'a envoyé un mail qui disait "oh put***n". J'ai demandé où était les notes, et elle m'a répondu "il n'y en a pas."
On espère désormais que les chiffres au box-office des deux prochains films seront suffisants pour que nous puissions voir Avatar 4 en décembre 2026 !
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Joker 2 : le tournage a débuté, une première image dévoilée
Joker : un succès inatendu
En 2019, la Warner et DC Studios nous offraient le tout premier film adapté des comics DC centré sur un super-vilain. Et qui de mieux que le Joker pour ce coup d'essai ? Ainsi, les studios ont laissé de côté Jared Leto (qui incarne depuis 2016 le Joker dans le DC Extended Universe, désormais appelé le DC Universe), pour proposer une toute nouvelle lecture du clown de Gotham. Réalisé par Todd Phillips, Joker est déconnecté du DCU, et se concentre sur les origines du Prince du Crime.
Joaquin Phoenix - Joker ©Warner Bros. Devant la caméra de Todd Phillips (Very Bad Trip, Date Limite, War Dogs), c'est le talentueux Joaquin Phoenix qui incarne le Joker. Également porté par Robert De Niro et Zazie Beetz, le long-métrage a rencontré un succès critique et populaire impressionnant. Joker a reçu 11 nominations aux Oscars (dont Meilleur film) et remporté deux statuettes : Meilleur musique et Meilleur acteur pour Joaquin Phoenix. Côté box-office, ce fut également un énorme succès puisque le long-métrage a engrangé plus de 1 milliard de dollars de recettes dans le monde (pour un budget de 55 millions). Des résultats qui prouvent que l'univers DC n'a pas besoin d'un univers connecté comme le DCU pour proposer des œuvres marquantes.
Joker : Folie à deux - première image
Face à ce triomphe, la Warner a donné son feu vert pour une suite. Todd Phillips est de retour derrière la caméra, tandis que Joaquin Phoenix et Zazie Beetz reprennent tous les deux leur rôle. Le reste de la distribution présentera notamment Brendan Gleeson dans un rôle encore tenu secret, et surtout Lady Gaga dans la peau d'Harley Quinn.
Pour accompagner le premier jour de tournage, Todd Phillips a partagé la toute première photo de Joker : Folie à deux. Il a en effet publié sur son compte Instagram une image de Joaquin Phoenix en train de se faire raser par une blouse blanche. Un cliché qui suggère que le Joker est enfermé à l'asile Arkham, et qu'il est entretenu par un aide-soignant.
Il devrait logiquement, comme dans les comics, rencontrer Harley Quinn à l'occasion de son incarcération entre les murs de la célèbre prison de Gotham. Joaquin Phoenix semble une fois de plus avoir perdu énormément de poids pour entrer dans la peau du clown décérébré. Rendez-vous le 2 octobre 2024 pour découvrir la suite des aventures de Joker, qui seront une fois de plus classées R (interdit aux moins de 16 ans aux Etats-Unis).
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DC : James Gunn clarifie des choses sur Superman et Wonder Woman
Quid de Wonder Woman 3 et de Man of Steel 2 ?
En octobre dernier, Warner Bros. a nommé le réalisateur James Gunn et le producteur Peter Safran à la tête de DC Studios. Les deux hommes sont alors devenus, pour une période de quatre ans, les nouveaux décisionnaires de l'univers DC. Avec leur nomination, les plans commencent doucement à être modifiés. Et le DC Universe (anciennement DCEU) tel que nous le connaissons devrait changer dans les prochains mois. À l'heure actuelle, Aquaman et le Royaume Perdu, Shazam : La Rage des Dieux et The Flash sont encore programmés, mais ils pourraient être les derniers vestiges du DCEU actuel...
Gal Gadot - Wonder Woman 1984 ©Warner Bros. Parmi les deux gros projets qui devraient probablement être annulés, il y a Wonder Woman 3 et Man of Steel 2. Quant à Jason Momoa, qui incarne Aquaman depuis Justice League, il pourrait être récupéré pour incarner un autre personnage de l'écurie DC : le terrible Lobo. Mais parmi toutes ces informations, c'est assez difficile de savoir ce qui est vrai et ce qui est faux. Récemment James Gunn a déclaré, à propos de toutes ces nouvelles, que « une partie est vraie, une partie est à moitié vraie et une partie est totalement fausse ». Sans pour autant séparer avec certitude le vrai du faux...
James Gunn clarifie certaines choses
James Gunn s'est récemment rendu sur son compte Twitter pour répondre aux nouvelles chaotiques qui entourent Wonder Woman 3. Apparemment, la Warner aurait demandé à Patty Jenkins, la réalisatrice des deux premiers Wonder Woman, de revoir son scénario et d'explorer une autre facette de l'Amazone. Visiblement, la cinéaste aurait reçu de nombreuses notes des décisionnaires de Warner Bros. (pas seulement James Gunn et Peter Safran) pour revoir son scénario jugé peu convaincant. Il y a avait notamment des inquiétudes concernant certains arcs des personnages, trop proches de l'échec de Wonder Woman 1984. Patty Jenkins a alors décidé de faire ses valises et d'abandonner l'univers DC.
James Gunn a été assez clair sur son compte Twitter. Il a expliqué qu'en tant que nouveau chef de DC Studios il y a parfois des décisions difficiles à prendre. Mais qu'en tant que nouveau PDG, il se doit de mettre en place un univers à son image :
Peter et moi avons choisi de diriger DC Studios en sachant que nous entrions dans un environnement agité. À la fois dans les histoires racontées et vis à vis du public lui-même. Il y a donc une période de transition inévitable. Mais, en fin de compte, les inconvénients de cette période de transition ont été éclipsés par les possibilités créatives.
James Gunn a continué ses déclarations en rappelant qu'il n'était pas à la tête de DC Studios pour faire plaisir à tout le monde. Et que, parfois, des décisions vont décevoir certains artistes ou certains fans :
Nous savons que nous n'allons pas rendre chaque personne heureuse à chaque étape du processus. Mais nous pouvons promettre que tout ce que nous faisons est fait au service de l'HISTOIRE ; et au service des PERSONNAGES DC que vous chérissez et avez chéris toute votre vie.
Superman reste une priorité
Enfin, le cinéaste a conclu en demandant de la patience. Le temps que les choses soient plus claires dans le DCEU :
En ce qui concerne les réponses sur l'avenir du DCU, je vais malheureusement devoir vous demander d'attendre. Nous accordons à ces personnages et aux histoires le temps et l'attention qu'ils méritent. Nous avons nous-mêmes encore beaucoup de questions à poser et auxquelles répondre.
Les choses semblent être encore très compliquées du côté de la Warner et de DC Studios. Si Wonder Woman 3 semble être sur la sellette, l'avenir de Man of Steel 2 n'a pas encore été officiellement abordé. On croise les doigts pour que le retour d'Henry Cavill à la fin de Black Adam ne soit pas un pétard mouillé. Néanmoins, interrogé par un fan sur l'avenir de Superman en général, le réalisateur a déclaré que le personnage restait "une de leurs priorités, si ce n'est la plus grande".
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Bande-annonce Alibi.com 2 : la suite de la comédie de Philippe Lacheau se dévoile
Alibi.com 2 : la suite d'une comédie à succès
C'est en 2017 que Philippe Lacheau a assuré pour la première fois le rôle de réalisateur en solo sur un long-métrage. En effet, avant Alibi.com, l'acteur et scénariste avait co-dirigé Babysitting (2014) et Babysitting 2 (2015) avec Nicolas Benamou. Ce qui ne l'a pas empêcher de signer un nouveau succès, surpassant même ses deux films précédents et ceux à venir.
Avec plus de 3,5 millions d'entrées, Alibi.com a fait un peu mieux que Babysitting 2 (plus de 3,2 millions d'entrées) et a été largement supérieur aux autres réalisations de Philippe Lacheau. Pas étonnant donc de voir arriver une suite six ans plus tard.
Pour rappel, dans le premier film, Lacheau interprétait Greg, le patron de l'entreprise Alibi.com qui offre à ses clients des alibis parfaits pour toutes les occasions. Mais un jour, Greg rencontre Florence et tombe amoureux d'elle. Premier problème, l'honnêteté est pour la jeune femme une valeur importante et il ne peut donc pas lui révéler son métier. Le second concerne le père de Florence, qui s'avère être un client de la société de Greg.
Philippe Lacheau et sa fausse famille
Alibi.com 2 était en tournage en mai dernier. Et près de huit mois après, la production semble être quasiment terminée puisque StudioCanal a partagé une première bande-annonce (en une d'article). On retrouve donc Greg qui a fermé son entreprise et promis à Florence de ne plus jamais lui mentir. Sauf que la vie désormais tranquille du garçon va être à nouveau bouleversée après sa demande en mariage.
Philippe Lacheau - Alibi.com 2 ©StudioCanal Car alors, il lui faudra bien présenter à Florence sa famille. Sauf que son père étant un escroc et sa mère une ancienne actrice de films de charme, Greg va préférer reprendre ses vielles habitudes avec de faux parents plus présentables. Et comme on peut le voir dans la bande-annonce, rien ne se déroulera comme prévu.
On retrouve au casting de la comédie Philippe Lacheau, Élodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti, Nathalie Baye et Didier Bourdon du premier film. Les nouveaux venus sont notamment Arielle Dombasle et Gérard Jugnot pour jouer les parents. Ils seront à découvrir dans les salles le 8 février 2023.
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Batman : Michael Keaton aurait dû avoir un nouveau film après "The Flash"
The Flash : le retour de Michael Keaton
Il y a quelques mois, on apprenait que Michael Keaton, qui a incarné Bruce Wayne dans les deux films Batman de Tim Burton (1989 et 1992), avait été rappelé par la Warner pour reprendre son rôle dans plusieurs projets DC. Effectivement, le comédien va faire son grand retour dans la peau du Chevalier Noir à l'occasion du film The Flash. Réalisé par Andy Muschietti (les deux films Ça), ce long-métrage qui se concentre sur la fusée de l'univers DC va explorer, au même titre que Spider-Man : No Way Home, le multivers.
Michael Keaton - Batman, le défi ©Warner Bros. Un moyen pour les producteurs de ramener Ben Affleck dans la peau de Bruce Wayne, mais aussi Michael Keaton qui va incarner une version alternative du justicier masqué dans le DC Extended Universe (DCEU). Barry Allen (Ezra Miller) va voyager dans le multivers et rencontrer des versions alternatives de lui-même, mais aussi de Superman (avec la présence de Supergirl) et donc de Batman. Sauf que depuis quelque temps, le DCEU (qu'on peut appeler maintenant DCU) bat de l'aile. Et depuis l'arrivée de James Gunn et de Peter Safran à la tête de DC Studios, les plans sont en train de changer...
Un projet annulé avant même d'être annoncé
En plus de The Flash, Michael Keaton devait également apparaître en Bruce Wayne dans le film Batgirl. Réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah (Bad Boys for Life), le long-métrage a été violemment annulé par la Warner alors que le tournage était pourtant terminé. Une décision incompréhensible qui a déçu les fans, les deux réalisateurs et la comédienne principale Leslie Grace.
Une occasion manquée de revoir Michael Keaton en Batman. Et visiblement, ce n'était pas le seul projet qui le concernait. En effet, selon Jeff Sneider, qui dirige le podcast The Hot Mic Podcast, un film Batman avec Michael Keaton devait initialement voir le jour, en tant que spin-off de The Flash. Christina Hodson, la scénariste de The Flash, avait apparemment commencé à travailler sur une histoire centrée sur son personnage. Le projet aurait servi de démarrage pour créer une nouvelle temporalité introduite dans le film d'Andy Muschietti. On ne sait pas où en était le développement de ce projet, mais d'après Jeff Sneider, il a été en tout cas annulé.
Un projet Batman Beyond ?
Selon Umberto Gonzalez, journaliste chez The Wrap, ce projet aurait adapté le comic Batman Beyond. Ce dernier se concentre sur une autre version de Batman : un certain Terry McGinnis. Alors que l'intrigue se déroule dans le futur, Terry enquête sur des meurtres qui impliquent les anciens ennemis du Batman originel. Bruce Wayne est lui-aussi de la partie et sert de mentor à Terry McGinnis. D'où la présence de Michael Keaton en Bruce Wayne vieillissant.
Mais comme Batgirl avant lui, ce projet aurait purement été annulé par la Warner. Même si personne du studio n'a encore réagi à ce rapport. Il ne nous reste donc plus qu'une seule chance de retrouver Michael Keaton en Batman, à l'occasion de The Flash, attendu le 21 juin 2023 dans les salles obscures. Croisons les doigts pour que le projet soit maintenu...
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Margot Robbie : son baiser improvisé avec Brad Pitt pour Babylon
2023 : l'année de Margot Robbie
En 2013, l'actrice australienne Margot Robbie crève l'écran aux côtés de Leonardo DiCaprio dans le film Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese dans lequel elle tient un second rôle. Depuis, elle est devenue une comédienne incontournable à Hollywood.
Ces dernières années, elle a notamment interprété Harley Quinn dans le DC Extended Universe ou encore Sharon Tate dans Once Upon a Time... in Hollywood de Quentin Tarantino.
Margot Robbie (Sharon Tate) - Once Upon A Time in Hollywood © Sony Pictures L'année 2023 devrait être celle de la consécration puisqu'elle sera à l'affiche de trois longs-métrages très attendus : Barbie de Greta Gerwig, Asteroid City de Wes Anderson et Babylon de Damien Chazelle. Dans ce dernier, qui sortira le 18 janvier 2023, elle sera une nouvelle fois entourée de Brad Pitt.
Babylon : ce baiser qui n'était pas prévu
Après avoir tourné avec lui dans le dernier film de Quentin Tarantino, Margot Robbie retrouve donc Brad Pitt dans Babylon. Le film se situe dans le Los Angeles des années 20. Il raconte l'ascension et la chute de différents personnages lors de la création d'Hollywood. Robbie y incarne la jeune actrice Nellie LaRoy, tandis que Pitt campe la superstar Jack Conrad.
Lors du tournage, la comédienne nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Moi, Tonya a confié qu'elle avait improvisé un baiser avec son partenaire à l'écran :
Ça n'était pas dans le script. Mais j'ai pensé : "quand est-ce que j'aurais de nouveau l'occasion d'embrasser Brad Pitt ? Je vais foncer"
a-t-elle déclaré au micro de E!News.
Pour arriver à ses fins, elle a dû convaincre le réalisateur Damien Chazelle, qui a vu clair dans son jeu :
J'ai dit à Damien "je pense que Nellie pourrait embrasser Jack" et Damien était genre "oui elle pourrait... mais attends, tu veux juste embrasser Brad Pitt." Je lui ai dit "fais moi un procès, cette opportunité ne se représentera peut-être jamais". Il m'a dit "ça fonctionne pour le personnage" et je lui ai répondu "oui je suis d'accord."
Après la première prise, Damien Chazelle leur a même demandé de recommencer. Margot Robbie a évidemment décrété qu'elle avait été "très heureuse" et que le baiser était "génial".
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Al Pacino fait une intervention remarquée aux Game Awards
Al Pacino remet un prix aux Game Awards
Dans la nuit du 8 au 9 décembre se déroulaient les Game Awards 2022. Un rendez-vous important pour le monde des jeux vidéo, équivalent des Oscars dans le cinéma, qui n'hésite pas à mettre les moyens pour proposer des moments marquants. Car si des jeux sont déjà allés chercher des célébrités d'autres médiums (comme Léa Seydoux avec le jeu Death Stranding), la cérémonie fait de même pour accroître sa popularité.
Cette année, on a ainsi pu voir plusieurs interprètes de renom. L'acteur Keegan-Micharl Key est notamment venu présenter un extrait du film Super Mario Bros. Léa Seydoux était elle dans la salle pour assister à la cérémonie, tandis que Daniel Craig et Rian Johnson ont offert une petite vidéo pour introduire des nommés. Mais le moment le plus surprenant (pour nous) est peut-être l'arrivée improbable d'Al Pacino sur scène pour remettre un prix.
L'acteur est venu remettre le prix de la Meilleure Performance de l'année. On a pu voir la réaction enjouée dans la salle (le "wow" de Manon Gage du jeu Immortality), tandis que la star n'a pas caché son enthousiasme tout en admettant qu'il s'agissait d'une "expérience inattendu" pour lui. Et même s'il a eu bien du mal à lire son prompteur, il est parvenu à remettre le prix à Christopher Judge pour God of War Ragnarok.
L'acteur continue de surprendre
Al Pacino n'est évidemment pas celui qu'on associerait en premier au monde du jeu vidéo. L'acteur est clairement d'une autre génération, ce qui rend d'autant plus touchante son intervention car fait avec envie. Rappelons qu'en plus de cinquante ans de carrière, Al Pacino a eu l'occasion d'apparaître dans une quantité de rôles, tous plus variés les uns des autres. On a pu le voir en flic comme en truand, en Parrain de la mafia ou en coach d'une équipe de football américain, en junkie ou en braqueur désespéré, et même en Satan !
Al Pacino ©The Game Awards Ces dernières années, ses rôles sont moins notables, même s'il était fortement appréciable de la voir apparaître le temps d'une scène dans Once Upon a Time… in Hollywood (2019) et surtout dans The Irishman (2019) de Martin Scorsese. A défaut de le voir être nommé aux prochains Oscars, on se contentera donc de cette apparition sur une scène dédiée aux jeux vidéo.
Retrouvez tous les gagnants des Game Awards 2022 sur le site de Gameblog.
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Daniel Craig dans le film "Queer" du réalisateur de "Call me by Your Name"
Daniel Craig bientôt dirigé par Luca Guadagnino
Daniel Craig en a terminé avec James Bond. Après, cinq films et la conclusion Mourir peut attendre (2021), l'acteur rend les armes et peut s'atteler à de nouveaux projets. On va déjà le retrouver dans un ton un peu plus léger avec Glass Onion, la suite d'À couteaux tirés (2019). Et on l'a également vu jouer avec son image dernièrement dans une pub sexy dirigée par Taika Waititi.
Daniel Craig dans la pub Belvedere Toujours dans cette idée de changer et de mettre un peu de côté le cinéma d'action, on vient d'apprendre par Deadline que Daniel Craig va prochainement collaborer avec Luca Guadagnino. Le réalisateur italien enchaîne les tournages en langue anglaise depuis 2015 et A Bigger Splash. La notoriété du cinéaste a grandi ensuite avec Call Me by Your Name (2017), nommé aux Oscars 2018 à quatre reprises et recevant celui du Meilleur scénario adapté.
Son dernier film, Bones and All, lui a permis de retrouver Timothée Chalamet cette fois pour un autre genre de romance, plus sanglante, aux côtés de Taylor Russell (voir notre critique). Mais Luca Guadagnino ne compte donc pas se reposer. Il prépare donc déjà un nouveau film, titré Queer, et qui sera porté par Daniel Craig.
Ce qu'on sait de Queer
Deadline annonce qu'il s'agira d'une adaptation du roman Queer (1985) de William S. Burroughs. Une œuvre en partie autobiographique qui suit le personnage de Lee à Mexico. Un homme désespéré, en manque de confiance et qui va de bar en bar. Il va suivre Allerton, "un jeune homme indolent et jaloux de son indépendance mais aussi secrètement flatté d’être l’objet de la convoitise de Lee" (via Hall du livre). Ensemble, ils vont partir pour une expédition à travers l'Amérique du Sud à la recherche d'une drogue.
Pour le moment, le projet n'en est qu'à ses prémisses. D'après Deadline, le réalisateur serait encore à la recherche de tous les financements. Étant donné la cote de l'acteur et du cinéaste en ce moment, cela ne devrait pas être trop difficile.
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Wonder Woman 3, Man of Steel 2 : le futur incertain des super-héros DC
Le DCU va-t-il disparaître ?
La complexité - pour ne pas dire le bazar - du DCU va-t-elle définitivement couler cet univers super-héroïque ? Ou alors, le coup de grâce viendra-t-il des mauvais résultats financiers de Black Adam ? De son histoire tumultueuse avec Zack Snyder ? De la "double" existence bancale de personnages comme par exemple Batman et Harley Quinn, à la fois dans le DCU comme hors de celui-ci (Justice League et The Suicide Squad, The Batman et Joker : Folie à deux...) ? La liste des problématiques associées au développement du DCU, déjà riche de 11 films, est longue. Et il se pourrait que plutôt de réparer un édifice branlant, les nouveaux patrons de DC Studios James Gunn et Peter Safran le passent au bulldozer pour repartir de zéro...
Zack Snyder's Justice League ©Warner Bros. Clore le Snyderverse et rebooter
D'après The Hollywood Reporter, qui s'appuie sur de multiples sources, il semble d'ores et déjà presque acquis qu'il n'y aura ainsi pas de Wonder Woman 3, la proposition de Patty Jenkins ne collant pas à la stratégie et les plans construits par Gunn et Safran. Des plans qu'ils doivent présenter la semaine prochaine à David Zaslav, big boss de Warner Bros. Discovery. Chez Warner, et par extension chez DC Studios, le temps est à la transformation, et il apparaît très probable que la page du Snyderverse va être tournée. Parce que si l'incarnation actuelle de Wonder Woman doit s'arrêter là, l'effet domino semble inévitable.
Ainsi, le Superman d'Henry Cavill, apparu pour la première fois dans Man of Steel, premier film du DCU, pourrait être le prochain à voir son retour annulé. Et ce, malgré l'annonce du développement d'un Man of Steel 2, consécutif à son apparition à la fin de Black Adam, et officialisé par Henry Cavill lui-même.
Avec cette disparition progressive de la Justice League, Aquaman pourrait aussi remiser son trident au placard après la sortie d'Aquaman et le Royaume perdu. Jason Momoa est d'ailleurs le sujet de rumeurs persistantes l'envoyant incarner un nouveau super-héros DC, l'extra-terrestre ultra-violent Lobo. Quant à The Flash, avec dans le rôle-titre le très controversé et ingérable Ezra Miller, il est tout autant un potentiel succès financier qu'une épine dans le pied de Warner... Les autres super-héros doivent faire un caméo dans ce film prévu pour le 21 juin 2023 mais, toujours selon les sources de The Hollywood Reporter, des discussions sont actuellement en cours au sujet de retirer ou non celui d'Henry Cavill...
Arthur Curry (Jason Momoa) - Aquaman ©Warner Bros. Le style James Gunn au pouvoir
À ce stade, les spéculations vont donc bon train et les certitudes ne se dessineront qu'à l'issue de la prochaine rencontre entre le duo James Gunn - Peter Safran et David Zaslav. Mais il est très clair que James Gunn, dont les films Les Gardiens de la Galaxie chez Marvel et The Suicide Squad chez DC ont été très appréciés, va imposer son style, sensiblement éloigné de celui du Snyderverse.
Exemple éclatant, le succès critique de The Suicide Squad en 2021 comparé à l'échec du Suicide Squad de David Ayer en 2016 a envoyé un signal fort, quelques mois après la réception finalement tiède du très attendu Zack Snyder's Justice League, résultat d'une campagne acharnée pour que Zack Snyder, remplacé par Joss Whedon sur Justice League en 2017, montre enfin sa propre version.
Les temps changent, et le bouleversement devrait donc être majeur. Affaire à suivre.
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Avatar 5 se déroulera en partie sur Terre d’après James Cameron
Avatar 2 arrive enfin au cinéma !
En ce mois de décembre 2022, les fans d'Avatar sont aux anges. En effet, après treize ans d'attente et plusieurs reports, la suite baptisée La Voie de l'eau sort enfin en salles le 14.
L'intrigue se situe environ une dizaine d'années après les événements du premier film. Jake et Neytiri sont désormais à la tête d'une fratrie (avec leurs enfants biologiques et adoptifs). Après une décennie passée à vivre en harmonie au coeur de la nature, ils sont forcés de quitter leur paradis après le retour de la RDA à Pandora. Ils trouvent alors refuge sur les récifs, où ils découvrent un nouveau paradis peuplé de créatures majestueuses. Ils font également la connaissance du clan Metkayina, aux moeurs bien différentes des leurs.
Avatar 2 : la voie de l'eau © 20th Century Studios Au moins trois suites attendues
S'il a fallu plus d'une décennie à James Cameron pour lancer la suite des aventures de Jake et Neytiri (toujours interprétés par Sam Worthington et Zoe Saldaña), c'est qu'il voulait terminer l'écriture de toutes les suites qu'il avait en tête avant de débuter la production. En effet, en plus d'Avatar 2, au moins trois autres suites sont prévues. La dernière devrait sortir en décembre 2028.
Si toutefois La Voie de l'eau ne fonctionnait pas suffisamment au box-office, le réalisateur a d'ores et déjà déclaré que le troisième film pourrait faire office de fin à la saga. Mais dans ses plans, ça n'est que le début pour les Na'vi.
Avatar 5 se déroulerait en partie sur la Terre
Le réalisateur canadien est actuellement en pleine promotion de La Voie de l'eau. L'occasion pour lui de dévoiler les contours du futur de sa saga, et notamment des décors qui accueilleront les suites. Et à la surprise générale, il a dévoilé qu'une partie d'Avatar 5 se déroulerait... sur Terre :
Il indique qu'une partie de l'intrigue se déroulera sur Terre, approximativement 200 ans après notre ère. Très investi écologiquement, il confie qu'il s'agira de confronter les points de vue entre le paradis terrestre de Pandora, et la Terre qui a été malmenée par les humains.
Jon Landau, le producteur et collaborateur de James Cameron, a également confié à io9 que cela concernerait Neytiri :
Dans le cinquième film, une section de l'histoire nous enverra sur Terre. C'est une façon d'ouvrir les yeux, d'ouvrir les yeux de Neytiri, sur ce qui existe sur Terre.
Il a ensuite expliqué que la raison d'aller sur Terre était d'expliquer à Neytiri que tous les humains n'étaient pas mauvais comme la RDA.
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Maman j’ai raté l’avion : cette scène culte qui a failli tourner au désastre
Maman j'ai raté l'avion : le classique de Noël
Quand on parle de films cultes, Maman j'ai raté l'avion figure en bonne position pour les personnes ayant grandi dans les années 90. Pour beaucoup d'enfants nés dans les années 1980 (et leurs parents), la VHS du long-métrage trônait fièrement sur l'étagère, entre celles des dessins-animés Disney et de Jurassic Park. Depuis, la plupart du temps à Noël, le visionnage annuel du film réalisé par Chris Columbus est devenu une tradition à laquelle on ne déroge jamais (et les chaînes de TV non plus).
Kevin McAllister (Macaulay Culkin) - Maman j'ai raté l'avion © Disney Sorti en décembre 1990, Maman j'ai raté l'avion met en scène Kevin McAllister (Macaulay Culkin), un jeune garçon âgé de huit ans, qui se retrouve par inadvertance livré à lui-même pendant les fêtes de Noël après que sa famille l'a "oublié" dans l'immense maison qui va devenir la cible de deux voleurs. D'abord effrayé par ces derniers, Kevin va ensuite tout faire pour défendre sa demeure en usant d'inventivité et de gadgets pour piéger les deux malfrats, en attendant le retour de ses parents.
Produit pour un budget d'environ 18 millions de dollars, le film en rapportera près de 480 au box-office mondial et propulsera Macaulay Culkin au rang d'enfant star (il n'hésite d'ailleurs jamais à faire des clins d'oeil à ce rôle).
La scène de l'aéroport : une galère de tournage
Parmi toutes les scènes cultes de Maman j'ai raté l'avion, il y a bien sûr celle dans l'aéroport de Chicago où toute la famille McAllister court à perdre haleine pour attraper leur vol à destination de Paris. Et le tournage de celle-ci n'a pas été une mince affaire !
À l'occasion des trente ans du film, l'actrice Senta Moses Mikan, qui interprétait le rôle de Tracey McAllister (une des cousines de Kevin) avait en effet confié quelques souvenirs de tournage à The Hollywood Reporter. Elle était notamment revenue sur la séquence compliquée de l'aéroport, qui avait nécessité de gros moyens et plusieurs jours de tournage. Elle racontait :
Il y avait des milliers de figurants, qui connaissaient tous parfaitement les mouvements qu'ils devaient faire pour qu'aucun de nous ne soit en danger alors que nous courions à toute allure dans le terminal d'American Airlines d'O'Hare. Et nous courions vraiment très vite. Je me rappelle qu'on s'est rentré dedans plusieurs fois, comme des auto-tamponneuses (...) honnêtement, cette scène aurait pu finir en désastre, mais personne n'a été blessé. C'est un miracle de Noël.
Parmi les autres anecdotes, elle raconte notamment que les fameuses pizzas de The Little Nero que la famille mange au dîner la veille du départ étaient "dégoûtantes et froides" et que Catherine O'Hara amusait la galerie en faisait des bruits de dauphin. "Un vrai talent caché" d'après Senta Moses Mikan.
Enfin, elle se rappelle que Joe Pesci (qui interprète un des deux voleurs) avait bien du mal à se retenir de jurer devant les enfants, et que Chris Columbus lui avait demandé d'utiliser le mot "fridge" à la place de "fuck". Elle se souvient aussi que Pesci faisait l'idiot avec sa dent en or et que ça faisait beaucoup rire les jeunes comédiens.
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Alita 2 : enfin une bonne nouvelle pour la suite du film ?
Alita : l'adaptation cinématographique de Gunnm
En février 2019, les spectateurs du monde entier découvre le film Alita : Battle Angel réalisé par Robert Rodriguez. Il s'agit de l'adaptation en live action du manga Gunnm de Yukito Kishiro.
L'intrigue se déroule dans un univers dystopique. Dans la ville d'Iron City, un médecin nommé Ido découvre une cyborg abîmée dans une décharge et décide de prendre soin d'elle. Remise sur pieds, Alita prend ses marques dans sa nouvelle vie mais ne se souvient que de bribes de son passé. C'est en se confrontant à des forces dangereuses qu'elle découvre la clé de son identité et ses capacités de combat uniques. Elle prend également conscience de la réalité du monde dans lequel elle vit et de ce qu'elle pourrait réaliser.
Alita : Battle Angel © 20th Century Studios Produit par James Cameron, le film comptait notamment au casting Rosa Salazar, Christoph Waltz et Jennifer Connelly. Le long-métrage a notamment permis à James Cameron de tester une nouvelle technologie avant de débuter le tournage d'Avatar 2.
Enfin une bonne nouvelle pour la suite !
Avec un budget colossal estimé à 170 millions de dollars, Alita : Battle Angel a récolté 405 millions au box-office mondial (dont 319 millions à l'international). Une somme très loin d'être satisfaisante pour que la Fox décide de mettre en route une suite, surtout que le studio a été racheté par Disney un mois après la sortie. Cependant, les producteurs James Cameron et Jon Landau ont toujours souhaité qu'un deuxième film voir le jour. Une solide base de fans a également donné de la voix pour réclamer la suite des aventures d'Alita. Et les choses avancent peut-être enfin.
C'est lors de l'avant première mondiale d'Avatar : la voie de l'eau que Jon Landau a confié qu'ils avaient contacté Robert Rodriguez pour évoquer Alita 2. La question du journaliste portait sur les prochains projets de James Cameron hors Avatar :
Il y a ce petit film baptisé Alita Battle Angel auquel nous aimerions donner une suite. Nous sommes en contact avec Robert Rodriguez et nous espérons pouvoir mettre en route le projet.
On croise les doigts !
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Avatar 2 : les premiers avis sur le film de James Cameron sont tombés
Avatar - La Voie de l'eau : le retour sur Pandora
Après 13 ans d'attente, James Cameron est enfin de retour avec Avatar : La Voie de l'eau. Un deuxième volet dans lequel Jake (Sam Worthington) et Ney'tiri (Zoe Saldana) sont désormais parents des jeunes Neteyam (Jamie Flatters), Lo'ak (Britain Dalton), Kiri (Sigourney Weaver) et Tuktirey (Trinity Jo-Li Bliss).
Plus de dix ans après leur rencontre et leur bataille menée contre la RDA, les deux héros voient leur existence paisible basculer lorsque les hommes font leur retour sur Pandora. Rattrapés par leur vieil ennemi Miles Quaritch (Stephen Lang), ils sont contraints de prendre la fuite pour protéger leur famille. Ils demandent de l'aide à un autre clan, mené par les guerriers Ronal (Kate Winslet) et Tonowari (Cliff Curtis).
Kiri (Sigourney Weaver) - Avatar : La Voie de l'eau ©20th Century Studios Giovanni Ribisi, Bailey Bass, Jermaine Clement, Edie Falco et CCH Pounder complètent la distribution de cette suite extrêmement attendue, qui doit devenir "le troisième ou quatrième plus gros succès de tous les temps juste pour être rentable", selon James Cameron. Si le long-métrage ne rencontre pas le succès espéré au box-office, le cinéaste a assuré qu'il s'arrêtera au troisième opus. Optimiste mais sceptique, le réalisateur a ajouté lors d'un entretien accordé à Total Film :
Peut-être que nous réussirons à rappeler aux gens ce que signifie l'expérience cinématographique. Ce film est fait pour ça. Mais est-ce que les gens en ont encore quelque chose à faire ?
Des premiers avis dithyrambiques
Au vu des premiers retours, le public est visiblement toujours intéressé par l'univers créé par James Cameron et a même été largement conquis. Pour la presse anglo-saxonne, Avatar : La Voie de l'eau surpasse son prédécesseur, que ce soit visuellement ou dans son scénario. Perri Nemiroff de Collider a notamment déclaré :
Avatar : La Voie de l'eau est vraiment incroyable. J'avais confiance en James Cameron pour élever le niveau visuellement, mais là les images sont époustouflantes. (...) Les prouesses techniques sont toujours au service des personnages et de la construction de cet univers.
Pour Ian Sandwell de Digital Spy, "sans surprise, Avatar : La Voie de l'eau est un chef-d'oeuvre visuel". Côté scénario, le journaliste est plus nuancé :
Il souffre d'une histoire assez mince et jongle entre trop de personnages, mais James Cameron les rassemble pour un dernier acte extraordinaire plein d'émotion et d'action palpitante.
Jeff Nelson de CheatSheet parle quant à lui d'une "merveille visuelle" où chaque plan est d'une "beauté fascinante", au service d'"enjeux émotionnels plus forts". Un film qu'il résume comme "la définition d'une épopée". David Ehrlich d'IndieWire le décrit quant à lui comme "la meilleure expérience cinématographique depuis des années". Pour Kara Warner de People, le blockbuster est certes "un petit peu long" mais introduit de nouveaux personnages "formidables".
Tandis qu'Erik Davis de Fandango pense que cette suite est "phénoménale" et "meilleure" que le premier, mais aussi "viscérale et incroyablement captivante", Amon Warmann d'Empire est plus mitigé et affirme l'avoir "aimée, pas adorée".
Pour se faire son propre avis sur Avatar : La Voie de l'eau, rendez-vous dès le 14 décembre 2022 au cinéma.
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Pulp Fiction : comment Bruce Willis s’est imposé au casting du chef-d’oeuvre de Tarantino
La sensation Quentin Tarantino
En 1994, Quentin Tarantino s'installe au panthéon des cinéastes américains avec son deuxième long-métrage, Pulp Fiction. Film de gangsters alors unique en son genre, drôle, violent, ultra-référencé, hommage à la culture populaire et objet d'un soin maniaque de la part de son auteur, Pulp Fiction obtient la Palme d'or au Festival de Cannes 1994, le Golden Globe, l'Oscar et le BAFTA du Meilleur scénario, entre autres nombreuses distinctions.
Si Quentin Tarantino est devenu si vite une légende du 7e art, il le doit à ce film, parfaite transformation de l'essai qu'était, deux ans plus tôt, son Reservoir Dogs. Celui-ci, déjà une histoire de gangsters en narration non-linéaire, a en effet idéalement préparé le terrain pour Pulp Fiction, attirant tous les regards d'Hollywood sur le réalisateur, âgé de 29 ans. Alors, quand Quentin Tarantino se met au développement de Pulp Fiction, nombreux sont les prétendants au casting. Dont une star à la popularité mondiale : Bruce Willis.
Butch Coolidge (Bruce Willis) - Pulp Fiction ©BAC Films Pour interpréter le boxeur Butch Coolidge, Quentin Tarantino a un acteur bien en tête, puisqu'il a écrit le rôle pour lui. Il s'agit de Matt Dillon, et ça tombe bien puisqu'il est dans les acteurs "approuvés" par Miramax, qui vient de racheter les droits du film. Quentin Tarantino a tout loisir de constituer le casting qu'il veut, tant que s'y trouvent au moins un ou deux noms validés par la société de Bob et Harvey Weinstein.
La situation est donc a priori idéale, mais Matt Dillon hésite. Selon les propres termes de Tarantino face à Tom Segura, il ne comprend pas entièrement le personnage de Butch, et regarde plutôt vers celui de Vincent Vega, déjà attribué à John Travolta. Matt Dillon ne dit ni "oui" ni "non", mais demande un temps de réflexion. Un temps qui va finalement profiter à Bruce Willis.
Tout le monde veut jouer Vincent Vega
C'est lors d'un passage chez Harvey Keitel, alors à Los Angeles pour un tournage, que Quentin Tarantino rencontre pour la première fois Bruce Willis.
Il se révèle être un immense fan de "Reservoir Dogs" (...) Je pense que c'était ce genre de situation, Harvey a dit à Bruce que mon nouveau scénario circulait à Hollywood, et que je passerai chez lui et donc que s'il voulait le lire et me rencontrer, ce serait le bon moment... Ce que Bruce a fait, puisqu'au moment de notre rencontre, il avait déjà lu le scénario de "Pulp Fiction" !
Bref, à un moment il me prend à part, me dit qu'il veut me présenter à Demi (Moore, ndlr), et donc on marche sur la plage, depuis la maison d'Harvey vers la sienne. "Je veux jouer Vincent !" Je lui réponds que c'est déjà pour John Travolta. On en parle, mais il n'insiste pas, il dit que c'est plutôt un bon choix, etc. En réalité, c'est son agent qui par ailleurs m'a mis la pression. Il m'a dit : "Quentin, est-ce que tu réalises que, quand ton film sortira, le dernier film à date avec Bruce Willis aura été un très grand succès, alors que John Travolta aura fait lui "Allô maman, c'est Noël" ?" (rires)
Une dernière phase de négociation compliquée
Bref, Bruce Willis me demande alors s'il ne peut pas jouer Jules... Et c'est là que ça devient difficile. Parce que j'ai déjà dit non pour Vincent, et là je dois lui redire non. Alors qu'on a besoin d'une star comme Bruce dans le film ! Mais, tout simplement, ça ne va pas. Bruce en Jules, ça ne va juste pas. Je lui dis cependant que je vais y réfléchir, mais rien n'y fait, ça ne peut pas marcher. Alors je lui dis, le lendemain : "le rôle qui te conviendrait parfaitement, c'est celui de Butch. Relis juste une dernière fois le scénario en t'imaginant dans ce rôle". "Ok, je vais faire ça, ce soir". Le lendemain, je l'appelle, et il me dit : "Quentin, la phrase la plus courte dans la Bible est : "Jesus a pleuré". À Hollywood, la phrase la plus courte est : "I'm in". Et "I'm in."
L'anecdote est belle, et la suite l'est aussi. Bruce Willis réduit considérablement ses prétentions salariales contre un intéressement aux recettes du film. Sur un budget de 8 millions de dollars, Pulp Fiction en rapporte 214 millions au box-office mondial. Les critiques concernant sa performance sont élogieuses, et celle-ci offre à Bruce Willis un regain de popularité et un nouveau regard de l'industrie sur son registre d'acteur.
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Pulp Fiction : pourquoi Samuel L. Jackson était fou de rage pendant son audition
Pulp Fiction : la consécration pour Quentin Tarantino
Révélé avec Reservoir Dogs, Quentin Tarantino est attendu au tournant avec son deuxième long-métrage. En 1994, le cinéaste dévoile Pulp Fiction, film de gangsters constitué de segments coécrits avec Roger Avary où différents personnages se croisent, se tuent, se droguent et bavardent.
Parmi eux, il y a les tueurs à gages Vincent Vega (John Travolta) et Jules Winnfield (Samuel L. Jackson), employés par le caïd Marsellus Wallace (Ving Rhames). Caïd qui fait plusieurs demandes qui virent au cauchemar, à commencer par une proposition de sortie à Vincent pour tenir compagnie à son épouse Mia (Uma Thurman), qui confond malencontreusement de la cocaïne et de l'héroïne au cours d'un chapitre riche en adrénaline.
Pulp Fiction ©Paramount Pictures Le caïd invite par ailleurs le boxeur Butch Coolidge (Bruce Willis) à se coucher pendant un match pour remporter des paris truqués. Ce que l'athlète refuse de faire au dernier moment, provoquant par la suite une course-poursuite désastreuse qui se termine dans la boutique d'un prêteur sur gages légèrement dérangé.
Tim Roth, Amanda Plummer, Harvey Keitel, Christopher Walken, Rosanna Arquette, Eric Stoltz, Maria de Medeiros et Quentin Tarantino lui-même complètent la distribution phénoménale de Pulp Fiction. 18 ans avant celui remis pour Django Unchained, le réalisateur décroche son premier Oscar du Meilleur scénario original pour le long-métrage, également récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes.
La compétition entre Samuel L. Jackson et Paul Calderon
Lorsqu'il écrit Pulp Fiction, Quentin Tarantino a déjà des acteurs en tête pour certains personnages. Il pense notamment à Michael Madsen pour prêter ses traits à Vincent Vega, mais ce dernier refuse pour tourner le western Wyatt Earp. Une décision qu'il regrettera amèrement. Pour son acolyte Jules Winnfield, il songe à Laurence Fishburne. Là encore, il se heurte à un refus, le comédien d'Apocalypse Now et de Boyz'n the Hood estimant que le projet rend "la consommation d'héroïne attrayante".
Le réalisateur propose donc le rôle à Samuel L. Jackson et l'invite à faire une lecture. Confiant et sûr de jouer dans le film, l'acteur retourne ensuite sur le tournage de Fresh. Peu de temps après, il apprend que Paul Calderon (Bad Lieutenant, The King of New York) a fait une audition à New York qui a séduit Quentin Tarantino. Le cinéaste se demande alors si le personnage de Jules Winnfield est vraiment fait pour le futur interprète de Nick Fury.
Pulp Fiction ©Paramount Pictures Samuel L. Jackson prend donc un avion pour Los Angeles pour essayer de convaincre QT et passe le vol à étudier en profondeur le scénario. Mais à son arrivée, il s'aperçoit que son concurrent s'est lui aussi déplacé pour une seconde audition. Interrogé par Vanity Fair, Paul Calderon assure avoir raté ce deuxième essai :
Je n'arrivais pas à retrouver le rythme que j'avais à New York. À la fin, j'ai dit : "J'abandonne".
Quentin Tarantino lui confie tout de même le rôle de Paul, barman qui accueille Vincent et Jules quand ils viennent livrer la fameuse mallette à Marsellus au début du long-métrage.
"J'adore votre travail, Mr. Fishburne"
Quant à Samuel L. Jackson, il est affamé et pas vraiment de bonne humeur lorsqu'il pose le pied à Los Angeles. Il débarque donc au rendez-vous avec un burger acheté en chemin dans un fast-food. Une fois sur place, il ne trouve personne pour l'accueillir et sa colère monte d'un cran quand il se retrouve face à un membre de l'équipe :
J'étais en colère, fatigué et énervé. (...) Quand ils sont arrivés, un producteur délégué ou quelqu'un qui était avec eux m'a dit : "J'adore votre travail, Mr. Fishburne". (...) J'étais là : "Il ne sait même pas qui je suis. Et puis merde". À ce moment-là, je m'en foutais vraiment.
Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) - Pulp Fiction ©Paramount Pictures Une attitude qui impressionne Quentin Tarantino ainsi que les producteurs Lawrence Bender et Richard Gladstein, comme le raconte ce dernier :
Quentin, Lawrence et moi étions assis sur un canapé. Il est entré et a commencé à siroter sa boisson et à croquer dans son burger en nous regardant tous. J'étais terrorisé. J'avais l'impression que ce type allait me tirer une balle dans la tête.
Lawrence Bender ajoute :
C'était le type qu'on voit dans le film. Il a dit : "Vous pensez que vous allez donner ce rôle à quelqu'un d'autre ? Je vais vous exploser, bande d'enfoirés".
Quelques mois plus tard, Samuel L. Jackson est nommé à l'Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation de Jules Winnfield. Et il estime qu'il aurait dû remporter la statuette, remise à Martin Landau pour Ed Wood.
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Mickey 17 : un premier teaser pour le Bong Joon-ho avec Robert Pattinson
Bong Joon-ho, après le succès de Parasite
On n'a pas attendu Parasite (2019) pour savoir que Bong Joon-ho était un cinéaste talentueux. Le réalisateur coréen en aura marqué plus d'un avec Memories of Murder (2003), son deuxième long-métrage, avant que ne vienne l'excellent The Host (2006). Puis, si les cinéphiles pointus auront certainement vus Mother (2009), le cinéaste aura commencé à toucher un plus grand public avec Snowpiercer, le Transperceneige (2013), en langue anglaise et avec notamment Chris Evans au casting.
Par la suite, Bong Joon-ho est resté dans une production internationale avec Okja (2017), disponible sur Netflix, avant de revenir à un film 100% coréen avec Parasite. C'est avec celui-ci que le réalisateur a obtenu son plus grand succès en France (presque 2 millions d'entrées) et une reconnaissance mondiale. Il est en effet récompensé en 2019 de la Palme d'or au Festival de Cannes, avant de repartir avec le Golden Globes, le BAFTA et le César du meilleur film étranger, ainsi que les Oscars du Meilleur film, du Meilleur film international, du Meilleur réalisateur et du Meilleur scénario original.
Robert Pattinson se dévoile dans Mickey 17
Devant un tel succès, Bong Joon-ho n'a pas dû avoir beaucoup de mal à trouver des financements pour son prochain film, Mickey 17. Pour cela, il s'est associé au studio Warner Bros. Il a donc décidé de s'essayer une fois de plus à un film en langue anglaise. Surtout, le réalisateur a choisi un acteur de renom pour porter son long-métrage, en la personne de Robert Pattinson.
Robert Pattinson - Mickey 17 ©Warner Bros. L'interprète de Batman ne cesse d'ajouter à son CV des collaborations avec des auteurs prestigieux. Comme on l'annonçait en début d'année 2022, Mickey 17 est l'adaptation du roman de science-fiction d'Edward Ashton. Le film va raconter l'histoire d’un "consommable", un employé jetable envoyé avec une expédition chargée de coloniser le monde de glace Niflheim. Si une mission devient trop dangereuse, il prend le relais car, s'il meurt, un nouveau corps est régénéré avec la plupart de ses souvenirs intacts.
Mickey 17 n'arrivera dans les salles qu'en 2024, mais Warner Bros. a déjà partagé un premier teaser (en une et fin d'article). Des images qui ne permettent pas d'en apprendre beaucoup plus sur le film, mais on peut sentir l'ambiance glaciale avec le regard froid de Robert Pattinson à son réveil. Cette vidéo promotionnelle est surtout l'occasion pour Warner d'annoncer que Mickey 17 sortira uniquement dans les salles de cinéma, le 29 mars 2024 aux Etats-Unis (probablement le 27 en France).
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Kirstie Alley, star de "Allô maman, ici bébé", est décédée
Mort de Kirstie Alley
Née le 12 janvier 1951, Kirstie Alley est décédée ce 5 décembre 2022 à l'âge de 71 ans. Une bien triste nouvelle annoncée sur le compte Instagram de l'actrice. Cette dernière se battait contre un cancer "découvert récemment", ont précisé ses enfants Lillie Price Stevenson et William True Stevenson.
À tous nos amis, partout dans le monde... Nous avons la tristesse de vous informer que notre mère incroyable, féroce et aimante est décédée après une bataille contre un cancer, découvert récemment. Elle était entourée de sa famille la plus proche et s'est battue avec une grande force, nous laissant avec la certitude de sa joie de vivre éternelle et de toutes les aventures qui l'attendent. Aussi emblématique qu'elle était à l'écran, elle était une mère et une grand-mère encore plus étonnantes.
Les hommages de John Travolta et Ted Danson
Kirstie Alley commença sa carrière en apparaissant au cinéma dans Star Trek 2 : La Colère de Khan (1982) puis dans la série Masquerade (1983-1984). Si elle enchaîne les années suivantes des rôles secondaires, elle marque déjà les esprits avec la série populaire Cheers (1987 - 1993) avec Ted Danson, avant de devenir le visage iconique de Mollie dans Allô maman, ici bébé ! (1990). Une comédie romantique qu'elle partage avec John Travolta, qui n'a pas manqué de rendre hommage à la comédienne suite à l'annonce de son décès.
Ted Danson s'est également exprimé auprès de Deadline. Il évoque son souvenir d'une scène tournée avec elle dans Cheers, mettant en avant "sa capacité à jouer une femme au bord de la dépression nerveuse en étant à la fois émouvante et extrêmement drôle", ainsi que les nombreux moments de joie qu'il a pu partager avec Kirstie Alley.
Je suis tellement triste mais aussi reconnaissant pour toutes les fois où elle m'a fait rire. J'envoie mon amour à ses enfants. Comme ils le savent bien, leur mère avait un cœur en or. Elle me manquera.
Ted Danson et Kirstie Alley Cheers ©NBC Inoubliable Allô maman, ici bébé !
Dans Allô maman, ici bébé !, Kirstie Alley interprète une mère célibataire qui trouve un peu de soutien avec James, le chauffeur de taxi qui l'a conduite à l'hôpital le jour de son accouchement. Après cela, Mollie et James restent amis. Il devient même le baby-sitter de son fils Mikey, avant de tomber amoureux de Mollie.
La particularité de cette comédie fraîche et charmante, et que même s'il n'est pas en âge de parler, le jeune Mikey exprime ses pensées par une voix off (celle de Bruce Willis) qui ajoute une tonalité comique. Allô maman, ici bébé ! a été un beau succès avec près de 300 millions de dollars de recettes dans le monde. Le film a permis à Kirstie Alley de devenir une actrice mémorable pour toute une génération.
John Travolta et Kirstie Alley - Allô maman, ici bébé ©Columbia TriStar Films Après cela, deux suites ont vu le jour, Allô maman, c'est encore moi (1991) et Allô maman, c'est Noël (1993). Pour le public français, on se souvient de la voix de Marie Vincent qui doublait l'actrice dans ces trois films - entre autres.
Durant les années 1990, on a également pu voir Kirstie Alley dans Harry dans tous ses états (1997) de Woody Allen ou dans Les Sexton se mettent au vert (1997) aux côtés de Tim Allen. Sa dernière apparition devant les écrans a eu lieu en 2022 dans la version américaine de The Masked Singer.
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Gen V : le spin-off de "The Boys" s’offre une bande-annonce trash
C'est quoi Gen V ?
La série The Boys est déjà incontournable. Après trois saisons, le show d'Eric Kripke est devenu un classique instantané des productions super-héroïques modernes. En adaptant le comics emblématique de Garth Ennis, le showrunner a créé un spectacle trash, violent et impactant qui a su conquérir le cœur des fans. Portée par Karl Urban et Antony Starr, la série est aujourd'hui une référence absolue du genre et les fans attendent avec impatience la saison 4.
A-Train (Jessie T. Usher) - Gen V ©Prime Video Après le succès de The Boys, Amazon Prime Video a commencé à développer des productions dérivées du show d'Eric Kripke. Cette année déjà, la plateforme a proposé à ses utilisateurs l'anthologie animée The Boys – Diabolical. L'année prochaine, l'univers de The Boys va continuer de s'étendre avec une deuxième série spin-off intitulée Gen V.
Une bande-annonce explosive
En référence au composant V créé par Vought International, Gen V va suivre la vie mouvementée de jeunes super-héros en devenir, qui apprennent les rouages du métier dans une école ultra compétitive gérée par la multinationale. Leur résistance physique et mentale, leurs compétences et leurs limites sont testées dans cet établissement tout aussi corrompu que le reste de l'empire Vought. Les étudiants les plus talentueux (et surtout obéissants) auront droit ainsi aux meilleurs contrats et pourront rejoindre des équipes influentes comme les Seven. Créée par Craig Rosenberg, cette série réunit un casting notamment composé de Jaz Sinclair, de Clancy Brown ou encore de Patrick Schwarzenegger, le fils d'Arnold Schwarzenegger.
Gen V ©Prime Video En attendant la sortie de Gen V prévue pour l'année prochaine, Amazon vient de dévoiler la toute première bande-annonce du show. Et sans surprise, cette série semble s'inscrire dans la droite lignée de The Boys. Des images qui distillent une violence graphique trash et jouissive qui semble être poussée à l'excès. Gen V va évidemment présenter son lot de nouveaux personnages mais ramènera également des figures connues de la série phare. En effet, Ashley Barrett (Colby Minifie) et A-Train (Jessie T. Usher) apparaissent dans ce premier trailer. Une révélation qui tend à confirmer que Gen V sera davantage connectée à The Boys que ce qu'on pensait initialement. En attendant la sortie de Gen V, on vous laisse avec cette bande-annonce à découvrir en tête d'article !
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À couteaux tirés : quand Jamie Lee Curtis jugeait Ana de Armas "inexpérimentée"
À couteaux tirés : la première enquête de Benoit Blanc
En 2019, deux ans après avoir signé Star Wars, épisode VII : Les Derniers Jedi, Rian Johnson présente au public un détective excentrique avec À couteaux tirés. Lorsqu'il apprend le décès du romancier Harlan Thrombey (Christopher Plummer), il se rend dans son manoir pour prêter main forte à l'inspecteur Elliott (Lakeith Stanfield).
Alors que tout laisse penser que le richissime écrivain s'est suicidé, plusieurs signes mettent Benoit Blanc (Daniel Craig) sur la piste d'un possible assassinat commis pour toucher l'héritage. Les réactions des proches de Thrombey quand ils apprennent que son infirmière Marta (Ana de Armas) est l'unique bénéficiaire de son testament finissent de convaincre Blanc que quelque chose ne tourne pas rond.
Benoit Blanc (Daniel Craig) - À couteaux tirés ©Metropolitan FilmExport Le privé essaie donc de découvrir les lourds secrets de famille qui pourraient être à l'origine du meurtre. Jamie Lee Curtis, Chris Evans, Don Johnson, Toni Collette, Michael Shannon, Katherine Langford et Jaeden Martell incarnent les suspects de ce whodunit qui cherche à détourner les codes du genre avec ironie.
Ana de Armas jugée "inexpérimentée"
Lorsqu'elle tourne À couteaux tirés, Ana de Armas n'est pas encore la star internationale qu'elle devient grâce à ses performances dans Blonde, Mourir peut attendre ou encore The Gray Man. Elle a malgré tout fait une interprétation remarquée dans Blade Runner 2049 et tenu des rôles dans Knock Knock et War Dogs.
La comédienne en est donc encore à ses débuts dans l'industrie hollywoodienne, ce qui n'échappe pas à Jamie Lee Curtis. L'actrice d'Halloween et True Lies va même jusqu'à penser qu'Ana de Armas est totalement "inexpérimentée". Gênée, elle confesse ses préjugés dans les colonnes du magazine ELLE en juillet 2022 :
J'ai supposé - et je le dis avec beaucoup d'embarras - qu'elle venait d'arriver, parce qu'elle venait de Cuba. Je me suis dit qu'elle était une jeune femme inexpérimentée et peu raffinée. Le premier jour de tournage, je lui ai demandé : "Qu'est-ce que tu rêverais de faire ?"
À couteaux tirés ©Metropolitan FilmExport Si Jamie Lee Curtis pose cette question à sa partenaire de jeu, c'est parce qu'elle est impressionnée par son talent et qu'elle aimerait la présenter à Steven Spielberg, persuadée qu'elle pourrait incarner Maria dans West Side Story.
Depuis, les deux comédiennes se sont liées d'amitié et Jamie Lee Curtis ne tarit pas d'éloges à l'égard d'Ana de Armas, vantant sa simplicité et son humilité :
Elle n'est pas aussi sophistiquée que les publicités voudraient peut-être le faire croire. (...) Elle est curieuse et pose beaucoup de questions.
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Les Trois Mousquetaires : un teaser épique pour les deux films événements
Les Trois Mousquetaires : l'événement cinéma de 2023
L'année prochaine, Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas reprennent du service au cinéma ! En effet, le réalisateur Martin Bourboulon (Eiffel) a mis en scène deux longs-métrages adaptés de l'oeuvre culte qui sortiront les 5 avril et 13 décembre 2023 : D'Artagnan et Milady. Pour les porter, il a réuni un casting de haute volée. Ainsi, on retrouvera, entre autres : François Civil (D'Artagnan), Eva Green (Milady), Vincent Cassel (Athos), Romain Duris (Aramis) et Pio Marmaï (Porthos). Louis Garrel jouera quant à lui le roi Louis XIII.
François Civil (D'Artagnan) - Les Trois Mousquetaires © Pathé/Chapter 2 Les deux films produits par Pathé et Chapter 2 ont été tournés en France, en décors naturels, en 2022. Ils ont nécessité la présence de milliers de figurants. Dotés d'un gros budget, ils s'annoncent comme une aventure épique et ambitieuse, comme on n'en voit que trop rarement en France :
Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… Dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France.
Un premier teaser épique
À quatre mois de la sortie du premier film, Pathé a dévoilé un teaser avec des images des deux longs-métrages Les Trois Mousquetaires. Et l'ambition annoncée transparaît déjà à l'image. On découvre notamment avec joie une Eva Green vénéneuse dans le rôle de Milady. Ou encore un François Civil parfait dans la peau de D'Artagnan. L'attention a été portée sur les costumes et les décors qui font honneur à l'oeuvre d'Alexandre Dumas. La direction artistique est semble-t-il dans la même veine que Le Pacte des Loups de Christophe Gans.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Pathé a également dévoilé la première affiche officielle de D'Artagnan :
Affiche officielle Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan © Pathé/Chapter 2 -
Le Late avec Alain Chabat : quand Édouard Baer oublie sa scène culte de "Mission Cléopâtre"
C'est quoi Le Late avec Alain Chabat ?
Ancien de la maison Canal, Alain Chabat a surpris en arrivant sur TF1 avec une émission de divertissement inédite : Le Late avec Alain Chabat. Avec ce programme, le comédien et réalisateur s'est amusé à parodier les célèbres late shows américains. Il y reprend ainsi le concept d'émissions comme The Tonight Show de Jimmy Fallon avec beaucoup d'humour et d'ironie pour proposer sensiblement la même chose, mais « à la française ».
Le Late avec Alain Chabat ©TF1 Pendant deux semaines, Alain Chabat a ainsi reçu de nombreux invités pour déconner et s'amuser en toute décontraction avec les codes des late shows. Jean Dujardin, Philippe Katerine, Gilles Lellouche, Marina Foïs, Fred Testot, Jérôme Commandeur, Monica Bellucci, on en passe et des meilleurs, sont tous venus rendre visite à Alain Chabat, au top de sa forme comique.
Le génie pince-sans-rire d’Édouard Baer
Lors de l'émission du 1er décembre dernier, Alain Chabat a reçu son ami Édouard Baer et la comédienne Stéfi Celma, actuellement à l'affiche de Balle Perdue 2 sur Netflix. Édouard Baer est actuellement au théâtre de la Porte Saint-Martin dans la pièce Le Journal de Paris jusqu'au 19 décembre. Une actualité qui a poussé Alain Chabat a posé une question décalée :
Alors, acteur de théâtre, c'est une bonne ou un mauvaise situation ?
Le cinéaste fait évidemment référence à l'une des scènes cultes de son film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, dans lequel Édouard Baer récite son célèbre monologue qui commence ainsi : « Mais vous savez, moi, je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi si je dois résumer ma vie aujourd'hui... »
Un monologue emblématique en partie improvisé par le comédien. Et alors que le public s'attend à ce qu'Édouard Baer reprenne cette célèbre réplique, les deux comédiens partent dans une autre direction. En effet, Édouard Baer se contente alors simplement de répondre « Oui c'est bien ». Un effet comique efficace qu'on vous partage ci-dessous. Les deux comédiens ont déjà travaillé ensemble à trois reprises au cinéma, dans Mission Cléopâtre (2001) donc, mais aussi dans Turf (2013) et Un monde à nous (2008). Ils se retrouveront bientôt une quatrième fois dans Daaaaaali !, de Quentin Dupieux.
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Violent Night : focus sur la préparation intense de David Harbour pour le film
Violent Night : le Père Noël contre les ordures
Après The Trip, le réalisateur norvégien Tommy Wirkola signe un nouveau home invasion sanglant avec Violent Night. Un long-métrage ultra référencé, dans la lignée de John Wick et Nobody, qui multiplie les clins d'oeil à des films de Noël cultes comme Maman, j'ai raté l'avion !, Piège de cristal ou encore Bad Santa (découvrez notre critique ici).
Lessivé, alcoolique et blasé de devoir déposer des cadeaux à des enfants qui en profiteront à peine, le Père Noël (David Harbour) effectue malgré tout sa traditionnelle tournée annuelle. Alors qu'il se rend chez la richissime Gertrude Lightstone (Beverly D'Angelo), qui reçoit plusieurs membres de sa famille dont sa petite-fille Trudy (Leah Brady), il s'aperçoit que des gangsters menés par le terrible Scrooge (John Leguizamo) se sont introduits dans la vaste demeure pour percer son coffre-fort.
Violent Night ©Universal Pictures Contacté par la jeune Trudy, Saint-Nicolas accepte de leur venir en aide. Et lorsqu'il se munit d'une masse, son arme de prédilection, ce guerrier scandinave connu autrefois sous le nom de Nicomud le Rouge fait un véritable massacre.
Un entraînement épuisant pour David Harbour
Pour incarner ce Père Noël surpuissant qui brise un nombre incalculable de membres, Tommy Wirkola a immédiatement pensé à David Harbour, comme il l'explique dans le dossier de presse :
Regardez son charisme, sa force physique et son sens de l’humour. Il s’est jeté à corps perdu dans ce film et il s’est entraîné comme jamais pour exécuter toutes les scènes d’action.
Afin d'être à la hauteur des scènes physiques, le comédien a pratiqué le ju-jitstu et la lutte gréco-romaine. Interrogé par le Hollywood Reporter, l'acteur a assuré que son expérience sur Violent Night est "de loin le rôle le plus physique" de toute sa carrière. Il a précisé :
Nous avons commencé à nous entraîner début décembre (2021), et j'ai ressenti un épuisement comme je n'en ai jamais ressenti de toute ma vie. J'avais les jambes qui tremblaient, je me couchais à 17h30 d'épuisement.
Pendant le tournage à Winnipeg, au Canada, David Harbour a par ailleurs pris l'habitude de manier la fameuse masse de son personnage. Un accessoire auquel il s'est visiblement attaché :
J'adore cette masse. J'avais pris l'habitude de m'asseoir dans mon appartement à Winnipeg et de la faire tournoyer.
Et malgré cet entraînement intensif, le tournage de certaines scènes d'action a été difficile pour le comédien, gêné par sa perruque, sa fausse barbe et sa fausse moustache. Il a ajouté que la scène dans le hangar a été un véritable challenge :
C'était vraiment dur. Il y avait beaucoup de chorégraphies éreintantes dans celle-ci.
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Les Gardiens de la Galaxie 3 : une bande-annonce spectaculaire pour l’ultime volet de la trilogie
Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 : la dernière odyssée
En 2014, James Gunn (Horribilis, Super) introduit une nouvelle équipe de super-héros au sein du MCU avec Les Gardiens de la Galaxie. Initialement composé de Peter Quill (Chris Pratt), Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket (Bradley Cooper) et Groot (Vin Diesel), le groupe s'agrandit dans le deuxième opus sorti en 2017.
Après avoir allié leurs forces à celles de Tony Stark et ses acolytes dans Avengers : Infinity War et avoir contribué à la chute de Thanos dans Avengers : Endgame (ce qui a d'ailleurs nécessité des sacrifices dramatiques), l'escouade a brièvement accompagné le Dieu du Tonnerre dans Thor : Love and Thunder.
Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 ©Marvel Studios L'an prochain, les super-héros seront de retour dans les salles obscures pour une dernière virée avec Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3. Un ultime opus dont Marvel vient de dévoiler un aperçu lors de l'édition 2022 de la Brazil Comic-Con.
Un opus sombre et différent
Dans cette conclusion, le groupe mené par Peter Quill devrait évidemment partir à la recherche de Gamora. Interrogé par Deadline en janvier 2022, James Gunn assure que le film sera nettement plus sombre que ses prédécesseurs, mais aussi "différent de ce à quoi les gens pourraient s'attendre". Le réalisateur ajoute :
C'est la fin pour nous, la dernière fois que les gens verront cette équipe de Gardiens.
Le cinéaste promet également que Rocket aura une place plus importante dans l'intrigue. L'équipe devrait par ailleurs croiser à nouveau la Grande Prêtresse Ayesha (Elizabeth Debicki), mais aussi le redoutable Adam Warlock (Will Poulter). Côté casting, Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Bradley Cooper, Vin Diesel, Pom Klementieff, Karen Gillan et Sean Gunn sont évidemment de retour.
Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 est à découvrir au cinéma dès le 3 mai 2023. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
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Indiana Jones et le Cadran de la Destinée : la légende est de retour dans un premier trailer épique
Indiana Jones 5 se dévoile
Le grand archéologue et aventurier Henry Walton Jones Jr. - mais appelez-le plutôt Indiana Jones - est de retour, et dès les premières secondes de cette bande-annonce dévoilée par Lucasfilm (ci-dessus), les frissons arrivent. Quinze ans après Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, Harrison Ford revient dans la peau de son plus grand personnage et le revoir sur le chemin d'une nouvelle aventure qui s'annonce épique fait chaud au coeur : Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée ©The Walt Disney Company La première bande-annonce de ce film très ambitieux, dont Steven Spielberg a passé la réalisation à James Mangold, débute sur la voix de Sallah (Jonathan Rhys-Davies) qui raconte sa nostalgie de leurs aventures, que ce temps lui manque. Les héros ont vieilli, mais ce temps est révolu pour Indy, qu'on découvre en paix avec sa routine d'enseignant, le fouet et le chapeau bien remisés. Mais le passé va le rattraper, plus précisément sa lutte contre les nazis, quand dans le même temps il va lui falloir s'associer à sa filleule Helena (Phoebe Waller-Bridge).
Du grand spectacle et des références
Le spectacle de Indiana Jones et le Cadran de la Destinée s'annonce prometteur avec ce qu'il faut de courses-poursuites, de bagarres, d'humour et d'auto-références (on a aussi aperçu un cockpit très Star Wars...). L'énergie est là, et plus le thème de John Williams s'envole, plus on perçoit un souffle épique. Côté intrigue, difficile de voir toute la cohérence entre les différents événements montrés. Poursuite et fusillade au Moyen-Orient, course à cheval dans le métro new-yorkais, train, avion, nazis, antiquités et un Boyd Holbrook à l'allure teigneuse...
On sait qu'une partie du film se déroule en 1969, à la période du retour des astronautes de la mission spatiale Apollo 11, et qu'une autre se passe à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais pour le reste il faudra attendre pour en apprendre plus. Notamment sur les personnages d'Helena et celui d'Antonio Banderas, dont on a qu'un trop bref aperçu.
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée ©The Walt Disney Company -
Mylène Demongeot, actrice célèbre pour "Fantômas" et "Camping", est décédée
Mort de Mylène Demongeot
Ce jeudi 1er décembre, l'écrivain et journaliste Henry-Jean Servat a annoncé la mort de Mylène Demongeot. La comédienne est décédée à l'âge de 87 ans des suites d'une longue maladie, selon les informations de Midi Libre. Pendant plusieurs années, l'actrice s'est battue contre un cancer du péritoine. Lors d'une interview accordée à Public en janvier 2022, elle révélait être en rémission :
Il y a quelques jours, lors de mon scanner de contrôle, mon médecin me dit : "Vous êtes guérie!" J’ai bondi au plafond.
Mylène Demongeot assurait également avoir conscience que le cancer "l'enquiquinerait probablement jusqu'à la fin".
Une carrière de près de 70 ans
Après des débuts en tant que mannequin, notamment pour le photographe Henry Coste, Mylène Demongeot se construit une carrière de près de 70 ans au cinéma et à la télévision. Elle joue dans son premier film Les Enfants de l'amour en 1953, à seulement 17 ans. Le long-métrage qui la révèle est Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau, dans lequel elle donne la réplique à Simone Signoret et Yves Montand. Son interprétation lui vaut d'ailleurs d'être nommée aux BAFTA Awards.
La comédienne tourne ensuite sous la direction d'Otto Preminger pour Bonjour tristesse, de Mauro Bolognini dans Les Garçons, de Jean Becker dans Tendre voyou ou encore de son compagnon Marc Simenon à de nombreuses reprises (Le Champignon, Signé Furax), jusqu'à la mort accidentelle de ce dernier en 1999 après 31 ans de mariage. Elle incarne par ailleurs Hélène dans la saga Fantômas, Milady dans les deux volets des 3 mousquetaires de Bernard Borderie et Laurette Pic dans la trilogie Camping.
Fantômas contre Scotland Yard ©Gaumont Mylène Demongeot a été nommée deux fois au César de la Meilleure actrice dans un second rôle, pour 36 quai des Orfèvres et La Californie. Ces dernières années, elle apparaît notamment dans les séries No Limit, Caïn et Capitaine Marleau, ainsi que dans les films Sage Femme et Maison de retraite.
En août 2018, elle déclare au cours d'un entretien pour Ouest-France :
La vie, on n’en a qu’une. Faut se défoncer pour que ça se passe le mieux possible. (...) Je me suis construit la vie que je voulais, je recommencerais tout pareil, et continuerai jusqu’au bout. Je vais droit devant, et vis dans l’instant présent.
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Transformers Rise of the Beasts : un trailer explosif pour le nouveau film
Les Transformers reviennent !
Depuis ses débuts en 2007, la saga Transformers est particulièrement lucrative. Pourtant, sur le papier, le projet n'était pas forcément le plus attirant - une adaptation des jouets de la marque Hasbro. Mais le premier film réalisé par Michael Bay est parvenu à attirer le public en proposant des combats monstrueux entre des robots géants.
D'un côté les Autobots, qui ont fui leur planète Cybertron et se sont réfugiés sur la Terre. De l'autre, leurs ennemis les Decepticons qui comptent bien dominer le monde des humains et exterminer définitivement les Autobots. Rappelons que ces extraterrestres ont la particularité de pouvoir se transformer en n'importe quel véhicule, d'où le nom Transformers.
Transformers ©Paramount Pour les accompagner et permettre au public de mieux s'identifier, Michael Bay a ajouté quelques humains, avec dans les deux premiers films Sam Witwicky et Mikaela portés par Shia LaBeouf et Megan Fox. Un casting qui a évolué au fur et à mesure.
En cinq films, la saga Transformers a rapporté plus de 4 milliards de dollars de recettes à travers le monde. À cela s'ajoute le spin-off Bumblebee (2018), pour plus de 460 millions de dollars de recettes. Il est donc logique que Paramount continue de profiter de la franchise avec un septième film intitulé Transformers: Rise of the Beasts.
Direction les 90's pour Optimus Prime
Transformers: Rise of the Beasts ne sortira pas avant l'été prochain mais le studio nous offre déjà une première bande-annonce (en une d'article). Et même si Michael Bay n'est plus à la réalisation (comme pour Bumblebee), remplacé par Steven Caple Jr. (Creed 2) mais toujours présent comme producteur, on nous promet un sacré spectacle avec des séquences d'action toujours aussi impressionnantes visuellement.
Cependant, l'important est pour l'instant plus au niveau de l'intrigue puisque ce nouveau film devrait relancer totalement la saga pour donner lieu à une nouvelle trilogie. L’action se déroulera ainsi dans les années 1990 et nous emmènera aux quatre coins du globe.
Le combat entre les Autobots et les Decepticons fera toujours partie du récit, avec évidemment la présence d'Optimus Prime. Mais on verra s'ajouter deux anciennes factions de Transformers, les Maximals et les Predacons. C'est une archéologue interprétée par Dominique Fishback et un ancien militaire incarné par Anthony Ramos qui trouverons leur trace et seront donc au milieu d'un combat titanesque. Le film sera à découvrir dans les salles le 7 juin 2023.
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Comme un chef : cette comédie a fait de Jean Reno une star des "Gérard du Cinéma"
Comme un soupçon de navet
En 2012, la comédie "culinaire" de Daniel Cohen Comme un chef se rate dans les grandes largeurs. Sur un budget de 10 millions d'euros, l'histoire d'un célèbre chef angoissé de perdre une de ses étoiles au Michelin et de son apprenti inventif et rigolo, respectivement interprétés par Jean Reno et Michaël Youn, n'encaisse qu'un peu plus de 2,5 millions de recettes en France, pour un total mondial d'environ 7 millions... Côté public, le film passe quasiment inaperçu, malgré une sélection dans de nombreux festivals secondaires en 2012 et en 2014. En somme, un beau four.
Comme un chef ©Gaumont Comme un chef, sur un sujet pourtant a priori porteur, est malheureusement bien trop plat pour mettre en valeur son univers et ses qualités de départ. Jean Reno comme Michaël Youn en font chacun le minimum. Les plats et globalement l'art culinaire ne sont jamais mis en valeur. Le rythme est faible... On est très loin de l'inspiration assumée par le réalisateur de L'Aile ou la cuisse. Et pourtant, le film va être distingué. Enfin, "distingué", avec une grande ironie. En effet, Jean Reno va être nommé dans deux catégories différentes de la 7e et dernière cérémonie des Gérard du Cinéma.
Jean Reno distingué par les "Razzie Awards" français
Créée en 2006 par le journaliste Frédéric Royer, les Gérard du cinéma est une cérémonie parodique et satirique qui moque les grandes cérémonies de récompenses en distinguant les pires performances et réalisations du cinéma français de l'année. Cette cérémonie s'inspire directement de la cérémonie américaine des Razzie Awards, dont le principe est exactement le même.
Les Gérard du Cinéma sont passés en 2008 de nominations simplement inversées (pire film, pire acteur, pire réalisateur, etc.) à des nominations aux intitulés à chaque fois uniques et les plus humoristiques possibles. Ainsi, pour sa dernière édition en 2012, Jean Reno a été distingué par deux nominations très particulières, pour une récompense.
L'acteur de Léon et de Mission : Impossible a ainsi été nommé, pour sa performance dans Comme un chef, au "Gérard de l'acteur culte qui tournait dans des bons films. Et puis, un jour visiblement, ça l'a fait chier". Nommé dans cette catégorie à l'intitulé drôle et perspicace aux côtés de Valérie Lemercier, Clovis Cornillac, Christian Clavier et Jean-Pierre Bacri. C'est ce dernier qui remporte le Gérard, pour sa prestation dans Avant l'aube.
Mais Jean Reno ne repart pas bredouille, puisqu'il obtient la victoire dans la catégorie Gérard du désespoir masculin. Il remporte donc un parpaing de 5 kilos en or. Il faisait face à des concurrents comme Louis Garrel, Franck Dubosc, Élie Semoun et Jérémie Elkaïm.
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Les Frères Scott : les révélations choquantes des actrices sur les coulisses
Les Frères Scott, un teen drama culte
Les Frères Scott fut une des séries pour adolescents importantes des années 2000. Du teen drama comme on aime avec des acteurs et des actrices d'une vingtaine d'années pour jouer des lycéens, et toutes et tous magnifiques. Durant neuf saisons on aura suivi les déboires amoureuses de Lucas et Nathan, deux demi-frères en rivalité au début de la série.
Une rivalité sur le terrain de basket du lycée, mais également avec les filles. Car Lucas tombe rapidement amoureux de Peyton, la petite amie de Nathan. Et à l'inverse, l'amie d'enfance de Lucas, Haley, tombe elle sous le charme de Nathan. Sans oublier la présence de Brooke, la meilleure amie de Peyton qui viens compléter un triangle amoureux.
Sophia Bush, Hilarie Burton et Bethany Joy Lenz - Les Frères Scott ©The CW La popularité du show a permis de révéler les deux acteurs Chad Michael Murray (Lucas) James Lafferty (Nathan). Mais les filles autour d'eux n'étaient pas en reste. Hilarie Burton dans le rôle de Peyton, Bethany Joy Lenz dans celui d'Haley et Sophia Bush pour interpréter Brooke ont toutes marqué les esprits des fans. Un trio fort sympathique devant l'écran et resté soudé en dehors.
Hilarie Burton jugée trop grosse
Régulièrement, les trois amies se sont retrouvées pour des moments privés ou pour discuter de la série Les Frères Scott. Elles ont en effet lancé le podcast Drama Queens dans lequel elles reviennent sur les épisodes du show. Et celui sur l'épisode 4 de la saison 4 a donné lieu à des révélations choquantes sur les coulisses de la série.
Les comédiennes se sont en effet attardées sur la couverture du magazine Maxim qu'elles ont eu à faire en 2006. Une photo sexy regroupant Hilarie Burton, Sophia Bush, et Danneel Ackles (Rachel, apparue dans la série à partir de la saison 3). D'abord, on notera l'absence de Bethany Joy Lenz sur cette photo. Pourquoi ? Parce que, d'après l'actrice, la production lui aurait expliqué que le magazine ne l'avait pas approchée car elle était "trop grosse".
Je n'étais pas la fille canon.
Obligées de poser pour Maxim
Une absurdité qui a évidemment choqué ses deux amies dans le podcast. Mais ces dernières n'ont également pas vécu un moment très agréable avec cette couverture de magazine puisqu'elles ont tout simplement été forcées de la faire par la production. Hilarie Burton explique :
On nous a présenté les choses de manière soft en disant : Les autres séries ont fait les couvertures de tous les magazines, et personne ne veut de vous. Il y a enfin quelqu'un qui vous veut, et vous allez refuser ?
Sophia Bush, Hilarie Burton et Danneel Ackles ©Maxim Sophia Bush a renchéri en expliquant qu'elle en avait un peu marre que son personnage, Brooke, soit toujours autant sexualisé et ne voulait donc pas participer. Mais elle n'a pas vraiment eu son mot à dire.
Brooke était tellement sexualisée dans la série et comme cela concernait l’intrigue de Rachel, je me suis dit : "Si les filles veulent le faire, c’est génial. Mais moi, je ne veux pas. Je me suis battue pour que Brooke soit moins impliquée dans ce truc que vous avez essayé de me forcer à faire.
Et on m'a littéralement dit : "Si tu ne fais pas la photo de cette couverture avec tes collègues, on peut t'assurer que tu sera plus jamais libérée pour faire la moindre journée presse, que ce soit pour un film, un événement, ou une de tes œuvres de charité. Nous te garderons ici pour toujours.
Une véritable menace pour forcer Sophia Bush à se plier aux exigences de la production. Une nouvelle vision déplorable des coulisses de Les Frères Scott puisqu'en 2017 le créateur de la série Mark Schwahn avait été accusé d'harcèlement sexuel par des scénaristes de la série ainsi qu'Hilarie Burton et Danneel Ackles.
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Crazy Bear : un trailer déjanté pour l’histoire d’un ours défoncé à la cocaïne
Crazy Bear, une histoire folle
Après avoir dirigé Charlie's Angels, sorti en 2019, l'actrice et réalisatrice Elizabeth Banks change de registre avec Crazy Bear, une pure comédie basée en partie sur une histoire vraie. On pourra d'ailleurs regretter que le film soit titré en France Crazy Bear, au lieu du titre original et parfaitement explicite Cocaine Bear. Une histoire partiellement vraie donc, puisqu'elle se développe depuis le fait divers qui suit, totalement improbable mais authentique.
Crazy Bear ©Universal Pictures En 1985, un trafiquant de drogue américain largue quarante kilos de cocaïne au-dessus d'une forêt de l'état de Géorgie. Il rate son saut en parachute et meurt de la chute. Mais ses kilos de cocaïne vont parvenir dans des narines très particulières. En effet, un ours noir va ingérer la drogue en grande quantité et malheureusement en décéder. Un fait divers devenu légendaire aux États-Unis, et qui devait forcément se retrouver un jour ou l'autre sur un écran de cinéma.
Dinguerie en approche
Elizabeth Banks, au scénario et à la réalisation de Crazy Bear, a clairement choisi de prendre des libertés pour raconter cette histoire et développer une comédie que les images de la bande-annonce indiquent complètement barrée. Entre la population locale, des randonneurs et des trafiquants à la recherche de leur cargaison, l'ours coké va rassembler pas mal de monde dans un film potentiellement hilarant, entre pure comédie et survival.
À son casting, quelques têtes connues comme notamment Keri Russell et O'Shea Jackson Jr., le regretté Ray Liotta,Isiah Whitlock Jr. et Margo Martindale. Par ailleurs l'humoriste Scott Seiss, connu pour ses vidéos TikTok, est aussi de la partie, ainsi que les tout jeunes acteurs Christian Convery et Brooklynn Prince.
Attendu le 1er mars 2023 dans les salles françaises, Crazy Bear a le goût de promesses délicieuses, qu'il a bien intérêt à tenir.
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Mercredi : Jenna Ortega destinée à ce rôle depuis 2016 ? La drôle de prophétie
Mercredi : la nouvelle série star de Netflix
Disponible depuis le 23 novembre dernier, Mercredi a battu le record du meilleur démarrage pour une série Netflix en langue anglaise avec plus de 341 millions d'heures visionnées. Le public a semble-t-il apprécié de retourner dans l'univers décalé de la famille Addams à travers les yeux de l'adolescente de la famille incarnée pour l'occasion par l'excellente Jenna Ortega.
Imaginée par Tim Burton (qui a également réalisé la moitié des épisodes), la série se déroule de nos jours. On découvre la jeune Addams dans un lycée américain banal, mais les choses se corsent rapidement. Après avoir tenté de tuer des ados qui maltraitaient son jeune frère Pugsley, elle est renvoyée de l'établissement. Ses parents, Morticia et Gomez (interprétés par Catherine Zeta-Jones et Luis Guzman) décident donc de la mettre dans une école privée baptisée la Nevermore Academy, dédiée aux adolescents "particuliers".
Morticia, Gomez et Mercredi Addams - Mercredi © Netflix Sur place, elle découvre un univers peuplé d'êtres marginaux comme des loups-garous ou des gorgones. Malgré cet environnement propice à l'acceptation, elle ne parvient pas à s'intégrer et son quotidien est rapidement chamboulé par des morts suspectes qu'elle compte bien résoudre. Les huit épisodes s'attachent donc à suivre l'enquête que mène Mercredi, mais également à lever le mystère sur sa famille.
Un rôle prédestiné ?
Reprendre le rôle de Mercredi après Christina Ricci n'était pas chose aisée. Pourtant, Jenna Ortega se l'est parfaitement approprié. Sans singer les précédentes interprètes de la jeune Addams, elle est parvenue à lui donner un nouveau souffle. En témoigne la meilleure scène de la série, lorsqu'elle enflamme la piste de danse :
Et si ce rôle lui avait toujours été prédestiné ? Le journaliste Jon Negroni a posté sur Twitter un extrait de la série Harley, le cadet de mes soucis, la série Disney Channel dans laquelle elle a débuté à l'âge de 14 ans. Son personnage y déclare que dans une famille de 7 enfants, elle est toujours "coincée au milieu". Et que si elle devait être un jour de la semaine, elle serait... Mercredi.
Un clin d'oeil insolite qui fait office de prophétie.
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Emily in Paris doit faire un choix dans la bande-annonce de la saison 3
Emily in Paris saison 3 : Noël est en avance sur Netflix
Voilà déjà deux ans qu'Emily Cooper (Lily Collins) a débarqué à Paris et dans nos coeurs. Après s'être intégrée tant bien que mal au mode de vie français, la jeune américaine doit faire des choix. Dans sa vie personnelle mais également professionnelle, comme le laissait supposer la fin de la saison 2 d'Emily in Paris.
Ainsi, dans la saison 3, elle devra choisir entre rester dans l'agence Savoir maintenant dirigée par son ancienne boss de Chicago (Kate Walsh) ou bien rejoindre la nouvelle agence montée par Sylvie (Philippine Leroy-Beaulieu) avec ses anciens collègues avec qui elle a tissé des liens.
Emily Cooper (Lily Collins) - Emily in Paris saison 3 © Netflix Et comme la bande-annonce le laisse entendre, elle ne va pas se décider tout de suite et travaillera en même temps, pour les deux. Même son de cloche concernant sa vie amoureuse. Après avoir eu une aventure avec Gabriel (Lucas Bravo) qui ne s'était pas transformée en véritable relation, Emily avait fait la connaissance d'Alfie (Lucien Laviscount), un jeune anglais prêt à s'investir pleinement. Mais ce dernier avait décidé de repartir à Londres. De son côté, Gabriel finissait par lui avouer ses sentiments.
On retrouvera donc Emily au sein d'un triangle amoureux qui la mettre de nouveau face à un choix cornélien : qui choisir entre Alfie ou Gabriel ?
La saison 3 d'Emily in Paris sera disponible sur Netflix le 21 décembre prochain. Elle sera composée, comme pour les deux premières, de dix épisodes. L'occasion parfaite de se replonger dans le quotidien léger d'Emily quelques jours avant Noël !
Une saison 4 de la série a d'ores et déjà été confirmée par Netflix. On peut donc s'attendre à ce que la saison 3 se termine une fois de plus sur un cliffhanger...
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Mort de Clarence Gilyard Jr, Chuck Norris lui rend hommage
Chuck Norris réagit à la mort de Clarence Gilyard Jr
La nouvelle en aura surpris plus d'un, mais on apprenait ce 29 novembre 2022 le décès de l'acteur Clarence Gilyard Jr. Même si le comédien n'a pas eu une carrière très prestigieuse, il avait marqué les esprits de toute une génération avec la série Walker, Texas Ranger (1993-2001). En effet, si Chuck Norris en était le héros, Clarence Gilyard Jr restait un élément important du show, interprétant le ranger et ami de Walker, James Trivette.
Malheureusement, le comédien est mort le 28 novembre 2022, à l'âge de 66 ans. Comme on pouvait s'y attendre, son ancien collègue Chuck Norris a pris le temps de lui rendre hommage. Les deux hommes avaient collaboré ensemble sur Walker, Texas Ranger pendant huit saisons. Chuck Norris a donc exprimé sa peine et son soutien à la famille de l'acteur dans un post sur son compte Instagram.
C'est avec une grande tristesse que j'apprends le décès de mon cher ami et co-vedette, Clarence Gilyard Jr. Pendant près d'une décennie, nous avons passé de bons moments à travailler ensemble et nous avons tous les deux adoré traduire en justice des méchants. Mes pensées et mes prières vont à sa femme et ses enfants. Tu manqueras profondément à tous ceux qui t'ont connu. Puisses-tu reposer en paix, mon ami. Jusqu'à ce que nous nous revoyions.
Un visage des années 1980
Un bel hommage de la part de Chuck Norris qui fait suite à celui de l'université Fine Arts du Nevada où Clarence Gilyard Jr enseignait depuis 2006. Bien qu'il ait eu des rôles secondaires mais notables à la fin des années 1980, le comédien n'a pas tourné régulièrement après les années 2000. Suffisant tout de même pour qu'il reste en mémoire de bon nombre de spectateurs.
Clarence Gilyard Jr - Die Hard ©20th Century Fox On pensera alors à lui devant Top Gun, Piège de cristal ou encore L.A. Takedown. Des films qui lui ont permis de collaborer avec de grands cinéastes comme Tony Scott, John McTiernan et Michael Mann. Les causes de sa mort n'ont pas été précisées.
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Super Mario Bros : une grande aventure se dévoile dans la nouvelle bande-annonce
Super Mario Bros, une future référence ?
Et si Super Mario Bros - Le film était la très bonne surprise du côté des adaptations de jeu vidéo ? Il faut dire qu'avant le film d'animation, il y avait eu une version live en 1993 avec Super Mario Bros. Étant donné le niveau de cette adaptation, la version animée ne pourrait que faire mieux. C'était le sentiment général devant les premières images du film d'animation, devant lesquelles on sentait qu'une œuvre généreuse et honnête pouvait être envisageable. Cela semble se confirmer avec la nouvelle bande-annonce dévoilée (en une d'article) qui permet d'en savoir plus sur l'intrigue du film.
Super Mario Bros ©Universal Pictures France- Pour rappel, Super Mario Bros est l'adaptation de la célèbre franchise portée depuis 1983 par le plombier moustachu à salopette bleue. À la base, le héros doit affronter tout un tas d'ennemis pour sauver la Princesse Peach du monstrueux Bowser. Mais au fil des jeux, tout un tas de variantes sont nées, comme le jeu de courses Mario Kart. Dans le film produit par le studio Illumination et Nintendo, on verra Mario être embarqué dans une aventure qui le dépasse.
Du spectacle, de l'humour et des personnages adorables
Alors que Browser s'apprête à dominer le monde avec son armée de Koopa Troopas, la Princesse Peach va tenter de l'affronter avec Toad, mais devra également demander de l'aide à Mario, catapulté dans ce monde coloré et qui devra notamment faire face à Donkey Kong. On voit dans la vidéo promotionnelle le personnage plus maladroit que jamais mais toujours plein de bonne volonté. Visuellement, le film promet un vrai spectacle, combiné à de l'humour qui tombe juste.
Super Mario Bros ©Universal Pictures France On n'aura pas manqué de noter cette réplique géniale des congénères de Toad qui se sentent incapable d'affronter Bowser, car ils sont "adorables". Et on ne peut pas les contredire là-dessus. Enfin, mettons encore une fois en avant le doublage français que beaucoup à l'étranger ont envié.
On peut ainsi entendre Pierre Tessier qui incarne Mario, Christophe Lemoine qui donne vie à Bowser et on pense avoir reconnu la voix de Benoît Du Pac (à jamais Onizuka dans GTO) pour Luigi.
Pour découvrir le résultat final, rendez-vous le 29 mars 2023 dans les salles.
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Mes rendez-vous avec Leo : la préparation d’Emma Thompson pour "ce challenge intimidant"
Mes rendez-vous avec Leo : la libération de Nancy
Écrit par Katy Brand (Glued) et réalisé par Sophie Hyde (52 Tuesdays, Animals), Mes rendez-vous avec Leo se déroule essentiellement dans une chambre d'hôtel. Une chambre dans laquelle Leo (Daryl McCormack), un escort boy, rejoint Nancy (Emma Thompson), une sexagénaire qui n'a connu qu'un seul partenaire sexuel dans sa vie, son défunt mari.
Désireuse d'en apprendre davantage sur le sujet et révélant au jeune homme qu'elle n'a jamais eu d'orgasme, cette professeure lui soumet une liste de souhaits qu'elle espère pouvoir exaucer à ses côtés : pratiquer le sexe oral et essayer diverses positions.
Mes rendez-vous avec Leo ©Wild Bunch Distribution Si Nancy ne sait absolument pas comment s'y prendre lors de leur première rencontre, Leo l'aide progressivement à se relâcher et à mettre les tabous de côté. Au cours de ces rendez-vous, elle apprend à ne plus avoir honte de son corps, à redécouvrir le désir et le plaisir. Elle s'aperçoit également que l'escort boy traîne, comme elle, son lot de souffrances.
Dans ce huis clos, les deux personnages se dévoilent de manière touchante. Si Nancy ne cache pas ses fêlures, celles de Leo apparaissent doucement. Le film n'enjolive pas leur relation et ne verse à aucun moment dans le romantisme de pacotille. Avec un sens du dialogue particulièrement entraînant, Mes rendez-vous avec Leo permet à ses protagonistes de se réconcilier avec eux-mêmes grâce à leurs conversations et aux moments charnels qu'ils partagent. En plus de révéler au cinéma l'excellent Daryl McCormack, le long-métrage offre à Emma Thompson un nouveau grand rôle.
Les confidences d'Emma Thompson
Dans un article publié sur Vogue, la comédienne est revenue sur la construction de Mes rendez-vous avec Leo, sur sa découverte du scénario qui l'a happée au bout de quatre pages, mais aussi sur les répétitions que Sophie Hyde, Daryl McCormack et elle ont fait nus. Elle explique à ce sujet :
Notre réalisatrice, Sophie Hyde, nous a guidés pendant la répétition en se mettant nue, comme nous. Nous étions tous les trois entièrement nus et parlions de nos corps, de ce que nous aimons ou n'aimons pas chez eux. J'avais une liste de défauts plus longue que la leur. Mais au final, ça m'a juste rappelé à quel point le fait d'être nu avec des gens est enrichissant et permet de nous mettre au même niveau. C'est plus facile d'être honnête quand il n'y a littéralement rien à cacher. (...) Après ça, il n'y a plus grand-chose à craindre.
Nancy (Emma Thompson) - Mes rendez-vous avec Leo ©Wild Bunch Distribution L'actrice révèle également n'avoir pas voulu faire de préparation physique particulière pour le film tourné au moment des restrictions liées au coronavirus, estimant que Nancy n'aurait rien fait non plus. Emma Thompson assure que le fait d'interpréter Nancy est "l'un des challenges les plus revigorants" qu'elle a relevés ces dernières années. Si se dévêtir devant une personne plus jeune a d'abord été une expérience "intimidante", la comédienne est extrêmement fière d'avoir participé au long-métrage :
Avant de faire Mes rendez-vous avec Leo, je n'avais pas idée que j'allais apprendre autant sur mon rapport envers mon corps, sur le plaisir et la honte, (...) et que j'allais pleurer autant à propos de tout ce que l'on perd dans la vie quand elle est réprimée, ignorée et punie.
Mes rendez-vous avec Leo est à découvrir au cinéma dès le 30 novembre 2022.
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Willow : que vaut la série de Disney+ avec Warwick Davis ?
Willow, du film à la série
Les histoires dites de fantasy continuent de se multiplier sur le petit écran. Netflix a depuis 2019 The Witcher, HBO a lancé House of the Dragon (après Game of Thrones), et Prime Video s'est penché sur l'univers du Seigneur des anneaux avec Les Anneaux de pouvoir. Pas étonnant donc de voir Disney+ s'intéresser à son tour à ce genre avec Willow, tiré du film éponyme de 1988.
Dans le long-métrage réalisé par Ron Howard, on découvrait un monde sombre dominé par la terrible Bavmorda, une reine maléfique qui craint une prophétie. Un jour, une princesse naîtra et mettra fin à son règne. Cette princesse, c'est Elora, qui porte sur le bras une marque. Grâce à une sage-femme, l'enfant est éloignée du château de Nockmaar où se trouve Bavmorda, avant d'être recueillie par des Nelwyns, des êtres de petites tailles.
C'est à Willow que revient la tâche de partir avec l'enfant pour la remettre à d'autres Daïkinis (les humains). Il ne se doute pas qu'une aventure dangereuse l'attend aux côtés du grand guerrier Madmartigan et de la magicienne Fin Raziel qui lui apprendra la magie.
Disney a donc décidé de donner une suite au film imaginé par George Lucas. Celle-ci prend la forme d'une série et se déroule des années après les événements du film. Près de deux décennies plus tard, Sorsha, la fille de Bavmorda qui s'est retournée contre elle, est à la tête d'un royaume en paix. Mais les forces du mal sont de retour et enlèvent son fils. Sa fille, Kit, va alors mener un petit groupe pour le retrouver. Et pour les aider dans leur quête, ils pourront compter sur Willow.
Un divertissement naïf pour un jeune public
Qu'on se le dise, quiconque attend de la série Willow d'être dans la lignée du film risque d'être déçu. Que ce soit dans le ton ou la mise en scène, les deux productions sont terriblement éloignées. Le show se présente comme une série pour adolescents qui, malgré ses efforts, est incapable de retranscrire l'ambiance mi-comique mi-effrayante de l'époque. Même la direction artistique, la musique ou le montage n'évoquent que très peu le long-métrage, tandis que l'humour est beaucoup plus actuel.
Cependant, c'est peut-être en s'en éloignant que la série se montre pertinente. L'intérêt de faire une suite de Willow est que le matériau d'origine n'est pas si riche. Contrairement à Star Wars ou Le Seigneur des anneaux, Willow se limite, pour le grand public, au film. La trilogie de romans n'étant pas si connue, tout ce que propose Jonathan Kasdan et Wendy Mericle apparaît comme une nouveauté, avec tout de même quelques références au film (comme le château de Nockmaar). Les créateurs ont également fait le choix de proposer une pure œuvre de fantasy qui ne cherche pas à révolutionner le genre mais se veut un simple divertissement.
Willow ©Disney+ C'est peut-être en abordant Willow de la sorte qu'on peut le mieux apprécier la série. Car les défauts sont nombreux, avec une mise en scène très télévisuelle, des imperfections dans le montage et de vraies facilités dans le scénario. Comme par exemple lorsque le groupe emmené par Kit et Willow se fait attaquer en pleine forêt par des soldats qui sortent de nulle part et parviennent à fuir d'un claquement de doigts. Il y a là une naïveté dans la réalisation qu'on ne peut que déplorer.
Une série attachante sans être à la hauteur du film
Cependant, un certain charme se dégage de Willow. En grande partie grâce aux personnages, tous plus sympathiques les uns que les autres. Il y a évidemment le plaisir de revoir Warwick Davis en Willow, même avec son jeu assez approximatif, ou encore Joanne Whalley en Sorsha. Et le choix des personnages secondaires est également déterminant. Kit, bien interprétée par Ruby Cruz, prend dans un premier temps la lumière avant de laisser de la place à ses comparses.
On trouve ainsi Jade (Erin Kellyman), chargée de protéger Kit mais qui entretient avec elle une forte amitié. Egalement Graydon (Tony Revolori), futur époux de Kit qui se révélera plus courageux qu'il en a l'air. Ou encore Boorman (Amar Chadha-Patel), une brute imposante qui amène constamment une touche de légèreté. Sans oublier Dove (Ellie Bamber), qui en peu d'épisodes passe d'une cruche assez stéréotypées à une héroïne déterminante.
Kit (Ruby Cruz) - Willow ©Disney+ L'ensemble aurait probablement pu se contenter d'une version resserrée sur un long-métrage plutôt qu'une série. Et on ne peut pas dire que les messages que souhaite faire passer le show soient dits de manière très subtile (on reste dans l'esprit Disney). Mais on se laisse finalement passivement embarqué par cette aventure. Pas besoin d'en demander plus.
Willow est à découvrir sur Disney+ à partir du 30 novembre.
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Hugh Jackman a refusé de jouer James Bond à cause de Wolverine
Wolverine plutôt que James Bond
S'il y a bien un rôle qui colle à la peau à Hugh Jackman depuis ses débuts sur grand écran, c'est Wolverine. L'acteur a incarné le super-héros dès son premier rôle au cinéma avec X-Men en 2000. Le film de Bryan Singer a aussitôt fait du comédien une star. Il a ensuite retrouvé le personnage en 2003 avec X-Men 2 puis en 2006 avec X-Men : L'Affrontement final. Mais les choses auraient pu être différentes pour Hugh Jackman puisqu'en plus de Wolverine, il aurait pu incarner un personnage encore plus célèbre (à l'époque) du cinéma : James Bond.
Wolverine (Hugh Jackman) - Logan ©20th Century Fox En effet, l'acteur a révélé avoir été approché pour interpréter l'agent 007, avant que l'ère de Daniel Craig ne soit lancée avec Casino Royale (2006), et juste après la fin de l'ère Pierce Brosnan avec Meurs un autre jour (2002). Rappelons que pour incarner l'espion, une règle a été imposée par la famille Broccoli : être issu du Commonwealth. Ce qui a permis à l'Australien George Lazenby d'avoir le rôle dans Au service secret de Sa Majesté (1969), et dont à Hugh Jackman d'être envisagé.
Dans une interview pour IndieWire, Jackman explique que lorsqu'il a été approché, il était frustré des rôles qu'on lui proposait, et ne voulait pas être réduit à un action man.
Je ne voulais pas faire les mêmes choses. Vous savez, ce rôle de héros d'un film d'action. C'était la recette basique de beaucoup de films américains, un archétype. Il y avait toute une variété de formes de personnage héroïque face à des situations difficiles. Je me suis dit que c'était un problème. (Pour James Bond), j'y ai jeté un coup d'œil et je me suis dis que si je faisais ça et Wolverine, je n'aurai pas le temps de faire autre chose.
La belle carrière d'Hugh Jackman
Hugh Jackman a donc préféré refuser James Bond pour s'assurer de pouvoir jouer des personnages plus variés dans une multitude de genre. Même si on l'a beaucoup vu dans des films d'action (dont malheureusement Van Helsing), ses premières années ont été marquées par des œuvres complexes comme The Fountain (2006) de Darren Aronofsky ou Le Prestige de Chrstopher Nolan (2006). Puis, il a même tourné dans la comédie-musicale Les Misérables (2012), le thriller Prisoners (2013) ou encore la comédie dramatique Eddie the Eagle (2016).
Ce qui ne l'a pas empêché à côté de continuer d'incarner Wolverine. Et alors qu'on pensait qu'il en avait terminé avec le personnage après Logan (2017), il a accepté de revenir pour Deadpool 3 aux côtés de Ryan Reynolds. Son refus de jouer James Bond aura donc été un mal pour un bien au final étant donné la carrière d'Hugh Jackman, et l'excellente proposition de Daniel Craig en 007.
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Mercredi : avez-vous remarqué ce détail physique de l’héroïne ?
Mercredi : la nouvelle série star de Netflix
Disponible depuis le 23 novembre dernier, la série Mercredi rencontre un beau succès sur Netflix où elle s'est rapidement hissée en tête des programmes les plus regardés (notamment en France). Comme son nom l'indique, elle s'intéresse à la fille de Morticia et Gomez Addams. On la découvre alors qu'elle vient de se faire renvoyer de son lycée après avoir tenté de tuer des élèves qui harcelaient son petit frère Pugsley. Ses parents décident donc de la mettre dans une école spécialisée pour élèves "différents" : la Nevermore Academy.
Mercredi Addams (Jenna Ortega) - Mercredi © Netflix Cet établissement qui n'est pas sans rappeler Poudlard de la saga Harry Potter accueille toutes sortes de pensionnaires parmi lesquels on retrouve des sirènes ou des loups-garous. Malgré un environnement propice à l'épanouissement de ces étudiants "différents", Mercredi Addams ne parvient pas à s'intégrer. Et elle ne tarde pas à découvrir que l'endroit renferme bien des secrets.
Les huit épisodes se concentrent sur l'enquête que mène l'ado gothique après des meurtres mystérieux ayant eu lieu non loin de la Nevermore Academy. Pour mettre en scène ses aventures, c'est Tim Burton qui a été choisi (il n'a cependant réalisé que 4 épisodes). Et pour l'incarner, Netflix a visé juste en choisissant Jenna Ortega, qui a convaincu tous les spectateurs, notamment grâce à une séquence de danse phénoménale.
Succéder à Christina Ricci, la Mercredi Addams des deux films de Barry Sonnenfeld, n'était pourtant pas chose aisée. Mais Jenna Ortega a relevé le défi avec brio en se réappropriant le personnage.
Clin d'oeil
Un des éléments les plus marquants de la version du personnage de Jenna Ortega est son regard perçant. En plus de ses répliques cinglantes et décalées, ses yeux noirs écarquillés lui confèrent une étrangeté saisissante. Et pour cause. Dans la série, l'actrice ne cligne pratiquement jamais des yeux.
Une proposition que Jenna Ortega avait faite à Tim Burton lors de répétitions, et qu'ils ont décidé de conserver. On peut la voir à de très brefs moments cligner des yeux mais très rarement. Aviez-vous remarqué ce détail ?
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Will Smith s’exprime enfin sur la gifle donnée à Chris Rock
Will Smith s'explique sur la gifle donnée à Chris Rock
Huit mois après la 94e cérémonie des Oscars, marquée par la violente gifle assénée à Chris Rock par Will Smith, l'acteur de Bad Boys et Je suis une légende entame un prudent retour. C'est la première fois qu'il prend la parole à ce sujet, après une nécessaire période de retrait des médias. C'est ainsi sur le plateau du Daily Show et face au présentateur Trevor Noah que Will Smith, en promotion pour le film d'Antoine Fuqua Emancipation dont il tient le rôle principal, est enfin revenu sur ce geste stupéfiant.
Bref rappel des faits, le soir du 27 mars 2022, Chris Rock présente la cérémonie de récompenses du cinéma américain et enchaîne les blagues. Mais une saillie maladroite sur le crâne chauve de Jada Pinkett Smith, épouse de Will Smith, ne passe pas auprès de ce dernier. Celui-ci se lève, se dirige vers l'humoriste et lui envoie une gifle monumentale. Retransmise en direct, la séquence stupéfie le monde entier. Quelques minutes plus tard, Will Smith reçoit l'Oscar du Meilleur acteur pour sa performance dans La Méthode Williams.
Anticipant la réaction de l'Académie des Oscars, qui engage une procédure disciplinaire, Will Smith démissionne de lui-même quelques jours plus tard.
"Je n'étais plus moi-même"
Face à Trevor Noah qui lui demande de revenir sur cette dramatique soirée, Will Smith parle, et se montre ému aux larmes. Invoquant une situation personnelle difficile à l'époque, il ne s'exonère en rien de la violence de son geste et de son caractère injustifié.
C'était une nuit horrible. En réalité, j'ai juste pété un câble. Je crois qu'on ne sait jamais ce que quelqu'un peut traverser dans sa vie privée... Quelqu'un qui vient de perdre sa mère, quelqu'un dont l'enfant est malade, quelqu'un qui a perdu son emploi, quelqu'un qui vient d'apprendre qu'il est trompé... Moi-même je traversais quelque chose ce soir-là.
Mais cela ne justifie en rien mon geste. J'ai appris de cet événement qu'on devait être gentils les uns avec les autres. Ce qui a été le plus douloureux pour moi est que j'ai sorti ma peine et que ça a été un enfer pour les autres. C'est cette idée, "les gens blessés blessent les autres".
Will Smith - The Daily Show ©Comedy Central "C'était la confusion la plus totale"
Ce n'est pas la personne que je veux être. (...) Je comprends combien ça a pu être choquant pour les gens. Je n'étais plus moi-même, j'avais cette rage contenue en moi depuis très longtemps. Mon neveu de 9 ans, Dom, le garçon le plus gentil du monde, m'a demandé "pourquoi tu as frappé cet homme, oncle Will ?"... C'était la confusion la plus totale, je ne veux pas en dire plus pour ne pas donner lieu à plus d'incompréhension.
Si les mots apparaissent sincères, cette confession est aussi le lieu d'une opération de communication.Ce pourquoi le présentateur du Daily Show n'accable pas son invité. Celui-ci relève en effet que chacun a le droit de faire une erreur, et que Will Smith reste une figure aimée du public. Si Will Smith ne prononce pas le nom de Chris Rock ni ne réitère ses excuses - présentées via une vidéo diffusée sur ces réseaux sociaux durant l'été -, on peut cependant espèrer que le temps fera son oeuvre et finira par rapprocher les deux hommes.
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Le Torrent : de quel fait divers s’inspire le thriller avec José Garcia et André Dussollier ?
Le Torrent : l'engrenage infernal
Après Les Invités de mon père et On a failli être amies, Anne Le Ny s'aventure dans un registre beaucoup plus sombre avec Le Torrent. Avec ce film, la réalisatrice et comédienne met en scène un thriller dans lequel un homme s'enfonce dans ses mensonges.
Incarné par José Garcia, Alexandre est un homme d'affaires à qui tout réussit. Un soir, alors qu'il se réjouit d'avoir signé un contrat important et de pouvoir passer du temps avec sa fille aînée Lison (Capucine Valmary), il découvre que son épouse Juliette (Ophélia Kolb) le trompe.
À la suite d'une dispute, Juliette décide de quitter le domicile conjugal à pied. Alexandre tente de la rattraper en voiture et au moment où il essaie de la raisonner, elle est victime d'une chute mortelle dans un ravin.
Patrick (André Dussollier) - Le Torrent ©SND Paniqué en rentrant chez lui, Alexandre demande à Lison de le couvrir. Face aux policiers, il accumule les mensonges. Conscient que quelque chose cloche, son beau-père Patrick (André Dussollier) se met à douter de l'innocence de son gendre, et tente d'en savoir plus auprès de Lison.
Le long-métrage présente donc la chute d'un homme incapable d'exprimer ses émotions et désireux de préserver sa réputation, au point de laisser penser qu'il est coupable. José Garcia prend toutes les mauvaises décisions dans Le Torrent. André Dussollier est quant à lui déterminé à connaître la vérité, ou du moins à trouver la moindre preuve qui pourrait laisser supposer un homicide et non un accident.
Un thriller inspiré de l'affaire Suzanne Viguier
Pour construire l'intrigue du film, coécrit avec Axelle Bachman, Anne Le Ny s'est inspirée de l'affaire Suzanne Viguier. Dans le dossier de presse, la réalisatrice explique :
J’ai conscience de l’intérêt que je porte aux problématiques cornéliennes, mais l’affaire Viguier m’a particulièrement interpellée : le soutien des enfants à ce père accusé de la disparition de leur mère a nourri ma réflexion sur l’ambiguïté des émotions et la difficulté à faire des choix dans des situations intenables.
J’ai mis du temps à écrire, et en développant le projet, j’ai beaucoup réfléchi pour trouver la place de la jeune fille. Adopter le parti du père était compliqué et j’ai pris celui d’une fille qui n’a pas de place auprès de son père et peut éprouver le désir inconscient de voir disparaître sa belle-mère.
Le Torrent ©SND Le 27 février 2000, Suzanne Viguier disparaît après avoir quitté un concours de tarot. Âgée de 39 ans, cette Toulousaine est danseuse et chorégraphe pour un cabaret transformiste. Le 1er mars 2000, son compagnon Jacques signale sa disparition et assure ne plus l'avoir vue depuis le 26 février.
"Je ne l'ai pas tuée"
Les soupçons se portent sur ce professeur de droit lorsque les enquêteurs découvrent des traces de sang au domicile familial. Ils mettent par ailleurs la main sur un formulaire de demande de divorce dans le véhicule de Suzanne. Avant sa disparition, elle entretenait une liaison avec Olivier Durandet, dont Jacques Viguier assure ne pas être au courant.
Le 11 mai 2000, il est placé en détention provisoire et clame son innocence pendant dix ans. Après un second procès en appel, la justice acquitte définitivement Jacques Viguier le 20 mars 2010. Le corps de son épouse n'a jamais été retrouvé. Interrogé par Le Figaro en 2010 sur la vérité autour de la disparition de sa femme, Jacques Viguier déclare :
Plus le temps passe et plus j'en doute, comme tout le monde. Je ne sais qu'une chose : je ne l'ai pas tuée.
Une affaire qui avait déjà inspiré le drame Une intime conviction avec Marina Foïs et Olivier Gourmet, dans lequel Laurent Lucas prête ses traits à l'accusé.
Le Torrent est à découvrir au cinéma dès le 30 novembre 2022.
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Love Actually : cette scène culte que Hugh Grant a détesté tourner
Love Actually, reine des comédies romantiques
En 2023, Love Actually aura 20 ans. Un film à la popularité mondiale, et un grand classique de la comédie romantique servi par un incroyable casting. Sous la direction de Richard Curtis, on y retrouve ainsi, parmi d'autres, Liam Neeson, Emma Thompson, Keira Knightley, Julia Davis, Alan Rickman, Bill Nighy, Colin Firth, Martin Freeman et Laura Linney... Sans oublier une des grandes stars anglaise de l'époque : Hugh Grant.
Love Actually ©Universal Pictures Dans Love actually, il joue David, le Premier ministre anglais. Il est jeune et célibataire, et va tomber amoureux d'une de ses collaboratrices, Natalie. C'est une des multiples histoires qui composent l'ensemble de Love actually, et celle de David et Natalie donne à voir une des séquences iconiques du film : la fameuse danse de David/Hugh Grant. Et si celle-ci est à jamais dans le coeur des fans du film, ce n'est pas vraiment le cas de Hugh Grant, qui a déclaré avoir détesté tourner cette scène.
"Je vais détester faire ça"
Dans un extrait de l'émission spéciale d'ABC News The Laughter & Secrets of Love Actually : 20 Years Later, l'acteur a donc révélé qu'il appréhendait au maximum le tournage de cette séquence, et qu'il aurait tout fait pour l'éviter, si son contrat ne l'y avait pas obligé...
J'ai vu ça dans le script et j'ai pensé : "Eh bien, je vais détester faire ça." Je ne me suis pas du tout amusé à faire cette danse, et je ne parle même pas de la répéter... Et je ne suis même pas dans le rythme, tout particulièrement au début quand j'agite les fesses.
Jusqu'à aujourd'hui, il y a beaucoup de gens - et je suis d'accord avec eux -, qui pensent que c'est la pire scène jamais captée sur pellicule. Mais d'autres l'adorent.
Du côté de Richard Curtis, qui ne nie pas que cette scène a été embarrassante, raconte que ce jour de tournage Hugh Grant était particulièrement de mauvaise humeur, mais qu'il n'a pas pu faire autrement que s'exécuter. Mais pour le réalisateur, c'était tout simplement ce qu'il attendait : "C'est extraordinairement embarrassant. Il est juste parfait."
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James Bond : le remplaçant de Daniel Craig enfin trouvé ?
Un acteur de Tenet en pole position
L'information provient du quotidien anglais The Sun, et il est donc d'usage de l'accueillir avec prudence. Mais après l'annonce qu'Amazon Studios allait investir 1 milliard de dollars par an pour produire une dizaine de films destinés au cinéma - une excellente nouvelle pour les licences détenues par la MGM, dont la franchise James Bond -, cette révélation arrive avec un timing idéal.
Selon The Sun donc, qui cite une source très proche de la production de la franchise 007, des tests auraient été organisés dans les prestigieux studios Pinewood, et un acteur aurait particulièrement tiré son épingle du jeu. Indice : on l'a notamment vu dans Tenet...
Ives (Aaron Taylor-Johnson) - Tenet ©Warner Bros. Il n'avait pas la faveur des bookmakers, et n'était pas dans la short-list couramment évoquée. Mais, en réalité, Aaron Taylor-Johnson coche toutes les cases pour prendre la suite de Daniel Craig. Tout d'abord, il est britannique, né en Angleterre le 13 juin 1990. Après sa révélation au plus haut niveau en 2010 dans Kick-Ass de Matthew Vaughn, on le voit notamment dans Anna Karénine, Godzilla, Nocturnal Animals ou encore The Wall. C'est à partir de Tenet en 2020, dans lequel il assure un rôle très secondaire mais néanmoins marquant, qu'il prend une nouvelle dimension. Très convaincant dans le dispensable Bullet Train, il tiendra en 2023 le rôle-titre Kraven le chasseur, réalisé par J.C. Chandor.
Aaron Taylor-Johnson en pole position
Se dessinent de cette filmographie une grande polyvalence, à l'aise dans l'action comme dans le drame, et un fort charisme. Surtout, il est célèbre sans être une superstar, et n'est pas encore associé à un personnage en particulier. À l'inverse par exemple d'Henry Cavill. Il porte aussi bien le costume que le treillis militaire, a la jeunesse requise tout en ayant déjà vécu - point important évoqué récemment par Michael G. Wilson. De quoi envisager sereinement de faire évoluer et vieillir son personnage sur plusieurs films.
The Sun, qui cite sa source, écrit :
Aaron est venu effectuer un test en septembre pour être le prochain James Bond et les producteurs et Barbara Broccoli l'ont adoré. Il est maintenant un des favoris.
Aaron Taylor-Johnson n'est évidemment pas le seul à concourir pour décrocher le célèbre rôle, comme "un des favoris" le souligne. Mais il remplit bien tous les critères requis, et son planning post-2023 est a priori ouvert, ayant déjà terminé le tournage de Kraven le chasseur et étant en ce moment en pleine production de The Fall Guy de David Leitch, attendu pour fin février 2024.
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Top Gun Maverick : Tom Cruise peut-il prétendre à l’Oscar du Meilleur acteur ?
La course aux Oscars a commencé
Le dimanche 12 mars 2023 se tiendra la 95e cérémonie des Oscars. Comme chaque année, le cinéma américain se récompensera lui-même, distribuant ses statuettes aux films et aux professionnels les plus méritants de l'année 2022. Des premières prédictions ont été établies, même s'il reste une poignée de films inédits à découvrir, comme le très attendu Avatar : La Voie de l'eau, ou encore Babylon de Damien Chazelle.
Si le film de James Cameron devrait bien se placer dans la course aux Oscars, pour le reste, des tendances se dessinent clairement. Et dans celles-ci, Top Gun : Maverick figure souvent en bonne place.
Pete "Maverick" Mitchell (Tom Cruise) - Top Gun : Maverick ©Paramount Pictures Le film de Joseph Kosinski sur le grand retour de "Maverick" est en effet le favori pour plusieurs Oscars "techniques". Celui du Meilleur son, de la Meilleure photographie, du Meilleur montage, des Meilleurs effets visuels et de la Meilleure chanson originale lui sont tout à fait accessibles, et il offre dans tous les cas une concurrence féroce à tous les autres prétendants dans ces catégories. Autre catégorie, et pas la moindre, où Top Gun : Maverick a ses chances : celle du Meilleur film. En effet, Hollywood aime les succès au box-office, et si ceux-là ont reçu des critiques élogieuses, alors tout est permis.
S'il est très probable qu'Avatar : La Voie de l'eau dépasse à terme le 1,5 milliard de dollars de recettes au box-office de Top Gun : Maverick, ce dernier reste un immense succès auquel l'Académie pourrait rendre hommage en lui décernant le titre de meilleur film de l'année 2022. Mais l'autre catégorie qui intéresse concernant Top Gun : Maverick est celle du Meilleur acteur.
Tom Cruise peut-il l'avoir ?
À ce jour, Tom Cruise a été nommé trois fois aux Oscars. Deux fois dans la catégorie Meilleur acteur pour Né un 4 juillet et Jerry Maguire, une fois dans la catégorie Meilleur acteur dans un second rôle pour Magnolia. Des performances à l'opposé de celles sur lesquelles il a construit sa carrière et sa filmographie de superstar. Il a favorisé depuis le milieu des années 90 les grands films d'action où il pouvait briller à courir, se battre et enchaîner les cascades. Pas vraiment le genre de productions où les personnages brillent par la profondeur de l'interprétation de leurs acteurs.
Pete "Maverick" Mitchell (Tom Cruise) - Top Gun Maverick ©Paramount Pictures Mais la performance de Tom Cruise dans Top Gun : Maverick a cette particularité d'interroger la nature de la profession d'acteur. Quel est le plus admirable ? Se transformer à la manière de Brendan Fraser ou Austin Butler, respectivement pour The Whale et Elvis, ou encaisser les G dans un avion de chasse lancé à plus de 800 km/h ? Quel est le plus difficile ? Offrir une complexité de calibre "européen" comme Hugh Jackman dans The Son, ou émouvoir avec simplicité dans un dialogue méta face à un Val Kilmer/Iceman diminué dans Top Gun : Maverick ? Le cinéma est une grande magie, lumineuse ou ténébreuse, et à ce titre, quel personnage de 2022 a proposé la plus belle illusion ?
"Maverick" en outsider
Si Tom Cruise peut être nommé à l'Oscar du Meilleur acteur, il fait face à une concurrence de poids. Variety, qui propose ses prédictions sur ce sujet, ne le place ainsi pas dans les favoris.
Prédictions Oscar du Meilleur acteur 2023 ©Variety Les deux premiers considérés ont tout pour emporter la statuette. Brendan Fraser dans le rôle d'un homme dépressif et obèse dans The Whale, de retour après une longue période en retrait, coche toutes les cases de la "performance à Oscar". De son côté, Colin Farrell livre une performance majeure et déchirante dans The Banshees of Inisherin, déjà saluée par la Coupe Volpi à la Mostra de Venise. Austin Butler a quant à lui largement convaincu dans le rôle du légendaire chanteur Elvis Presley dans Elvis.
Il reste encore à découvrir les performances de Bill Nighy et Hugh Jackman dans Vivre et The Son. Et quant à Will Smith, quelque soit la hauteur de son jeu dans Emancipation, son geste à la dernière cérémonie des Oscars réduit ses chances à néant.
Un Oscar pour l'ensemble de son oeuvre ?
Face à ces acteurs brillants rompus à la composition, Tom Cruise a donc beaucoup de souci à se faire. Mais sa chance réside dans le cinéma qu'il incarne, un cinéma populaire et totalement investi. À cet égard, il est dans une situation assez proche de celle de Robert Downey Jr. après le succès historique d'Avengers : Endgame. À l'époque, en 2019, Disney avait caressé un court instant l'idée de le proposer pour une nomination à l'Oscar du Meilleur acteur, pour que soit reconnue sa performance globale en Iron Man dans les différents Marvel où il était apparu. Une idée que l'acteur lui-même avait écartée.
Ainsi, s'il existe une chance pour Tom Cruise d'être récompensé dans le film Top Gun : Maverick, ce sera forcément en considération de son oeuvre globale, et de la symbolique proposée par le personnage comme par son interprète. Un homme qui refuse de ralentir et de vieillir, obstiné à accomplir ses rêves d'enfant, qui croit encore à l'immortalité des héros de blockbusters hollywoodiens.
Tom Cruise et son personnage de "Maverick" luttent à toutes forces contre le temps qui passe, et usent de la technologie (l'aéronautique et le cinéma) pour se donner l'illusion qu'ils y arriveront. Cet hommage rendu au cinéma, qui célèbre la toute-puissance de cette formidable machine à illusion, pourrait ainsi toucher les membres de l'Académie des Oscars. Et une nomination, même sans réel espoir d'être convertie, serait à ce titre déjà une belle reconnaissance.
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Thor : la condition de Chris Hemsworth pour revenir dans le rôle
La suite du MCU sans Thor ?
Chris Hemsworth restera longtemps associé à son rôle de Thor dans le Marvel Cinematic Universe (MCU). Un rôle qu'il tient depuis 2011 avec la première aventure solo du super-héros réalisée par Kenneth Branagh. Puis, le personnage est apparu aux côtés des Avengers, et a eu droit à trois autres longs-métrages centrés sur lui avec Le Monde des ténèbres (2013), Ragnarok (2017) et dernièrement Love and Thunder (2022).
Chris Hemsworth Thor - Love and Thunder ©Marvel Si à la fin de Thor : Love and Thunder le héros s'en sort plutôt bien et doit désormais s'occuper de Love, la fille de Gorr, l'avenir du personnage reste plutôt flou. En effet, pour le moment rien n'indique un retour de Thor dans un prochain film du MCU. Si on se penche sur les prochaines productions annoncées, Thor 5 est bel et bien absent. Rappelons que le calendrier Marvel est déjà bien rempli jusqu'en 2026 avec les phase V et VI.
Puis, sans avoir encore de dates, des films Shang-Chi 2, Spider-Man 4 ou encore Les Eternels 2 seraient en préparation. Si une nouvelle aventure de l'Asgardien voit le jour, il faudra donc attendre plusieurs années.
Chris Hemsworth reviendra si...
La question a tout de même été posée au principal intéressé, Chris Hemsworth, lors du podcast de Josh Horowitz. L'acteur a expliqué que rien n'était sûr pour un retour du personnage, mais que si cela devait se faire, pour lui, il faudrait un film très différent des précédents. En effet, d'après lui, les deux premiers Thor fonctionnent de manière similaire, tout comme les deux suivant. Il faudrait donc trouver un moyen de se réinventer pour le convaincre.
Je l'ai déjà dit, mais quand cela devient trop familier, je pense qu'il y a un risque de devenir un peu paresseux, parce que je sais déjà ce que je fais. Je ne sais pas si je serai rappelé, mais si c'est le cas, je pense qu'il faudra avoir un ton drastiquement différent, au moins pour ma propre santé mentale (rire).
Chris Hemsworth voudrait donc mettre de côté l'humour outrancier de Taika Waititi, qui faisait suite à l'ambiance sombre des deux premiers opus. Une manière pour lui de rester investi sans se lasser. On peut donc imaginer qu'un retour de Thor mènerait encore à une toute nouvelle version du personnage. Cependant, cette possibilité reste soumise à une autre condition plus importante, la santé de l'acteur.
Dernièrement, le comédien révélait avoir un risque important de développer le syndrome d'Alzheimer. En conséquence, Chris Hemsworth souhaiterait faire une pause dans sa carrière. On le retrouvera tout de même prochainement dans Tyler Rake 2 (2023) puis Furiosa (2024), qui fut une expérience très enrichissante pour lui aux côtés de George Miller. Il devrait ensuite ralentir, mais les fans Marvel pourront toujours espérer le voir apparaître au moins dans un prochain film Avengers. On pense à Secret Wars (2026), même si rien n'est confirmé pour l'instant sur les personnages impliqués.
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Spider-Man No Way Home : Alfred Molina a eu de sérieux ennuis en révélant son retour
Spider-Man No Way Home, un Marvel pour les fans
Depuis des années maintenant les productions Marvel sont constamment synonymes de succès. Mais certains films sont clairement sortis du lot avec des scores monstrueux au box-office. Ce fut le cas de Spider-Man : No Way Home qui rapporta quasiment deux milliards de dollars dans le monde. En comparaison, les films suivant du Marvel Cinematic Universe (MCU) ont rameuté au moins deux fois moins de spectateurs.
Doctor Strange in the Multiverse of Madness a rapporté plus de 955 millions de dollars dans le monde, tandis que Thor : Love and Thunder s'est arrêté à 760 millions de dollars. De vrais succès à n'en pas douter. Mais No Way Home était clairement dans une autre catégorie.
Spider-Man : No Way Home ©Marvel Il faut dire que le film a tout fait pour attirer le plus grand nombre en ramenant les anciennes versions de Spider-Man. En plus de Tom Holland, l'interprète de Peter Parker dans le MCU, Andrew Garfield (les Amazing Spider-Man) et Tobey Maguire (la trilogie de Sam Raimi) ont repris leurs rôles. Des retours rendus possibles scénaristiquement par l'introduction du multivers. En effet, dans le film, Peter demande à Docteur Strange de faire un sort pour que le monde oublie qu'il est Spider-Man.
Mais suite à un incident, différents univers vont se rencontrer et les autres versions du super-héros arriver dans le monde de Parker. Cependant, ils ne sont pas les seuls à être projetés dans ce monde. De célèbres méchants de l'univers Marvel sont également de la partie.
La boulette d'Alfred Molina
Ainsi le Bouffon vert, Electro, l'Homme-sable, le Lézard et surtout le Docteur Octopus étaient là pour affronter nos héros. En cela Spider-Man : No Way Home a misé avant tout sur le fan service, ce qui aura été payant. Forcément, Marvel aura tout fait pour cacher ces révélations et garder la surprise pour les fans. Sauf que certaines fuites n'ont pas pu être évitées. Notamment une venant directement d'un des interprètes du film : Alfred Molina.
L'acteur, qui incarne donc le Docteur Octopus, est revenu dans une interview avec Radio Times sur sa "boulette" avant la sortie du film. Il avait en effet confirmé malgré lui son retour en répondant "innocemment" à un journaliste.
C'était accidentel. Je discutais avec un journaliste qui m'a dit "Alors, comment se passe le film Spider-Man ?" Et j'ai répondu "Oh, très bien, merci."Le jour suivant Variety titrait "Alfred Molina révèle le retour de Docteur Octopus." J'ai eu de sérieux ennuis après ça.
Il poursuit en révélant avoir été par la suite sermonné au téléphone par la productrice Amy Pascal et eu vent de l'agacement de Kevin Feige, qui, durant un tapis rouge, fut interrogé sur des prochains projets de Marvel et répondu froidement : "Demandez à Alfred Molina".
Si les régulières révélations imprévus de Mark Ruffalo et Tom Holland ont tendance à amuser la galerie, celle d'Alfred Molina semble avoir provoqué un peu de tension. Dans tous les cas, désormais l'acteur a retenu la leçon et à chaque fois qu'on l'interroge sur l'avenir du personnage se contente de répondre : "Je ne peux ni confirmer ni infirmer".
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Mercredi : dans quoi avez-vous vu Jenna Ortega, la star de la série Netflix ?
Jenna Ortega, de Disney à Sidney
Jenna Ortega, native de la réputée ville de Coachella, en Californie, s'est d'abord fait connaître dans un registre bien différent de celui dans lequel elle s'illustre aujourd'hui. En effet, la jeune femme acquiert une certaine notoriété en décrochant le rôle principal de la série Harley, le cadet de mes soucis, diffusé sur Disney Channel en 2016. Elle est alors âgée de 14 ans.
Jenna Ortega dans Harley le cadet de mes soucis © Disney Channel Comme Ryan Gosling, Selena Gomez ou encore Cole Sprouse avant elle, l'actrice a donc fait ses armes dans la célèbre écurie américaine. Avant Harley, elle apparaît dans plusieurs programmes, dont la série Jane the Virgin, dans laquelle elle prête ses traits à l'héroïne enfant, rien que ça. A noter que la jeune femme figure également au casting de Iron Man 3 ou encore du film d'horreur Insidious 2. Une expérience qui, comme vous le verrez ci-dessous, semble avoir laissé des traces !
Une actrice à faire peur
Après un début de carrière relativement aseptisé, Jenna Ortega se voit de plus en plus sollicitée dans des œuvres sombres, voire glauques. On la retrouve notamment dans la saison 2 de la dérangeante You, puis dans la comédie horrifique The Baby Sitter : Killer Queen. Dans Yes Day, elle est la fille de Jennifer Garner et d'Edgar Ramirez le temps d'un long-métrage familial et déjanté. Changement de registre avec The Fallout, dans lequel elle campe une adolescente traumatisée par une tragédie survenue dans son lycée.
Désormais âgée de vingt ans, Jenna Ortega a eu une année 2022 bien remplie, puisqu'on la retrouve dans bon nombre de programmes ! Elle est ainsi l'une des stars du film d'horreur X, premier volet du triptyque de Ti West, aux côtés de Mia Goth, qui dépeint le cauchemar d'une bande de jeunes gens désireux de tourner un film porno dans une ferme isolée tenue par un couple âgé. La comédienne est également l'une des figures de proue du nouvel opus de Scream, dans lequel elle prête ses traits à Tara Carpenter. Spoiler alert : on la retrouvera aussi dans le sixième volet de la saga hantée par Ghostface.
Jenna Ortega dans Scream © Paramount Jenna Ortega, choix évident pour Mercredi ?
Le talent, la filmographie - bien remplie pour son jeune âge - et les traits poupins de la comédienne ont fait d'elle le nouveau visage de l'atypique Mercredi. Dans une vidéo courte de Netflix sur les coulisses de la série, Tim Burton va jusqu'à comparer la jeune femme à une actrice de film muet. Un beau compliment, quoique concurrencé par le suivant : le réalisateur d'Edward aux mains d'argent affirme être incapable d'imaginer une autre Mercredi !
Prochainement, Jenna Ortega sera au casting de Finestkind, un thriller porté par le grand Tommy Lee Jones. Dans American Carnage, elle campera une fille d'immigrants sans-papiers qui se voit contrainte de rejoindre un programme à destination des jeunes gens dans son cas, fondé par le gouvernement. Pour échapper aux poursuites injustes qui pèsent sur eux, les adolescents doivent s'occuper de personnes âgées. Enfin, courant 2023, elle jouera une étudiante en lettres qui entretient une relation plus que particulière avec son professeur d'écriture créative (Martin Freeman).
Alors, dans quoi avez-vous vu Jenna Ortega ? Êtes-vous convaincus par sa performance dans Mercredi ?
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Once Upon a Time... in Hollywood : cette lettre de Margot Robbie à Quentin Tarantino qui a tout changé
Once Upon a Time... in Hollywood : le film "total" de Quentin Tarantino
Jusqu'à la sortie de Once Upon a Time... in Hollywood, il paraissait difficile de désigner le meilleur film de Quentin Tarantino. Mais en 2019, le long-métrage a changé la donne tant il synthétise l'entièreté du cinéma de son metteur en scène. De son amour pour le septième art à sa capacité à alterner entre les genres, en passant par son sens des dialogues, sa formidable direction d'acteurs, son talent pour filmer Los Angeles, son goût pour la reconstitution flamboyante et sa manière de refaire l'histoire... Once Upon a Time... in Hollywood est un chef-d'oeuvre "total".
Un long-métrage qui donne envie de rester aux côtés de ses trois personnages principaux, nuancés, parfois vulgaires, dangereux, irrévérencieux et salauds, mais toujours fascinants. Le spectateur est donc transporté à Los Angeles, en 1969. Acteur à la ramasse, Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) enchaîne les rôles de méchants dans des feuilletons et n'a plus que pour véritable ami sa doublure cascade Cliff Booth (Brad Pitt), devenu son homme à tout faire étant donné que l'industrie l'a rejeté depuis qu'il est accusé du meurtre de sa femme.
Once Upon a Time... in Hollywood ©Sony Pictures Entertainment Dans la propriété voisine de celle de Dalton située sur Cielo Drive viennent d'emménager Roman Polanski (Rafal Zawierucha) et sa compagne Sharon Tate (Margot Robbie). Actrice prometteuse, cette dernière vient de tourner dans la comédie d'espionnage Matt Helm règle son comte et a tout pour devenir l'une des futures étoiles d'Hollywood.
La lettre d'admiration de Margot Robbie
Si Once Upon a Time... in Hollywood est le meilleur film de Quentin Tarantino (c'est lui qui le dit), c'est en partie grâce aux excellentes performances de Leonardo DiCaprio, Brad Pitt et Margot Robbie, marquées par de fabuleux moments d'improvisation. La comédienne a d'ailleurs pu prêter ses traits à Sharon Tate grâce à une lettre d'admiration envoyée au réalisateur. Après avoir découvert un premier montage de Moi, Tonya, l'actrice se sent enfin convaincue de son talent. Consciente que le cinéaste veut arrêter après son dixième long-métrage, elle décide de lui écrire pour ne pas passer à côté d'une éventuelle collaboration.
Sharon Tate (Margot Robbie) - Once Upon a Time... in Hollywood ©Sony Pictures Entertainment En août 2019, Quentin Tarantino interroge Margot Robbie pour Vogue Australia et revient sur ce fameux courrier, qu'il lit peu de temps après avoir terminé le script. La comédienne explique pendant leur entretien :
Je voulais écrire cette lettre depuis des années et des années. Parce que j'avais entendu dire que tu allais faire 10 films et je ne pouvais pas supporter de louper le coche ou ne jamais voir à quoi ressemblaient tes plateaux de tournage.
Un courrier déterminant
Le réalisateur affirme de son côté :
Tu y déclares que tu es fan de mon travail depuis longtemps - toi et toute ta famille - et tu dis : "Je veux juste que vous sachiez que s'il y a quelque chose que vous aimeriez pour me proposer, vous pouvez me le faire savoir". (...) C'était exactement ce que je voulais entendre.
Sharon Tate (Margot Robbie) - Once Upon a Time... in Hollywood ©Sony Pictures Entertainment Le cinéaste précise que s'il ne savait initialement pas à qui faire appel pour incarner Rick Dalton et Cliff Booth, il a toujours eu l'actrice en tête pour le rôle de Sharon Tate. Ce courrier l'a donc rassuré en plus de le flatter puisqu'au moment où il espère pouvoir contacter la comédienne, sa carrière explose et elle se retrouve propulsée au rang de star ultra demandée à Hollywood. Quelques jours après la réception de cette lettre, Quentin Tarantino et Margot Robbie échangent sur Once Upon a Time... in Hollywood. La suite est désormais culte.
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Andor : ce qu’il faut savoir sur la scène post-générique de la série Star Wars
Andor : la meilleure série Star Wars
Créée par Stephen Schiff et majoritairement écrite par le scénariste Tony Gilroy, Andor raconte les aventures de Cassian Andor, le personnage incarné par Diego Luna dans Rogue One : A Star Wars Story. Un show unique en son genre qui se place avant les événements du film de Gareth Edwards. Cette série prequel a largement convaincu la presse et les spectateurs. Grâce à son découpage en plusieurs petites intrigues, Andor propose ainsi des variations de tons et de genres assez séduisantes (voir notre avis). Une deuxième saison est déjà prévue et racontera la suite des aventures de Cassian Andor, qui s'apprête à rejoindre la rébellion.
Focus sur la scène post-générique
Il fallait rester jusqu'à la toute fin du dernier épisode d'Andor. En effet, le douzième et dernier épisode de cette saison réserve aux aficionados de l'univers Star Wars un easter-egg de taille. Ce dernier chapitre se conclut effectivement par une courte scène post-générique. Cette séquence dévoile au public la célèbre Étoile de la Mort encore en pleine construction. L'arme de destruction massive de l'Empire, qui sera opérationnel au début de Star Wars IV : Un nouvel espoir, n'est pas encore fonctionnelle au moment des événements d'Andor. Mais le chantier avance bien.
Andor ©Disney On comprend alors que les matériaux assemblés par Cassian Andor et les autres prisonniers dans les épisodes 8, 9 et 10 sont de petites pièces qui s'imbriquent dans l'engin de mort de l'Empire. Dans ces épisodes, Cassian Andor est retenu prisonnier dans une prison impériale. C'est notamment là qu'il croise la route de Kino Loy, incarné par Andy Serkis. Et son travail forcé a donc servi à alimenter l’Étoile de la Mort. Le scénariste Tony Gilroy s'est arrêté sur cette scène post-générique au micro de The Wrap :
Je n'avais pas d'idée pour la scène post-crédits. Et mon collaborateur, Luke Hall, qui est aussi le "production designer", m'a suggéré quand nous écrivions les épisodes dans la prison de faire quelque chose qui n'avait jamais été fait. On a ainsi décidé d'y mettre ces "sols électrifiés". Et puis après on s'est demandé : mais qu'est-ce qu'ils construisent dans cette prison ? Evidemment, nous avons eu cette idée : ils assemblent des pièces pour l'Étoile de la Mort !
En plus d'expliquer le but de cette prison/usine impériale, la séquence en question est d'une beauté visuelle sidérante. Tony Gilroy a d'ailleurs souligné le travail du département des effets visuels :
C'est un peu comme le Père Noël pour nous ! Vous leur donnez vos idées et ils reviennent avec quelque chose de concret ! Ils construisent tout cela numériquement et nous l'ont donné. On a fait quelques modifications, mais cette scène, c'est leur bébé vraiment.
L'implication de Cassian Andor dans le reste de la saga
Ce qui est plutôt réussi avec cette séquence, c'est qu'elle s'incorpore parfaitement dans le reste de la saga. Finalement, sans le savoir, grâce à son insurrection, Cassian Andor a retardé l'avancement de l’Étoile de la Mort. Un geste de contestation fort dont il n'a même pas conscience. Une symbolique qui fait également office de miroir avec ses actions dans Rogue One. Toujours au micro de The Wrap, Tony Gilroy a apporté des explications autour de l'importance de cette scène, et plus largement du personnage de Cassian Andor :
Je pense qu'il faut comprendre que Cassian est un peu comme "Zelig". (...) Il participe à tous ces événements qui comptent dans la saga. Nous ne voulons pas que cela devienne artificiel ou faire quelque chose d'une manière maladroite et manipulatrice. Mais c'est la pièce maîtresse d'Andor. Ce type est en prison, se radicalise et devient un leader pour la première fois. Il y a tous ces éléments qui infusent en lui au moment où, symboliquement, il construit ce truc. Cassian n'a aucune idée de ce que c'est, il ne saura jamais ce que c'est. Il construit la chose qui finira par le tuer...
Pour ceux qui ne connaissent pas le film, Zelig est un long-métrage réalisé par Woody Allen en 1983. Le récit se déroule dans les années 1930 et raconte le destin de Leonard Zelig, incarné par Woody Allen, qui souffre d'une maladie un peu spéciale. En effet, Zelig est un véritable caméléon et prend l'apparence des gens qu'il croise, qu'ils soient obèses, sportifs ou intellectuels. Sans être le film le plus célèbre de Woody Allen, Zelig avait quand même comptabilisé deux nominations aux Oscars (Meilleure photographie et Meilleurs costumes) et plus de 11 millions de dollars de recettes au box-office.
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John Wick 4 : le film revendique des inspirations prestigieuses
John Wick, du néo-noir au film d'action épique
Quand Derek Kolstad vend fin 2012 son scénario intitulé Scorn, à la société Thunder Road Pictures, il est loin d'imaginer qu'il sera à l'origine d'une des franchises d'action les plus performantes du cinéma contemporain. C'est que le scénariste, alors âgé de 38 ans, n'a sur son CV qu'un crédit de ré-écriture du film Shoot the killer, et le scénario du DTV avec Dolph Lundgren Killers Game : Dette de sang. Mais son Scorn va tout changer, puisqu'en 2013 Keanu Reeves accepte de jouer le rôle principal, et c'est sur la suggestion de l'acteur que le film change de titre pour devenir John Wick.
Les inspirations de Derek Kolstad proviennent alors des films avec lesquels il a grandi, et particulièrement du genre néo-noir. Pour ce qui est de l'action, il la conçoit violente et brutale. Il a ainsi The Raid en tête, film d'action et d'arts martiaux indonésien sorti en 2011 et vite devenu une référence majeure. Fan des films de vengeance, le scénariste trouve l'idée de la mort du chien en pensant simplement à ce qu'il ferait si on touchait aux deux siens...
John Wick ©Metropolitan FilmExport Encore au scénarios de John Wick 2 et John Wick 3 - il partage ce dernier avec Shay Hatten, Chris Collins et Marc Abrams -, Derek Kolstad n'est plus de la partie pour John Wick 4. S'il a à tout jamais la paternité des personnages, l'écriture n'est plus entre ses mains mais entre celles de Shay Hatten et Michael Finch. Et pour ce quatrième opus, les inspirations ont changé, comme vient de le déclarer son réalisateur Chad Stahelski.
De grandes inspirations pour John Wick 4
À l'issue de John Wick : Parabellum, John Wick se retrouve en guerre ouverte contre la Grande Table, plus haute autorité qui régit son univers. Pour sortir victorieux de cet ultime affrontement, il va devoir faire face à de nouveaux ennemis. Dont certains se trouvent être d'anciens alliés... Dans une interview accordée à Empire, Chad Stahelski a dévoilé certaines inspirations pour John Wick 4. Et celles-ci sont aussi surprenantes que prestigieuses.
Si vous prenez "Le Bon, la Brute et le Truand", que vous le croisez avec "Zatoïchi" et que vous ajoutez de la mythologie grecque, vous obtenez quelque chose de proche.
Rien que ça... L'inspiration qu'on peut déjà discerner dans la bande-annonce du film est celle de Zatoïchi. Celui-ci est un personnage de fiction japonaise, créé en 1961, et est un masseur aveugle itinérant. Bien que non-voyant, il est un combattant hors pair, spécialiste du combat au sabre. Personnage de 27 films, le dernier en date étant le Zatoïchi de Takeshi Kitano sorti en 2003, et de 100 épisodes de série, il est clairement à l'origine de Caine, l'assassin aveugle incarné par Donnie Yen dans John Wick 4.
Caine (Donnie Yen) - John Wick 4 ©Metropolitan FilmExport Autre inspiration de prestige, Le Bon, la Brute et le Truand, soit un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma, réalisé en 1966 par Sergio Leone. De ce qu'on sait de John Wick 4 à ce jour, il est plus difficile de la reconnaître. Mais Chad Stahelski évoque de multiples intrigues, avec peut-être donc des personnages principaux aux intérêts à peu près communs mais aux moyens différents... On sait par ailleurs, comme évoqué déjà par Keanu Reeves et visible dans la bande-annonce, qu'il y aura au moins une séquence à cheval.
John Wick 4 ©Metropolitan FilmExport Du mythe grec pour un film épique
Dernière influence revendiquée par le réalisateur, celle de la mythologie grecque. S'il ne cite pas un mythe en particulier, on comprend néanmoins que l'idée est de donner un cadre épique à John Wick 4. Après trois films qui ont posé les bases de l'univers puis l'ont développé sur un seul et unique principe, le quatrième a pour but de faire entrer l'histoire de John Wick dans une autre dimension. Une dimension mythologique donc.
Ça devient un petit peu effrayant après le troisième film, parce qu'on a une formule qui marche. Mais il faut éviter le confort et se dire au contraire : "On oublie ça, on ne va pas refaire la même chose." Donc maintenant, pour le quatrième film, on a plusieurs intrigues. Le film est différent. Il est plus épique.
On peut donc s'attendre à des affrontements titanesques, gagnant en spectaculaire ce qu'ils perdent en réalisme. Et dans tous les cas, assister à une action d'une échelle inédite.
John Wick 4 arrive au cinéma le 22 mars 2023.
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Titanic : James Cameron explique pourquoi Leonardo DiCaprio a failli être viré
Titanic : James Cameron est le maître du monde
En 1997 (janvier 1998 en France), le monde découvre Titanic de James Cameron. Un (très) long-métrage d'une ambition folle qui revient sur le drame du naufrage à travers les yeux de deux jeunes gens qui tombent éperdument amoureux : Jack Dawson et Rose DeWitt Bukater. Le premier est interprété par Leonardo DiCaprio, la deuxième par Kate Winslet.
Si la production du film n'a pas été une partie de plaisir (beaucoup d'experts prédisaient un naufrage commercial), il est aujourd'hui toujours à la troisième place des plus grands succès cinématographiques de tous les temps et a remporté 11 Oscars, dont celui du meilleur film. Il a, en outre, participé à bâtir les carrières de ses deux stars. Mais Leonardo DiCaprio a bien failli passer à côté du rôle.
Leonardo DiCaprio (Jack Dawson) - Titanic © 20th Century Studios "Merci d'être passé"
Actuellement en pleine promotion du très attendu Avatar 2, James Cameron s'en donne à coeur joie en interview. Et comme il n'est pas du genre à pratiquer la langue de bois, c'est l'occasion d'apprendre des anecdotes croustillantes sur ses films. Lors d'une interview carrière donnée à GQ, le réalisateur est revenu sur l'audition de Leonardo DiCaprio pour Titanic. Et elle n'a pas été simple !
Durant le processus de recrutement, James Cameron a d'abord rencontré Leonardo DiCaprio seul, pour parler du projet. Il a ensuite voulu le voir en action et a donc organisé un test vidéo. À ce moment, Kate Winslet avait déjà été choisie pour le rôle de Rose. Mais Leonardo DiCaprio n'avait pas encore celui de Jack.
Après une première rencontre qui s'était passée à merveille, le réalisateur a donc convié le comédien à participer à un test. Mais ce dernier n'était pas au courant qu'il allait devoir enregistrer face à des caméras. En effet, il pensait que cette rencontre était faite pour rencontrer Kate Winslet :
J'avais installé les caméras pour enregistrer le test. Il ne savait pas qu'il allait devoir faire cet exercice. Il croyait que c'était un autre rendez-vous pour rencontrer Kate. Donc je lui ai dit "OK on va aller dans la pièce d'à côté pour enregistrer quelques répliques et je vais les filmer". Et il m'a répondu "vous voulez dire que je vais lire ?" j'ai dit "oui" et il a rétorqué "Oh je ne lis pas". Donc je lui ai serré la main et je lui ai dit "merci d'être passé".
a confié James Cameron.
De Leo à Jack
Jack Dawson (Leonardo DiCaprio) - Titanic © 20th Century Studios Après cet échange quelque peu compliqué, James Cameron était prêt à renoncer à Leonardo DiCaprio. Mais ce dernier est finalement revenu après avoir appris que s'il ne lisait pas, il n'avait pas le rôle. Le réalisateur s'est souvenu de la réponse qu'il lui a faite :
C'est un projet gigantesque auquel je vais consacrer deux ans de ma vie, toi tu seras en train de faire cinq autres films pendant que je serai encore en post-production. Donc je ne vais pas tout foutre en l'air en faisait un mauvais choix de casting alors tu vas lire ou tu n'auras pas le rôle.
Et comme vous vous en doutez, Leonardo DiCaprio a fini par faire le test vidéo, et tout est devenu limpide :
Il entre dans la pièce, il n'était fait que de négativité, jusqu'au moment où j'ai dit "action !". Là il s'est transformé en Jack. Ils ont joué la scène avec Kate (...) et j'ai dit "ok c'est lui, c'est le bon".
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