Cinémas
Les séances des cinémas de la presqu'île
Nouveautes ciné
-
The Mandalorian : mauvaise nouvelle pour la saison 4
The Mandalorian : l’après-saison 3
La saison 3 de The Mandalorian s’est conclue il y a quelques semaines sur Disney+. Le show de Jon Favreau a offert une troisième saison très appréciée par les fans, qui se concentre notamment sur le destin de Bo Katan. Une nouvelle saison qui a également offert un dénouement à l’arc de Moff Gideon. Mais rassurez-vous, l’univers The Mandalorian est loin d’être terminé.
The Mandalorian ©Disney+ À l’issue de cette saison 3, Disney et LucasFilm ont annoncé qu’un film The Mandalorian est en préparation pour conclure les événements du Mando-Verse (qui réunit The Mandalorian, Le Livre de Boba Fett et Ahsoka). Un film inédit, destiné aux salles de cinéma, qui sera réalisé par Dave Filoni. En plus de ce long-métrage, une saison 4 est également dans les cartons, toujours dirigée par Jon Favreau. Mais cette nouvelle saison prend du retard à cause de la grève des scénaristes.
Hollywood face à la grève des scénaristes
Le 2 mai dernier, le syndicat des scénaristes hollywoodiens a annoncé qu’il entrait en grève. Une action pour lutter notamment contre des salaires qui ne sont pas à la hauteur de leur travail. Selon eux, les scénaristes hollywoodiens sont de moins en moins bien payés. Le syndicat exige également que les scénaristes soient rémunérés lorsqu’une de leurs œuvres est diffusée ou rediffusée, que ce soit à la télévision ou sur les plateformes de SVOD. La majorité de leurs problèmes provient de l’explosion de Netflix, Prime Video, Disney+ ou Apple TV+, qui ont révolutionné le fonctionnement de la télévision.
Enfin, les scénaristes dénoncent également le fonctionnement des mini room, une pratique de plus en plus présente à Hollywood, qui consiste à réunir plusieurs scénaristes pour écrire une série avant même que celle-ci ne soit officiellement commandée. Ils dénoncent également le manque de considération des studios qui n’impliquent pas les scénaristes sur les tournages.
The Mandalorian ©Disney+ Cela faisait 16 ans que le syndicat des scénaristes n’avait pas fait grève. Une grève qui risque de durer encore un bon moment puisque l’industrie hollywoodienne ne prend pas en compte les revendications de ses scénaristes. Pire, les professionnels du milieu considèrent que les scénaristes ont choisi un mauvais timing pour exiger de nouveaux encadrements, alors que le milieu du septième art a subi de lourdes pertes financières pendant la crise de la Covid-19.
Le mouvement de grève interdit aux scénaristes d’accepter tout travail d’écriture rémunéré. Ils n’ont pas le droit, non plus, de se rendre sur un tournage pour effectuer des modifications d’écriture sur les scripts achevés avant la grève.
La saison 4 prend du retard
D’après le site Production Weekly, le tournage de The Mandalorian est reporté. À cause de la grève des scénaristes qui secoue actuellement Hollywood, la production de la série Star Wars a été repoussée au mois de novembre prochain (alors qu’elle devait initialement commencer en septembre). Pourtant, Jon Favreau a confirmé que les scripts des huit prochains épisodes de la série sont déjà prêts. Jon Favreau explique que le tournage ne peut pas débuter en l’état, puisqu’il estime que des modifications sont nécessaires concernant les scripts de cette saison 4.
La grève n’aura cependant aucune incidence sur la diffusion de Ahsoka, attendue an août prochain sur Disney+, ni sur celle de The Acolyte, dont le tournage est déjà achevé.
-
Thor Love and Thunder : Chris Hemsworth réagit aux critiques assassines
Thor Love and Thunder face aux critiques
Sorti en juillet dernier, Thor : Love and Thunder réalisé par Taika Waititi a correctement performé au box-office. Même si ses résultats étaient en-dessous du précédent, il a rapporté 761 millions de dollars de recettes au box-office mondial (contre 854 pour Thor : Ragnarok sorti en 2017). Cependant, il n'a pas remporté l'adhésion du public, ni des critiques. Ainsi, sur IMDB, le film est le moins bien noté de tous les longs-métrages sortis sur le Dieu du Tonnerre (avec une moyenne de 6,2/10, sur plus de 360 000 avis).
Pour rappel, cette quatrième variation sur Thor (Chris Hemsworth) le confronte au grand méchant Gorr (Christian Bale) qui a en tête de tuer tous les dieux. Pour affronter cette menace, Thor demande l’aide de Valkyrie (Tessa Thompson), de Korg et de son ex-petite amie Jane Foster (Natalie Portman), qui, à sa grande surprise, manie inexplicablement son puissant marteau, le Mjolnir. Ensemble, ils se lancent dans une dangereuse aventure cosmique pour comprendre les motivations qui poussent Gorr à la vengeance et l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.
Chris Hemsworth - Thor : Love and Thunder © Marvel Studios Chris Hemsworth réagit aux critiques
Comme dans Ragnarok, Taika Waititi a lâché les chevaux dans ce Love and Thunder, avec une débauche d'humour et de grand n'importe quoi qui n'ont pas plu à tout le monde.
Dans une récente interview accordée à GQ Magazine, Chris Hemsworth, qui interprète le personnage depuis 2011, s'est confié sur les critiques du film. Et il les comprend en partie :
Je pense que nous nous sommes juste trop amusés. C'en est devenu trop ridicule (...) Il est toujours difficile d'être au centre de tout cela et d'avoir une véritable perspective... J'adore le processus, c'est toujours une aventure. Mais on ne sait jamais comment les gens vont réagir
a-t-il déclaré.
Père de famille, il s'est également souvenu des critiques acerbes des amis de ses enfants, qui n'y sont pas vraiment allés de main morte :
Ce sont des gamins de huit ans qui critiquent mon film :"Nous avons trouvé que celui-ci avait trop d'humour, l'action était cool mais les effets visuels n'étaient pas au niveau". C'était violent et drôle à la fois
s'est souvenu Chris Hemsworth.
Et la suite ?
Interrogé sur son envie, ou pas, de reprendre le rôle de Thor, Chris Hemsworth se montre prudent. Il explique avoir eu beaucoup de plaisir à incarner différentes facettes du personnage à travers les années, grâce aux réalisateurs qui se sont succédés, mais n'a pas envie de lasser le public :
Si je devais revenir, ça serait pour quelque chose de très différent (...) sinon les gens se lassent de ces personnages et de ces films, et se disent juste "oh j'ai déjà vu ça"
a-t-il déclaré.
Quoi qu'il en soit, nous reverrons très bientôt Chris Hemsworth sur nos écrans puisqu'il sera à l'affiche de Tyler Rake 2 le 16 juin sur Netflix.
-
Captain America 4 : Anthony Mackie se dévoile dans son costume face à Harrison Ford
Captain America 4 : Anthony Mackie reprend le bouclier
Dans Avengers : Endgame, Steve Rogers (Chris Evans) faisait ses adieux et transmettait son fameux bouclier à son fidèle acolyte et ami Sam Wilson (Anthony Mackie). Un bouclier que l'ancien militaire a eu l'occasion d'utiliser dans la série Falcon et le Soldat de l'Hiver. Le super-héros fera prochainement son retour dans le quatrième opus de la saga Captain America, mis en scène par Julius Onah (The Cloverfield Paradox).
Sam Wilson (Anthony Mackie) - Falcon et le Soldat de l'Hiver ©Marvel Studios Jusque-là titré Captain America : New World Order, ce nouvel opus du MCU s'intitule désormais Captain America : Brave New World, comme le révèle Marvel Studios sur Twitter. Au casting du blockbuster, Liv Tyler reprend le rôle de Betty Ross qu'elle tenait dans L'Incroyable Hulk, tandis que Sebastian Stan interprète à nouveau le Soldat de l'Hiver. Rosa Salazar, Tim Blake Nelson et Danny Ramirez complètent la distribution.
Un moment complice avec Harrison Ford
Le film marque par ailleurs l'arrivée de Harrison Ford dans le Marvel Cinematic Universe. L'acteur, bientôt à l'affiche d'Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, incarne le général Thaddeus "Thunderbolt" Ross, rôle autrefois tenu par le regretté William Hurt dans L'Incroyable Hulk, Captain America : Civil War, Avengers : Infinity War, Avengers : Endgame et Black Widow.
Interrogé par Esquire, le comédien a récemment assuré que le tournage de Captain America : Brave New World s'avère plus compliqué que ce qu'il imaginait :
Il y a des jours difficiles, des jours faciles, des jours amusants et toutes sortes de jours. C'est un programme difficile mais amusant. Mais ce n'est pas une promenade de santé. Ce n'est pas qu'amusant. C'est du travail.
Harrison Ford semble malgré tout prendre du bon temps, au vu du cliché publié par Marvel Studios sur lequel il partage un moment complice avec Anthony Mackie, qui arbore son nouveau costume. Captain America : Brave New World est à découvrir au cinéma dès le 1er mai 2024.
-
Tyler Rake 2 : Idris Elba fait une apparition surprise dans un nouveau teaser explosif
Tyler Rake 2 : Chris Hemsworth reprend les armes
À l'article de la mort à la fin du premier volet, le mercenaire australien incarné par Chris Hemsworth a miraculeusement survécu. Le héros a visiblement pris le temps de se remettre de ses blessures au vu des premières images musclées de Tyler Rake 2, dans lesquelles il se donne à fond, que ce soit dans une prison en feu, sur un train ou sur des toits.
Après une bande-annonce spectaculaire, Chris Hemsworth vient de dévoiler un nouvel aperçu de ce deuxième opus, toujours réalisé par Sam Hargrave. Un teaser révélant une course-poursuite durant laquelle Tyler peut compter sur l'aide de Nik (Golshifteh Farahani) et Yaz (Adam Bessa) pour se débarrasser de ses ennemis.
Tyler Rake (Chris Hemsworth) - Tyler Rake 2 ©Netflix Idris Elba débarque dans le nouveau teaser
Néanmoins, la principale attraction de ce teaser reste l'apparition d'un personnage énigmatique incarné par Idris Elba. Ce dernier, qui collabore à nouveau avec Netflix après Concrete Cowboy, The Harder They Fall ou encore Luther : Soleil déchu, lance au héros qu'il est une légende vivante. Pour le moment, aucune information n'a été donnée sur l'importance de son rôle dans Tyler Rake 2.
Le blockbuster marque en tout cas les retrouvailles entre l'acteur et Chris Hemsworth après Thor et de nombreux opus du MCU, dans lesquels Idris Elba prête ses traits à Heimdall. Pour en savoir plus sur son personnage, rendez-vous dès le 16 juin prochain sur Netflix. En attendant, découvrez le nouveau teaser ci-dessous :
-
Guillaume Canet désigné président du jury du Festival de Deauville 2023
Guillaume Canet présidera le jury du 49e Festival de Deauville
Comme chaque année depuis 1975, la ville de Deauville en Normandie devient la capitale du cinéma indépendant américain pendant dix jours. Du 1er au 10 septembre prochains, les festivaliers pourront ainsi découvrir des dizaines de films présentés en sélection officielle, en compétition, ou hors-compétition. Et pour décider qui succédera au bouleversant Aftersun, récompensé l'année passée du prestigieux Grand Prix, c'est le comédien et réalisateur Guillaume Canet qui a été désigné président du jury. Les autres membres n'ont, en revanche, pas encore été annoncés.
Dans un communiqué partagé par le Festival de Deauville, le comédien et réalisateur s'est dit très heureux et fier d'avoir été choisi pour présider ce futur jury. Il en a également profité pour déclarer son amour au cinéma indépendant américain, avec lequel il a grandi, et qui n'a eu de cesse de l'inspirer :
J’ai toujours été fasciné et passionné par le cinéma indépendant américain. Et notamment celui des années 70. Sam Peckinpah, Jerry Schatzberg, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese… Ces réalisateurs ont pu bien souvent s’exprimer libres sans les pressions commerciales des grands studios hollywoodiens. En explorant de nouvelles formes narratives, en expérimentant de nouvelles techniques et en bousculant les conventions traditionnelles.
Ce cinéma avec lequel j’ai grandi a donné naissance à de nombreux cinéastes talentueux tels que Quentin Tarantino, Sofia Coppola, Wes Anderson… Et bien d’autres, qui ont apporté leur vision unique au paysage cinématographique américain, une alternative rafraîchissante à la production mainstream. Et c’est avant tout cette créativité, cette audace et cette diversité que j’apprécie tant dans le cinéma indépendant. Cette contribution à enrichir et à élargir notre expérience du cinéma
a déclaré Guillaume Canet
-
The Idol : que vaut la série sulfureuse avec Lily-Rose Depp qui a fait scandale ?
Un scandale prévisible à Cannes
Avant même la présentation des deux premiers épisodes de The Idol au 76e Festival de Cannes, la série HBO s'était offert un bad buzz après un article de Rolling Stone. Le magazine américain avait fait des révélations dérangeantes sur le tournage, pointant la toxicité présumée de Sam Levinson et Abel Tesfaye (artiste connu sou le nom de The Weeknd).
L'article évoquait le renvoi de la réalisatrice Amy Seimetz après avoir tourné la majorité du show suite à des divergences artistiques, des présumés rajouts de scènes choquantes et le changement de direction pour faire de The Idol "une vision fantasmée du viol". HBO avait fait un démenti en assurant que le tournage s'était déroulé dans de bonnes conditions. Avant que Lily-Rose Depp ne fasse de même en conférence de presse.
Malgré tout, avant même la projection des épisodes, la série avait cette étiquette de "show antiféministe". C'est finalement sans surprise qu'après la diffusion on a vu sur les réseaux sociaux des retours virulents.
Nous avons pu découvrir ces deux premiers épisodes de The Idol. Et si chacun pourra interpréter la série comme il le souhaite, il semble bon de préciser certaines choses sur ce que montre réellement le show. The Idol suit Jocelyn, une chanteuse pop (entre Britney Spears et Miley Cyrus) qui a perdu pied suite au décès de sa mère. Un an après, son retour est imminent avec un nouveau tube et une tournée qui approche.
Clairement la jeune femme n'est pas au mieux et ses managers font tout pour qu'elle tienne le coup. Non pas qu'ils tiennent véritablement à elle. Mais parce qu'il serait bien dommageable que sa tournée soit annulée après avoir dépensé des millions.
Que montre et dit vraiment The Idol ?
La longue première séquence de l'épisode 1 donne le ton avec cet entourage de Jocelyn (managers, assistants, directeurs artistiques ou autres) qui doit dès le début gérer une crise. Une photo de leur star avec du sperme sur le visage a fuité sur Internet. Aucun ne pensera vraiment au ressenti de Jocelyn, mais plutôt à des questions d'image. "Quelle adolescente de 14 ans voudra la voir en concert après cela ?" se dit Chaim l'un des managers (parfaitement interprété par Hank Azaria).
Une autre, Nikki, (également excellente Jane Adams) se montre encore plus horrible, déclarant qu'à son époque un tel acte était la preuve d'un date qui s'est bien passé.
The Idol ©HBO Evidemment, il n'est pas question de soutenir ce monde. Et l'insulte "chaussette à sperme" que reçoit Jocelyn sur Twitter est là pour pointer l'une des innombrables problématiques de ce milieu. Le sexe fait vendre, et même les maladies mentales peuvent être détournées pour être sexy. C'est du moins le point de vue de l'impitoyable Nikki. Mais encore une fois, The Idol dénonce tout cela. Tout le système autour.
Il n'y a qu'à voir le sort réservé à un coordinateur d'intimité lors d'une séance photo où Jocelyn doit être toujours plus sexy tout en proposant des émotions volontairement ridicules. Au moment où elle montre entièrement ses seins, le coordinateur intervient. Non pas parce que la chanteuse pourrait être mal à l'aise. Mais uniquement parce que cela ne fait pas partie du contrat. Et même si Jocelyn souhaite se mettre à nu, chez elle pour poser pour son album, il faudra attendre 48h avant de le faire. La solution hilarante de Chaim sera de l'enfermer dans les toilettes pendant 3 heures.
Le sexy se révèle moche et vulgaire
Plus tard, Jocelyn se retrouve à répéter une chorégraphie pour le tournage de son clip en toute petite tenue. Le fait que Sam Levinson filme Lily-Rose Depp dans des positions lascives a été critiqué. Male gaze ou choix de mise en scène pour contraster toujours plus avec les propos des managers de Jocelyn (et une journaliste de Vanity Fair qui en prend aussi pour son grade), qui l'observent au loin avec un grand sourire, et ainsi faire réagir ?
Reste que ces tenues minuscules que Jocelyn porte constamment témoignent d'une certaine aliénation de la chanteuse, transformée en objet de désir depuis des années. Le personnage de l'assistante est d'ailleurs souvent là pour tenter d'apporter une parole censée.
D'ailleurs, cette séquence est à mettre en parallèle avec le tournage du clip dans l'épisode 2 où le "sexy" disparaît. Jocelyn s'épuise, enchaîne les allers-retours en tenue de scène entre le plateau et la caméra pour voir les rushs et filmer inlassablement la même scène jusqu'à atteindre la perfection. Elle finira les pieds en sang, le visage boursouflé par les larmes et noirci par son mascara qui coule.
Lily-Rose Depp - The Idol ©HBO Après cette première partie, selon nous très réussie, The Idol fait intervenir Tedros (Abel Tesfaye), le patron d'un club qui va charmer Jocelyn. Un manipulateur qui, au fil des scènes, se révélera un escroc et un homme vulgaire. A l'image de ses dialogues typiques d'un porno avant de passer à l'acte avec Jocelyn.
Bien qu'on puisse regretter un montage parfois trop clipesque de la part de Sam Levinson, et des discussions trop étirées entre les deux personnages, l'intérêt réside dans l'emprise que développe Tedros sur Jocelyn pour potentiellement faire tendre The Idol vers le thriller. L'homme est éminemment toxique et un pervers narcissique. La série ne s'en cache pas. Il faudra attendre de voir où nous mènent les épisodes suivants. Mais ce début a tout de même du potentiel bien qu'on puisse déjà voir poindre certaines limites.
The Idol est à découvrir sur le Pass Warner de Prime Video à partir du 4 juin.
-
Vision Pro d’Apple : une nouvelle manière de visionner des films et séries ?
Apple dévoile Vision Pro, son casque de réalité virtuelle
Ce lundi 5 juin 2023, les fans d'Apple étaient en ébullition. Et pour cause. Huit ans après avoir présenté l'Apple Watch, le géant américain a dévoilé au monde entier sa dernière création : le Vision Pro, son casque de réalité mixte, lors de sa conférence WWDC. Mixte car ce tout nouveau gadget (baptisé "ordinateur spatial") proposera aussi bien des expériences en réalité augmentée qu'en réalité virtuelle.
Ainsi, lorsque l'utilisateur utilisera le casque en réalité augmentée, le mode EyeSight permettra d'entrevoir le regard de l'utilisateur, qui pourra également interagir avec les autres personnes présentes dans la pièce, ou son environnement. À l'inverse, lorsque le mode immersion sera enclenché, le mode EyeSight laissera place à un écran noir, indiquant ainsi que l'utilisateur ne pourra pas percevoir son environnement.
C'est ce mode-ci, en totale immersion, qui nous intéresse particulièrement. En effet, il sera possible de regarder des films et des séries d'une manière immersive, chez soi, avec l'impression d'être devant un grand écran.
Une révolution pour regarder des films et séries ?
Le casque Vision Pro d'Apple est équipé d'écrans Micro-Oled, avec une résolution supérieure à celle d'une télévision 4K dans chaque oeil (l'entreprise parle de 23 millions de pixels). Il sera possible de visionner des films et des séries avec le casque, tout en ayant l'impression d'être dans une salle de cinéma.
En effet, l'utilisateur pourra choisir d'agrandir son écran virtuel pour qu'il fasse jusqu'à 30m de large. Un format supérieur à l'IMAX (22m). Jusqu'à présent, il était possible de visionner du contenu avec les différents casques VR disponibles sur le marché, mais avec une qualité d'images bien moindre. En cela, c'est une vraie révolution pour les utilisateurs. Côté son, le casque dispose d'un système d'écouteurs dotés de la technologie Spatial Audio, qui s'adapte en fonction de la pièce pour un effet surround.
Surtout, il sera possible de connecter directement les différentes plateformes de streaming pour visionner ses programmes préférés. Apple TV+ évidemment, mais également Disney+. Des interfaces ont été spécialement conçues pour le Vision Pro.
Apple TV+ sur Vision Pro © Apple Apple met également en avant une fonctionnalité qui permettra de choisir un "environnement volumétrique" à afficher autour de soi, pour une immersion encore plus grande. Une molette, à l'arrière du casque, permettra d'ajuster le degré d'immersion.
En revanche, l'autonomie du casque est de seulement deux heures, lorsqu'il n'est pas branché sur secteur (une batterie externe sera reliée au casque, par un câble). Il devrait néanmoins être possible d'utiliser le casque tout en étant branché sur secteur.
Environnement volumétrique du Vision Pro © Apple Si vous achetiez un nouveau téléviseur dernier cri, des enceintes performantes, un ordinateur puissant avec plusieurs écrans haute définition, une caméra sophistiquée et plus encore, vous n'arriveriez pas au niveau de ce qu'apporte le Vision Pro
a ainsi confié Richard Howarth, le vice-président d'Apple en chargé du design.
Prix et disponibilité en France
Évidemment, cette technologie a un prix. Et il est plutôt très élevé. En effet, Apple a annoncé que Vision Pro serait disponible pour 3499 dollars (soit 3275 euros). Concernant sa disponibilité, l'entreprise annonce "début 2024" aux États-Unis. Nous ne connaissons pas encore une estimation de sa date de disponibilité en Europe, et donc en France.
-
Napoléon : des extraits vidéo avec Joaquin Phoenix ont été dévoilés
Nouvelles images pour Napoléon
Après avoir joué le Joker, Joaquin Phoenix va incarner un personnage historique avec Napoléon réalisé par Ridley Scott. Un choix pour le moins surprenant. Mais avec le réalisateur de Gladiator à la tête de ce film, on est forcément curieux de voir le résultat. Des premières images du tournage avaient montré l'acteur dans la peau de l'empereur français. Mais l'événement WWDC d'Apple a permis à quelques chanceux d'en voir davantage avec un clip officiel.
Des images qui n'ont pas tardé à fuiter et à être partagées sur Twitter. On peut ainsi découvrir durant quelques secondes Joaquin Phoenix sur un navire et qui se rapproche de la caméra.
En plus de ce court clip, Apple a utilisé des images du film pour faire la promotion de Vision Pro, son casque de réalité mixte. On peut alors apercevoir sur les images ci-dessous le plan d'une bataille à cheval qui s'annonce impressionnante.
L'autre bon coup d'Apple TV+
Ridley Scott reste donc dans le genre historique après Le Dernier Duel (2021) et avant de se lancer dans le tournage de Gladiator 2. Pour rappel, en plus de Joaquin Phoenix pour interpréter Napoléon, Vanessa Kirby jouera l'impératrice Joséphine de Beauharnais et Tahar Rahim sera le vicomte de Barras. Le synopsis annonce que le biopic reviendra sur les origines de Bonaparte, et son ascension vers le titre d'empereur. Tout cela, à travers le prisme de sa relation avec sa femme Joséphine.
Joaquin Phoenix - Napoléon ©ClickNewsGoffSplashNews.com Le film sortira sur Apple TV+. Mais comme pour Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese, la plateforme a négocié un deal pour sortir Napoléon au cinéma. Ainsi, on pourra découvrir Killers of the Flower Moon le 18 octobre sur grand écran grâce à Paramount, et le film de Ridley Scott dans les salles le 22 novembre distribué par Sony Pictures.
-
Titanic Rises : le mort-vivant Jack se venge de Rose dans le trailer grotesque du film d’horreur
Titanic Rises : à mille lieues du film de James Cameron
En 1997, James Cameron signe un monument avec Titanic, chef-d'oeuvre proposant une histoire d'amour bouleversante, une confrontation entre des classes sociales opposées et un spectacle immersif retranscrivant un naufrage tristement célèbre survenu entre le 14 et le 15 avril 1912. 26 ans plus tard, les amateurs de film catastrophe vont pouvoir retourner sur le paquebot avec Titanic Rises. Un long-métrage produit par l'illustre société The Asylum, spécialiste des nanars comme Sharknado ou Mega Shark vs. Giant Octopus.
Onze ans après Titanic : Odyssée 2012, la société de production s'intéresse à nouveau au paquebot et emmène les spectateurs à bord du Titanic III, qui se rend au large des côtes de Terre-Neuve, où plus de 1500 personnes ont péri. À la suite d'une étrange incantation proférée par Idina Bess (Lydia Hearst), les morts envahissent le bateau. Des revenants qui prennent le contrôle de l'insubmersible, au grand dam du capitaine Celeste Rhoades (Keesha Sharp), bien décidés à le faire percuter un iceberg et à faire couler tous ses passagers.
Idina Bess (Lydia Hearst) - Titanic Rises ©The Asylum AnnaLynne McCord et Jamie Bamber complètent la distribution de ce film d'horreur improbable et réalisé par Nick Lyon (Isle of the Dead, D-Day), qui se dévoile à travers des images forcément alléchantes. Une superbe bande-annonce dans laquelle un ersatz de Jack Dawson (Leonardo DiCaprio) se venge d'un sosie au rabais de Rose Dewitt Bukater (Kate Winslet), en la faisant tomber de sa barque pour l'emporter avec lui dans les abysses.
Titanic Rises est disponible en VOD.
-
Beetlejuice 2 : Michael Keaton s’éclate sur le tournage !
Beetlejuice bientôt de retour
35 ans après la sortie de Beetlejuice (1988), sa suite a été annoncée ! Un projet inattendu qui aurait pu faire craindre le pire. Mais avec Tim Burton de retour derrière la caméra, il y a de l'espoir pour que Beetlejuice 2 soit une bonne surprise. D'autant plus avec la présence d'une partie du casting original. D'abord Winona Ryder, qui jouait la jeune Lydia qui déménage dans le premier film avec ses parents dans la maison d'Adam (Alec Baldwin) et Barbara (Geena Davis), tous les deux morts mais présents pour hanter les lieux.
En plus de la comédienne, Michael Keaton reprend son rôle de Beetlejuice, le bio-exorciste qui manipule Adam et Barbara. Tout comme Catherine O'Hara, qui joue la mère de Lydia. On ne sait pas encore si Alex Baldwin et Geena Davis seront de la partie. Mais des nouveaux visages importants avec Jenna Ortega, Justin Theroux et Monica Bellucci qui ont été confirmés.
Le tournage de Beetlejuice 2 a commencé il y a de cela 1 mois. Une première image de Winona Ryder a d'ailleurs déjà fuité. De plus, Michael Keaton s'est récemment exprimé sur ce tournage dans une interview avec Empire.
Michael Keaton ravi du tournage
L'occasion pour l'acteur d'exprimer sa joie et son excitation. C'est bien simple, le comédien semble s'éclater sur le plateau, en grande partie parce que Tim Burton serait en train de film cette suite de la même manière que le premier film.
Beetlejuice est le plus grand putain de plaisir que l'on puisse avoir en travaillant. C'est tellement fun, c'est tellement génial. Et vous savez pourquoi ? Nous le faisons exactement comme nous l'avons fait pour le premier film. Il y a une femme dans la grande salle d'attente de l'au-delà, avec littéralement un fil de pêche qui tire sur la queue d'un chat pour le faire bouger. Je veux que les gens le sachent parce que j'adore ça.
Beetlejuice ©Warner Bros. Une déclaration plutôt rassurante qui montre une volonté de Tim Burton de rester dans l'esprit du premier Beetlejuice et, a priori, de ne pas jouer la carte de la facilité avec uniquement des effets numériques. Mais en plus de révéler ce petit élément du tournage, Michael Keaton affirme que l'idée d'un Beetlejuice 2 a été discutée avec entre le réalisateur et l'acteur pendant des années. Et durant leurs conversations, il y avait déjà cette volonté de revenir aux bases.
(Tim Burton) et moi en avons parlé il y a des années et des années, sans jamais le dire à personne. (...) Nous nous sommes tous les deux mis d'accord pour que, si cela se faisait, ce soit fait de la manière la plus proche possible de ce que nous avions fait la première fois. Inventer des choses, faire en sorte que les choses se produisent (...) Comme des gens qui créent des choses avec leurs mains et qui construisent quelque chose. C'est vraiment génial. C'est le plus grand plaisir que j'ai eu à travailler sur un film depuis je ne sais combien de temps.
Sachant que Michael Keaton a récemment travaillé sur des films de super-héros comme The Flash, qui sortira dans les salles le 14 juin, on peut comprendre qu'il apprécie cette façon de travailler pour Beetlejuice 2. Le film de Tim Burton devrait sortir dans les salles américaines le 6 septembre 2024.
-
Thomas Pesquet se paye Pierre Niney sur Twitter (qui lui répond)
Thomas Pesquet et Pierre Niney : une histoire de LOL
Si vous avez suivi la saison 3 de la série de TV réalité LOL : Qui rit, sort ! diffusée sur Prime Vidéo, vous avez très certainement eu un fou rire sur la séquence d'improvisation de Pierre Niney dans laquelle il imite Thomas Pesquet dans le but d'éliminer ses petits camarades. Et ça a fonctionné puisque, grâce à ce moment d'anthologie, Pierre Niney est parvenu à éliminer le coriace Jonathan Cohen.
Une séquence déjà culte qu'on ne se lasse pas de revoir :
Même si on connaissait tout le talent comique de Pierre Niney à travers ses différents rôles, que ça soit au cinéma dans 20 ans d'écart, ou encore dans la série Casting(s), la saison 3 de LOL aura permis à son talent d'atteindre la stratosphère. Et c'est donc naturellement lui qui a remporté cette saison de l'émission présentée par Philippe Lacheau.
Depuis la diffusion de l'épisode 5 de la saison 3 de LOL, Thomas Pesquet et Pierre Niney sont devenus amis, et n'hésitent pas à se vanner sur les réseaux sociaux (Twitter, en l'occurence). Et trois mois après avoir fait rire des millions de téléspectateurs, l'astronaute en a remis une couche...
Quand Google confond Pesquet et Niney
Tout est parti d'une erreur de Google Images repérée par des internautes. Ainsi, lorsque l'on tapait "Thomas Pesquet" dans le moteur de recherche, l'une des premières images à sortir dans les résultats était un montage du corps de l'astronaute avec le visage de Pierre Niney. Il n'en fallait dès lors pas plus à Thomas Pesquet pour alpaguer une nouvelle fois Pierre Niney sur Twitter :
Une boutade, qui a évidemment fait réagir le nouvel interprète du Comte de Monte-Cristo au cinéma, qui lui a répondu :
-
Transformers Rise of the Beasts : retour anecdotique pour les Autobots
La relance de Transformers continue avec Rise of the Beasts
Après avoir réalisé les cinq premiers films Transformers, Michael Bay a d'abord laissé à Travis Knight la lourde tâche de relancer la franchise avec Bumblebee (2018). Le film était une vraie bouffée d'air frais pour relancer la saga. Et le changement de réalisateur était alors cohérent. Travis Knight prenant une direction plus intime, resserrée sur la relation touchante entre une adolescente (Hailee Steinfeld) et le fameux Autobot jaune - voir notre critique.
Cette fois, avec Transformers : Rise of the Beasts, c'est au tour de Steven Caple Jr de poursuivre le reboot de la saga (initié donc avec Bumblebee). Mettant de côté toutes les intrigues des films de Michael Bay, le long-métrage nous emmène cette fois en 1994 à New York.
Dominique Fishback - Transformers : Rise of the Beasts ©Paramount Pictures Les Autobots sont donc présents sur Terre depuis sept ans (Bumblebee se déroule en 1987) mais Optimus Prime ne fait pas encore confiance aux humains. Il sera néanmoins amené à croiser la route de Noah, un jeune homme qui tente de s'en sortir pour aider sa mère et offrir des soins à son frère, et d'Elena, une stagiaire au musée d'archéologie.
Une histoire et des personnages oubliables
On retrouve ici le concept habituel de Transformers qui implique toujours des personnages humains pour tenter d'amener de l'émotion et une forme d'empathie pour le spectateur. Sauf que ce duo, pourtant correctement interprété par Anthony Ramos et Dominique Fishback, se révèle rapidement peu intéressant et trop sérieux.
Et alors qu'habituellement les humains offrent une part de légèreté au milieu des affrontements entre robots géants, ils ne font ici que ralentir le rythme de Transformers : Rise of the Beasts, quand ils ne sont pas réduits à de la figuration. D'ailleurs, le choix même de placer le récit en 1994 n'apporte rien (si ce n'est pour la bande son), là où Bumblebee se construisait autour de l'ambiance 80's.
Cette absence d'intérêt pour Noah et Elena est d'autant plus dommageable qu'en parallèle le scénario global qui implique Autobots, Maximals et les soldats d'Unicron (immense créature qui dévore les planètes) sent le réchauffé. Même dans le choix fâcheux de mettre de côté Bumblebee (meilleur personnage de la saga), puisqu'il s'agit derrière de mettre en avant l'excentrique Mirage qui se lie d'amitié avec Noah.
L'absence dommageable de Michael Bay
Bien sûr, ce n'est pas tellement pour l'histoire des Autobots qu'on a pu se passionner pour les films Transformers. Celle-ci était surtout un prétexte de Michael Bay pour offrir des séquences d'action de plus en plus dantesques. Qu'on l'aime ou pas, il faut bien avouer que le réalisateur a un style bien à lui.
C'est dans son outrance qu'on peut autant s'éclater qu'être écœuré. Ses explosions à gogo et ses mouvements de caméras dans tous les sens pour suivre les gros coups envoyés par ces robots géants, étaient toujours prenants. Le cinéaste parvenant à faire ressentir des sensations au spectateur, notamment en impliquant correctement les personnages humains. Ce que n'arrive jamais à faire Steven Caple Jr.
Certes les effets spéciaux sont impressionnants, avec une reproduction impeccable des robots géants. Seulement, le réalisateur de Creed II (2018) propose une mise en scène totalement désincarnée. Rien de profondément moche ou choquant. Juste une réalisation molle qui se contente de peu. À l'image de certaines productions Marvel, le film reste la plupart du temps à observer les combats plutôt que d'impliquer son audience.
Et ce n'est pas un pseudo-plan-séquence de quelques secondes qui parvient à sauver les meubles lors d'un combat final totalement oubliable. Dès lors, bien que les ingrédients soient là, il faut bien avouer qu'on s'ennuie devant Transformers : Rise of the Beasts. Un film qui ne parvient jamais à surprendre, si ce n'est lors d'une dernière scène qui nous rappelle que l'intention derrière est de vendre des jouets d'Hasbro.
Transformers : Rise of the Beasts de Steven Caple Jr, en salles le 7 juin 2023. Ci-dessus la bande-annonce. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces.
-
Coup de chance : Lou de Laâge vit une liaison dangereuse dans le trailer du nouveau Woody Allen
Coup de chance : Woody Allen de retour en France
Douze ans après Minuit à Paris, Woody Allen revient dans la capitale hexagonale avec Coup de chance. Un thriller entièrement tourné en français, dont les premières images laissent espérer une atmosphère aussi dangereuse que romantique dans la lignée de celle de Match Point et L'Homme irrationnel.
Jean (Melvil Poupaud) - Coup de chance ©Metropolitan Filmexport Le long-métrage est centré sur Fanny (Lou de Laâge), heureuse dans son mariage avec Jean (Melvil Poupaud). C'est du moins ce qu'elle croit, jusqu'au moment où Alain (Niels Schneider), un ancien camarade de lycée qui n'a jamais osé lui avouer ses sentiments amoureux, réapparaît dans sa vie. Très vite et sans savoir pourquoi, Fanny rappelle Alain après leurs brèves retrouvailles. Ils entament une liaison passionnée, qui devient de plus en plus périlleuse pour l'héroïne.
Valérie Lemercier et Grégory Gadebois complètent la distribution de Coup de chance, 50e long-métrage du réalisateur de Manhattan, Annie Hall et Hannah et ses soeurs. Le film est à découvrir au cinéma dès le 27 septembre 2023.
-
Fast & Furious X : Vin Diesel jaloux de Jason Momoa ?
Fast & Furious X : l'arrivée de Dante
22 ans après son lancement, la franchise Fast & Furious continue. Pour se renouveler, la saga vient d'introduire un nouveau grand méchant dans son dixième opus (si l'on met de côté le spin-off Fast & Furious : Hobbs & Shaw) : le terrible Dante, fils du trafiquant Hernan Reyes (Joaquim de Almeida), qui cherche à se venger de la mort de son père survenue dans le cinquième opus. Pour cela, il ne veut pas seulement éliminer les membres de la grande famille de Dominic Toretto (Vin Diesel) les uns après les autres. Avant de les tuer, il compte bien les faire souffrir le plus possible.
Fast & Furious X ©Universal Pictures Avec ce rôle de criminel excentrique, Jason Momoa s'en donne à coeur joie et n'hésite pas à en faire des tonnes. L'acteur révélé au grand public grâce à la série Game of Thrones hurle, se réjouit de faire sauter Rome et ne cesse de narguer Dom, son principal adversaire qui reste de marbre. Une interprétation pour le moins excessive qui taperait apparemment sur le système de Vin Diesel.
Vin Diesel serait fâché contre Jason Momoa
Après plusieurs années de brouille, la star de la saga a semble-t-il enterré la hache de guerre avec Dwayne Johnson. Après une apparition dans la scène post-générique de Fast & Furious X, Luke Hobbs sera bientôt de retour dans son propre film, sans son acolyte Deckard Shaw (Jason Statham) et dans lequel il devrait affronter le redoutable Dante. Un long-métrage qui "servira de nouveau chapitre et de préparation à Fast X : Partie 2" selon l'ancien catcheur.
Un projet qui laisse entendre que la querelle entre Vin Diesel et Dwayne Johnson appartient au passé, du moins en surface. Cette réconciliation a très vite laissé place à une nouvelle fâcherie, qui concernerait cette fois l'interprète de Dom Toretto et Jason Momoa. Selon Radar Online, le premier en voudrait au second de prendre un peu trop de place dans Fast & Furious X.
Dominic Toretto (Vin Diesel) - Fast & Furious X ©Universal Pictures D'après le site, Vin Diesel refuserait d'assumer les mauvaises critiques du blockbuster, raison pour laquelle il s'en prendrait à Jason Momoa, alors que de nombreux médias ont au contraire affirmé que sa performance en roue libre constitue l'un des rares points positifs du long-métrage. Une source a également déclaré :
Vin est gêné que Jason soit considéré comme le seul point positif du film et qu'il lui vole la vedette dans la franchise qu'il a lui-même construite.
La star historique de la franchise estimerait également que le surjeu de son partenaire serait en partie responsable des résultats commerciaux décevants du film, qui totalise pour le moment un peu plus de 603 millions de dollars de recettes mondiales. En 2021, Fast & Furious 9 avait terminé sa course à plus de 726 millions de dollars au box-office mondial, bien loin des chiffres des deux précédents volets qui avaient largement dépassé le milliard. Et Jason Momoa n'y était évidemment pour rien. Ce dernier aurait appris les médisances de Vin Diesel à son égard, mais n'a pour le moment pas réagi.
-
Tom Holland dévoile le film Spider-Man qu’il préfère
Spider-Man : déjà dix films !
Le personnage de Spider-Man aura eu la chance d'être à l'affiche de nombreux films. Sans même compter ses apparitions comme personnage secondaire dans le Marvel Cinematic Universe (MCU), Spidey c'est tout de même depuis 2002 pas moins de dix films ! Il y a eu d'abord la trilogie de Sam Raimi (2002-2007) avant qu'Andrew Garfield ne reprenne le rôle de Tobey Maguire en 2012 et 2014.
Puis, Tom Holland a fait son apparition en Peter Parker dans Captain America: Civil War (2016) avant d'avoir son propre film Spider-Man: Homecoming (2017). L'acteur a ensuite été à la tête des deux suites. Et à cela s'ajoutent les films d'animation New Generation (2018) et Across the Spider-Verse (2023). Ce dernier venant de sortir dans les salles (voir notre critique), on vous proposait d'ailleurs notre classement de tous les films Spider-Man.
Le choix de Tom Holland
Dix longs-métrages ont donc été proposés en une vingtaine d'années. Chacun aura son préféré dans le lot. Et il a justement été demandé à Tom Holland d'en choisir un. L'acteur a ainsi révélé son choix auprès de l'Associated Press (via Deadline). On aurait pu penser qu'il opte pour l'un des Spider-Man dans lesquels il est directement impliqué, mais finalement le comédien a mis en avant le premier film d'animation New Generation.
Je pense que le premier film du Spider-Verse est le meilleur film de Spider-Man jamais réalisé. Je suis tellement fier de toutes les personnes impliquées. (...) Je suis impatient de voir le deuxième film. Je suis sûr qu'il sera à la hauteur de toutes les attentes, et j'ai hâte de le voir.
Spider-Man New Generation ©Sony Pictures France New Generation est en effet une excellente proposition et un très bon choix de la part de Tom Holland. Mais en plus de cela, en optant pour ce film, l'acteur évite toute comparaison avec Tobey Maguire et Andrew Garfield. Et permet d'appuyer un peu plus la promotion d'Across the Spider-Verse. Plutôt malin...
-
Freddy Krueger : Robert Englund dit pourquoi il ne rejouera plus le rôle
Robert Englund : le cauchemar de Elm Street
Aujourd’hui âgé de 75 ans, Robert Englund a eu une certaine influence sur la pop culture américaine et internationale. C’est en 1984 que le jeune homme se fait un nom en devenant le visage d’une des figures du cinéma horrifique la plus emblématique de tous les temps : Freddy Krueger. Il est en effet choisi pour camper le grand boogeyman de Les Griffes de la Nuit de Wes Craven. Un rôle qui lui collera ensuite à la peau, puisqu’il reviendra dans les habits du personnage à huit reprises jusqu’à Freddy : Les Griffes de la nuit, le reboot du film original réalisé par Samuel Bayer, sorti en 2010.
En plus de ce rôle d’une vie, Robert Englund a également réalisé trois longs métrages dont La Ligne du Diable (1988) et est récemment apparu dans la série Stranger Things dans le rôle de Victor Creel.
Victor Creel (Robert Englund) Stranger Things saison 4 © Netflix Freddy c’est fini
A l’occasion de la sortie du documentaire Hollywood Dreams & Nightmares : The Robert Englund Story le 6 juin prochain, Robert Englund est revenu sur son expérience avec Wes Craven au micro de Variety. Il est revenu sur l’influence dans son personnage en toute humilité :
Je sais ce qu’est une icône. Je n’en suis pas une. Freddy Krueger l’est peut-être, mais pas moi. Je ne suis qu’un acteur. Un acteur qui a eu beaucoup de chance.
Au carrefour des années 1970, ses débuts dans le septième art ne sont pas de tout repos. A cette époque, il enchaîne les petits rôles, travaille comme technicien sur le tournage de Halloween et traîne souvent avec Mark Hamill. Pour l’anecdote, c’est d’ailleurs lui qui poussera son ami à passer l’audition pour le rôle de Luke Skywalker. Il faut attendre 1983 (soit un an avant Les Griffes de la Nuit) pour que Robert Englund ait enfin un véritable rôle à se mettre sous la dent. Il participe en effet à la série V : Les Visiteurs, dans laquelle il campe Willie, diffusée jusqu’en 1985.
Freddy Krueger (Robert Englung) - Les Griffes de la nuit © New Line Cinema C’est entre les deux saisons de V : Les Visiteurs qu’il auditionne pour le rôle de Freddy Krueger :
J’ai senti qu’il y avait un changement culturel dans l’esprit des gens. L’horreur commençait à faire son trou, comme si c’était le punk rock du cinéma. Il y avait davantage de reconnaissance pour l’horreur à ce moment-là.
Le comédien, toujours au micro de Variety, est également revenu sur le remake de Les Griffes de la Nuit, qui marque donc sa dernière apparition dans la peau de Freddy. Si le film a rapporté plus de 115 millions de dollars de recette au box-office (pour un budget de 35 millions), il a largement été décrié par les critiques et par les fans. Robert Englund est revenu sur cet échec :
J’ai toujours pensé que Freddy était décrit comme un tueur d’enfants. Donc quand ils ont fait de Freddy un harceleur d’enfants, ils ont changé l’identité du personnage. En l’emmenant dans une dimension comme celle-ci, il n’y a plus la place de développer la personnalité de Freddy.
Vers un retour dans Elm Street ?
Variety a alors demandé à Robert Englund si un retour de Freddy Krueger était encore possible. Le comédien, même s’il n’a jamais participé à aucun scénario de la licence, a pourtant quelques idées pour un éventuel reboot :
Il faudrait composer avec les nouvelles technologies. Par exemple, prendre une jeune femme influenceuse et la confronter à Freddy. Ce dernier s’amuserait à la hanter d’une manière ou d’une autre dans son subconscient.
Mais lorsque nos confrères américains demandent à la star s’il se sent prêt à reprendre du service dans une nouvelle histoire, Robert Englund est catégorique – « il est trop vieux pour ces conneries » comme dirait Roger Murtaugh :
Je suis trop vieux maintenant pour jouer Freddy. Je ne peux plus faire de scènes d’action, j’ai mal au cou, au dos, j’ai de l’arthrite au poignet droit. Je dois donc raccrocher. Mais j’adorerais faire une apparition.
Enfin, quand on lui demande qui pourrait prendre sa succession, il pense immédiatement à Kevin Bacon :
Je sais qu’il respecte le genre, et il est en excellente forme physique. Je pense que dans le jeu des silences, Kevin Bacon serait très intéressant.
En tout cas, Robert Englund a proposé un travail iconique et inimitable dans la peau de Freddy Krueger. Quant à Kevin Bacon, on vous laisse nous dire ce que vous pensez de ce choix.
-
Ennemis rapprochés : Harrison Ford se confie sur les tensions avec Brad Pitt pendant le tournage
Ennemis rapprochés : une rencontre mouvementée
Réalisateur de grands films paranoïaques comme Klute, À cause d'un assassinat et Les Hommes du président, Alan J. Pakula signe son dernier film en 1997 avec Ennemis rapprochés. Un thriller qui débute en Irlande du Nord. Après avoir vu son père être tué sous ses yeux durant son enfance, Frankie McGuire (Brad Pitt) devient un membre éminent de l'IRA provisoire. Contraint de se cacher dans son pays, il se rend aux États-Unis pour acheter des missiles au trafiquant Billy Burke (Treat Williams).
À son arrivée, il est accueilli par le policier new-yorkais Tom O'Meara (Harrison Ford) et sa compagne Sheila (Margaret Colin). Se faisant passer pour un ouvrier du bâtiment répondant au nom de Rory Devaney, il se lie rapidement d'amitié avec leur famille, jusqu'à ce que Tom ne découvre sa véritable identité et la raison de sa venue.
Frankie McGuire (Brad Pitt) - Ennemis rapprochés ©Sony Pictures Entertainment Ennemis rapprochés connaît un tournage mouvementé, principalement à cause des désaccords entre ses deux têtes d'affiche. Une mésentente artistique sur laquelle est récemment revenu Harrison Ford, au cours d'un entretien accordé au magazine Esquire. Le comédien a expliqué être arrivé sur le projet après Brad Pitt, qui avait fait ses retours sur le script de Kevin Jarre et devait à l'origine être l'unique star du long-métrage. Les producteurs décident néanmoins qu'il est préférable qu'il donne la réplique à un autre acteur célèbre. C'est dans ce contexte que débarque Harrison Ford, qui assure à propos de son partenaire :
Tout d'abord, j'admire Brad. Je pense que c'est un acteur merveilleux. C'est vraiment un mec bien. Mais nous ne parvenions pas à nous mettre d'accord sur un réalisateur jusqu'à ce que nous arrivions à Alan Pakula, avec qui j'avais déjà travaillé (sur Présumé innocent, ndlr), mais pas Brad.
Harrison Ford reconnaît avoir été trop insistant
Les prises de vues débutent et les réécritures sont nombreuses, David Aaron Cohen, Vincent Patrick et Robert Mark Kamen ne cessant de retravailler le script original, notamment pour étoffer le personnage d'Harrison Ford. Ce dernier déclare :
Brad avait ce personnage complexe, et je voulais une complexité pour le mien pour que ce ne soit pas une simple bataille entre le bien et le mal.
Ennemis rapprochés ©Sony Pictures Entertainment Les scénaristes ajoutent donc la sous-intrigue durant laquelle Tom O'Meara est témoin de la bavure de son collègue Edwin Diaz (Rubén Blades). Le script pour lequel Brad Pitt avait donné son accord en ressort complètement transformé, en grande partie pour Harrison Ford, ce qui complique la production, comme l'admet la star des sagas Indiana Jones et Star Wars :
J'ai travaillé avec un scénariste et tout à coup, on a tourné sans avoir de script sur lequel Brad et moi étions d'accord. Nous avions tous les deux des idées différentes. Je comprends pourquoi il voulait garder sa vision et pourquoi je voulais garder la mienne - ou l'imposer, et il est légitime de dire que c'est ce que Brad ressentait. C'était compliqué.
Malgré ces désaccords due à cette insistance, l'acteur reste particulièrement fier d'Ennemis rapprochés :
J'aime beaucoup le film. Beaucoup.
-
Oppenheimer : Tom Cruise très énervé contre le film de Christopher Nolan ?
Oppenheimer : Tom Cruise n'est pas content !
Oppenheimer sera l'un des grands événements cinématographiques de l'été. Le nouveau film de Christopher Nolan s'annonce monumental. Le réalisateur s'est intéressé cette fois à la vie du "père de la bombe atomique". Cillian Murphy a été choisi pour l'incarner. Mais on verra également au casting Emily Blunt, Matt Damon, Robert Downey Jr. ou encore Florence Pugh.
Toujours très exigeants pour ses films, le cinéaste s'est permis cette fois de reproduire une explosion nucléaire sans CGI ! Il a également tâché de mettre en scène son œuvre à l'aide des caméras IMAX pour pouvoir ainsi offrir aux spectateurs une expérience immersive impressionnante. Tout le monde semble donc attendre Oppenheimer avec impatience. Tout le monde, sauf peut-être Tom Cruise...
À la conquête de l'IMAX
D'après un article de Puck News (relayé par Première), la star de Top Gun: Maverick serait très énervée contre la sortie du film de Christopher Nolan. Le problème étant la place que prendra le long-métrage dans les salles américaines équipées d'écrans IMAX. Car si Oppenheimer sortira le 19 juillet, Tom Cruise aura lui son Mission Impossible 7 à défendre la semaine précédente, le 14 juillet (le 12 en France).
Oppenheimer ©Universal Il semblerait alors qu'Universal soit parvenu à placer son film sur tous les écrans IMAX du pays pour au moins trois semaines consécutives. Mission Impossible 7 (distribué par Paramount) n'aurait alors qu'une semaine d'exploitation dans ces conditions. Le film de Christopher McQuarrie se veut pourtant également un grand spectacle d'action. Et on comprend que Tom Cruise s'agace de ne pouvoir permettre au public de découvrir la nouvelle aventure d'Ethan Hunt devant un immense écran IMAX.
Pour cette raison, l'acteur serait actuellement en train de faire pression auprès des exploitants américains pour qu'ils reconsidèrent la distribution des deux films. Si ces derniers ne changent pas leur position, Mission Impossible 7 pourra tout de même être projeté en IMAX après les trois semaines d'exclusivité d'Oppenheimer. Concernant le marché français, on ne sait pas lequel des deux films sera privilégié dans les salles IMAX.
-
Superman Legacy : un acteur d’Amour Gloire et Beauté pour succéder à Henry Cavill ?
Recherche acteur pour Superman: Legacy
Qui va donc pouvoir remplacer Henry Cavill dans le rôle de Superman ? C'est la question que beaucoup de personnes se posent depuis qu'il a été annoncé que l'acteur ne reviendrait pas pour les prochains projets de James Gunn. Plus précisément pour Superman: Legacy, que le cinéaste réalisera lui-même. Rappelons que ce dernier a été nommé en octobre 2022 à la tête de DC Films aux côtés du producteur Peter Safran. Ils sont désormais les têtes pensantes de DC et ont déjà annoncé de nombreux projets.
Henry Cavill - Zack Snyder's Justice League ©Warner Bros. Il y a un mois, The Hollywood Reporte avait évoqué plusieurs acteurs pour prendre la succession d'Henry Cavill. Des comédiens connus, mais à la popularité encore relative. La présence de Jacob Elordi (Euphoria) était tout de même notable. Mais il se pourrait que la production de Superman: Legacy nous réserve une vraie surprise à en croire les informations de Variety.
Une trouvaille du côté d'Amour, Gloire et Beauté ?
En effet, le média américain vient de sortir de son chapeau un nom pour le moins surprenant. Celui de Pierson Fodé. Un illustre inconnu pour beaucoup, mais qu'on a pu voir apparaître dans The Man from Toronto (2022) dans un rôle secondaire. Surtout, il a participé entre 2015 et 2018 au célèbre feuilleton Amour, Gloire et Beauté. Pas besoin d'avoir vu le moindre épisode pour connaître cette série débutée en 1987. Il reste très surprenant de le voir être associé à l'Homme d'acier.
Variety affirme avoir discuté avec James Gunn et ce dernier aurait déclaré en avril dernier vouloir présenter un héros "qui a toute l'humanité de Superman, mais qui est aussi un extraterrestre". L'acteur qui l'incarnera devra alors avoir "la gentillesse et la compassion de Superman et être quelqu'un à qui vous voulez faire un câlin".
Et d'après les dernières informations du média américain, Pierson Fodé aurait tapé dans l'œil de James Gunn en lui envoyant un montage de scènes de son enfance qui seraient très semblables à celle de Clark Kent. Le réalisateur aurait vu cette vidéo et l'aurait beaucoup aimée. Suffisant pour en faire la tête d'affiche de Superman: Legacy ? Rien n'a été confirmé pour le moment et l'information reste donc à prendre avec des pincettes.
-
Série Batman : Mark Hamill revient sur son casting du Joker
Batman, la série animée
Sortie en 1992, Batman, la série animée est un segment incontournable pour tous les fans du Chevalier noir. Créée par Bruce Timm et Eric Radomski, cette série de 85 épisodes a été diffusée entre 1992 et 1995 sur Fox Kids. Plus sombre qu’il n’y paraît, c’est également une série très fidèle aux origines du personnage et aux comics plus matures autour de Bruce Wayne. Le show a également permis de développer le passé de Mr Freeze et de créer Harley Quinn, ensuite incorporée dans les comics.
C’est donc une série qui a fait rêver une génération entière de spectateurs, toujours considérée aujourd’hui comme un immanquable. Elle a également été marquée par la présence du grand Mark Hamill au casting vocal. En effet, l’interprète de Luke Skywalker a été la voix du Joker pendant les 85 épisodes.
Mark Hamill revient sur son expérience en tant que Joker
Si Mark Hamill est évidemment célèbre pour son rôle de Luke Skywalker dans la saga Star Wars, un autre de ses personnages cultes est donc le Joker dans la série Batman. Une voix emblématique qui a donné une saveur toute particulière à la Némésis de Batman. Lors d’une interview avec MovieWeb, le comédien est revenu sur son expérience dans la série Batman. Il était notamment surpris que la Fox accepte de lui donner le rôle :
J’ai eu des doutes au départ. Je ne pensais pas qu’ils allaient engager Luke Skywalker pour jouer le Joker. Je me disais "les fans vont perdre la tête !" J’étais certain que je n’allais pas être choisi. J’étais du coup complètement détendu. Souvent, on ressent de l’anxiété quand on fait un casting ou quand on est sur le point d’avoir un rôle. Mais ici, j’étais tellement persuadé que je ne l’aurais pas, que je ne m’en souciais guère.
Mark Hamill - Batman ©DC Le comédien a ensuite expliqué que la présence de Michael Keaton en Batman dans les films de Tim Burton lui a donné une forme de courage. Il explique que Michael Keaton était un choix improbable à l’époque, et que, du coup, il a commencé à croire qu’il pourrait lui aussi apparaître dans une production Batman :
Ça m’a vraiment aidé. Michael Keaton en Batman c’était inédit, parce que c’était un acteur de comédie. Personne ne savait à quel point il allait devenir formidable. Mais à l’époque, c’était un choix controversé.
Finalement, Mark Hamill a été choisi pour être la voix du Joker dans Batman, la série animée. Un choix courageux et surtout très intelligent quand on voit/entend aujourd’hui l’excellent résultat ! Mark Hamill a proposé un travail qui est depuis entré dans les annales. La preuve avec ce petit best-of ci-dessous :
-
Elle : comment Paul Verhoeven a vexé Virginie Efira après le tournage
Elle : le jeu pervers de Paul Verhoeven
Dix ans après Black Book et quatre ans après le moyen-métrage Tricked, Paul Verhoeven fait son grand retour au cinéma en 2016 avec Elle. Une adaptation de l'ouvrage Oh... de Philippe Dijan qui s'ouvre sur une scène effroyable. Alors qu'elle est seule chez elle dans sa maison à Saint-Germain-en-Laye, Michèle Leblanc (Isabelle Huppert) se retrouve face à un individu cagoulé, entré par effraction. L'homme et la frappe et la viole, puis s'en va.
Elle ©SBS Distribution À la grande surprise de ses proches, Michèle ne porte pas plainte et reprend son travail comme si de rien n'était. Elle se lance dans sa propre enquête. Commence alors un jeu pervers avec son violeur, qui ne peut que mal se finir. Laurent Lafitte, Charles Berling et Anne Consigny complètent la distribution du thriller. Le film marque par ailleurs la première collaboration entre le réalisateur de Basic Instinct et Virginie Efira, cinq ans avant leurs retrouvailles sur le sulfureux Benedetta.
Des retrouvailles étranges pour Virginie Efira
Entre ces deux longs-métrages, le cinéaste et l'actrice se croisent, mais leur rencontre ne se déroule pas comme prévu pour Virginie Efira. De passage dans l'émission Quotidien en juin 2021 pour faire la promotion du drame sur la nonne italienne Benedetta Carlini, la comédienne raconte avoir été parlé à Paul Verhoeven après l'avoir aperçu dans un hôtel (via Télé 7 Jours) :
J'avais un rôle dans Elle. Ça s'est très bien passé, d'ailleurs. C'était super. C'était génial de pouvoir le voir travailler, voir Isabelle Huppert au travail et tout ça. Et puis, un peu plus tard dans un hôtel, je le vois. Je vais aller lui dire bonjour.
Problème : le réalisateur hollandais ne la reconnaît pas. Elle ajoute :
Je l'ai drôlement marqué !
Elle ©SBS Distribution Virginie Efira finit par la suite par avoir une explication sur le comportement pour le moins surprenant de Paul Verhoeven. Elle conclut à ce sujet :
Et puis, plus tard, on m'offre un livre d'entretiens de Paul Verhoeven et il y a tout un chapitre sur Elle. Et à un moment, il parle de moi, et il dit qu'il ne m'a pas reconnue un jour dans un hôtel, parce que le personnage que j'interprète était toujours très élégamment habillé.
L'actrice en a donc déduit qu'elle était "habillée comme une merde" ce jour-là, comme elle l'affirme avec humour dans l'émission En aparté en septembre 2022. Ce qui ne les a heureusement pas empêchés de poursuivre leur collaboration "merveilleuse", selon les mots de la comédienne.
-
Bruce Willis : le message bouleversant de sa fille Tallulah Willis
La maladie de Bruce Willis touche aussi sa fille
Voilà plus d'un an que Bruce Willis a annoncé arrêter sa carrière. Malheureusement, la raison de ce choix est liée à sa santé. L'acteur révélant alors souffrir d'aphasie. Une maladie causée par des dommages au cerveau et entraînant un trouble de la communication. Son état s'était d'ailleurs aggravé en février dernier. Sa maladie évoluant en démence fronto-temporale.
Suite à cette annonce, plusieurs personnalités et proches du comédien se sont exprimés depuis. John Travolta lui avait transmis un message touchant sur Instagram. Tandis que son ancienne compagne Demi Moore avait dévoilé une vidéo de Bruce Willis pour son anniversaire. Et plus récemment, c'est Arnold Schwarzenegger qui y est allé de son hommage.
Bruce Willis et Tallulah Willis ©Instagram @buuski Cependant, le message le plus émouvant restera peut-être celui de Tallulah Willis, la fille de l'interprète de John McClane et de Demi Moore. Cette dernière a eu l'opportunité d'écrire un long et bel essai dans Vogue. Un écrit extrêmement personnel dans lequel Tallulah Willis livre des éléments de sa vie et l'impact du diagnostic de Bruce Willis.
Une longue épreuve pour Tallulah Willis
Si elle commence à évoquer sa jeunesse, son rapport aux médias et ses neuf ans de thérapie, Tallulah Willis en vient par la suite au sujet de la maladie de son père. Elle explique alors ne pas avoir attendu les premiers diagnostics pour remarquer des changements dans le comportement de son père. Mais au sein de sa famille, on justifiait ses "absences de réactions" par d'anciens tournages de films d'action.
Je savais depuis longtemps que quelque chose n'allait pas. Cela a commencé par une sorte de vague absence de réaction, que la famille a mise sur le compte d'une perte d'audition typique à Hollywood : "Il faut parler plus fort ! Die Hard a abîmé les oreilles de papa".
Le plus dramatique vient ensuite, puisque Tallulah Wills admet avoir songé qu'elle était le problème. Que son père ne s'intéressait plus à elle, qui en plus ne se pensait "pas assez belle pour ma mère".
Plus tard, ce manque de réaction s'est étendu. Et je l'ai parfois pris personnellement. Il avait eu deux enfants avec ma belle-mère, Emma Heming Willis, et je pensais qu'il ne s'intéressait plus à moi. Bien que cela ne puisse pas être plus éloigné de la vérité, mon cerveau d'adolescente s'est torturé en faisant des calculs erronés : Je ne suis pas assez belle pour ma mère, je ne suis pas assez intéressante pour mon père.
Un témoignage émouvant et pour lequel on ne peut avoir que de l'empathie. Tallulah Willis poursuit alors en avouant qu'elle a fait face au déclin de Bruce Willis avec "un mélange d’évitement et de déni, dont (elle n'est) pas fière". Il paraît évident qu'il n'est pas facile pour une enfant de gérer une telle situation. Mais Tallulah Willis ajoute à cela ses propres problèmes psychologiques durant de nombreuses années : "La vérité, c'est que j'étais moi-même trop malade pour y faire face".
Ce déclic émouvant
On apprend alors qu'elle est devenue sobre à l'âge de 20 ans, a souffert pendant quatre ans d'anorexie, et a été admise à 25 ans dans un centre pour traiter sa dépression qui durait depuis son adolescence (à 11 ans elle découvre sur Internet des messages haineux sur son physique). Après des années de souffrance, et après avoir été diagnostiquée TDAH, elle déclare aller beaucoup mieux aujourd'hui.
Concernant la maladie de Bruce Willis, Tallulah Willis est donc longtemps restée sans émotion devant la situation. Mais un déclic, qui a eu lieu durant l'été 2021 lors d'un mariage, l'a forcée à y "faire face".
Le père de la mariée a fait un discours émouvant. Je me suis rendu compte soudain que je ne vivrais jamais ce moment, que je ne verrai jamais mon père parler de moi à mon mariage. J’étais dévastée. J’ai quitté la table du dîner, je suis sortie, et j’ai fondu en larmes dans un buisson.
De toute cette épreuve, Tallulah Willis garde du positif. Et c'est peut-être ce qui touche le plus dans son texte. "Il sait toujours qui je suis et s'illumine lorsque j'entre dans la pièce" écrit-elle avant de conclure sur son sentiment d'avoir trouvé une manière d'aller de l'avant. En étant présente pour son père. Mais également sa nièce Louetta, fille de sa sœur aînée Rumer.
C'est une période unique et spéciale pour ma famille, et je suis ravie d'être là pour ça.
-
Ce film avec Jamie Foxx a fait un bide au box-office mais cartonne sur Netflix
Just Mercy : c'est quoi ce film tiré d'une histoire vraie avec Jamie Foxx et Michael B. Jordan ?
En janvier 2020, le film Just Mercy (La Voie de la justice) réalisé par Destin Daniel Cretton sort dans les salles françaises. Porté par Michael B. Jordan, Jamie Foxx et Brie Larson, le film est adapté des mémoires de l'avocat américain Bryan Stevenson (Jordan). Il s'attarde particulièrement sur l'affaire Walter McMillian (Foxx), un détenu noir, condamné en 1987 à la peine capitale alors qu'il était innocent, que Stevenson a défendu contre vents et marées et surtout contre un système judiciaire gangréné par le racisme.
Bryan Stevenson (Michael B. Jordan) - Just Mercy (la voie de la justice) © Warner Bros. Pictures Malgré un sujet fort et des solides interprétations, le film est un échec cuisant au box-office. Dans le monde, il n'a rapporté que 51 millions de dollars (pour un budget estimé à 25 millions). En France, Just Mercy (la voie de la justice) n'a attiré qu'un peu plus de 300 000 curieux dans les salles.
Néanmoins, malgré cette contre-performance au cinéma, le film disponible sur Netflix France depuis quelques jours s'est directement hissé dans le top 10 des programmes les plus regardés de la plateforme. Les abonnés se passionnent pour ce film adapté d'une histoire vraie, qui n'est pas sans rappeler le cultissime La Ligne Verte.
L'histoire vraie de Bryan Stevenson qui a inspiré Just Mercy
Bryan Stevenson est un avocat américain, écrivain et défenseur des droits de l'homme qui a consacré sa vie à la lutte contre l'injustice et l'inégalité dans le système judiciaire américain. Né en 1959 en Alabama, Stevenson a grandi dans une famille modeste qui lui a inculqué des valeurs de compassion et de justice.
Après avoir obtenu son diplôme de l'Université de Harvard, Stevenson a choisi de se consacrer à la défense des personnes marginalisées et des condamnés à mort injustement. En 1989, il a fondé l'Equal Justice Initiative (EJI), une organisation à but non lucratif qui se bat pour la réforme du système judiciaire et la défense des droits des prisonniers.
L'une des affaires les plus célèbres dans la carrière de Stevenson, et racontée dans Just Mercy, est celle de Walter McMillian, un homme afro-américain condamné à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Grâce aux efforts tenaces de Stevenson et de son équipe, McMillian a finalement été libéré après six années passées dans le couloir de la mort. Cette affaire emblématique a été le point de départ d'une série de victoires pour Stevenson, qui a depuis aidé de nombreux autres condamnés à mort à obtenir justice.
En plus de son travail sur le terrain, Stevenson est également un auteur renommé. Son livre Just Mercy: A Story of Justice and Redemption a été un best-seller du New York Times et a donc été le matériel de base pour le film avec Jamie Foxx. Ce récit puissant raconte les expériences de Stevenson dans le système judiciaire américain et met en lumière les injustices flagrantes qui persistent encore aujourd'hui.
L'impact de Bryan Stevenson sur la société américaine a été très fort. Son plaidoyer en faveur de la justice équitable et de l'abolition de la peine de mort a attiré l'attention sur les failles profondes du système judiciaire et a inspiré de nombreuses personnes à se joindre à sa lutte pour un changement systémique.
En reconnaissance de ses réalisations, Stevenson a reçu de nombreux prix et distinctions, dont le Prix de la paix des libraires allemands et le Prix des droits de l'homme de la Ligue internationale des droits de l'homme.
-
Bruce Willis : le touchant hommage d’Arnold Schwarzenegger
Bruce Willis : un géant qui prend sa retraite
Difficile d’égaler la carrière de Bruce Willis. En plus de quarante ans de profession, le comédien américain a tourné dans des films cultes, et a incarné des rôles iconiques. Son rôle phare est évidemment celui de l’inspecteur John McClane dans la saga Die Hard, qui, en 1988, a lancé sa carrière dans l’excellent Piège de Cristal. Un rôle qu’il reprendra ensuite à quatre reprises au cours de son épopée cinématographique.
John McClane (Bruce Willis) - Die Hard © 20th Century Studios Bruce Willis a tourné ensuite avec les plus grands. M. Night Shyamalan dans Sixième Sens (1999), Incassable (2000) ou encore Glass (2019) ; Tony Scott dans Le Dernier Samaritain (1991) ; Robert Zemeckis dans La Mort vous va si bien (1992) ; Quentin Tarantino dans Pulp Fiction (1994) ; Terry Gilliam dans L’Armée des 12 singes (1995) ; Luc Besson dans Le Cinquième élément (1997) ; Michael Bay dans Armageddon (1998) ; Robert Rodriguez dans Sin City (2005), Planète Terreur (2007) et Sin City : j’ai tué pour elle (2014) ; Wes Anderson dans Moorise Kingdom (2012) ; on en passe et des meilleures.
Mais depuis quelques années, Bruce Willis enchaîne les séries Z qui sortent directement en DVD. La faute à sa maladie, l’aphasie, qui a terriblement affecté sa fin de carrière, jusqu’à l’obliger à prendre sa retraite il y a quelques mois.
L’hommage d’Arnold Schwarzenegger
Lors d’une interview avec CinemaBlend, à l’occasion de la promotion de sa nouvelle série Netflix : Fubar, Arnold Schwarzenegger a tenu à partager quelques mots à destination de son ami Bruce Willis. Ces deux stars du cinéma d’action n’ont pas souvent partagé l’affiche. On peut néanmoins les retrouver tous les deux dans la saga Expendables, aux côtés de Sylvester Stallone. L’ancien gouverneur a partagé son admiration pour Bruce Willis :
Je pense qu'il est fantastique. Il a toujours été pendant des années et des années une énorme star. Et je pense qu'on se souviendra toujours de lui comme d'une grande, grande star. Et comme d’un homme gentil. Je comprends que dans ses circonstances, à cause de sa santé, il a dû prendre sa retraite. Mais en général, vous savez, on ne prend jamais vraiment sa retraite. Les héros d'action, ils reviennent toujours.
Arnold Schwarzenegger a donc partagé son respect à son ancien collègue, qui a marqué durablement le cinéma d’action américain. Pour les quelques nostalgiques de Bruce Willis, le comédien a tourné énormément de films ces dernières années (à la qualité douteuse), dans des productions comme Assassin, Detective Knight: Independence, A Day to Die, Cosmic Sin, etc… Des longs métrages pour la plupart disponibles sur Prime Video… Quant à Fubar, le show avec Arnold Schwarzenegger est d’ores et déjà disponible en intégralité sur Netflix.
-
L’humoriste Guillaume Bats est décédé à l’âge de 36 ans
Guillaume Bats est mort
Né le 14 avril 1987, l'humoriste Guillaume Bats (de son vrai nom Guillaume Batreau) est décédé ce 1er juin 2023 à l'âge de 36 ans. L'annonce a été faite par Dark Smile Productions sur sa page Facebook, sans donner de précision sur les causes de son décès. La société a souhaité lui rendre hommage tout en s'excusant auprès de proches de Guillaume Bats qui "apprendraient (son décès) par le biais de ce message".
Bonsoir à tous, c’est avec la plus profonde tristesse que nous vous annonçons le décès ce jeudi 1er juin de Guillaume Bats, notre grand ami et frère de cœur et de scène. Toutes les personnes proches de lui que nous avons pu identifier ont été prévenues, nous nous excusons par avance pour tous ceux qui l’apprendraient par le biais de ce message. Nous trouvions important pour lui et pour sa mémoire que cela n’arrive pas d’abord par voie de presse.
L’événement étant récent nous n’avons pas encore l’ensemble des détails ayant trait à ses funérailles, et ne connaissons pas encore la cause de ce tragique événement. Dans l’attente, nous avons créé un mail de contact vous permettant de vous faire connaître si vous êtes un de ses proches : contactmgb@darksmileprod.fr. Nous n’avons pas les mots mais un immense vide est déjà présent dans nos cœurs. L’équipe entière de Dark Smile Productions.
Jeremy Ferrari s'est rapidement exprimé sur son compte Twitter. Quelques heures après cette annonce, l'humoriste a expliqué avoir trouvé Guillaume Bats chez lui, "décédé dans son lit, probablement dans son sommeil".
L'humour pour se défendre
Guillaume Bats était bien connu du monde de la comédie. Atteint de la maladie des os de verre, il avait révélé (via Voici en 2019) avoir été abandonné par sa mère peu de temps après sa naissance. Il était alors resté en pouponnière jusqu'à l'âge de 4 ans avant de rejoindre une famille d'accueil à l'âge de 7 ans. Malgré cette enfance difficile, marquée par du harcèlement à l'école, Guillaume Bats avait utilisé l'humour pour se défendre.
Guillaume Bats ©Montreux Comedy C'est ensuite en 2013 que l'humoriste est repéré par Jérémy Ferrari qui l'invite à assurer ses premières parties avant d'assurer son seul en scène Hors cadre en 2018, toujours produit par Jérémy Ferrari. Guillaume Bats apparaissait alors régulièrement avec ce dernier, n'hésitant pas à parodier son handicap et son passé, comme dans le sketch L'adoption pour les nuls. Ses sketchs avec Laura Laune, notamment dans Les duos impossibles de Ferrari, poussaient également loin le curseur de l'humour noir.
Hors scène, Guillaume Bats avait également pu participer à la série Hero Corp en 2017 le temps de deux épisodes de la saison 5. Ou encore dans l'épisode Ça s'enguirlande pour Noël ! de Scènes de ménages.
-
Medellin : c’est quoi cette comédie de Franck Gastambide avec Mike Tyson ?
Franck Gastambide monte le niveau
Après s'être illustré dans le thriller Sans répit en 2022, et dans les habits de Barbe-Rouge dans Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu, Franck Gastambide est de retour avec sa nouvelle réalisation, Medellin, sur Prime Video. Une comédie d'action déjantée où le créateur de Pattaya et Validé s'amuse à mêler punchlines et cascades dans un grand spectacle d'action et d'humour.
Reda (Ramzy Bedia) - Medellin ©Prime Video Pablito (Brahim Bouhlel) est un jeune Youtubeur, fasciné par Pablo Escobar. Il décide de réaliser son rêve en partant à Medellin sur les traces du baron de la drogue. Quelques jours plus tard, c'est par une vidéo postée sur ses réseaux sociaux, que le monde découvre que Pablito est aux mains de dangereux narcos, qui exigent une énorme rançon pour le libérer. " Plata o Plomo ! ". Mais ce que les Narcos ignorent c'est que Pablito a un grand frère, Reda (Ramzy Bedia), et que ce grand frère a un plan aussi simple que totalement insensé : monter une équipe, faire une descente en Colombie pour affronter les hommes du cartel et ramener son petit frère sain et sauf...
Des narco-trafiquants, de l'action et Mike Tyson
Reda, aidé par son meilleur ami Stan (Franck Gastambide) et le téméraire Chafik (Anouar Toubali), part donc pour Medellin où, évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Course-poursuite dans le barrio Escobar, début de romance avec une flic undercover, enlèvement d'un puissant narco-trafiquant...
Les trois compères, de bonne volonté mais pas forcément très doués, vont tout tenter pour ramener Brahim, aka "Pablito", à la maison sain et sauf. Et pour ce faire, ils pourront compter sur l'aide de Robbie, ancien agent de la CIA incarné par la légende de la boxe Mike Tyson.
Résultat : une comédie explosive, entraînante, dans laquelle l'acteur et réalisateur Franck Gastambide a mis tout ce qu'il aime du cinéma hollywoodien, parsemant son Medellin de références et clins d'oeil.
Medellin est à découvrir sur Prime Video à partir du 2 juin 2023.
-
Fast & Furious : Dwayne Johnson annonce que le prochain film sera sur Hobbs !
Dwayne Johnson revient dans Fast & Furious
Pendant longtemps il semblait impossible de voir Dwayne Johnson reprendre son rôle de Luke Hobbs dans la franchise Fast & Furious. Ou du moins, certainement pas aux côtés de Vin Diesel. Les deux acteurs avaient pourtant bien commencé leur collaboration avec Fast & Furious 5 (2011). Mais Dwayne Johnson avait décidé de s'éloigner de la Fast Family après Fast & Furious 8 en raison de différents avec Vin Diesel.
Dwayne Johnson - Fast & Furious 5 ©Universal L'ancien catcheur avait tout de même eu droit à un spin-off aux côtés de Jason Statham avec Hobbs and Shaw (2019). Un film qui marquait un peu plus la scission avec Vin Diesel. Et alors que les deux ne s'envoyaient pas des roses sur les réseaux sociaux, le temps aura fini par les rabibocher. La preuve, avec la scène post-générique de Fast & Furious X qui a permis de ramener Luke Hobbs.
Hobbs, prochain film de la saga
On pensait que cette scène faisait le lien avec Fast & Furious 11. Mais il semblerait que ce soit en réalité un moyen d'ouvrir un prochain spin-off porté par Dwayne Johnson. C'est ce qu'a annoncé l'acteur sur son compte Twitter dans un message accompagné d'une vidéo. Après avoir remercié le public du monde entier pour les réactions positives sur son retour, la star a déclaré que le prochain film de la saga serait donc Hobbs.
Le prochain film Fast & Furious dans lequel vous verrez le légendaire homme de loi sera le film HOBBS qui servira de nouveau chapitre et de préparation à FASTX : Part II.
On sait que le Fast & Furious 11 (ou Fast X: Part II) devrait sortir en 2025. On peut donc s'attendre à voir d'abord ce spin-off en 2024. Cela fait sens après une récente déclaration de Vin Diesel qui a affirmé que plusieurs films dérivés étaient en préparation.
Enfin, en plus de cette grosse nouvelle, Dwayne Johnson a tenu à préciser qu'avec Vin Diesel la hache de guerre était définitivement enterrée. Ils auraient mis leurs différents de côté dès l'été dernier et seraient désormais motivés à faire grandir toujours plus la franchise Fast & Furious.
Cela se traduira donc par ce film Hobbs (titre non officiel), qui ne devrait pas être une suite d'Hobbs & Shaw. Et si on se base sur la scène post-générique de Fast & Furious X, et sur les propos de Dwayne Johnson dans la vidéo, on peut s'attendre à ce que sa rencontre avec Jason Momoa soit dantesque !
-
Barbie : Ryan Gosling (Ken) répond à ses détracteurs
Barbie : l'événement ciné de l'été avec Ryan Gosling et Margot Robbie
Le 19 juillet 2023 s'annonce comme une date bénie pour les cinéphiles du monde entier. En effet, c'est ce jour-là que sortiront deux des plus gros films de l'année : Oppenheimer de Christopher Nolan et Barbie de Greta Gerwig. L'un comme l'autre affiche un casting de luxe mais c'est probablement le deuxième qui remporte la Palme de la distribution la plus glamour en affichant Margot Robbie dans le rôle de la mythique poupée Barbie, et Ryan Gosling dans la peau de son fidèle acolyte, Ken.
Après avoir passé toute leur existence dans le monde féerique de Barbieland, les deux héros partiront à la découverte du monde réel, dans un long-métrage qui s'annonce comme un mélange de The Truman Show et du Magicien d'Oz. Évidemment, le film aura différents degrés de lecture, et un fort message féministe devrait être présent. Vous l'aurez compris, il ne s'agira pas d'un film qui relate la création de la célèbre poupée, mais plus ce qu'elle a représenté à travers les générations.
Ken (Ryan Gosling) et Barbie (Margot Robbie) © Warner Bros. Pictures Ryan Gosling répond aux critiques sur son casting
Ryan Gosling apparaît comme étant le choix parfait pour faire face à Margot Robbie dans le rôle de Ken. Pourtant, de nombreuses critiques à son encontre ont émergé depuis l'annonce de son casting, notamment en raison de son âge (42 ans), qui serait trop élevé pour certains. Et le comédien a tenu à leur répondre dans une interview donnée à GQ Magazine.
Si les gens ne veulent pas de mon Ken, c'est pas grave, il y en a plein d'autres ! (...) ça me fait rire quand même parce que personne n'en avait rien à faire de Ken jusqu'à présent et là c'est comme si les gens étaient attachés à lui ! (...) Si vous étiez si attachés à lui, vous vous seriez rendu compte que personne n'était attaché à lui, même Barbie. Voilà, l'hypocrisie est exposée. C'est pourquoi son histoire doit être racontée
a expliqué Ryan Gosling sur le ton de l'humour, en ajoutant qu'il se sentait protecteur de ce personnage à présent, et qu'il voulait le rendre fier.
-
Marie-Line et son juge : Louane Emera et Michel Blanc se lient d’amitié dans le trailer touchant
Marie-Line et son juge : Louane Emera de retour au cinéma
Si elle a prêté sa voix à l'héroïne de Belle dans la version française du film d'animation de Mamoru Hosoda, Louane Emera n'est plus apparue au cinéma depuis 2018 et Les Affamés. Cinq ans plus tard, la comédienne récompensée par le César du Meilleur espoir féminin en 2015 pour La Famille Bélier s'apprête à faire son retour avec Marie-Line et son juge.
Une comédie dramatique dans laquelle elle tient le rôle-titre, celui d'une jeune femme de 20 ans qui se retrouve devant la justice après avoir blessé son ex-petit ami. Alors qu'elle n'arrive plus à joindre les deux bouts, elle fait la rencontre d'un juge taciturne incarné par Michel Blanc, qui lui propose d'être sa chauffeuse pendant un mois. Débute une belle amitié entre deux individus opposés, qui vont chacun apprendre de l'autre et dont les vies respectives vont changer.
Marie-Line et son juge ©ARP La bande-annonce du film promet de jolis moments de complicité, de la tendresse et des touches d'humour. Victor Belmondo complète la distribution de ce long-métrage réalisé par Jean-Pierre Améris (Les Émotifs anonymes, Une famille à louer) et adapté du roman Changer le sens des rivières de Murielle Magellan.
Marie-Line et son juge est à découvrir au cinéma dès le 11 octobre 2023.
-
Cette question des fans qui énerve particulièrement Harrison Ford
Harrison Ford, une double icône
Certains acteurs ont eu la chance d'avoir dans leur carrière un rôle iconique. Mais dans le cas d'Harrison Ford, on peut l'associer même à deux personnages emblématiques de l'histoire du cinéma. On parle évidemment d'Han Solo de Star Wars et Indiana Jones de la saga éponyme. L'un est un contrebandier charmeur qui excelle lorsqu'il pilote le Faucon Millenium. L'autre est un professeur d'archéologie qui manie plutôt bien le fouet.
Tous les deux ont été au cœur de plusieurs films. Pour Han Solo, sa dernière apparition remonte à 2015 dans Le Réveil de la Force. Le quatrième film Star Wars dans lequel il évolue, mais à l'issue duquel il perd la vie. Indy s'en sort lui un peu mieux puisqu'il sera encore présent pour une cinquième et dernière aventure dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée. Le film réalisé par James Mangold sortira dans les salles le 28 juin 2023.
Han Solo ou Indiana Jones ? La question à éviter...
Si ces deux personnages sont assez sympathiques à l'écran, on sait qu'il vaut mieux éviter de mettre en rogne Harrison Ford. L'acteur a notamment avoué récemment avoir recadré les cascadeurs d'Indiana Jones 5. Et il peut également se montrer assez colérique avec ses fans s'ils lui posent une question bien précise. À savoir : qui d'Han Solo ou Indiana Jones l'emporterait s'ils devaient se battre ?
Harrison Ford - Star Wars épisode VII Le Réveil de la Force ©LucasFilm Cette question, Harrison Ford l'a souvent entendue. C'est même celle que le public lui pose le plus, comme il l'a expliqué à Esquire. À l'évidence, la star en a marre et trouve ça complètement stupide.
En général, ils me demandent : "S'il y avait un combat entre Han Solo et Indiana Jones, qui gagnerait ? Et je réponds : "Moi, connard !" Je ne veux pas rentrer dans ce genre de conneries. Je veux dire, pourquoi me demander une telle merde ?
Harrison Ford n'est donc pas du genre à vouloir rentrer de le jeu des fans hardcore qui peuvent fantasmer sur ce genre de question. Pour l'acteur, qu'importe l'impact de ces personnages dans la pop culture, ce ne sont que des personnages. Il insiste d'ailleurs ensuite en disant : "Je ne suis pas Indiana Jones. Je suis Harrison Ford".
-
And Just Like That saison 2 : c’est officiel, Samantha est de retour !
And Just Like That saison 2 : le come-back de Samantha
Alors qu'elles jouaient de très proches amies dans la série (et les films) Sex and the City, les actrices Sarah Jessica Parker (Carrie Bradshaw) et Kim Cattrall (Samantha Jones) se sont brouillées après le deuxième film. En effet, cette dernière n'aurait pas accepté un troisième film en raison du traitement de son personnage. Ce refus aurait conduit les deux actrices à ne plus s'adresser la parole, et à s'attaquer par médias interposés. C'est donc sans surprise que Kim Cattrall n'était pas de retour dans la première saison de la série spin-off And Just Like That... diffusée à l'hiver dernier. Ou pas tout à fait.
En effet, si vous avez suivi la première saison du show, le personnage de Samantha apparaissait par des SMS échangés avec Carrie. On découvrait alors qu'elle avait déménagé à Londres, et qu'elle n'avait plus trop de contact avec ses anciennes amies restées à New York.
Dans un récent article, Variety nous apprend que le personnage de Samantha sera de retour dans un épisode de la saison 2 de And Just Like That diffusée à partir du 22 juin sur HBO. En quelque sorte.
En effet, selon leurs informations, Kim Cattrall a tourné en mars dernier à New York une scène de la série dans laquelle Samantha est au téléphone avec Carrie. Cependant, elle n'a pas parlé, ni tourné avec ses anciennes collègues de Sex and the City.
L'épisode en question devrait être diffusé dans le courant du mois d'août. On a hâte de retrouver l'inimitable Samantha, même pour une scène !
-
Indiana Jones 5 : Harrison Ford a recadré les cascadeurs du film
Indiana Jones 5 : un grand retour au cinéma
Après quinze ans d’absence, le plus célèbre archéologue du monde sera bientôt de retour au cinéma dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée. On retrouvera cette fois le héros incarné par Harrison Ford durant la Guerre Froide, en 1969. Il y sera aux prises avec un ancien nazi ayant fui aux États-Unis et étant désormais impliqué dans le développement du programme spatial américain.
Pour l'accompagner dans cette aventure, on retrouvera notamment au casting Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, John Rhys-Davies, Toby Jones et Boyd Holbrook.
Phoebe Waller-Bridge et Harrison Ford - Indiana Jones et le Cadran de la Destinée ©The Walt Disney Company France Indiana Jones 5 marquera la dernière apparition d’Harrison Ford dans l’un de ses deux rôles les plus iconiques. L’acteur de 80 ans a récemment donné une interview à Esquire pour évoquer le long-métrage. Il a notamment assuré qu’il voulait que sa dernière aventure en tant qu’Indy soit « ambitieuse avec le personnage ». Et il a aussi livré une anecdote sur l’une des scènes d’action du film.
L’anecdote d’Harrison Ford sur une scène du film
L’une des scènes d’Indiana Jones 5 montre le héros lancé dans les rues de New York sur un cheval, pendant le défilé célébrant le premier atterrissage sur la lune. Harrison Ford a révélé que lorsqu’il avait terminé de tourner la scène, il avait dû recadrer des cascadeurs qui tentaient de l’aider à descendre de cheval :
J’ai regardé vers le bas et j’ai vu ces trois cascadeurs qui voulaient s’assurer que je ne tombe pas de ma selle. Ils m’ont dit ‘Oh, nous avions seulement peur parce que nous pensions, vous savez, blah blah blah…’ Et je leur ai dit ‘Laissez-moi tranquille, put***. Je suis un vieil homme qui descend d’un cheval, et c’est ce à quoi je veux ressembler.
Malgré son âge, l'acteur ne semble pas prêt à dire adieu à son métier. On pourra bientôt le retrouver dans Thunderbolts et Captain America 4. Il y jouera Thaddeus Ross, reprenant le rôle précédemment tenu par William Hurt. Ces deux films sortiront respectivement le 1er mai 2024 et le 24 juillet de la même année. En attendant, Harrison Ford sera donc à l’affiche d’Indiana Jones 5 dans quelques semaines. Le long-métrage de James Mangold arrivera dans les salles françaises le 28 juin prochain.
-
Oppenheimer : Universal dévoile un making-of impressionnant du film de Christopher Nolan
Oppenheimer, nouvelle folie de Christopher Nolan
La semaine du 19 juillet ne sera pas la meilleure pour partir en vacances. C'est en effet à cette date que sortiront deux des films les plus attendus de l'année : Barbie et Oppenheimer. Deux salles, deux ambiances, mais de vrais événements à n'en pas douter. Surtout pour Oppenheimer qui verra Christopher Nolan revenir avec un biopic extrêmement ambitieux. Pour sa première collaboration avec Universal, le réalisateur s'est intéressé à Julius Robert Oppenheimer (Cillian Murphy), "père de la bombe atomique".
Cillian Murphy - Oppenheimer ©Universal Pictures Les différentes bandes-annonces du film étaient déjà impressionnantes. Et les informations autour de la production avaient fait grimper la hype. Christopher Nolan avait notamment déclaré avoir reproduit une explosion nucléaire sans CGI ! Preuve s'il en fallait de l'ambition démesurée du réalisateur de Tenet et Interstellar.
L'expérience IMAX au cœur du making-of
Dès lors, plutôt que de nous montrer encore des images du long-métrage, Universal India a eu la bonne idée de dévoiler un making-of d'Oppenheimer. Une vidéo (en une d'article) qui met l'accent sur l'utilisation de caméras IMAX (permettant d'offrir un format d'image plus grand et une meilleure résolution qu'avec d'autres pellicules). Grâce à cela, Nolan souhaite offrir aux spectateurs une immersion totale, même lorsqu'il s'agit "simplement" de capter l'émotion d'un visage.
Cillian Murphy - Oppenheimer ©Universal Pictures Le cinéaste retrouve pour l'occasion le directeur de la photographie Hoyte van Hoytema, avec qui il collabore depuis Interstellar. De quoi assurer une qualité visuelle, et la promesse de vivre avec Oppenheimer une véritable expérience en salles. On apprend d'ailleurs dans ce making-of que Nolan et son équipe ont dû créer des pellicules pour les séquences en noir et blanc qui n'existaient pas avant.
Rappelons qu'en plus de Cillian Murphy, Oppenheimer sera porté par un très grand nombre d'acteurs, dont Emily Blunt, Matt Damon, Robert Downey Jr. et Florence Pugh, qui interviennent dans cette vidéo.
-
Keanu Reeves : le beau geste de l’acteur pour le premier Cannes de Kate Beckinsale
Keanu Reeves toujours là pour les autres
Keanu Reeves a depuis longtemps une image de "gars sympa". Plus d'une fois l'acteur s'est montré attentionné. Il avait par exemple fait une agréable surprise à Sandra Bullock sur le tournage de Speed (1994) en lui faisant goûter pour la première fois de sa vie du champagne et des truffes. Le comédien avait également, à l'époque de Matrix (1999), fait don d'une grande partie de son salaire pour la recherche sur le cancer. Et il se serait donc encore illustré, cette fois avec Kate Beckinsale.
L'actrice, connue pour ses rôles dans la saga Underwold ou encore Pearl Harbor (2001), avait croisé la route de Keanu Reeves dès 1993 avec Beaucoup de bruit pour rien. Réalisé par Kenneth Branagh, le film réunissait également Michael Keaton, Robert Sean Leonard, Emma Thompson ou encore Denzel Washington. Pour Kate Beckinsale, il s'agissait de sa première expérience au cinéma, tandis que Keanu Reeves avait déjà une jolie carrière (avec notamment Point Break et Dracula).
Beaucoup de bruit pour rien ©BBC Film Avant sa sortie dans les salles françaises, l'adaptation de la pièce éponyme de William Shakespeare fut sélectionnée en compétition officielle au Festival de Cannes 1993. Même si le film ne remporta pas la Palme d'or (remise à La Leçon de piano et Adieu ma concubine), ce fut l'occasion pour Kate Beckinsale de monter pour la première fois les marches du célèbre festival.
Kate Beckinsale a frôlé la catastrophe à Cannes
La comédienne a récemment partagé sur son compte Instagram une photo de cet événement, retrouvée par sa mère. Elle raconte en légende comment Keanu Reeves et Robert Sean Leonard l'ont sauvée d'une terrible humiliation.
Kate Beckinsale explique que, pour sa tenue, elle avait acheté un body dans un magasin Sock Shop à l'aéroport. Mais au moment de monter dans la voiture qui devait l'amener sur le tapis rouge, tous les boutons-pression au niveau de son entrejambe se sont ouverts. Son body s'est alors "retourné comme un store", la laissant en panique.
Je n'ai pas senti que c'était le meilleur moment pour trifouiller mes dessous avec tout le monde à l'arrière de la voiture, alors j'ai simplement paniqué en silence.
L'actrice s'est ensuite présentée sur le tapis rouge et a "chuchoté à Keanu et Robert Sean Leonard ce qui s'était passé". Les deux acteurs l'ont donc aidée à tenir sa tenue pour qu'elle puisse monter les marches l'air de rien.
Sur cette photo, je tiens le soufflet avant et eux deux tiennent le soufflet arrière. Ils sont des légendes absolues qui n'avaient peut-être même pas compris physiquement ce qui se passait, ni même jamais entendu le mot "soufflet" auparavant. Mais tous les deux ont sauté pour me sauver sans poser de questions.
En plus de cette photo, Kate Beckinsale a retrouvé (via un compte de fan) une vidéo d'elle où elle donnait plus de détails sur cette expérience et son premier Festival de Cannes. Vidéo à découvrir ci-dessous :
-
Stranger Things saison 5 : Netflix supprime un tweet après avoir été recadré par les scénaristes
Stranger Things saison 5 : la production mise en pause
Le dernier combat contre Vecna devra attendre encore un peu... Alors que les fans de Stranger Things attendent impatiemment la saison 5, qui sera la dernière de la série Netflix, la grève des scénaristes qui sévit actuellement à Hollywood retarde la pré-production du show, qui aurait dû entrer en tournage d'ici quelques jours.
En effet, les frères Duffer ainsi que les autres scénaristes de la série manifestent actuellement pour une revalorisation de leur travail. Une grève très suivie qui impacte de nombreux films et séries. Si les négociations n'aboutissent pas, elle pourrait se poursuivre encore de nombreuses semaines, entraînant du retard sur les séries actuellement en production, à commencer par Stranger Things saison 5. Prévue pour une sortie en 2024, elle pourrait ainsi être repoussée.
Stranger Things saison 4 © Netflix Netflix France recadré sur Twitter
Ce mardi 30 mai, le compte Twitter de Netflix France a partagé une image souvenir de l'épisode Cher Billy issu de la saison 4 de Stranger Things diffusé il y a un an et qui avait bouleversé les spectateurs. Hier, mercredi 31 mai, un autre tweet du compte officiel Netflix France s'est ajouté pour rappeler aux fans que la saison 5 était en production.
Une précision qui a fait bondir les scénaristes de la série, qui ont répondu via leur compte Twitter officiel @strangerwriters, pour leur rappeler que c'était faux, car ils étaient en grève, tout en demandant "ça va la France ???".
L'échange est visible ci-dessous (Netflix France a depuis supprimé ses tweets) :
Netflix France recadré sur Twitter par les scénaristes de Stranger Things Pour enfoncer un peu plus le clou, @strangerwriters a posté un autre tweet dans lequel ils s'interrogent sur le fait que ça soit précisément les français, connus pour être souvent en grève, qui aient partagé cette information :
Netflix France recadré sur Twitter par les scénaristes de Stranger Things Vous les français n'êtes pas tout le temps en grève ?? De tous les pays, il faut que ça soit vous qui ne compreniez pas...
C'est ce qu'il s'appelle une erreur de communication !
-
Hidden Strike : Jackie Chan fait équipe avec John Cena dans un trailer explosif
Hidden Strike : entre Mad Max et Fast & Furious version DTV
L'histoire d'Hidden Strike se déroule dans un futur proche où le pétrole est devenu une ressource rare. Raison pour laquelle un groupe décide d'attaquer une raffinerie pour en voler l'essence. Mais c'était sans compter sur ce duo improbable formé par John Cena et Jackie Chan. Ensemble, ils devront sauver les ouvriers et empêcher l'équipe de Pilou Asbæk (Game of Thrones) de tout détruire.
Jackie Chan et John Cena - Hidden Strike ©XYZ Films Comme on peut le voir avec la bande-annonce (vidéo en une d'article), Hidden Strike se présente comme une comédie d'action qui se veut aussi explosive qu'un Mad Max Fury Road croisé à Fast & Furious. L'ambiance désertique et le style post-apocalyptique allant dans ce sens, bien que clairement la qualité visuelle ne sera pas du même acabit. C'est donc surtout la présence de Jackie Chan et John Cena qui attire ici.
Jackie Chan en duo avec John Cena
C'est toujours un plaisir de voir Jackie Chan dans ses œuvres. Lui qui nous aura fait rêver grâce à ses cascades folles, que ce soit dans des longs-métrages hongkongais ou américains. Et même ses films les moins glorieux ont un certain charme grâce à cet artiste hors du commun de bientôt 70 ans. De l'autre côté, John Cena fait toujours bien le job lorsqu'il s'agit de mêler comédie et action. Hidden Strike ne devrait donc pas être un chef-d'œuvre. Mais on aura tout de même la curiosité de jeter un œil.
Réalisé par Scott Waugh (Need for Speed, prochainement Expendables 4), Hidden Strike n'a pas encore de date de sortie en France. Et il ne serait pas surprenant que le film nous arrive directement en format physique ou sur une plateforme de streaming.
-
Spider-Man Across the Spider-Verse : avez-vous remarqué le retour de ce personnage ?
Spider-Man : Across the Spider-Verse : le retour de Miles Morales
En 2018, Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman mettent en scène, sur un scénario de Phil Lord et Rodney Rothman, l’excellent Spider-Man : New Generation. Ce film d’animation produit et distribué par Sony se concentre sur les aventures de Miles Morales. Issu d’une Terre alternative à la notre, ce jeune garçon est mordu par une araignée radioactive et reçoit les pouvoirs de Spider-Man. Ça tombe bien, parce que le Peter Parker de son monde est décédé, et la Terre-1610 n’a plus de protecteur.
Spider-Man : Across the Spider-Verse ©Sony Pictures Entertainment Spider-Man : New Generation raconte ainsi les débuts de Miles Morales en tant que Spider-Man, au milieu d’une intrigue multiverselle passionnante. Face au succès critique impressionnant du premier volet, et ses 384 millions de dollars de recettes au box-office mondial, Sony Pictures a lancé la production de deux suites : Spider-Man : Across the Spider-Verse, sorti ce mercredi 31 mai 2023 et Spider-Man : Beyond the Spider-Verse, attendu pour le 3 avril 2024.
Un caméo de taille
Spider-Man : Across the Spider-Verse développe encore davantage la notion de multivers. Miles Morales se balade dans les tréfonds du multivers et croise la route de nombreux autres Spider-Men. L’occasion pour les réalisateurs Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson de placer des easter egg et des caméos dans tous les coins de l’écran. Spider-Man : Across the Spider-Verse est extrêmement généreux en termes de références aux comics. Et on a envie d’en citer quelques-unes. Si vous ne voulez pas être SPOILER, on vous conseille d’arrêter la lecture de cet article. Vous êtes prévenus !
Spider-Man : Across the Spider-Verse propose ainsi de nombreuses apparitions. Lorsque Miguel O’Hara explique le fonctionnement du continuum temporel à Miles Morales, Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson s’amusent à réutiliser des images des Spider-Man de Sam Raimi et des The Amazing Spider-Man de Marc Webb. L’occasion de croiser la route de Tobey Maguire et d’Andrew Garfield. Mais le vrai caméo de Spider-Man : Across the Spider-Verse vient du Marvel Cinematic Universe (MCU).
Aaron Davis (Donald Glover) - Spider-Man : Homecoming ©Sony Pictures Entertainment En effet, quand Miles Morales se balade dans le QG de Miguel O’Hara, il croise la route de plusieurs super-vilains. C’est dans cette prison qu’il remarque la présence d’une version alternative de son défunt oncle Aaron Davis. Un autre personnage lui explique alors qu’il ne s’agit pas du Aaron Davis de son univers. Et c’est là que ça devient intéressant.
En effet, Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson ont l’intelligence de rappeler le comédien Donald Glover dans le rôle. Effectivement, ce dernier campait déjà l’oncle de Miles Morales dans Spider-Man : Homecoming le temps d’une courte apparition. On le retrouve ainsi six ans plus tard dans Spider-Man : Across the Spider-Verse, dans une tenue du Rôdeur. Cela suggère donc que le Aaron Davis du MCU est lui aussi devenu le Rôdeur.
Un clin d’œil génial pour les fans de l’univers Marvel. Un caméo qui rappelle l’existence du personnage (et donc potentiellement de Miles Morales) dans le MCU. On espère que ce petit easter egg va permettre de ramener Donald Glover et son personnage de Aaron Davis sur le devant de la scène.
-
Game of Thrones : Pedro Pascal a eu une infection oculaire à cause des fans
Game of Thrones, le théâtre de nombreuses morts marquantes
Diffusée de 2011 à 2019, Game of Thrones a rapidement acquis le statut de série culte. Le show adapté des romans de George R. R. Martin par David Benioff et D.B. Weiss s’est notamment distingué par ses nombreuses morts de personnages importants. Les scénaristes n’avaient pas peur de se débarrasser d’un personnage, quel que soit son statut, afin de faire avancer l’intrigue. Cela a donné lieu à des scènes devenues mémorables.
À chaque début de saison, les fans de Game of Thrones se demandaient donc qui allait mourir. Parmi les victimes du show, Oberyn Martell a péri dans la saison 4. Sa mort est même rapidement devenue célèbre. Car le personnage incarné par Pedro Pascal a été tué d’une manière particulièrement brutale. Après un duel avec Gregor Clegane, ce dernier lui a enfoncé les doigts dans les yeux, jusqu’à lui écraser le crâne. Et cette scène a causé un petit problème à son interprète.
Game of Thrones ©HBO L’anecdote invraisemblable de Pedro Pascal
Des années après la diffusion de la quatrième saison de Game of Thrones, Pedro Pascal a participé à une table ronde avec d’autres acteurs organisée par The Hollywood Reporter. Et l’acteur américain y a révélé une anecdote improbable. Il nous a appris qu’il avait contracté une infection à un œil à cause de fans de la célèbre série :
Au début, à cause de Game of Thrones et la façon dont mon personnage meurt, les gens voulaient prendre des selfies avec leurs pouces dans mes yeux. Et j’étais tellement heureux du succès du personnage dans la série que je les laissais faire ! Et j’ai eu une infection à l’œil à cause de ça.
En plus de la scène en elle-même, Pascal a donc une raison de plus de se souvenir de la mort de son personnage dans Game of Thrones. En tout cas, si la série principale s’est terminée il y a quatre ans, son univers continue de s’étendre sur le petit écran avec le préquel House of the Dragon. Après un premier chapitre diffusé à partir d’août dernier, le show reviendra bientôt avec une deuxième saison. Celle-ci n’a pas encore de date de sortie.
-
Lost : racisme et environnement toxique, les révélations choquantes sur le tournage de la série
Lost, les coulisses problématiques de la série
Diffusée entre 2004 et 2010, Lost aura été une série majeure de son époque et de la chaîne ABC. Créé par Jeffrey Lieber, J. J. Abrams et Damon Lindelof, le show mettait en scène les survivants d'un crash sur une île mystérieuse. Une base simple de survival à laquelle les scénaristes ont ajouté une part de fantastique permettant de maintenir l'attention des spectateurs au fil des saisons, tout en développant en profondeur des personnages complexes.
Matthew Fox - Lost ©ABC En 2020, des années après la fin de Lost, Damon Lindelof avait avoué avoir voulu arrêter la série bien plus tôt. Mais ABC avait fait bien comprendre aux scénaristes que, le show étant un succès, il devait durer le plus longtemps possible. Raison pour laquelle Lindelof et ses collègues ont dû étirer leur récit en ajoutant des mystères sans pouvoir tous les résoudre. Ce qui entraîna des critiques de la part du public, bien que certains aient adhéré jusqu'au bout.
D'autres révélations viennent cependant d'être faites sur la production de Lost. Et celles-ci sont bien plus problématiques qu'une bataille entre scénaristes et la chaîne sur le nombre de saisons. Dans le livre Burn It Down, Power, Complicity and A Call For Change in Hollywood de la journaliste Maureen Ryan, dont des passages ont été dévoilés par Vanity Fair, Damon Lindelof et le producteur Carlton Cuse sont directement pointés du doigt. Ces derniers auraient participé à un environnement toxique où se faisaient entendre des remarques racistes.
Harold Perrineau s'en prend à Damon Lindelof
Parmi les témoignages, il y a celui de l'acteur Harold Perrineau. L'interprète de Michael Dawson explique dans le livre la raison de son départ de Lost après la saison 2. Le comédien aurait d'abord exprimé ses inquiétudes sur l'arc de son personnage. Pour lui, il était problématique que son personnage ne réagisse pas davantage suite à l'enlèvement de son fils, Walt. C'était pour le comédien la preuve que "personne ne se préoccupe des garçons noirs, ni même des pères noirs".
Harold Perrineau - Lost ©ABC Harold Perrineau aurait alors tenté d'en parler avec Damon Lindelof. Mais le showrunner aurait été sur la défensive avant de faire "disparaître" Michael, qui revient tout de même dans les saisons 4 et 6.
Dès que vous mentionnez la race, tout le monde s'enflamme et s'exclame : "Je ne suis pas raciste !" Mais ce n'est pas parce que je dis que je suis noir que je vous traite de raciste. Je vous parle de mon point de vue. Je dis clairement que je n'essaie pas de vous imposer mon traumatisme, mais que j'essaie de vous parler de ce que je ressens. Pouvons-nous faire cela ? Pouvons-nous juste avoir cette conversation ?
D'après d'autres témoignages, Damon Lindelof aurait ensuite déclaré devant son équipe : "Il m'a traité de raciste, du coup je l'ai viré". Un commentaire qui aurait fait rire toute la pièce, sauf Monica Owusu-Breen, qui s'exprime également sur les problèmes durant la production de Lost.
Un paquet de "merde raciste"
Scénariste sur la saison 3 de Lost, Monica Owusu-Breen raconte dans le livre de Maureen Ryan que son souhait était "d'écrire des épisodes vraiment sympas pour une série cool". Mais la réalité aurait été bien différente avec des blagues et des remarques racistes. D'après elle, l'un des principaux problèmes est que les têtes pensantes "n'aimaient pas vraiment leurs personnages de couleur". Elle se souvient alors de la phrase de Damon Lindelof suite au renvoi d'Harold Perrineau est déclare :
Il y avait tellement de merde, et tellement de merde raciste, et puis des rires. C'était affreux. Je me disais : "Je ne sais pas s'ils prennent ça pour une blague ou s'ils le pensent vraiment". Mais ce n'était pas drôle. C'était horrible de dire cela. (...) Je me suis dit : "Quand vous aurez fini de dire des conneries sur les personnes de couleur, je reviendrai".
Harold Perrineau - Lost ©ABC Outre les acteurs, certains scénaristes auraient également été victimes de remarques racistes. D'après Monica Owusu-Breen, l'unique scénariste américano-asiatique était appelé le "Coréen". Ce n'est donc pas uniquement Damon Lindelof qui est visé mais un ensemble de personnes qui officiaient sous ses ordres et ceux du producteur et scénariste Carlton Cuse. Le showrunner a par ailleurs réagit directement dans le livre de Maureen Ryan. Ne niant pas les faits, il a fait son mea culpa en mettant ça sur le compte du manque d'expérience.
Mon niveau d'inexpérience fondamentale en tant que manager et patron, mon rôle de devoir créer un climat de danger créatif, de prise de risques, tout en assurant la sécurité et le confort au sein de ce processus... J'ai échoué à ce niveau-là.
La réponse de Damon Lindelof et Carlton Cuse
Pour Damon Lindelof, il était nécessaire de pousser les scénaristes dans leurs retranchements dans un but créatif. Mais que cela l'aurait dépassé. Il revient également sur l'écriture du personnage incarné par Harold Perrineau et admet avoir des regrets aujourd'hui.
Harold avait tout à fait raison de le souligner. C'est l'une des choses que j'ai profondément regrettées ces deux dernières décennies. Je pense qu'Harold a légitimement et professionnellement fait part de ses préoccupations concernant son personnage et de l'importance du fait que Michael et Walt - à l'exception de Rose - étaient vraiment les seuls personnages noirs de la série.
Il poursuit en affirmant que cette expérience décrite par Harold lui "brise le cœur", avant de revenir sur une phrase qu'aurait eue Carlton Cuse au moment d'écrire la mort de M. Eko, interprété par Adewale Akinnuoye-Agbaje. Le scénariste aurait dit vouloir "le pendre à l'arbre le plus haut". Avant d'ajouter : "Ah si seulement on pouvait se contenter de lui couper la bite et lui enfoncer dans la gorge".
Damon Lindelof affirme n'avoir aucun souvenir de ces propos tout en regrettant qu'ils aient pu être prononcés. De son côté, Carlton Cuse a présenté ses excuses dans un communiqué (via Huffingtonpost) :
Je regrette profondément que quiconque impliqué dans Lost ait eu à les entendre. Ils sont insensibles, inappropriés et offensants. Les entendre me brise le cœur. Savoir que des gens ont eu de si mauvaises expériences me contrarie énormément. (...) Personne ne s'est jamais plaint à moi ou à ABC Studios. J'aurais préféré savoir. J'aurais fait ce que je pouvais pour changer cela.
-
Le Croque-mitaine : que vaut le film d’horreur adapté de Stephen King ?
Le Croque-mitaine : le monstre sort du placard
L'introduction glaçante du film d'horreur Le Croque-mitaine reprend la base de la nouvelle éponyme de Stephen King, d'abord publiée dans le magazine Cavalier en 1973, puis dans le recueil Danse macabre. Traumatisé, Lester Billings (David Dastmalchian) se rend dans le bureau du psychiatre Will Harper (Chris Messina) pour lui raconter son calvaire. Il lui révèle qu'avant de mourir dans de mystérieuses et horribles circonstances, ses enfants lui parlaient continuellement de la présence du croque-mitaine chez eux, qui les terrorisait. Une menace que Lester n'a jamais prise au sérieux, jusqu'aux drames.
Le Croque-mitaine ©20th Century Studios Une ouverture extrêmement efficace, qui joue d'emblée avec le folklore du monstre dissimulé dans un placard ou sous un lit, responsable du moindre craquement du parquet ou de l'ouverture suspecte d'une porte. Lester et ses enfants ont-ils fantasmé son existence ? Le père a-t-il sombré dans la folie après les avoir tués ? Dès les premières minutes, Le Croque-mitaine interroge mais ne laisse pas beaucoup de place au doute, convoquant immédiatement l'imaginaire du spectateur pour le convaincre d'une pensée qu'il a abandonnée en grandissant : le croque-mitaine a toujours existé et n'a cessé de se nourrir de l'âme des plus jeunes.
La révélation Sophie Thatcher
Le long-métrage de Rob Savage (Host, Dashcam) s'éloigne ensuite de la nouvelle pour se concentrer sur Will Harper et surtout ses deux filles, Sawyer (Vivien Lyra Blair) et Sadie (Sophie Thatcher). L'occasion pour le réalisateur de construire une relation touchante entre deux soeurs, la seconde veillant sur la première après la mort de leur mère. Parfaite dans le rôle de Sadie, adolescente tourmentée et tenant bon face à l'incompréhension et aux moqueries de ses camarades ainsi qu'à l'incapacité de communiquer de son père, Sophie Thatcher confirme qu'elle une excellente actrice à suivre de près après la série Yellowjackets.
Le Croque-mitaine ne s'écarte pas de sentiers balisés. Son cadre pavillonnaire est l'un des plus célèbres du genre horrifique aux États-Unis, exploré par John Carpenter (Halloween), Tobe Hooper (Poltergesit) ou Wes Craven (Les Griffes de la nuit, Le Sous-sol de la peur), pour ne citer qu'eux. Sa créature adopte un design évoquant celui de monstres récents, dont ceux de Sans un bruit, et s'avère donc forcément décevante, même si Rob Savage la dévoile intelligemment, prenant le temps et jouant constamment avec l'obscurité. Par ailleurs, la figure de l'adolescent incompris est un archétype récurrent, dont Sydney Prescott (Scream), Charley Brewster (Vampire... vous avez dit vampire ?) et le Club des ratés (Ça) figurent parmi les plus célèbres exemples. Enfin, et la déception principale du film vient de là, les effets de surprise sont la plupart du temps des jumpscare, qui pointent les limites de la scène même s'ils fonctionnent.
Le Croque-mitaine ©20th Century Studios Dans ce paysage extrêmement classique et dénué de singularité, le long-métrage a le mérite d'adopter le point de vue de son héroïne endeuillée. Le spectateur suit avec attention l'enquête de Sadie, qui se lance à la poursuite du croque-mitaine avant tout parce qu'elle ne doute pas de sa petite soeur, ce qui la rend profondément attachante. Ses recherches provoquent des scènes très réussies, à commencer par celle où elle se rend dans la maison particulièrement glauque de Lester pour tenter d'en apprendre plus sur le monstre.
Stephen King a apprécié le film
Le Croque-mitaine est donc bien loin des désastres que représentent le récent Firestarter, Cell Phone ou encore Dreamcatcher, à ranger parmi les pires adaptations de Stephen King. L'auteur a apparemment apprécié le long-métrage de Rob Savage, comme l'a expliqué le réalisateur à Total Film :
Après les bons retours des projections test, nous nous sommes dit qu'il était temps d'avoir son avis, donc nous avons loué son cinéma préféré dans le Maine. (...) Si nous avions foutu en l'air son histoire, il nous l'aurait dit. Mais il a envoyé un joli texte pour nous dire à quel point il a aimé le film. Le lendemain, je me réveille et j'ai un mail de Stephen King, qui me dit qu'il pense toujours au film. Il m'a dit d'autres belles choses et la plus belle était : "Ils seraient foutrement stupides de sortir ça en streaming et pas au cinéma".
Le Croque-Mitaine est à découvrir au cinéma dès le 31 mai 2023.
-
Dark Vador condamné à "30 ans dans la carbonite" lors d’un procès fictif
Le procès de Dark Vador organisé au Chili
Dark Vador est peut-être le méchant du cinéma le plus populaire. Figure emblématique de la saga Star Wars, il est un personnage ancré dans l'inconscient collectif depuis longtemps. Et on ne compte plus les innombrables produits dérivés à son effigie.
C'est donc pour marquer les esprits qu'un procès fictif a été organisé le dimanche 28 mai 2023 au Chili à l'occasion de la Journée du patrimoine du pays. Une journée durant laquelle "des institutions, des musées et de multiples édifices, dont le palais présidentiel de La Moneda à Santiago, ont gratuitement ouvert leurs portes au public" précise Le Figaro via l'AFP. Mais l'événement à retenir est bien ce procès improbable.
Procès de Dark Vador ©RAFAEL ARANCIBIA / AFP Comme expliqué dans l'article, le but de ce procès était de "rapprocher la justice, si peu comprise, des citoyens". D'après Maria del Rosario Lavin, la présidente de la cour d'appel de Valparaiso, "les gens connaissent bien les procès et les tribunaux, mais très peu le rôle (d'une cour d'appel)". C'est donc en utilisant des éléments connus du grand public que la cour d'appel de Valparaiso a mis en scène ce jugement de Dark Vador.
Le verdict
Si aux yeux du public Dark Vador est coupable d'avoir assassiné bon nombre d'innocents, dont les jeunes apprentis du temple Jedi dans La Revanche des Sith (2005), ce n'est pas ce qui est ressorti du verdict. Lors de ce procès, la cour s'est concentrée sur les événements de L'Empire contre-attaque (1980). C'est ainsi la main coupée de son fils, Luke Skywalker, qui a été condamnée : "Ce qui est condamné est la mutilation, non ce que M. Vador a fait auparavant".
L'Empire contre-attaque ©LucasFilm De là, et en suivant le Code pénal de l'espace, Dark Vador a été condamnée à "une juste peine". À savoir "rester congelé pendant 30 ans dans la carbonite". En plus de cette sentence, le Seigneur Sith ne pourra plus s'approcher de son fils et devra rester "à une distance d'au moins trois planètes". S'ajoute à cela une interdiction définitive d'utiliser la force obscure et son sabre laser.
Si ce verdict a de quoi faire sourire, le jugement s'est déroulé avec beaucoup de sérieux et avec la présence de l'avocat Juan Carlos Manriquez pour défendre Dark Vador. Ce dernier a alors fait une déclaration qui devrait en amuser certains :
Je ne demande ni plus ni moins que la justice. C'est un être humain avec des droits (...) C'est presque une machine, mais aussi un homme. Un père.
Ce n'est pas la première fois que ce genre de procès fictif est organisé. En 2015, déjà, Éric Dupont-Moretti avait défendu Dark Vador au Grand Rex. Le Seigneur Sith avait alors été acquitté !
-
John Wick : il y aura encore beaucoup d’autres films (dont John Wick 5 ?)
La saga John Wick
En 2014, David Leitch et Chad Stahelski, deux anciens cascadeurs hollywoodiens, décident de passer à la réalisation avec John Wick. Emmené par Keanu Reeves, le film devient rapidement une référence en matière de cinéma d’action américain. Pour un budget de 20 millions de dollars, ce premier volet en rapporte plus de 86 au box-office mondial. Le studio Lionsgate sent alors qu’il y a un filon à exploiter.
Alors que David Leitch décide de partir vers d’autres horizons, Chad Stahelski devient le réalisateur attitré de la saga. Il met en scène les trois autres volets de la licence. Chaque épisode engrange davantage d'argent que le précédent au box-office, et permet à la saga John Wick de rapporter plus d'un milliard de dollars de recettes. John Wick : Chapitre 4, sorti le 22 mars dernier, a rapporté plus de 429 millions de dollars. Surtout, le film venait conclure le segment autour du personnage de Keanu Reeves. Pourtant, la licence va continuer de s’étendre.
Keanu Reeves dans John Wick 4 © Lionsgate Studios De nouveaux projets sont dans les cartons
En effet, on sait déjà que Lionsgate travaille sur des spin-off de la saga John Wick. Il y a déjà Ballerina, dirigé par Len Wiseman, qui va se concentrer sur une jeune femme élevée comme une assassin incarnée par Ana de Armas. Ian McShane est également confirmé au casting, tandis que Keanu Reeves devrait y faire une courte apparition. D’un autre côté, il y a également la série The Continental qui est aussi en développement. Mais les choses ne vont pas s’arrêter là.
En effet, Joe Drake, le patron de Lionsgate, a officiellement confirmé l’existence d’un projet John Wick : Chapitre 5. Le film serait aux premiers stades de son développement. Joe Drake a alors expliqué que, malgré la fin radicale de John Wick : Chapitre 4 :
Nous explorons maintenant d'autres horizons pour cette franchise, pas seulement dans le domaine du jeu vidéo, mais en regardant à quelle cadence on pourrait faire des spin-off, de la télévision, pour continuer à étendre cet univers, au fil d'une cadence constante qui serait toujours capable de générer de l'intérêt de la part du public.
Le PDG continue en expliquant :
Ce qui est officiel, c'est que, comme vous le savez déjà, Ballerina sera le premier spin-off de John Wick et sortira l'année prochaine. Nous sommes en développement sur trois autres films, dont John Wick : Chapitre 5 et aussi la série télévisée, The Continental, qui sera bientôt diffusée. Et donc, nous construisons ce monde et on veut que cela se fasse de manière naturelle, que ce ne soit pas des histoires forcées. Mais vous pouvez compter le fait qu'il y aura une cadence régulière de films John Wick qui sortiront.
Une bonne nouvelle pour les fans de la saga. Reste cependant à savoir si Keanu Reeves sera de la partie, ou s’il abandonnera définitivement le rôle après Ballerina.
-
Mon père et moi : c’est quoi cette comédie avec Robert De Niro ?
Mon père et moi : les joies de la famille
Après Mon beau-père et moi et Mon grand-père et moi, Robert De Niro est désormais à l'affiche de Mon père et moi. Trois longs-métrages qui ne font pas du tout partie de la même franchise mais qui s'inscrivent tous dans le Robert De Niro Grumpy Universe, un ensemble de comédies familiales dans lequel l'immense acteur grogne, râle et s'amuse à forcer sur ses célèbres mimiques sans la moindre retenue.
Salvo (Robert De Niro) - Mon père et moi ©Metropolitan Filmexport La star prête ici ses traits à Salvo, coiffeur italo-américain qui continue de se consacrer à son salon sans relâche malgré son grand âge. À l'approche de Thanksgiving, son fils Sebastian (Sebastian Maniscalco) est convié chez la famille de sa compagne Ellie (Leslie Bibb). Mais il culpabilise à l'idée de laisser son père seul, un an seulement après la mort de sa mère. Sébastian décide donc à contrecoeur d'emmener Salvo avec lui, craignant qu'il lui fasse honte auprès de son beaux-parents. Et dès leur arrivée, le décalage provoque des situations pour le moins gênantes.
Robert De Niro en pleine forme
Entre deux projets sérieux comme Amsterdam et Killers of the Flower Moon, Robert De Niro s'accorde un moment de légèreté avec Mon père et moi. Grommelant en italien, arborant une queue de cheval immonde dans des flash-back courts mais hilarants, cuisinant du paon ou faisant preuve d'un naturel déconcertant dans un restaurant guindé, le comédien s'en donne à coeur joie, visiblement ravi de se joindre aux pitreries de l'humoriste Sebastian Maniscalco. Apparu dans Green Book : Sur les routes du sud et The Irishman, ce dernier est également scénariste de Mon père et moi, mis en scène par Laura Terruso (Good Girls Get High).
Mon père et moi ©Metropolitan Filmexport Le comique reprend le style de ses spectacles, s'inspirant une nouvelle fois de l'éducation à la dure de son père immigré et des différences culturelles dont il a été témoin. Un style qui a fait sa réputation sur scène mais qui se transpose malheureusement de manière assez anecdotique au cinéma, le film provoquant des sourires mais peu de fous rires. Alors qu'Ellie, sa mère Tigger (Kim Cattrall) et leurs proches passent rapidement au second plan, Salvo et Sebastian forment malgré tout un duo père/fils touchant, la tendresse et l'admiration qu'ils se portent parvenant à émerger par quelques regards et blagues complices, qui résument parfaitement leur incapacité à communiquer.
Dénué de surprise et ne jouant jamais à fond sur le fossé entre les deux familles, Mon père et moi s'impose à l'arrivée comme une comédie gentille et convenue, jamais désagréable mais vite oubliable. En pleine forme, Robert De Niro s'amuse et paraît quoi qu'il en soit plus concerné que dans certains désastres de sa filmographie comme Showtime ou Happy New Year.
Mon père et moi est à découvrir au cinéma dès le 31 mai 2023.
-
La Petite Sirène : pourquoi la fin du film est-elle différente du dessin animé ? Rob Marshall nous répond
La Petite Sirène prend vie au cinéma
Trente-quatre ans après la sortie du dessin animé culte de Disney, Ariel est de retour au cinéma, cette fois en chair et en os dans le live action La Petite Sirène réalisé par Rob Marshall. Il s'agit, comme pour la plupart des remakes en prises de vues réelles des classiques de Disney, un copier/coller au plan près du film original. Cependant, cette variation offre tout de même de petits ajustements, comme la fin du long-métrage, différente de celle du dessin animé de 1989.
Ainsi, alors que la sorcière des mers Ursula (Melissa McCarthy) est devenue toute puissante grâce au trident et s'est transformée en une immense créature marine prête à semer le chaos, Ariel (Halle Bailey) parvient à la tuer grâce au mât du voilier du prince Eric (Jonah Hauer-King) et à sauver ainsi le peuple de l'Océan. Or, si vous vous souvenez du dessin animé La Petite Sirène, c'est Eric qui venait à bout d'Ursula, et non Ariel.
Une fin différente : Rob Marshall s'explique
Après lui avoir demandé pourquoi la séquence culte avec le Chef Louis était absente de ce remake en prises de vues réelles, nous avons demandé à Rob Marshall pourquoi c'était Ariel qui tuait Ursula dans le film, et non Eric :
La fin du dessin animé me paraissait un peu démodée pour être honnête. Depuis le début, l'histoire d'Ariel se focalise sur un objectif clair : surmonter Ursula, qui représente un obstacle entre le monde sous-marin et celui des humains. Il me semblait donc naturel qu'elle soit celle qui l'élimine, étant donné que c'est son propre récit et qu'elle a toujours été proactive depuis le début.
-
Fast & Furious X : Gal Gadot aurait pu revenir plus tôt dans la saga
Gal Gadot revient dans Fast & Furious
Bien avant de devenir Wonder Woman, Gal Gadot a fait ses premiers pas à Hollywood dans Fast & Furious 4 (2009). L'interprète de Gisele croisait ainsi déjà la route de Dom (Vin Diesel). Mais c'est probablement avec l'épisode suivant que son personnage a vraiment marqué les esprits. Aux côtés de Dom et sa bande, elle aura été bien utile pour réaliser un casse monstrueux à Rio. Seulement avec Fast & Furious 6, on pensait devoir déjà lui dire adieu.
À la fin de cet opus, la Fast Family se met à la poursuite d'un avion. Accrochée à un bolide et tenant la main de Han, elle décide de se sacrifier pour le sauver. Dans n'importe quel film, cela signifierait la mort du personnage. Mais dans la saga Fast & Furious, il semble donc possible de tomber de plusieurs mètres sur une piste d'atterrissage sans avoir trop de séquelles.
En effet, après trois films (sans compter le spin-off Hobbs and Shaw), Gal Gadot a bel et bien fait son retour dans Fast & Furious X ! On a pu la découvrir le temps d'une courte scène à la fin du film. Lorsque Letty (Michelle Rodriguez) et Cipher (Charlize Theron) s'échappent d'une base secrète en Antarctique. Elles s'arrêtent ensuite devant l'apparition d'un sous-marin appartenant vraisemblablement à Cipher. Et c'est donc Gisele qui en sort devant Letty aussi médusée que les spectateurs...
Un retour imaginé avant Fast & Furious X
Ce n'est pas la première fois que la saga Fast & Furious fait revenir un personnage d'entre les morts. Han était par exemple supposé être tué à la fin de Tokyo Drift (2006). Mais comme le film ne montrait pas véritablement son corps, un tour de passe-passe scénaristique a permis de le garder dans la franchise.
Gal Gadot et Sung Kang - Fast & Furious 5 ©Universal Picutres Le retour de Gal Gadot était donc espéré depuis longtemps et il aura fallu attendre Fast & Furious X pour la revoir. Pourtant, ce comeback aurait pu avoir lieu avant. C'est ce qu'a affirmé Michelle Rodriguez auprès de Variety, avant que Vin Diesel ne confirme à son tour cette information. L'acteur a précisé que des scènes avaient été tournées pour d'autres films, mais sans être gardées au montage.
On avait tourné d'autres choses il y a longtemps. Mais qui n'auraient pas collé aussi bien que dans ce final. Faire des clins d'œil comme ça est très délicat. Parce qu'on veut avoir ces grands talents, mais en même temps, il faut faire très attention à maintenir l'état émotionnel du public à la fin du film. C'est donc avec ça qu'il faut jongler.
L'attente fut longue, mais devrait valoir le coup. Nul doute que le retour de Gal Gadot sera un élément important de la suite du "final" de Fast & Furious. Au moins dans Fast & Furious 11, et potentiellement dans le 12.
-
Priyanka Chopra Jonas raconte une expérience humiliante avec un réalisateur
Une expérience humiliante pour Priyanka Chopra Jonas
À l'affiche de la série d'espionnage Citadel et de la comédie romantique Love Again : un peu, beaucoup, passionnément, Priyanka Chopra Jonas est revenue sur un moment compliqué de sa carrière, vécu à ses débuts. Avant que sa carrière internationale ne décolle, la comédienne tourne dans de nombreux films indiens, parmi lesquels Krrish, Don, la chasse à l'homme ou encore Barfi!.
Mira Ray (Priyanka Chopra Jonas) - Love Again : Un peu, beaucoup, passionnément ©Sony Pictures Entertainment Lors d'un entretien accordé à The Zoe Report, l'actrice a raconté comment, il y a une vingtaine d'années, elle a dû rembourser une production pour avoir abandonné un long-métrage au bout de deux jours, à la suite d'échanges humiliants avec un réalisateur qu'elle n'a pas voulu nommer et son équipe. Priyanka Chopra Jonas devait jouer un personnage infiltré et raconte :
Je suis infiltrée, je séduis le gars - car évidemment, c'est ce que font les femmes quand elles sont sous couverture. Donc je suis en train de séduire le gars et je dois enlever un vêtement à la fois. (...) Le réalisateur était là : "Je veux voir ses sous-vêtements. Sinon, pourquoi quelqu'un viendrait voir ce film ?"
Elle poursuit :
Il ne me l'a pas dit directement. Il l'a dit au styliste qui était devant moi. C'était un moment tellement déshumanisant.
Des paroles qui ont laissé penser à la comédienne qu'elle n'était en aucun cas reconnue pour son talent. Ne supportant cette situation, Priyanka Chopra Jonas a donc préféré jeter l'éponge, ne pouvant pas tolérer le comportement de ce réalisateur un jour de plus.
-
Quentin Tarantino tacle les films à "50 millions" de Ryan Reynolds pour Netflix
Quentin Tarantino, le bon moment pour arrêter
Le 76e Festival de Cannes a été marqué par la venue de Quentin Tarantino. Malheureusement pas pour présenter son dernier film, mais celui de John Flynn, Rolling Thunder datant de 1977. La Quinzaine des Cinéastes ayant donné à Tarantino une "carte blanche", le réalisateur a souhaité partagé avec le public l'un de ses films préférés. Et après la projection, le cinéaste est évidemment resté un moment pour discuter de différents sujets.
Alors que beaucoup de mystère plane sur son prochain film The Movie Critic, qui sera normalement le dernier de sa carrière, Quentin Tarantino n'a pas donné plus de détails à ce sujet. Si ce n'est que le film suivra un critique de films à Hollywood en 1977, tout est encore très vague.
Présent lors du Festival de Cannes, Deadline a eu la possibilité de l'interroger sur sa future retraite. L'occasion pour Tarantino de préciser qu'il ne devrait plus faire de film par la suite, mais qu'il pourrait très bien faire une série, un court-métrage ou une pièce, bien que l'écriture semble être ce qui l'intéresse le plus désormais.
C'est juste le moment. Il est temps d'arrêter. J'aime l'idée de partir en étant au top. L'idée de mettre donné à fond pendant 30 ans, puis de dire : Ok, c'est suffisant. Je ne voudrais pas revenir pour faire quelque chose de moins important.
Les films Netflix de Ryan Reynolds n'existent pas
Quentin Tarantino poursuit la justification de sa retraite prochaine en évoquant l'avenir du cinéma. Assez pessimiste, il en vient ainsi à pointer directement les plateformes de streaming.
Qu'est-ce ça signifie de faire un film de cinéma aujourd'hui ? Est-ce que c'est juste un truc qui sera destiné à être diffusé sur Apple ? C'est un élément qui pourrait rendre décevant un éventuel retour.
Son but serait donc de travailler à nouveau avec Sony (après Once Upon a Time… in Hollywood) pour s'assurer une sortie au cinéma. Un studio pour lequel il ne tarit pas d'éloges.
Ce sont les derniers dans ce business qui sont totalement dévoués à l'expérience des salles de cinéma. Ils ne cherchent pas à combler leur service de streaming. Ils jugent le succès au nombre de culs dans un siège. Et ils jugent le succès d'un film en fonction de la manière dont cela va marquer l'histoire du cinéma, pas seulement pour le plaisir de faire des films chers qu'ils vont ensuite proposer en streaming. Où personne ne sait qu'ils existent.
Ryan Reynolds - Red Notice ©Netflix Quentin Tarantino en vient alors à donner un exemple précis en pointant les derniers films de Ryan Reynolds avec Netflix, Red Notice et Adam à travers le temps. D'après lui, l'interprète de Deadpool aurait à chaque fois été payé 50 millions de dollars pour des films qu'il n'a pas vus et qui "n'existent pas".
Je ne veux blesser personne, mais apparemment avec Netflix, Ryan Reynolds a gagné 50 millions de dollars sur un film, 50 millions de dollars sur un autre film et 50 millions de dollars sur le prochain. Je ne sais pas ce que sont ces films. Je ne les ai jamais vus. Et vous ? Je n'ai jamais parlé à l'agent de Ryan Reynolds, mais il est du genre : "Ça a coûté 50 millions de dollars". Tant mieux pour lui s'il gagne autant d'argent. Mais ces films n'existent pas dans l'imaginaire collectif. C'est presque comme s'ils n'existaient pas du tout.
-
Spider-Man Across the Spider-Verse : nouvelle aventure renversante pour Miles Morales
Spider-Man Across the Spider-Verse : le retour de Miles Morales
Si Peter Parker est le visage de Spider-Man dans le Marvel Cinematic Universe (incarné par Tom Holland), il n’est pourtant pas le seul tisseur de l’univers Marvel. La preuve avec la saga du Spider-Verse, initiée en 2018 avec Spider-Man : New Generation. Le film d'animation présente une autre araignée humaine : Miles Morales.
Issu de la Terre-1610 (une Terre alternative à la Terre-616, qui est celle du MCU), Miles Morales apparaît pour la première fois en 2011 sous la plume de Brian M Bendis, dans l’univers Ultimate. Rapidement, le personnage gagne en popularité et devient un protagoniste central des comics. Mais c'est grâce à sa première adaptation en 2018, Miles Morales se fait connaître auprès du grand public.
Spider-Man Across the Spider-Verse ©Sony Pictures Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman ont réalisé avec ce film une œuvre ambitieuse, passionnante, et extrêmement fidèle aux comics. Le style visuel de Spider-Man : New Generation a même influencé d'autres productions animées récentes, du Chat Potté 2 à l’excellente série Arcane. Forcément, la suite, Spider-Man : Across the Spider-Verse, est très attendue. Pour l’occasion, le trio original est remplacé à la réalisation par Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson. Mais rassurez-vous, Phil Lord et Chris Miller, qui se sont déjà occupés de la production et de l’écriture du premier volet, sont de retour dans cette suite. De quoi apporter une certaine forme de sérénité autour de cette entreprise.
Une suite à la hauteur de son aîné
Sans surprise, Spider-Man : Across the Spider-Verse est un petit bijou qui n’a rien à envier à son grand frère. Dès la séquence d’ouverture, qui se concentre sur Spider-Gwen, la recette explosive du premier volet est de retour. L’audience retrouve le savoureux cocktail d’action, d’émotion et de références aux comics qui faisait toute la saveur du premier opus. Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson offrent une œuvre extrêmement généreuse, colorée, à l’animation dantesque, qui a encore progressé d’un cran par rapport au précédent volet.
C'est bien simple, on en prend plein les yeux pendant 2h20. Cascade visuelle grandiose, Spider-Man : Across the Spider-Verse propose des envolées esthétiques d’excellentes factures et d'une grande variété. Agrémentées d’une bande-son pop et rap dans la lignée du précédent chapitre, et d’une fluidité dans les mouvements impressionnante. Explosion de saveur, véritable jouissance sonore et visuelle, Spider-Man : Across the Spider-Verse a élevé ses ambitions sur ce point et tient toutes ses promesses.
Un hommage unique aux comics
Comme dans le premier film, cette suite comprend totalement l’essence et le fonctionnement du monde des comics. Véritable film de fans pour les fans, Spider-Man : Across the Spider-Verse s’adresse souvent aux lecteurs de comics avertis. Véritable musée d’easter eggs, le long-métrage sollicite constamment les connaissances de son public, la culture littéraire de son auditoire, et place çà et là des références plus ou moins difficiles à repérer ou à comprendre.
Spider-Man Across the Spider-Verse ©Sony Pictures La quintessence de ce fan service, au demeurant jamais gratuit, intervient lorsque Miles Morales se retrouve sur la planète du Spider-Man 2099 (doublé par Oscar Isaac), peuplée d’un nombre incalculable de tisseurs. Il faudrait procéder à des arrêts sur images pour se délecter des dizaines de clins d'œil proposés (parfois dans un seul plan) durant ce segment exaltant. Une partie fascinante qui développe en profondeur la thématique du multivers.
Le MCU n’a qu’à bien se tenir, tant la licence du Spider-Verse dépasse en tout point les production similaires de Kevin Feige (à savoir Spider-Man : No Way Home, Doctor Strange in the Multiverse of Madness, What If… ? ou encore Loki). On retrouve ainsi des apparitions remarquées qu’on ne dévoilera pas ici, mais qui devraient séduire autant les aficionados de l’univers Spider-Man que le grand public.
L’émotion toujours au cœur du récit
En plus d’être une attraction visuelle qui met en scène des scènes d’action impressionnantes, Spider-Man : Across the Spider-Verse n’oublie pas non plus ses ressorts émotionnels. Comme dans le premier opus, ce nouveau Spider-Man met son héros et son entourage au cœur du récit. Bien plus que la dimension visuelle, ce qui fait l’âme de cette saga, c’est bien Miles Morales et ses proches. Une fois de plus, le long-métrage aborde la relation de son héros avec ses parents. Avec beaucoup de sensibilité, l’œuvre questionne la notion de parentalité.
Le film développe la pression que représente le fait de devenir parent. À la fois à travers les géniteurs de Miles Morales, mais aussi grâce au Peter Parker du premier film, récemment devenu père. L’occasion pour la production d’offrir quelques moments touchants.
Spider-Man Across the Spider-Verse ©Sony Pictures Les thématiques évoluent ainsi un peu par rapport au précédent chapitre. Miles n’est plus un enfant qui apprend de son mentor, mais un jeune adulte qui veut faire ses preuves. Le public est plongé dans une intrigue plus sombre, plus mature, dans laquelle s’opposent une narration intimiste autour de la famille, et des tribulations cosmiques propres à l’univers super-héroïque. Ou comment opposer l’immensément grand du multivers, au confidentiel du cercle intime de Miles Morales.
Tout aussi convaincant que le premier volet, Spider-Man : Across the Spider-Verse est donc une proposition stimulante. Autant dans son esthétique visuelle que dans ses ressorts émotionnels. Surtout, cette saga, qui va se poursuivre avec Spider-Man : Beyond the Spider-Verse (attendu le 3 avril 2024), est sans doute l'un des plus beaux hommages du septième art aux comics Marvel, tout genre et toute époque confondue.
Spider-Man : Across the Spider-Verse de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson, en salles le 31 mai 2023. Ci-dessus la bande-annonce. Retrouvez ici toutes nos vidéos.
-
Fast & Furious : Vin Diesel annonce des spin-offs et un film sur les Toretto
Fast & Furious : bientôt un spin-off féminin
Fast X devait être le début de la fin pour la saga Fast & Furious. La première partie d'un final d'abord construit en deux chapitres. Seulement, juste avant la sortie du dixième opus, Vin Diesel a annoncé que le final sera finalement une trilogie et qu'il y aura donc un Fast & Furious 12. À croire que l'acteur n'a pas envie de lâcher la franchise qu'il porte depuis 2001 et qui a engrangé à ce jour plus de 6,5 milliards de dollars de recettes.
Vin Diesel - Fast X ©Universal Pictures Cependant, la Fast Familly ne devrait pas s'arrêter à douze épisodes puisque plusieurs spin-offs seraient en préparation. C'est ce qu'a déclaré dernièrement Vin Diesel auprès de Variety. Ainsi, après Fast and Furious: Hobbs and Shaw (2019), d'autres films dérivés pourraient voir le jour. Mais pas avant le grand final.
J'ai commencé à développer un spin-off féminin... En 2017 avec d'autres spin-offs. Et plus tôt je livrerai le final, plus tôt je pourrai lancer tous les spin-offs.
Vin Diesel n'a pas précisé quel personnage féminin pourrait bénéficier de son propre film. Si on prend le dernier film, pourquoi offrir une aventure à Daniela Melchior qui interprète Isabel, la sœur d'Elena (Elsa Pataky), et qui cartonne en ce moment à Hollywood. Cependant, si Vin Diesel a bien travaillé dessus depuis 2017, ce spin-off devrait concerner davantage une ancienne de la saga.
La famille Toretto toujours là
Outre cette déclaration auprès de Variety, Vin Diesel a partagé une courte vidéo de lui aux côtés de Michelle Rodriguez et Jordana Brewster. L'acteur y déclare à nouveau son envie de faire d'autres films issus de la franchise. Mais cette fois, il tease carrément un spin-off sur la famille Toretto : "Ne soyez pas surpris si vous voyez arriver un film centré sur Toretto... Ou juste Les Toretto".
Enfin, toujours auprès de Variety, Vin Diesel a justifié la production d'un Fast & Furious 12 en mettant en avant le nombre important de personnages. Et pour faire intervenir tout le monde sans se limiter à des apparitions de cinq secondes, il lui faut bien tous ces films. Il a ainsi déclaré : "Ces personnages sont attrayants et nous devons en voir plus". Autant dire qu'on est loin d'en avoir terminé avec la Fast Family.
-
LOL Qui rit, sort : la réaction cash de Ramzy Bedia aux propos de Blanche Gardin
LOL : Qui rit, sort : hors de question pour Blanche Gardin
Le 20 avril 2023, Blanche Gardin publiait sur Facebook un long message à travers lequel elle expliquait son refus de participer au programme LOL : Qui rit, sort !, diffusé sur Prime Video. S'adressant directement à Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, l'humoriste déclarait notamment dans son réquisitoire :
Il se trouve aussi que je serais gênée aux entournures (pour ne pas dire que ça me ferait carrément mal au cul) d'être payée 200.000 euros pour une journée de travail même si je perds à votre jeu, quand l'association caritative de mon choix remporterait, elle, 50.000 euros, c'est-à-dire quatre fois moins, et encore, seulement si je gagne.
La comédienne fustigeait également les conditions de travail de la firme, son impact écologique ou encore son recours "à une main d'oeuvre des camps de concentration ouïghours". Un message auquel Amazon a répondu dans la foulée, arguant que la déclaration de Blanche Gardin contenait "des commentaires faux et inexacts" et mettant en avant son "service d'excellente qualité", "son engagement dans la lutte contre le changement climatique" ainsi que "l'environnement de travail sûr et moderne" qu'elle offre à ses employés.
Certains participants au jeu animé par Philippe Lacheau ont eux aussi réagi aux propos de l'humoriste. Ahmed Sylla a par exemple affirmé que l'actrice aurait "poussé les curseurs" sur les salaires, ajoutant :
Il y a eu une rumeur disant que certains ont pris 300.000 ou 400.000 euros, mais ce n’est pas vrai. Les agents se parlent et ce ne sont pas ces montants-là. Ce n’est pas ce tarif. (...) Je n’ai pas trouvé ça cool de sa part, ça jette l’opprobre sur tous ceux qui l’ont fait. J’aime beaucoup Blanche, même si on ne se connaît pas et qu’on n’est pas potes. En gros ça fait : tous ceux qui l’ont fait vous êtes des nazes, je suis mieux.
Ahmed Sylla - LOL : Qui rit, sort ! ©Prime Video Ramzy Bedia réagit
Lors d'un entretien accordé au magazine Society, Ramzy Bedia s'est à son tour exprimé sur le sujet. Ce dernier a d'abord assuré que si Blanche Gardin ne veut pas participer à LOL : Qui rit, sort !, "ça la regarde". Il a poursuivi (via RTL) :
Moi, personnellement, quand mes amis carreleurs ou chauffeurs de bus ont su qu'il y avait ce salaire pour une journée de boulot ils m'ont dit : 'Si tu ne le fais pas, on t'ouvre la gorge. Tu sais combien on gagne, nous ? Tu sais comment on se fait chier pour gagner 2.200 euros par mois ? Toi tu as cette chance, alors saisis-la'.
Affirmant avec humour que "(sa) mère le tue" s'il "ne le fait pas", le comédien a conclu :
On n'a pas tous la même histoire, on ne vient pas tous du même endroit. Le seul point commun, c'est ce gros chèque. Je comprends que chacun l'aborde différemment. Perso, moi, je le prends. Qu'on respecte l'avis de Blanche Gardin et qu'on respecte le mien.
-
Martin Scorsese dévoile son prochain film après "Killers of the Flower Moon"
Martin Scorsese de retour avec Killers of the Flower Moon
Quatre ans après The Irishman, Martin Scorsese vient de présenterson nouveau long-métrage hors compétition au 76e Festival de Cannes, Killers of the Flower Moon, attendu le 18 octobre prochain dans les salles obscures avant son arrivée sur Apple TV+. Un film qui marque sa dixième collaboration avec Robert De Niro et sa sixième avec Leonardo DiCaprio, si l'on met de côté le court-métrage The Audition. Adaptation de l'ouvrage éponyme de David Grann, cette fresque historique raconte le massacre des membres de la tribu Osage dans les années 1920, en Oklahoma.
Killers of the Flower Moon ©Apple TV Des meurtres commis par l'éleveur William Hale (Robert De Niro), avec l'aide de son neveu Ernest Burkhart (Leonardo DiCaprio), afin de récupérer le pétrole découvert sur leurs terres. Ernest met tout en oeuvre pour séduire Mollie (Lily Gladstone), pour tenter d'hériter de leurs propriétés après les décès "accidentels" des membres de sa tribu. Jesse Plemons, Brendan Fraser ou encore John Lithgow complètent la distribution du long-métrage, qui bénéficie d'une superbe reconstitution, d'une interprétation parfaite et d'une mise en scène sublime.
Un nouveau film sur Jésus
Après son passage à Cannes, Martin Scorsese s'est rendu à Rome pour une rencontre avec le pape François, avec lequel il s'était déjà entretenu en 2016 lors de la sortie de Silence. Au cours de son séjour en Italie, le cinéaste a dévoilé qu'il travaille déjà sur l'après-Killers of the Flower Moon. Cité par Variety, le réalisateur a déclaré lors d'une conférence organisée au Vatican sur "L'esthétique globale de l'imaginaire catholique" avoir "imaginé et écrit un scénario pour un film sur Jésus". Il a ajouté :
Je suis sur le point de commencer à le faire.
La Dernière tentation du Christ ©Universal Pictures En 1988, Martin Scorsese s'était déjà consacré à la vie de Jésus avec La Dernière tentation du Christ, adaptation du roman de Nikos Kazantzákis portée par Willem Dafoe, Barbara Hershey et Harvey Keitel. Un film qui avait suscité la colère d'intégristes catholiques intégristes l'accusant de blasphème, provoqué des manifestations mais aussi un attentat à la bombe dans le cinéma parisien Espace Saint-Michel. À l'époque, Martin Scorsese déclarait à Paris Match sur la réaction de l'Église à La Dernière tentation du Christ :
L'Eglise est devenue une grosse corporation qui défend ses intérêts. Ils sont obligés de condamner le film. C'est leur organisation, leur sécurité qui sont en jeu. Ils ont peur de tout ce qui pourrait les remettre en cause. Ils tolèrent la vision d'un Jésus en plastique doucereux et édulcoré comme on en voyait dans les films avant Rossellini ou Pasolini mais un Jésus qui doute, un Jésus humain, ils ne supportent pas. Je n'ai pas fait un film dogmatique sur Jésus, j'ai donné ma vision de Jésus. Je ne suis pas parti de la Bible mais du livre d'un profane ! Ce film, c'est ma façon à moi de prier. C'est mon acte de foi !
-
Jane Fonda à Cannes 2023 : cette scène surréaliste et drôle à la cérémonie de clôture
Cannes 2023 : Jane Fonda remet la Palme d'Or
Hier soir avait lieu la cérémonie de clôture du 76e Festival de Cannes 2023. Au terme d'une quinzaine riche en films venus des quatre coins du monde, le jury de la compétition officielle présidé par Ruben Östlund a rendu son verdict. Et cocorico, c'est une nouvelle fois une réalisatrice française, Justine Triet, qui a remporté la Palme d'or avec son film Anatomie d'une chute, deux ans après le sacre de Julia Ducournau avec Titane.
Justine Triet Palme d'Or 2023 pour son film Anatomie d'une chute © Isabelle Vautier pour CINESERIE.COM Lors de la cérémonie de clôture, c'est l'actrice américaine Jane Fonda qui a remis le précieux sésame à la réalisatrice française Justine Triet. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
En effet, en plus de la fameuse Palme d'Or, chaque lauréat repart également avec un diplôme. Sauf que Jane Fonda a oublié de remettre ce dernier à Justine Triet, qui est partie saluer le jury. S'étant rendu compte de son erreur, l'actrice américaine a tenté de la rappeler, en vain.
Elle a alors tout simplement décidé de lui jeter le diplôme dans le dos, dans l'espoir que celle-ci se retournerait. Si ce geste inattendu n'a pas eu l'effet escompté, il a en tout cas créé l'hilarité dans la salle, de même que sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter où l'extrait a déjà été visionné plus d'un million de fois à l'heure où nous écrivons ces lignes :
-
Cannes 2023 : Justine Triet, réalisatrice française, remporte la Palme d’or avec Anatomie d’une chute
Cannes 2023 : c'est dans la boîte !
Après onze jours où la croisette a une nouvelle fois vibré au rythme du cinéma, le 76e Festival de Cannes a rendu son verdict ce samedi 27 mai. Présente pendant toute la durée de ce festival, la rédaction de CINESERIE a, elle aussi, vibré devant les films du monde entier montrés ici en avant-première mondiale. On se rappelle notamment du choc devant The Zone of Interest de Jonathan Glazer, ou encore de l'intense Anatomie d'une chute de Justine Triet.
Anatomie d'une chute de Justine Triet © Les Films Pelléas Mais quels longs-métrages ont fait battre le coeur du jury, présidé cette année par Ruben Östlund, qui avait obtenu la Palme d'or l'année dernière pour Sans filtre ? Découvrez ci-dessous le palmarès complet de ce festival de Cannes 2023.
Le Palmarès complet du 76e Festival de Cannes 2023
- Palme d’or : Anatomie d'une chute de Justine Triet
- Grand Prix : The Zone of Interest de Jonathan Glazer
- Prix de la Mise en scène : Trần Anh Hùng pour La Passion de Dodin Bouffant
- Prix du Scénario : Sakamoto Yuji pour Monster de Hirokazu Kore-eda
- Prix du Jury : Les Feuilles mortes de Aki Kaurismäki
- Prix d’interprétation Féminine : Merve Dizdar pour Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan
- Prix d’interprétation Masculine : Koji Yakusho pour Perfect Days de Wim Wenders
- Caméra d'or : L'Arbre aux papillons d'or de Thien An Pham
L'équipe du film Anatomie d'une chute de Justine Triet, Palme d'Or 2023 au 76e Festival de Cannes © Isabelle Vautier pour CINESERIE.COM Deux ans après Julia Ducournau pour Titane, c'est donc une nouvelle réalisatrice française, Justine Triet, qui repart avec la récompense suprême. Une nouvelle fierté pour le cinéma français !
Anatomie d'une chute sortira dans les salles françaises le 23 août prochain.
De quoi parle Anatomie d'une chute, Palme d'Or de Cannes 2023 ?
Samuel est retrouvé mort dans la neige au pied du chalet isolé où il vit avec sa femme Sandra, écrivaine allemande, et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel. Une enquête conclut à une "mort suspecte" : impossible de savoir s'il s'est suicidé ou s’il a été assassiné. Sandra est mise en examen, et nous suivrons son procès, véritable dissection du couple. Daniel est tiraillé : du tribunal à la maison, le doute s’installe entre la mère et le fils.
Anatomie d'une chute, Palme d'or 2023 © MK2 Pour revivre les moments forts de ce 76e Festival de Cannes, découvrez nos plus belles photos de cette quinzaine.
-
La Petite Sirène : pourquoi cette scène culte du dessin animé n’est pas dans le film ?
La Petite Sirène : du dessin animé au live action
Comme de nombreux dessins animés classiques Disney avant lui, La Petite Sirène a également subi un lifting live action. En salles depuis le 24 mai dernier, le film en prises de vues réelles reprend la même trame que l'original sorti en 1989.
L'intrigue se déroule dans les années 1830, sur une île fictive des Caraïbes. Ariel (Halle Bailey), une jeune sirène rebelle, tombe amoureuse du prince Eric (Jonah Hauer-King). Pour vivre sur la terre ferme, elle fait un pacte avec Ursula (Melissa McCarthy), la sorcière des mers, ignorant les dangers que cela représente pour sa vie et la couronne de son père, le roi Triton (Javier Bardem). Entre amour interdit et choix déchirant, Ariel devra trouver le courage de sauver ce qui compte le plus pour elle.
Une scène iconique absente : le réalisateur nous dit pourquoi
Si cette nouvelle mouture de La Petite Sirène reprend presque plan pour plan le dessin animé, il y a néanmoins une scène iconique du film de 1989 qui est absente de ce live action. En effet, vous aurez remarqué qu'il n'y a pas la séquence dans les cuisines du palais avec le Chef Louis qui fait un véritable massacre de poissons et de crustacés pour le repas tout en poussant la chansonnette Les Poissons.
Déroutés, nous avons souhaité poser directement la question au réalisateur Rob Marshall sur l'absence de cette scène. Il nous a répondu :
Cette scène est très cartoonesque dans le dessin-animé, c'est un concept propre à l'animation et elle est vraiment à part de l'histoire, il s'agit simplement de courir après le crabe. C'était très compliqué de l'inclure dans le live action tellement elle est calibrée pour de l'animation.
-
Dolph Lundgren rejoint l’univers The Witcher sur Netflix
L’univers de The Witcher va continuer de s’agrandir
Après une première saison lancée en 2019 et une deuxième en 2021, The Witcher prépare son retour. Le troisième chapitre sera dévoilé dans quelques semaines sur Netflix. Dans celui-ci, Geralt tentera de cacher Ciri des monarques, mages et autres bêtes du Continent lancés à sa poursuite. Yennefer, chargée de l’entrainement magique de la jeune femme, les mènera jusqu’à la forteresse d’Aretuza. Le trio va alors faire face à différentes menaces.
Pour rappel, une quatrième saison de The Witcher a d’ores-et-déjà été annoncée, même si de nombreux fans ont exprimé leur colère en apprenant qu’Henry Cavill n’y prendrait pas part. L’acteur sera remplacé par Liam Hemsworth dans le rôle-titre. En tout cas, deux spin-offs de la série principale ont aussi déjà été lancés. D’abord celui en animation, Le cauchemar du Loup, en 2021. Puis, L’héritage du sang l’année dernière. Et il semblerait qu’un autre projet situé dans le même univers soit en préparation.
Dolph Lundgren au casting d’un mystérieux projet ?
Dolph Lundgren a récemment donné une interview à Aftonbladet. Et il a révélé au journal suédois qu’il se trouvait actuellement en Afrique du Sud afin d’y tourner un nouveau spin-off de The Witcher. Ce projet demeure toutefois mystérieux à l’heure actuelle, car Netflix n’a pour le moment rien annoncé sur le sujet.
Mais Redanian Intelligence croit savoir que ce nouveau spin-off sera centré sur la bande des Rats, à laquelle appartenait Ciri par le passé. Le même média avance que Lundgren y jouera Leo Bonhart, un chasseur de primes lancé à la poursuite de la bande.
En tout cas, les fans de The Witcher pourront bientôt voir Henry Cavill endosser pour la dernière fois le rôle du sorcereur Geralt. Le troisième chapitre de la série principale débarquera en deux parties sur Netflix. Les épisodes 1 à 5 seront mis en ligne le 29 juin prochain. Puis, les épisodes 6 à 8 arriveront sur la plateforme le 27 juillet.
-
Mission Impossible 7 sera le film le plus long de la saga
L’équipe de l’IMF bientôt de retour dans Mission Impossible 7
Cinq ans après Fallout, qui avait cartonné à sa sortie dans les salles, les membres de l’IMF seront bientôt de retour dans Mission : Impossible – Dead Reckoning Partie 1. Cette fois, Ethan et ses amis devront se lancer à la poursuite d’une redoutable nouvelle arme. Ils devront empêcher qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains. Face à un mystérieux nouvel ennemi, Ethan devra tout faire pour l’empêcher d’atteindre son but, même s’il doit mettre en péril la vie de ceux qu’il aime.
Alors que la sortie de Mission Impossible 7 se rapproche, la promotion du long-métrage va bon train. Après plusieurs vidéos des coulisses, une photo inédite a par exemple été mise en ligne début mai, puis une nouvelle bande-annonce il y a quelques jours. Et c’est désormais une information importante sur le film qui vient d’être communiquée.
Un record pour Mission Impossible 7
Comme le relaie IGN, Paramount, le studio derrière la célèbre franchise, vient de révéler la durée de Dead Reckoning Partie 1. Le long-métrage durera précisément deux heures et trente-six minutes sans le générique. Ce qui constituera un record pour la saga. Il dépassera ainsi Fallout, qui s’était terminé neuf minutes plus tôt. Mission : Impossible 7 poursuit donc l’habitude qu’a pris la franchise. Car, à l’exception de Rogue Nation, chaque épisode a été plus long que le précédent.
Pour rappel, c’est Christopher McQuarrie qui a une nouvelle fois réalisé Mission : Impossible 7, après avoir déjà signé Fallout et Rogue Nation. En plus de Tom Cruise, plusieurs acteurs déjà présents dans les précédents opus y ont repris leur rôle, comme Ving Rhames, Simon Pegg et Rebecca Ferguson. On verra aussi de nouvelles têtes dans la saga, comme Hayley Atwell et Pom Klementieff.
Moins de deux mois à attendre
Il n’y a plus qu’à attendre de voir ce que Christopher McQuarrie nous réserve avec le film le plus long de l’une des franchises d’action les plus plébiscitées au monde. Mission Impossible 7 sortira le 12 juillet prochain dans les salles françaises. Pour rappel, un huitième film, intitulé Dead Reckoning Partie 2, sera dévoilé un peu moins d’un an plus tard. Sa sortie est prévue pour le 26 juin 2024 en France. Ce film pourrait venir conclure les aventures d’Ethan Hunt et de son équipe.
-
Cannes 2023 : on a vu "Rien à perdre", nouveau grand rôle pour Virginie Efira
Rien à perdre : quand tout s'effondre
Premier long-métrage de Delphine Deloget, Rien à perdre s'ouvre sur une course effrénée. Tandis que leur mère Sylvie (Virginie Efira) travaille en tant que serveuse dans un bar la nuit, l'adolescent Jean-Jacques (Félix Lefebvre) se précipite à l'hôpital pour y conduire son petit frère Sofiane (Alexis Tonetti), qui s'est brûlé au second degré. Plus de peur que de mal, et la petite famille reprend dans la foulée sa vie normale.
Mais à la suite d'un signalement, leur quotidien s'effondre brutalement lorsque l'aide sociale à l'enfance emmène Sofiane. Sylvie et Jean-Jacques se lancent dans un combat pour le récupérer. Déterminée à se battre jusqu'au bout pour ramener son benjamin chez eux, la mère de famille s'enfonce et sombre dans la dépression.
Rien à perdre ©Ad Vitam Virginie Efira bouleversante
Après ses performances fabuleuses dans Revoir Paris, Les Enfants des autres ou encore L'Amour et les forêts, Virginie Efira brille à nouveau dans Rien à perdre. Habitée, la comédienne n'a aucun mal à nous faire croire en ce personnage et en son effondrement, et ce malgré un récit maladroit qui manque de nuances.
Dès que les confrontations entre Sylvie et les membres de l'aide sociale à l'enfance commencent, le long-métrage vire à l'affrontement un brin manichéen, dépeignant souvent les assistants comme des personnes manquant cruellement d'empathie, à commencer par celle interprétée par India Hair. Un court échange tente malgré tout de légitimer leur distance émotionnelle mais n'empêche malheureusement pas un profond déséquilibre dans le traitement des personnages.
Virginie Efira porte quoi qu'il en soit la colère du film, perd peu à peu ses nerfs et s'enfonce sans jamais sombrer dans la caricature, entourée de seconds rôles eux aussi excellents, parmi lesquels Félix Lefebvre, Arieh Worthalter et Mathieu Demy. Tous passent habilement de la détresse à l'humour désespéré, réussissant à construire une famille attachante qui ne cesse de se soutenir malgré la rancœur et les désaccords.
Sylvie (Virginie Efira) - Rien à perdre ©Ad Vitam Une issue hasardeuse
La rage qui émane de Rien à perdre offre des scènes mémorables mais qui posent question. Le long-métrage se termine sur une prise de risques avec lequel le titre prend tout son sens, et qui laisse le spectateur circonspect vis-à-vis de l'avenir des protagonistes.
La loi mérite-t-elle d'être contournée au nom de l'amour qui unit une famille, aussi fragile et fêlée soit-elle ? C'est ce que semble dire le film, ce qui laisse dubitatif et confirme le sentiment que Rien à perdre prend le parti d'une mère peinant à se relever, occultant jusqu'au bout les bénéfices d'un système certes injuste, mais parfois nécessaire.
Rien à perdre est à découvrir au cinéma dès le 22 novembre 2023. Le film a été présenté à Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes.
-
La Passion de Dodin Bouffant : Juliette Binoche et Benoît Magimel au sommet
La Passion de Dodin Bouffant : l'éveil des sens
La première séquence de La Passion de Dodin Bouffant est fabuleuse. Au XIXe siècle, le gastronome Dodin (Benoît Magimel) et sa cuisinière Eugénie (Juliette Binoche), à ses côtés depuis 20 ans, préparent un festin. Au cours de cette ouverture quasiment dénuée de dialogues, où les bruits des marmites frétillantes ainsi que ceux de la découpe et de l'épluchure des aliments prennent le dessus, le sentiment de n'avoir jamais vu la nourriture filmée avec autant de grâce et de virtuosité gagne le spectateur, pour ne plus le quitter pendant les deux heures qui suivent.
De la culture des légumes à la dégustation, en passant évidemment par la préparation, tout n'est qu'amour dans La Passion de Dodin Bouffant, qui porte merveilleusement son titre. Les gestes à la fois fermes et délicats de Juliette Binoche et Benoît Magimel témoignent d'une maîtrise parfaite, et la caméra passe d'un personnage à l'autre avec une aisance folle, bénéficiant de la magnifique photographie de Jonathan Ricquebourg (La Mort de Louis XIV, Coupez !). Vient ensuite le repas où, l'extase permanent de Dodin et ses amis en vient presque à rassasier le spectateur, qui avait jusqu'ici l'eau à la bouche.
La Passion de Dodin Bouffant ©Gaumont Au-delà de ce majestueux éveil des sens et des bons mots d'un hôte dont la compagnie est immédiatement agréable, ce qui frappe le plus dans le nouveau film de Tran Anh Hung (L'Odeur de la papaye verte, Éternité) est l'alchimie silencieuse entre Eugénie et Dodin. Il suffit d'observer les regards admiratifs qu'ils se lancent et leur manière de se positionner dans ce temple qu'est leur cuisine pour comprendre qu'ils se connaissent par cœur, et que le respect et l'affection qu'ils se portent seraient impossibles à résumer en quelques mots.
Un mets vaut mieux que mille mots
La Passion de Dodin Bouffant est une bouleversante histoire d'amour où les déclarations et les sentiments passent à travers la cuisson puis la consommation d'une omelette ou d'un bouillon que le spectateur a presque l'impression de toucher, de sentir et de goûter, tant la mise en scène et l'interprétation magistrale de Juliette Binoche et Benoît Magimel parviennent à transmettre de manière organique chaque mouvement minutieusement exécuté et chaque bouchée savourée.
La nourriture est évidemment l'élément central du long-métrage et si le spectateur se délecte des anecdotes sur l'origine du vol-au-vent, elle est surtout le véhicule de profondes émotions. Un art salvateur où il est bon de se réfugier, qui donne un sens à l'existence et qui permet surtout de communiquer, de soigner, d'enseigner ou encore de faire sa demande en mariage. Car Dodin aimerait qu'Eugénie devienne son épouse, mais elle préfère avant tout être sa cuisinière. Un rôle qui n'a rien de déshonorant, bien au contraire, et qui est une nouvelle preuve de leur dévouement, à l'un et à l'autre mais surtout à cette discipline qui les a rapprochés pour ne plus qu'ils se quittent.
La Passion de Dodin Bouffant ©Gaumont Dès qu'ils se retrouvent en extérieur, leurs conversations dans leur jardin sont elles aussi un délice et si Tran Anh Hung enchaîne les séquences hallucinantes derrière les fourneaux et à table, il s'attarde aussi sur des décors sublimes et chatoyants, qui captent la beauté de plusieurs saisons. Le cinéaste signe ainsi un film d'époque complet et d'une richesse dans laquelle le spectateur a très vite hâte de replonger.
Le travail et le talent pour contrer l'oubli
Dodin et Eugénie ne s'appliquent pas pour marquer leur époque, refusant constamment les flatteries de leurs admirateurs. Ils se dédient à la cuisine en toute humilité pour tenter d'en percer les secrets et pour, à terme, tenter de la faire évoluer, la découverte d'un nouveau mets étant la récompense suprême. La cuisine offre aussi des souvenirs inoubliables, ainsi que la possibilité de mieux se connaître et de ne pas s'oublier lorsque vient le temps de la séparation. Elle est également le moyen de découvrir le talent des futures générations et de, peut-être, leur donner une chance de trouver leur voie.
Dodin Bouffant (Benoît Magimel) - La Passion de Dodin Bouffant ©Gaumont Cette parabole sur l'art et son aspect salvateur réconforte sans jamais verser dans la facilité et la mièvrerie. Le long-métrage prend le temps de laisser les émotions naître et les sentiments transparaître, emportant d'emblée le spectateur par sa précision, sa générosité et sa pureté pour ne plus le lâcher. Rarement un amour inconditionnel entre deux personnages, ainsi que l'amitié, le partage et la transmission auront été filmées avec autant d'élégance ces dernières années. Une merveille.
Juliette Binoche et Benoît Magimel au photocall de "La Passion de Dodin Bouffant" au 76e Festival de Cannes ©Isabelle Vautier pour CinéSérie La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung, en salles le 8 novembre 2023. Le film a été présenté en compétition officielle au 76e Festival de Cannes.
-
The Flash : le réalisateur vient de confirmer un caméo de taille
The Flash : Barry Allen à l’attaque du multivers
Après Spider-Man : No Way Home et Doctor Strange in the Multiverse of Madness, c’est au tour des studios DC Films de s’attaquer au multivers. Réalisé par Andy Muschietti, le film The Flash va emmener Barry Allen (Ezra Miller) dans les confins du multivers. L’homme le plus rapide de l’univers décide de se servir de sa Force Véloce pour remonter le temps et sauver sa mère d’une mort certaine. Un choix compréhensible qui va néanmoins entraîner une fracture dans le multivers. Flash va alors devoir réparer ses erreurs et remettre le continuum temporel sur de bons rails.
L’occasion pour DC Film de mettre le paquet. Un peu à la manière des deux films Marvel précédemment cités, The Flash va permettre de ramener des personnages iconiques. On sait par exemple que Ezra Miller va incarner différentes versions de Flash. On sait aussi que Ben Affleck, mais surtout Michael Keaton, vont tous les deux apparaître dans la peau de Batman. Enfin, Michael Shannon va reprendre le rôle de Zod, tandis que Sasha Calle va faire sa première apparition dans le costume de Supergirl.
Une surprise de taille
Et puisque Barry Allen va voyager dans le multivers, The Flash va certainement nous réserver son lot de surprises. Récemment, Andy Muschietti vient de spoiler un caméo de taille au micro de Esquire. En effet, le cinéaste a révélé que le grand Nicolas Cage allait faire une apparition dans la peau de Superman.
C’est une révélation totalement dingue pour les fans de l’univers DC. En effet, il y a 25 ans, Nicolas Cage a failli camper l’homme d’acier dans un film de Tim Burton intitulé Superman Lives. Le long-métrage aurait dû s’inscrire dans le même univers que les deux films Batman de Tim Burton. Mais la Warner n’a finalement jamais donné son feu vert, et Nicolas Cage est passé à côté de l’une des plus grandes expériences de sa carrière.
Andy Muschietti a précisé que sa présence dans le film relève davantage du caméo :
Nic était absolument merveilleux. Bien que ce rôle fût un simple caméo, il s'y est totalement plongé... J'ai rêvé toute ma vie de travailler avec lui. J'espère pouvoir retravailler avec lui bientôt. C'est un grand fan de Superman. Un fanatique de comics.
Les fans de Nicolas Cage savent que son amour pour Superman est profond. Après tout, il a carrément appelé son fils Kal-El, en référence au véritable nom de Superman sur la planète Krypton. Mais ce caméo ne sera finalement pas sa première apparition en Superman. En effet, en 2018, Nicolas Cage avait réussi à incarner le super-héros à la cap rouge dans le film d’animation Teen Titans Go !. Mais The Flash marquera donc sa première apparition en live action dans la peau du personnage. On se donne rendez-vous le 14 juin prochain pour découvrir le résultat !
-
Les Tuche 5 se précise avec un réalisateur surprenant
Les Tuche 5 : toujours plus de frites !
Après quatre films sortis en 2011, 2016, 2018 et 2021, et plus de dix millions de spectateurs dans les salles, Les Tuche seront une nouvelle fois de retour au cinéma dans un cinquième film qui devrait se dérouler en Angleterre. Mais pour la première fois depuis le premier long-métrage, ça n'est pas Olivier Baroux qui mettra en scène cette nouvelle aventure, comme nous l'apprennent nos confrères de Satellifacts. En effet, en raisons de désaccords "artistiques et financiers", ni le réalisateur, ni le producteur Richard Grandpierre ne seront associés à ce projet.
Les Tuche 4 © Pathé Distribution Un nouveau réalisateur à la barre
Mais pas de crainte, la suite de la saga est entre de bonnes mains, puisque c'est Jean-Paul Rouve, l'interprète de Jeff Tuche en personne, qui réalisera Les Tuche 5. Le comédien, également impliqué dans l'écriture, apportera sa vision personnelle à travers ce nouveau film. Il s'agira de la cinquième réalisation pour Jean-Paul Rouve après Sans arme, ni haine, ni violence (2008), Quand je serai petit (2012), Les Souvenirs (2015) et Lola et ses frères (2018). Il reprendra bien évidemment son rôle du patriarche de la famille et le reste du casting devrait également être de retour.
L'ancien réalisateur de la saga, Olivier Baroux, avait déjà évoqué la possibilité d'un passage de relais, souhaitant qu'un nouveau réalisateur puisse apporter un vent de fraîcheur à la franchise. Il avait exprimé son désir de travailler avec un réalisateur plus jeune, afin de se renouveler et éviter de faire "le film de trop". Bien qu'il n'ait pas mentionné de nom spécifique, il avait exprimé son admiration pour Tarek Boudali et la bande de Philippe Lacheau, soulignant leur audace et leur esprit d'équipe.
-
Kubi : le jeu de massacre jubilatoire de Takeshi Kitano
Kubi : le nouvel outrage de Takeshi Kitano
Le nouveau long-métrage de Takeshi Kitano s'ouvre sur la vision d'un corps sans tête dont la trachée est rongée par les vers. Un premier plan qui donne immédiatement le ton : son film de samouraïs ne sera pas dans la veine poétique de Dolls et Achille et la tortue. Il ne faudra pas non plus y chercher l'émotion de L'Été de Kikujiro et Kids Return. Le cinéaste et son alter ego Beat Takeshi reviennent aux affaires pour proposer un spectacle affreux, sale et méchant.
Kubi ©Kadokawa Kubi raconte la guerre au XVIe siècle entre différents chefs de clans, menés par le seigneur Oda Nobunaga (Ryo Kase). Cruel et convaincu que la vie n'est qu'une vaste mascarade, ce dernier entend léguer son pouvoir à ses deux fils. Mais avant ça, il s'amuse à entretenir des rivalités et fait tout pour convaincre certains de ses sous-fifres, à commencer par Akechi Mitsuhide (Hidetoshi Nishijima), de le désirer sexuellement. Une attitude qui suscite les convoitises et provoque de nombreuses trahisons.
Un film de samouraïs unique
Le rythme et le ton du long-métrage sont parfois difficiles à appréhender dans la première partie, même si les enjeux sont très clairs. Takeshi Kitano alterne entre des échanges où l'ego, la ruse et la soumission des personnages se dévoilent, et des scènes de bataille où le réalisateur plante sa caméra pour que le spectateur puisse ne rien rater de cet enchaînement bête de massacres et de décapitations.
Les personnages sont nombreux mais ont tous le même but : accéder au pouvoir, même s'il faut pour cela tuer et trahir tout le monde. Du paysan rêvant de devenir général au samouraï rêvant d'accéder au trône, tous ne consacrent leur existence qu'à cette quête dérisoire et si certains atteignent cet objectif, la victoire est souvent de très courte durée.
Kubi ©Kadokawa Après avoir joué dans Tabou de Nagisa Ōshima, Takeshi Kitano évoque donc à son tour l'homosexualité chez les samouraïs, mais avec beaucoup moins de raffinement. La promesse d'un amour fidèle est ici un leurre et le sexe devient une arme aussi tranchante que le sabre. Les valeurs derrière lesquelles se cachent les personnages, dont la loyauté, ne sont qu'un discours jamais appliqué. Et si certains courageux osent faire preuve de bravoure et n'hésitent pas à se sacrifier, ils sont souvent moqués par ceux qui leur ont demandé de donner leur vie.
La première bande-annonce laissait espérer un spectacle de feu et de sang, dans la lignée de références comme Ran, La Forteresse cachée ou Goyokin. C'est effectivement le cas, mais les protagonistes n'ont ici rien de noble, ce qui permet au spectateur de miser sans vergogne sur celui qui l'emportera entre Akechi Mitsuhide et Hideyoshi Hashiba, les deux samouraïs les plus malins et les mieux entourés. Beat Takeshi s'offre le beau rôle en incarnant Hideyoshi, paysan farceur ayant réussi à s'élever de son rang qui ne prend absolument rien au sérieux, et surtout pas la mort.
Un défouloir jubilatoire
Takeshi Kitano se fait donc extrêmement plaisir avec Kubi. Après une mise en place assez laborieuse mais nécessaire et remplie de moments hilarants et brutaux, ce plaisir devient ultra communicatif.
Kubi ©Kadokawa Les amateurs de chanbaras seront comblés en retrouvant les deux acolytes de La Forteresse cachée ayant inspiré R2-D2 et C-3PO, qui n'hésitent ici pas à s'entretuer par cupidité. Ils apprécieront également le fait de revoir le principe de la doublure de Kagemusha, envoyée pour protéger un chef de clan, reprise à l'excès au point que les assassins eux-mêmes ne tombent plus dans le panneau. Enfin, ils adoreront sans doute l'utilisation de certaines figures historiques, à l'image du samouraï noir Yasuke (Jun Soejima), qui parvient à tirer son épingle du jeu. Les fans du cinéaste seront par ailleurs ravis de retrouver certains visages emblématiques de sa filmographie, dont celui de Susumu Terajima (Sonatine, Aniki mon frère), parfait en ninja qui débarque toujours au bon moment.
En détournant les codes du genre, en refusant de filmer les batailles de manière spectaculaire pour mieux rendre compte du désastre et en dévoilant une galerie de personnages tous plus exécrables et lâches les uns que les autres, Takeshi Kitano signe un grand long-métrage avec Kubi, à mille lieues du stylisé et ténébreux Zatoichi, l'imposant ainsi immédiatement comme un complément indispensable. Un nouveau film remarquable au sein d'une œuvre déjà colossale.
Kubi de Takeshi Kitano ne dispose pas encore d'une date de sortie. Le film a été présenté à Cannes Première au 76e Festival de Cannes. Ci-dessus la bande-annonce. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces.
-
Cannes 2023 : on a vu "Asteroid City", le nouveau Wes Anderson
Asteroid City : bloqués dans le désert
Nouveau film choral de Wes Anderson dans lequel apparaissent de nombreux habitués (Tilda Swinton, Willem Dafoe) mais aussi des petits nouveaux (Tom Hanks, Maya Hawke), Asteroid City se déroule dans un cadre aux antipodes de celui de The French Dispatch. Ce dernier se concentrait sur les aventures de la rédaction d'un journal américain installée dans l'Hexagone. Après l'affluence et l'énergie d'une ville française, le cinéaste emmène ici le spectateur au beau milieu du désert américain. Un univers radicalement différent, mais dans lequel il est à nouveau question d'une expérience collective.
Asteroid City ©Universal Pictures Dans une minuscule bourgade baptisée Asteroid City en raison de la météorite qui s'y est écrasée et près de laquelle des essais nucléaires sont effectués, plusieurs individus se retrouvent pour participer à une remise de prix récompensant cinq jeunes surdoués pour leurs travaux scientifiques. Mais à la suite d'un événement aussi inattendu que spectaculaire, le groupe doit cohabiter plus longtemps que prévu. Un confinement en plein air et sous une chaleur écrasante marqué par des conflits, des tirs au pistolet laser, des observations de l'univers et une découverte capable de changer le monde.
L'ennui existentiel selon Wes Anderson
Parmi les personnes présentes, le talentueux photographe Augie Steenbeck (Jason Schwartzman) doit annoncer à ses quatre enfants la mort de leur mère. Star du cinéma, Midge Campbell (Scarlett Johansson) apprend quant à elle les dialogues de son prochain rôle. Deux individus seuls et mélancoliques confrontés à l'infiniment grand, dont la beauté et les surprises ne parviennent pas à chasser leur mal-être existentiel.
Asteroid City ©Universal Pictures Un mal-être pensé par un dramaturge incarné par Edward Norton, auteur de la pièce Asteroid City que s'approprient ensuite le metteur en scène joué par Adrien Brody et ses comédiens. Le cadre désertique est donc une fiction dans la fiction qui résume les tourments d'un écrivain et dont l'évolution ressemble à celle de sa pièce, provoquée par des impulsions et une énergie collectives, mais aussi par des imprévus qui donnent naissance à des moments de grâce.
Un réveil tardif
Des moments de grâce qui arrivent dans un dernier acte où le réveil émotionnel a enfin lieu et où la léthargie de la plupart de ces personnages enfermés et cloisonnés se dissipe. Alors qu'il se penche sur le processus créatif à l'origine d'une œuvre, sur ses pannes d'inspiration et ses mouvements de spontanéité libérateurs, Wes Anderson se focalise avant tout sur les blocages.
Asteroid City ©Universal Pictures Au même titre que l'écrivain interprété par Edward Norton, le spectateur doit donc tâtonner et s'accrocher pour essayer d'entrevoir l'objectif et la finalité d'Asteroid City. S'il ne décroche jamais totalement, c'est évidemment parce que le sens de la composition du cinéaste, sa façon de surcharger méthodiquement un plan ou au contraire de l'épurer sans pour autant le rendre vide ainsi que sa gestion impressionnante des travelings captent en permanence l'attention.
Si l'ennui qui gagne les personnages est parfois celui qui gagne le spectateur, Asteroid City paraît difficilement attaquable tant il est généreux dans sa réalisation et ses dialogues - très - étirés. Néanmoins, le sentiment de passer à côté de l'œuvre est souvent présent. Du moins jusqu'au troisième acte, où chacun semble parfaitement à sa place, où la libération a lieu et où les clés du récit se dévoilent. La tristesse liée à un deuil saute alors au visage, tout comme la difficulté de passer d'un rôle à un autre en devant ainsi abandonner sa beauté. La succession de scènes finit par faire sens, mais malheureusement trop tard.
Montée des marches de l'équipe du film "Asteroid City" au 76e Festival de Cannes ©Isabelle Vautier Asteroid City est à découvrir au cinéma dès le 21 juin 2023. Le film a été sélectionné en compétition officielle au 76e Festival de Cannes.
-
Mission Cléopâtre de retour au cinéma cet été dans une version inédite
Astérix et Obélix – Mission Cléopâtre : le classique des classiques du cinéma français
C’est LE film qui met tous les français d’accord (ou presque). Réalisé par Alain Chabat en 2001, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre est l’un des plus grands classiques du cinéma français.
Comédie culte, le film est toujours considéré aujourd’hui comme la meilleure adaptation du petit gaulois. Emmené par un casting de dingue notamment composé de Gérard Depardieu, Christian Clavier, Jamel Debbouze, Gérard Darmon, Monica Bellucci, Claude Rich, Edouard Baer, Dieudonné, Isabelle Nanty, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre a attiré près de quinze millions de spectateurs dans les salles. Soit le onzième plus gros succès de tous les temps au box-office.
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre © Pathé Films Alors que les deux célèbres gaulois étaient récemment de retour sur grand écran à travers Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu, réalisé par Guillaume Cannet, ils vont également revenir le 5 juillet prochain dans les salles obscures. Il faut dire que L’Empire du Milieu, sorti le 1er février dernier, a reçu des critiques désastreuses, de la part de la presse comme des spectateurs. La ressortie du film d’Alain Chabat va donc permettre de remettre les pendules à l’heure.
Une surprise de taille
Si Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ressort dans les cinémas français, c’est pour présenter une version restaurée, en 4K HDR. Il comprendra également des scènes inédites ajoutées au montage, dont le mythique monologue du scribe Otis que l’on pourra découvrir intégralement.
Ce fameux monologue de Edouard Baer durait 50 secondes dans le montage initial. Les fans pourront donc être témoins de l’improvisation du comédien dans son intégralité, d’une durée de 1 minute et 20 secondes. Soit 30 secondes de plus de plaisir. Une séquence qui se termine par un fou rire de Christian Clavier (Astérix) et Gérard Depardieu (Obélix).
On se donne donc rendez-vous le 5 juillet prochain dans les salles obscures pour (re)découvrir le meilleur film adapté des bandes dessinées de René Goscinny et Albert Uderzo :
-
On a vu "The Idol", la série qui fait scandale à Cannes 2023
Un scandale prévisible à Cannes
Avant même la présentation des deux premiers épisodes de The Idol au 76e Festival de Cannes, la série HBO s'était offert un bad buzz après un article de Rolling Stone. Le magazine américain avait fait des révélations dérangeantes sur le tournage, pointant la toxicité présumée de Sam Levinson et Abel Tesfaye (artiste connu sou le nom de The Weeknd).
L'article évoquait le renvoi de la réalisatrice Amy Seimetz après avoir tourné la majorité du show suite à des divergences artistiques, des présumés rajouts de scènes choquantes et le changement de direction pour faire de The Idol "une vision fantasmée du viol". HBO avait fait un démenti en assurant que le tournage s'était déroulé dans de bonnes conditions. Avant que Lily-Rose Depp ne fasse de même en conférence de presse.
Malgré tout, avant même la projection des épisodes, la série avait cette étiquette de "show antiféministe". C'est finalement sans surprise qu'après la diffusion on a vu sur les réseaux sociaux des retours virulents.
Nous avons pu découvrir ces deux premiers épisodes de The Idol. Et si chacun pourra interpréter la série comme il le souhaite, il semble bon de préciser certaines choses sur ce que montre réellement le show. The Idol suit Jocelyn, une chanteuse pop (entre Britney Spears et Miley Cyrus) qui a perdu pied suite au décès de sa mère. Un an après, son retour est imminent avec un nouveau tube et une tournée qui approche.
Clairement la jeune femme n'est pas au mieux et ses managers font tout pour qu'elle tienne le coup. Non pas qu'ils tiennent véritablement à elle. Mais parce qu'il serait bien dommageable que sa tournée soit annulée après avoir dépensé des millions.
Que montre et dit vraiment The Idol ?
La longue première séquence de l'épisode 1 donne le ton avec cet entourage de Jocelyn (managers, assistants, directeurs artistiques ou autres) qui doit dès le début gérer une crise. Une photo de leur star avec du sperme sur le visage a fuité sur Internet. Aucun ne pensera vraiment au ressenti de Jocelyn, mais plutôt à des questions d'image. "Quelle adolescente de 14 ans voudra la voir en concert après cela ?" se dit Chaim l'un des managers (parfaitement interprété par Hank Azaria).
Une autre, Nikki, (également excellente Jane Adams) se montre encore plus horrible, déclarant qu'à son époque un tel acte était la preuve d'un date qui s'est bien passé.
The Idol ©HBO Evidemment, il n'est pas question de soutenir ce monde. Et l'insulte "chaussette à sperme" que reçoit Jocelyn sur Twitter est là pour pointer l'une des innombrables problématiques de ce milieu. Le sexe fait vendre, et même les maladies mentales peuvent être détournées pour être sexy. C'est du moins le point de vue de l'impitoyable Nikki. Mais encore une fois, The Idol dénonce tout cela. Tout le système autour.
Il n'y a qu'à voir le sort réservé à un coordinateur d'intimité lors d'une séance photo où Jocelyn doit être toujours plus sexy tout en proposant des émotions volontairement ridicules. Au moment où elle montre entièrement ses seins, le coordinateur intervient. Non pas parce que la chanteuse pourrait être mal à l'aise. Mais uniquement parce que cela ne fait pas partie du contrat. Et même si Jocelyn souhaite se mettre à nu, chez elle pour poser pour son album, il faudra attendre 48h avant de le faire. La solution hilarante de Chaim sera de l'enfermer dans les toilettes pendant 3 heures.
Le sexy se révèle moche et vulgaire
Plus tard, Jocelyn se retrouve à répéter une chorégraphie pour le tournage de son clip en toute petite tenue. Le fait que Sam Levinson filme Lily-Rose Depp dans des positions lascives a été critiqué. Male gaze ou choix de mise en scène pour contraster toujours plus avec les propos des managers de Jocelyn (et une journaliste de Vanity Fair qui en prend aussi pour son grade), qui l'observent au loin avec un grand sourire, et ainsi faire réagir ?
Reste que ces tenues minuscules que Jocelyn porte constamment témoignent d'une certaine aliénation de la chanteuse, transformée en objet de désir depuis des années. Le personnage de l'assistante est d'ailleurs souvent là pour tenter d'apporter une parole censée.
D'ailleurs, cette séquence est à mettre en parallèle avec le tournage du clip dans l'épisode 2 où le "sexy" disparaît. Jocelyn s'épuise, enchaîne les allers-retours en tenue de scène entre le plateau et la caméra pour voir les rushs et filmer inlassablement la même scène jusqu'à atteindre la perfection. Elle finira les pieds en sang, le visage boursouflé par les larmes et noirci par son mascara qui coule.
Lily-Rose Depp - The Idol ©HBO Après cette première partie, selon nous très réussie, The Idol fait intervenir Tedros (Abel Tesfaye), le patron d'un club qui va charmer Jocelyn. Un manipulateur qui, au fil des scènes, se révélera un escroc et un homme vulgaire. A l'image de ses dialogues typiques d'un porno avant de passer à l'acte avec Jocelyn.
Bien qu'on puisse regretter un montage parfois trop clipesque de la part de Sam Levinson, et des discussions trop étirées entre les deux personnages, l'intérêt réside dans l'emprise que développe Tedros sur Jocelyn pour potentiellement faire tendre The Idol vers le thriller. L'homme est éminemment toxique et un pervers narcissique. La série ne s'en cache pas. Il faudra attendre de voir où nous mènent les épisodes suivants. Mais ce début a tout de même du potentiel bien qu'on puisse déjà voir poindre certaines limites.
The Idol sera à découvrir sur le Pass Warner de Prime Video le 4 juin.
-
Le Livre des solutions : Pierre Niney formidable dans le nouveau Michel Gondry
Le Livre des solutions : un réalisateur à la dérive
Huit ans après Microbe et Gasoil, Michel Gondry est enfin de retour au cinéma avec Le Livre des solutions. Si le réalisateur n'a pas chômé, signant la série Kidding, plusieurs courts-métrages ou encore des clips pour The White Stripes et The Chemical Brothers, son inventivité, sa personnalité et son énergie manquaient dans les salles obscures. Et elles font plaisir à voir dès les premières minutes de son nouveau film, qui débute par une réunion.
Un meeting entre Marc (Pierre Niney) et ses producteurs qui prend une tournure désastreuse lorsqu'il apprend que le contrôle de son long-métrage lui échappe, après avoir livré un premier montage de plus de quatre heures. Refusant de laisser tomber, il s'enfuit avec les rushs et part se réfugier chez sa tante Denise (Françoise Lebrun), avec sa monteuse Charlotte (Blanche Gardin) et son assistante Silvia (Frankie Wallach). Leur objectif : terminer leur projet.
Le Livre des solutions ©The Jokers Pour cela, Marc va notamment devoir surmonter sa paranoïa et sa phobie de se confronter aux images qu'il a tournées. Il s'en remet donc au Livre des solutions, un ouvrage qu'il a conçu durant son enfance, censé pouvoir résoudre la plupart des problèmes majeurs de l'humanité.
Un projet intime pour Michel Gondry
Au sein de la filmographie de Michel Gondry, Le Livre des solutions se range davantage du côté de Microbe et Gasoil et L'Épine dans le coeur que de celui de Soyez sympas, rembobinez et L'Écume des jours, à la fois dans son économie d'effets mais aussi dans tout ce qu'il représente de personnel pour le cinéaste. Le réalisateur devient ici Marc, tandis que sa tante Suzette - au centre du documentaire L'Épine dans le coeur - devient Denise. Formidablement incarnée par Françoise Lebrun, cette dernière est le principal rempart d'un artiste qui ne cesse de s'éparpiller, qui pique des crises et qui a constamment le sentiment qu'on le manipule.
Ayant découvert qu'il souffrait d'un état maniaco-dépressif pendant un tournage, Michel Gondry raconte cette expérience dans Le Livre des solutions, où le principal remède à ses problèmes est souvent la fuite. Ce qui provoque dans un premier temps un enchaînement de situations comiques où le spectateur se délecte du comportement lunaire du protagoniste, sous les regards hallucinés de Denise, Charlotte et Silvia, qui tiennent bon. Mais, sans nommer la maladie, le long-métrage bascule ensuite dans un dernier acte plus grave, où le sentiment de solitude et la tristesse du personnage prennent le dessus. En ce sens, Le Livre des solutions surprend davantage par sa tournure dramatique que par ses effets de mise en scène, assez minimes.
Le Livre des solutions ©The Jokers Cette simplicité dans la réalisation est finalement bénéfique et favorise l'émotion, là où l'ambition visuelle de L'Écume des jours finissait par engloutir les sentiments de la bouleversante histoire de Boris Vian. Michel Gondry semble ici nettement plus à l'aise et en devient étonnamment plus mesuré dans sa réalisation, mais moins pudique dans sa manière de s'ouvrir au spectateur. Contrairement à son personnage, il ne se réfugie plus derrière sa créativité folle et se livre entièrement.
Le tourbillon Pierre Niney
Pour donner vie à son reflet, le cinéaste peut compter sur Pierre Niney, formidable de bout en bout. Le personnage de Marc permet au comédien doté à l'incroyable débit de varier entre les tempos, mais surtout d'aller à fond dans les registres comiques et dramatiques, ce qu'il n'a jusqu'à présent jamais vraiment pu faire, devant souvent se contenter de l'un ou de l'autre.
Le Livre des solutions ©The Jokers L'acteur fait preuve d'une telle vivacité qu'il donne parfois l'impression d'éclipser tout le reste. Une capacité à tout dévorer qui pointerait les faiblesses du long-métrage ? En aucun cas, puisque sa performance hystérique sert à merveille le propos du film. Et l'interprète de Marc sait parfois se faire oublier, comme dans le dernier plan génial qui confirme à nouveau que Michel Gondry a trouvé l'équilibre parfait avec ce Livre des solutions, véritable aboutissement artistique.
Le Livre des solutions est à découvrir prochainement au cinéma. Le film a été présenté à la Quinzaine des Cinéastes au 76e Festival de Cannes.
-
Le Jeu de la Reine : Alicia Vikander et Jude Law mettent le feu à Cannes 2023
Le Jeu de la Reine (Firebrand) : portrait d'une Reine en feu
Quatre ans après avoir remporté le prix Un Certain Regard pour son film La Vie invisible d'Eurídice Gusmão, le cinéaste Karim Aïnouz est de retour au Festival de Cannes, cette fois-ci en compétition, avec son nouveau long-métrage Le Jeu de la Reine (Firebrand) porté par Alicia Vikander et Jude Law.
Adapté du roman Queen's Gambit d'Elizabeth Fremantle paru en 2013, le film se déroule au 16e siècle, dans l'Angleterre ensanglantée des Tudors. Catherine Parr, sixième et dernière épouse du roi Henri VIII, est nommée Reine Régente pendant les campagnes militaires du Roi.
Avec ce rôle provisoire, elle tente d'influencer la cour vers un avenir basé sur ses croyances protestantes. À son retour, le Roi, de plus en plus paranoïaque et malade, accuse une amie d'enfance de sa femme de trahison et l'envoie au bûcher. Horrifiée et secrètement endeuillée, Catherine se bat pour sa propre survie où le moindre faux pas pourrait la faire exécuter alors qu'elle ne rêve que d'un royaume sans tyrannie.
Le Jeu de la Reine (Firebrand) avec Alicia Vikander © Brouhaha Productions La vie et la règne du Roi Henri VIII ont déjà été portés à l'écran à de multiples reprises, la variation la plus connue étant la série Les Tudors, diffusée de 2007 à 2010. Pour les connaisseurs, Le Jeu de la Reine reprend les événements apparus dans les deux derniers épisodes de la série et raconte donc les derniers instants d'Henri VIII.
Échec et mat
Figure de l'ombre, Catherine Parr a pourtant eu une grande influence dans l'histoire de l'Angleterre. Durant les trois mois d'absence d'Henri VIII, parti en France pour des opérations militaires, elle a ainsi régné sur le pays et a pris en charge les devoirs royaux avec une grande force de caractère et de courage.
C'est précisément cela que Karim Aïnouz a tenu à mettre en avant dans le film Le Jeu de la Reine qui s'avère être un hommage bouleversant à cette grande figure historique, qui en dépit de menaces pour sa propre vie, n'a jamais cessé de croire en ses convictions, et a su, telle une redoutable joueuse d'échecs, déplacer ses pions pour arriver à ses fins.
Un survival dans les arcanes de l'Histoire
S'il n'apparaît que tardivement à l'écran, l'ombre sinistre d'Henri VIII s'impose d'emblée, insidieuse, dès les premières images du film, notamment à travers ses nombreux orphelins de mères, toutes exécutées ou répudiées sur ordre du Roi, véritable Barbe-Bleue de l'Histoire royale anglaise.
Obsédé par sa succession, Henri VIII ne mesure la valeur de son épouse qu'à l'aune de sa capacité à lui donner un héritier. Ainsi, tandis que l'esprit de Catherine s'élève, il la ramène sans cesse à sa condition de femme par le biais de son corps. C'est pourquoi une énième fausse couche semblerait la condamner définitivement.
Alors quand cet événement arrive, le long-métrage bascule dans une autre dimension, celui du survival historique qui lorgne parfois vers l'horreur. En effet, en plus de la présence magistrale de Jude Law, qui incarne avec brio la figure de l'ogre se décomposant de l'intérieur, Karim Aïnouz en fait une créature cauchemardesque, un croquemitaine insatiable, apparemment invincible. À chaque seconde de vie en plus du roi, c'est celle de Catherine qui rétrécit, jusqu'à un face-à-face ultime, qui aurait pu être suffocant si nous n'en connaissions pas d'avance l'issue.
Dans ce long-métrage où l'on vibre avec rage aux côtés de cette grande héroïne, il est difficile de ne pas y voir un miroir de notre société actuelle, où la place des femmes et leur liberté est sans cesse remise en question. Derrière la superbe photographie du film signée Hélève Louvard où chaque plan semble être sorti d'un tableau du 16e siècle, le sujet du film est, quant à lui, définitivement d'actualité.
Le Jeu de la Reine sortira prochainement au cinéma en France, distribué par ARP.
-
Mission Cléopâtre : Alain Chabat dévoile le monologue d’Otis dans son intégralité
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, un sommet pour Alain Chabat
Dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002), Gérard Depardieu et Christian Clavier forment un superbe duo comique en incarnant les célèbres gaulois. Ils accompagnent dans le film Panoramix (Claude Rich) en Egypte pour aider Numérobis (Jamel Debbouze) à construire un immense palais. Car s'il ne parvient pas à le faire en 3 mois, la reine Cléopâtre (Monica Bellucci) le jettera aux crocodiles !
Astérix et Obélix Mission Cléopâtre ©Pathé Distribution À sa sortie, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre avait engrangé plus de 14,5 millions d'entrées ! C'est encore à ce jour le plus gros succès en France parmi les cinq adaptations live. Loin devant Astérix et Obélix contre César (1999) et ses impressionnants 8,9 millions de spectateurs. Nul doute que cette adaptation de l'œuvre de René Goscinny et Albert Uderzo est la plus appréciée du public. Au moins pour ceux ayant découvert le film à l'époque.
Le monologue culte du film
Il faut dire qu'Alain Chabat est parvenu à apposer son style et son humour absurde. De cette comédie aux dialogues cultes, on retient ainsi des passages mémorables. Mais l'une des séquences qui revient le plus souvient en mémoire, c'est certainement le monologue génial d'Édouard Baer dans le rôle d'Otis.
Une séquence qui aurait pu ne pas apparaître dans le film, puisque les producteurs du film n'en voulaient pas. Alain Chabat a donc insisté et a pu garder ce passage. Non pas sans faire quelques concessions. En effet, le monologue d'Otis a été un peu coupé et il en existe une version longue.
Alors qu'Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ressortira dans les salles le 5 juillet en version restaurée 4K, cette séquence est réapparue dans l'émission Beau Geste de Pierre Lescure. Ainsi, pour ceux n'ayant pas pu voir le monologue entier dans les bonus DVD, il est à découvrir ci-dessous :
Dès le début, Édouard Baer en dit plus sur les passions d'Otis pour la peinture et l'écriture. Et il continue comme cela pendant près d'1min30. Pour comparer avec la version du film, vous pouvez revoir la scène ci-dessous :
-
Astérix et Obélix : Guillaume Canet réagit au box-office et aux critiques sur son film
Astérix et Obélix : l'empire du milieu "pas un échec" pour Guillaume Canet
Sorti dans les salles françaises le 1er février dernier, Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu est un des films les plus chers de l'histoire du cinéma français. Réalisé par Guillaume Canet, il relate une intrigue inédite des deux gaulois les plus célèbres du monde, les faisant voyager en Chine, pour venir en aide à une Princesse en détresse.
Au box-office hexagonal, le long-métrage a attiré plus de quatre millions et demi de spectateurs dans les salles. Un score très largement inférieur aux autres films de la saga (le record étant toujours détenu par Mission Cléopâtre d'Alain Chabat sorti en 2002 et ses 14 millions d'entrées).
Astérix et Obélix - L'Empire du milieu © Pathé Distribution Malgré un score décevant au box-office, Guillaume Canet ne considère pas son film comme un échec, loin de là. En effet, le réalisateur qui interprète également le rôle-titre d'Astérix aux côtés de Gilles Lellouche a confié au JDD (via BFM) qu'il était satisfait du score de son film :
Ce n'est absolument pas un échec. Il a été vendu dans le monde entier et a fait à ce jour plus de 2 millions d'entrées à l'international, avec des cartons en Europe, en Pologne par exemple (...) On oublie qu'avant qu'Avatar ne lance en grand le mouvement au sortir de la pandémie, peu de films faisaient ces chiffres-là (...)
En outre, Guillaume Canet a démenti la rumeur comme quoi il aurait fallu que L'Empire du Milieu franchisse le seuil des six millions d'entrées pour être rentable.
Il répond aux critiques
En plus d'avoir réagi aux rumeurs d'échec financier du film, Guillaume Canet a également tenu à se confier à propos des critiques assassines que le long-métrage a reçues, arguant que ça n'était "jamais agréable" :
Moi, j'ai travaillé pendant cinq ans pour mener à bien ce que je voulais faire : un grand spectacle d'aventure. Ça plaît à certains, pas à d'autres. Les meilleures notes ou critiques ne vont pas toujours aux films qui attirent le plus de spectateurs.
De plus, il a répondu aux attaques plus personnelles, sur son cinéma :
Ça blesse, évidemment. J'espère que je ferai un autre film qui plaira davantage à mes détracteurs et les fera changer d'avis sur mon travail.
Enfin, il a conclu en disant qu'il n'était pas certain de réaliser de nouveau un blockbuster de cette ampleur dans un futur plus ou moins proche :
Je ne m'interdis pas d'avoir envie d'une nouvelle grosse machine dans quelques années. Mais aujourd'hui je suis plutôt désireux de quelque chose de plus intime (...) avec une équipe réduite et moins de pression peut-être aussi.
-
Killers of the Flower Moon : on a vu le nouveau Scorsese avec DiCaprio et De Niro
Martin Scorsese à Cannes
Killers of the Flower Moon était l'événement de ce 76e festival de Cannes. Longtemps on aura espéré (et Thierry Frémaux le premier) que le nouveau film de Martin Scorsese, produit par Apple TV+ mais distribué dans les salles le 18 octobre 2023 avant une mise en ligne sur la plateforme de streaming, allait rejoindre la compétition officielle. Mais c'est bien hors compétition que le long-métrage était présenté en avant-première mondiale ce 20 mai 2023.
Outre le fait qu'un film de Scorsese est toujours un événement en soi, celui s'avère tout de même particulier. D'abord pour la réunion de Robert De Niro et Leonardo DiCaprio, collaborateurs de longue date du cinéaste, qui s'étaient déjà donnés la réplique dans Blessures secrètes (1993) et Simples secrets (1997) - mais jamais dans un film de Scorsese. Ensuite pour son sujet, qui permet au réalisateur de dépeindre à nouveau une part de l'Histoire. Plus précisément celle de l'Amérique et des Amérindiens aux Etats-Unis.
Killers of the Flower Moon : une œuvre sans faille
L'histoire de Killers of the Flower Moon est basée sur le livre La Note américaine de David Grann (également auteur de La Cité perdue de Z adapté par James Gray en 2016). Il se porte sur la tribu Osage qui, en Oklahoma, a trouvé sur ses terres du pétrole. Le peuple devint alors riche.
Mais dans les années 1920, William Hale (Robert De Niro), un éleveur et faux ami des Osages, organise alors les meurtres de plusieurs membres de la tribu dans le but de récupérer ces terres. Il convainc dans un premier temps son neveu, Ernest Burkhart (Leonardo DiCaprio), revenu de la guerre après avoir occupé un simple poste de cuistot, de séduire et d'épouser une Osage, Mollie (Lily Gladstone). Car grâce à leur union, Ernest pourra hériter de ses terres. À condition que tous les membres de la famille de Mollie (et bien d'autres) décèdent "accidentellement"...
Killers of the Flower Moon ©Paramount Pictures Martin Scorsese n'a pas lésiné sur les moyens (ceux d'Apple) pour mettre en scène cette grande fresque historique cachée derrière un film de crimes. Le réalisateur offre une superbe reconstitution de l'époque comme Hollywood n'en fait plus. Rien de nouveau en soi pour le réalisateur d'Aviator ou encore Gangs of New York, qui ici fait preuve d'une maîtrise sans faille.
Difficile de trouver des défauts sur la forme à Killers of the Flower Moon tant le cinéaste sait y faire. Il laisse planer durant le plus gros de son film une ambiance sombre, où le danger à tous les recoins pour les Osages se traduit notamment par la musique, avec le rythme d'une ligne de basse récurrente accompagnée d'harmonica.
Un casting de choix au service des Osages
Néanmoins, derrière la qualité visuelle à la hauteur des espérances, Killers of the Flower Moon est surtout une œuvre importante pour mettre en avant la culture amérindienne (comme on l'a rarement vue), et rendre justice aux Osages. Et pour cela, la durée imposante (3h26) se justifie (bien que des coupes auraient pu être envisagées).
Martin Scorsese trouve le juste équilibre entre une certaine forme de spectacle, avec des plans sublimes (un champ en feu rappelant Les Moissons du ciel), et une démarche politique qui paraît honnête - avec une belle apparition du réalisateur dans un épilogue génial. Son montage est pour cela crucial, tout comme sa manière de mettre en scène les meurtres, d'une froideur étonnante.
Killers of the Flower Moon ©Paramount Pictures Enfin, que dire des prestations de ses comédiens stars ? Leonardo DiCaprio offre à nouveau une prestation habitée, passant d'un bêta manipulable à une vraie pourriture plus amoureux de l'argent que de sa femme. Robert De Niro en impose toujours autant, portant parfaitement son surnom de King dans le film et offrant ses mimiques typiques sans tomber dans la parodie.
Son personnage, véritable Parrain d'une fourberie terrifiante, lui va à ravir. Mais il ne faudrait pas oublier l'excellente Lily Gladstone, capable par son charisme, sa retenue, son sourire en coin, de voler parfois même la vedette à DiCaprio. Une héroïne magnifique au milieu des loups.
Killers of the Flower Moon était présenté au 76e Festival de Cannes hors compétition.
-
The Zone of Interest : on a vu le premier gros choc de Cannes 2023
The Zone of Interest : le retour tant attendu de Jonathan Glazer
Neuf ans après nous avoir fascinés avec l'OVNI Under the Skin mettant en scène Scarlett Johansson en extra-terrestre mangeuse d'hommes, le cinéaste Jonathan Glazer est enfin de retour avec le long-métrage The Zone of Interest, librement inspiré du roman éponyme de Martin Amis paru en 2014.
L'intrigue se déroule durant la seconde guerre mondiale et suit le quotidien de Rudolf Höss, commandant du camp d'Auschwitz, et de sa femme Hedwig, qui s'efforcent de construire une vie de rêve avec leur famille dans une maison avec jardin, juste à côté du camp.
Présentation du film "The Zone of Interest" de Jonathan Glazer au Festival de Cannes 2023 © Isabelle Vautier pour CINESERIE.COM C'était aussi l'été à Auschwitz
The Zone of Interest s'ouvre sur une belle journée ensoleillée, sur les bords d'une rivière. C'est là que Rudolf Höss et sa famille profitent d'un bon moment tous ensemble, avant de regagner leur joli pavillon (ce que l'on appelait alors "la zone d'intérêt"), situé juste derrière les murs du camp. C'est dans cet environnement bucolique que sa femme Hedwig s'affaire pour construire leur "petit paradis".
De l'horreur de l'Holocauste nous ne verrons rien. Pas de prisonniers squelettiques envoyés dans les chambres à gaz, pas de corps brûlés dans les fours crématoires, pas d'exécutions sommaires. Car ces scènes insoutenables demeurent à jamais gravées dans nos esprits. Glazer, dans sa sagacité, se fie à notre mémoire collective pour nous plonger par de simples échos (et l'on ne peut que saluer le travail sonore éblouissant) dans les abysses infernales d'Auschwitz, qui se déroulent hors-champ.
Les cris lointains, les vrombissements incessants des fours crématoires, d'où s'échappent des volutes de fumée noire, n'ébranlent en rien la routine de cette famille, dont les préoccupations semblent se résumer à l'entretien de leur splendide jardin, où la vie foisonne, tandis qu'au-delà de leurs murs, règne la mort. Comme des habitants d'une maison en bordure d'autoroute habitués au tumulte extérieur, ils semblent être insensibles au vacarme quotidien de la solution finale.
Des prisonniers envoyés dans le camp de la mort, seuls des fragments demeurent à l'écran : un manteau de fourrure, des habits d'enfants, des bijoux, des dents.
La figure du mal
Lorsque l'existence d'un haut dignitaire nazi et de sa famille est dépeinte de la sorte par Jonathan Glazer, il insuffle de l'humanité en eux. Si cette approche peut rebuter, elle opère en réalité un rappel essentiel : les nazis étaient des êtres humains, et ce sont bel et bien les êtres humains qui détiennent le pouvoir d'engendrer de telles atrocités.
En embrassant cette perspective, une vérité troublante se révèle : l'abîme de la cruauté peut émaner de notre propre humanité. Ainsi confrontés à ce miroir déformé, nous sommes forcés de questionner notre propre nature et d'affronter le potentiel obscur qui sommeille en chacun de nous. Dans cette méditation poignante, l'individu se trouve face à une réalité incontournable : seule l'humanité peut invoquer les démons les plus sombres de son être.
The Zone of Interest de Jonathan Glazer sortira prochainement au cinéma en France.
-
The Creator : un superbe trailer pour le nouveau film de Gareth Edwards après "Rogue One"
Gareth Edwards enfin de retour avec The Creator
Malgré sa bonne réputation, Gareth Edwards se fait très rare. Après avoir été découvert grâce à son premier long-métrage, Monsters, le réalisateur britannique a sorti Godzilla, plutôt bien reçu. Deux ans plus tard, il a dévoilé Rogue One : A Star Wars Story, qui a fait forte impression et est même considéré par certains comme le meilleur spin-off de la célèbre saga créée par George Lucas. Pourtant, le film est sorti en 2016, et son réalisateur ne nous a rien fait découvrir depuis. Mais cela va bientôt changer grâce à The Creator.
The Creator ©20th Century Studios Edwards dévoilera bientôt son nouveau long-métrage, dont il a aussi écrit le scénario. The Creator se déroule dans un monde futuriste où les humains sont à la lutte avec les forces de l’intelligence artificielle. Un ancien agent des forces spéciales, Joshua, est chargé un jour de retrouver et d’éliminer le Créateur. Ce mystérieux personnage a créé une arme capable de mettre fin à la guerre, mais aussi à l’existence de l’humanité…
John David Washington face à un dilemme sur les premières images
À quelques mois de la sortie de The Creator, 20th Century Studios vient de lâcher une première bande-annonce du long-métrage. On y découvre Joshua, joué par John David Washington, qui se lance à la recherche du Créateur. Mais lorsqu’il découvre l’arme secrète qu’il doit trouver, il se rend compte qu’il s’agit d’une petite fille. Il se retrouve alors face à un dilemme : l’éliminer ou risquer de mettre en péril l’humanité.
Pour son grand retour derrière la caméra, Gareth Edwards a rassemblé un beau casting dans The Creator. Outre John David Washington, le film met notamment en scène Ken Watanabe, Gemma Chan et Allison Janney.
Comme évoqué plus haut, il faudra patienter encore quelques mois avant de pouvoir aller voir The Creator. Le film débarquera le 27 septembre 2023 dans les salles françaises.
-
Deadpool 3 : ces deux personnages géniaux seront de retour
Deadpool 3 bientôt en tournage
La sortie de Deadpool 2 en 2018 a laissé place à une période d’incertitude sur le futur du super-héros au cinéma. Mais un troisième volet a été officiellement annoncé en novembre 2020. On ne sait encore rien de l’intrigue de ce nouveau film. Mais si le projet a traîné depuis la date de sa mise en chantier, il avance désormais bien.
Deadpool (Ryan Reynolds) - Deadpool ©20th Century Studios Le tournage de Deadpool 3 devrait débuter ce mois de mai. Hugh Jackman, qui fera son grand retour dans la peau de Wolverine, a récemment partagé une vidéo dans laquelle on pouvait le voir s’entraîner dur afin d’être prêt à temps pour retrouver le personnage qu’il a incarné pour la première fois il y a plus de vingt ans. On reverra d’autres visages bien connus dans le long-métrage qui sera cette fois réalisé par Shawn Levy. Parmi eux, Morena Baccarin et Karan Soni rejoueront Vanessa et Dopinder. Et deux autres personnages populaires auprès du public seront aussi de retour.
Deux personnages populaires de retour
Comme nous l’apprend Deadline, Negasonic Teenage Warhead et sa petite-amie Yukio seront également au casting de Deadpool 3. Leurs interprètes, Brianna Hildebrand et Shioli Kutsuna, rejoueront les deux personnages introduits dans les films précédents, et qui avaient fait forte impression auprès du public. On ne sait pas encore si elles auront cette fois un rôle plus important. Mais étant donné leur popularité, on peut penser que ce sera le cas.
Comme pour l’opus précédent, en plus des personnages que l’on connaît déjà, de nouvelles têtes seront introduites dans Deadpool 3. Emma Corrin, propulsée sur le devant de la scène grâce à son interprétation de Lady Diana dans The Crown, jouera un rôle pour le moment inconnu. Ce sera aussi le cas Matthew Macfadyen, un acteur beaucoup plus expérimenté que l’on a récemment pu voir dans La Ruse au cinéma.
On attend désormais avec impatience de voir ou revoir tous ces acteurs à l’œuvre dans Deadpool 3. Pour cela, il faudra patienter encore un an et demi. Car la sortie du long-métrage est prévue pour le 6 novembre 2024 dans les salles françaises.
-
Beetlejuice 2 : premières images de Winona Ryder sur le tournage
Un des meilleurs films de Tim Burton
Beetlejuice (1988) fait à l'évidence parmi les films les plus réussis et connus de Tim Burton. On y retrouve Alec Baldwin et Geena Davis, qui jouent un couple victime d'un accident dès les premières minutes du long-métrage. Mais alors qu'ils retournent chez eux, ils prennent peu à peu conscience qu'ils sont morts et sont désormais des fantômes qui hantent leur ancienne demeure. Une demeure qui, justement, est remise en vente.
Beetlejuice ©Warner Bros. Voyant arriver la jeune Winona Ryder et ses parents, le couple va d'abord tout faire pour les effrayer et les pousser à quitter les lieux - avant de s'attacher à l'adolescente. Pour les aider dans cette tâche, Michael Keaton incarne Beetlejuice, un bio-exorciste pas très honnête...
Début de tournage pour Beetlejuice 2
Après avoir réalisé une partie de la série Mercredi sur Netflix, Tim Burton n'a pas tardé à trouver un nouveau projet. Pour le moins inattendu, le cinéaste a décidé de s'attaquer à une suite de son film culte. Avec Beetlejuice 2, tout juste officialisé par Warner Bros., il retrouvera au moins Winona Ryder et Michael Keaton dans les mêmes rôles, mais également Jenna Ortega qu'il a dirigée dans Mercredi. Cette dernière devrait interpréter la fille de Winona Ryder. Ce qui semble être un très bon choix étant donné sa performance dans la série Netflix.
Et alors qu'on apprenait que Monica Bellucci sera également de la partie, des premières images du tournage sont apparues sur Internet. Elles concernent Winona Ryder qu'on voit apparaître dans une voiture. Son personnage, Lydia Deetz, semble avoir gardé le même style gothique qui lui allait si bien dans le premier Beetlejuice.
Ces photos "volés" confirment en tout cas le début du tournage de Beetlejuice 2. Sans retard, le long-métrage devrait pouvoir sortir dans les salles américaines le 6 septembre 2024.
-
Festival de Cannes 2023 : nos photos de la 76e édition
La cérémonie d'ouverture du 76e Festival de Cannes
Le 76e Festival de Cannes a début le 16 mai 2023 et se tiendra jusqu'au 27 mai. La cérémonie d'ouverture a vu Michael Douglas être honoré. L'acteur s'est présenté sur le tapis rouge aux côtés de sa femme Catherine Zeta-Jones et de leur fille Carys.
Puis, une fois dans la salle, c'est Uma Thurman qui lui a remis sa Palme d'or d'honneur, tandis que Catherine Deneuve a lu un poème sous les yeux de sa fille Chiara Mastroianni, la maîtresse de cérémonie de cette année. Enfin, après avoir monté les marches, Maïwenn et Johnny Depp ont pu s'installer dans le Grand théâtre Lumière pour la projection du film d'ouverture, Jeanne du Barry, avec toute l'équipe du film.
Le Jury qui décernera la Palme d'or, composé de Julia Ducournau, Denis Ménochet, Brie Larson, Paul Dano, Maryam Touzani, Rungano Nyoni, Atiq Rahimi et Damián Szifrón, a également monté les marches. Découvrez en cliquant sur la galerie ci-dessous nos photos du tapis rouge de la cérémonie d'ouverture. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.
Catherine Deneuve au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierThierry Fremaux, Iris Knobloch et Catherine Deneuve au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierUma Thurman au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierMichael Douglas, sa fille Carys Zeta Douglas et Catherine Zeta-Jones au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierMichael Douglas, sa fille Carys Zeta Douglas et Catherine Zeta-Jones au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPaul Dano, Denis Menochet, Brie Larson, Ruben Ostlund, Damian Szifron et Julia Ducournau au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierDenis Menochet, Brie Larson, Ruben Ostlund et Damian Szifron au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierLe Jury Rungano Nyoni, Maryam Touzani, Atiq Rahimi, Julia Ducournau, Ruben Ostlund, Damian Szifron, Brie Larson, Denis Menochet et Paul Dano au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierJohnny Depp et Maiwenn au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierJohnny Depp au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierJohnny Depp, Pierre Richard, Benjamin Lavernhe et Pascal Greggory au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPauline Pollmann, Diego Le Fur, Maiwenn, Johnny Depp, Pierre Richard, Benjamin Lavernhe, Pascal Greggory et Melvil Poupaud Johnny Depp, Pierre Richard, Benjamin Lavernhe et Pascal Greggory au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierCannes, le 17 mai
Après la montée des marches, l'équipe de Jeanne du Barry était à nouveau présente le 17 mai pour la conférence de presse du film. L'occasion de capturer leur image lors du photocall. Puis, le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda passait à son tour sur le tapis rouge pour la présentation de son film Monster, en compétition officielle.
Cliquez sur la galerie ci-dessous pour voir également les photos d'Ethan Hawke et Pedro Almodóvar pour Strange Way of Life, ou encore d'Adèle Exarchopoulos et Romain Duris pour Le Règne animal. ©Isabelle Vautier pour CineSerie
Photocall "Jeanne du Barry". Maiwenn et Johnny Depp au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Maiwenn et Johnny Depp au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Maiwenn et Johnny Depp au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Maiwenn et Johnny Depp au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Johnny Depp au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Maiwenn au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". India Hair, Benjamin Lavernhe et Pierre Richard au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Pascal Greggory et Pierre Richard au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Pierre Richard au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Maiwenn, Johnny Depp et Pauline Pollmann au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Jeanne du Barry". Pierre Richard, Maiwenn, Johnny Depp et Pascal Greggory au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Strange way of life". Ethan Hawke au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Strange way of life". Jason Fernandez, Ethan Hawke et Pedro Almodovar au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall "Strange way of life". Ethan Hawke et Pedro Almodovar au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall avec le Jury "Un Certain Regard" Paula Beer, Alice Winocour, John C. Reilly, Emilie Dequenne et Davy Chou au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall avec le Jury "Un Certain Regard" Paula Beer, Alice Winocour, John C. Reilly, Emilie Dequenne et Davy Chou au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierPhotocall avec le Jury "Un Certain Regard" John C. Reilly au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierRomain Duris, Adele Exarchopoulos et Tom Mercier au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierGeorge Steane, Jose Condessa, Anthony Vaccarello, Pedro Almodovar, Ethan Hawke, Jason Fernandez et Manu Rios au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierTapis Rouge "Monster" Soya Kurokawa, Sakura Ando et Hirokazu Kore-Eda au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierTapis Rouge "Monster". Yuji Sakamoto, Eita Nagayama, Hinata Hiraghi, Soya Kurokawa, Sakura Ando et Hirokazu Kore-Eda au 76e Festival de Cannes ©Isabelle VautierCannes, le 18 mai
Le 18 mai était une grosse journée au Festival de Cannes avec la projection événement d'Indiana Jones et le Cadran de la destinée. L'occasion de voir sur le tapis rouge l'équipe du film emmenée notamment par Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et le réalisateur James Mangold. Avant cette séance prestigieuse, l'équipe de Rosalie s'est présentée au photocall, entre autres, Nadia Tereszkiewicz, Benoît Magimel et Benjamin Biolay, avant que Sean Penn ne monte les marches avec l'équipe de Black Flies.
Cliquez sur la galerie ci-dessous pour voir les photos de cette journée. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.
76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Rosalie". Nadia Tereszkiewicz, Benoit Magimel and Stephanie Di Giusto. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Rosalie". Nadia Tereszkiewicz and Benoit Magimel. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Rosalie". Anna Biolay , Stephanie Di Giusto, Nadia Tereszkiewicz and Juliette Armanet. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Rosalie". Gustave Kervern, Guillaume Gouix, Benoit Magimel and Benjamin Biolay. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Rosalie". Benjamin Biolay. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Calista Flockhart and Harrison Ford. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Calista Flockhart and Harrison Ford. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Mads Mikkelsen, Harrison Ford and James Mangold. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Phoebe Waller-Bridge. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Simon Emmanuel, Shaunette Renee Wilson, Boyd Holbrook, Mads Mikkelsen, Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Ethann Isidore, Kathleen Kennedy and Frank Marshall. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Phoebe Waller-Bridge, James Mangold, Harrison Ford, Boyd Holbrook, Mads Mikkelsen and Shaunette Renee Wilson. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". James Mangold and Harrison Ford. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Phoebe Waller-Bridge, James Mangold, Harrison Ford and Shaunette Renee Wilson. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Harrison Ford, Ethann Isidore and Mads Mikkelsen. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Indiana Jones and the dial of destiny (Indiana Jones et le cadran de la destinée)". Frank Marshall, Kathleen Kennedy, Ethann Isidore, Phoebe Waller-Bridge, James Mangold, Harrison Ford, Shaunette Renee Wilson, Boyd Holbrook, Mads Mikkelsen and Simon Emmanuel. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Black flies". Raquel Nave, Sean Penn and Jean-Stephane Sauvaire. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Black flies". Tye Sheridan, Jean-Stephane Sauvaire, Sean Penn and Raquel Nave. ©Isabelle Vautier76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Black flies". Raquel Nave, Sean Penn and Jean-Stephane Sauvaire. ©Isabelle VautierCannes, le 19 mai
Après le tapis rouge, place photocall pour Indy et son équipe. L'occasion pour Harrison Ford de se présenter devant les photographes avec sa Palme d'or d'honneur surprise. Après cela, Cate Blanchett est venue présenter The New Boy dans la section Un certain regard, avant que le nouveau film de Jonathan Glazer, The Zone of Interest, ne vienne frapper fort sur la croisette.
Cliquez sur la galerie ci-dessous pour voir les photos de cette journée. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.
76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Indiana Jones et le cadran de la destinée (Indiana Jones and the dial of destiny)". Phoebe Waller-Bridge, James Mangold and Harrison Ford.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Indiana Jones et le cadran de la destinée (Indiana Jones and the dial of destiny)". James Mangold, Harrison Ford and Mads Mikkelsen76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Indiana Jones et le cadran de la destinée (Indiana Jones and the dial of destiny)". Phoebe Waller-Bridge and Harrison Ford.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Indiana Jones et le cadran de la destinée (Indiana Jones and the dial of destiny)". Harrison Ford.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Indiana Jones et le cadran de la destinée (Indiana Jones and the dial of destiny)". Ethann Isidore.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "Indiana Jones et le cadran de la destinée (Indiana Jones and the dial of destiny)". Kathleen Kennedy, Ethann Isidore, Phoebe Waller-Bridge, James Mangold, Harrison Ford, Mads Mikkelsen and Boyd Holdbrook.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "The new boy". Deborah Mailman, Aswwan Reid, Cate Blanchett, Warwick Thornton and Wayne Blair.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "The new boy". Deborah Mailman, Cate Blanchett and Warwick Thornton.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "The new boy". Cate Blanchett and Warwick Thornton.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "The new boy". Cate Blanchett and Warwick Thornton.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Photocall with cast of the film "The new boy". Cate Blanchett.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Paul Dano, Ruben Ostlund, Julia Ducournau and Denis Menochet.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Natalie Portman.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Deborah Mailman, guest, Cate Blanchett and Aswan Reid.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Cate Blanchett.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Warwick Thornton, Aswan Reid, Cate Blanchett, Wayne Blair and Deborah Mailman.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Ewa Puszczynska, Sandra Huller, Jonathan Glazer, Christian Friedel and Jim Wilson.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Sandra Huller and Jonathan Glazer.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "The zone of interest". Denis Menochet. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.Cannes, le 20 mai
Le 20 mai, les monstres du cinéma étaient de sortie ! Pour la projection exceptionnelle de The Killers of the Flower Moon, le nouveau film de Martin Scorsese, présenté hors compétition, le cinéaste a monté les marches avec les immenses Leonardo DiCaprio et Robert De Niro. Avec eux étaient aussi présents Lily Gladstone et Jesse Plemons, également très bons dans le film (voir notre avis).
76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Killers of the flower moon". Leonardo DiCaprio, Martin Scorsese, Robert De Niro and Cara Jade Myers. ©Isabelle Vautier pour CineSerie. Mais ce n'est pas tout, puisque par la suite c'est May December de Todd Haynes (en compétition) qui était projeté au Grand théâtre Lumière. Natalie Portman et Julianne Moore ont alors illuminé les marches sous le ciel pluvieux de Cannes.
Cliquez sur la galerie ci-dessous pour voir les photos de cette journée. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.
76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Killers of the flower moon". Lily Gladstone and Leonardo DiCaprio. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Killers of the flower moon". Martin Scorsese, Lily Gladstone, Leonardo DiCaprio, Tantoo Cardinal and Jillian Dion. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Killers of the flower moon". Jesse Plemons, Martin Scorsese and Robert De Niro. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Killers of the flower moon". Jesse Plemons. ©Isabelle Vautier pour CineSerie.76th Cannes Film Festival. Red carpet of the film "Killers of the flower moon". Robert De Niro and Martin Scorsese. ©Isabelle Vautier pour CineSerie. -
Killers of the Flower Moon : un trailer sublime et inquiétant pour le film de Martin Scorsese
Killers of the Flower Moon : une fresque qui s'annonce grandiose
Le nouveau film de Martin Scorsese marque la réunion entre le cinéaste et ses deux acteurs fétiches : Robert De Niro et Leonardo DiCaprio. Si les deux comédiens se sont déjà donné la réplique dans Blessures secrètes et Simples secrets, il s'agit de leur première collaboration ensemble sous la direction du réalisateur, si l'on met de côté le court-métrage The Audition. Et ces retrouvailles s'annoncent sublimes.
Basé sur l'ouvrage éponyme du journaliste David Grann, Killers of the Flower Moon raconte le massacre des membres de la tribu Osage en Oklahoma, dans les années 1920. Ces crimes ont été perpétrés par l'éleveur William Hale (Robert De Niro), avec la complicité de son neveu Ernest Burkhart (Leonardo DiCaprio). La bande-annonce du film laisse entendre que ce dernier est profondément tiraillé puisqu'elle dévoile des éléments de son histoire d'amour avec Mollie (Lily Gladstone), membre de la tribu qui découvre avec effroi l'un des meurtres, commis pour récupérer le pétrole découvert sur leurs terres.
Killers of the Flower Moon ©Paramount Pictures Enchaînant les plans magnifiques qui promettent une reconstitution grandiose et une atmosphère désenchantée, la bande-annonce introduit également d'autres membres du casting, à commencer par Brendan Fraser et Jesse Plemons. Ces images viennent d'être révélées alors que le long-métrage sera présenté hors compétition au Festival de Cannes ce samedi 20 mai 2023.
Killers of the Flower Moon est à découvrir dans les salles françaises dès le 18 octobre 2023, avant sa mise en ligne sur la plateforme Apple TV+.
-
Jeanne du Barry : Johnny Depp répond aux attaques sur sa venue à Cannes
Johnny Depp de retour dans Jeanne du Barry
Nouveau film de Maïwenn, Jeanne du Barry vient d'ouvrir la 76e édition du Festival de Cannes. Le long-métrage marque le retour au cinéma de Johnny Depp. Dans le film, l'acteur prête ses traits à Louis XV, qui a un coup de foudre pour l'héroïne incarnée par la réalisatrice et en fait sa favorite officielle.
Jeanne du Barry ©Le Pacte La présence du comédien sur la Croisette aux côtés de Maïwenn, Pierre Richard, Benjamin Lavernhe ou encore Melvil Poupaud a suscité l'indignation. L'association Osez le féminisme a notamment assuré que "le cinéma français défend toujours les agresseurs" et "continue de mépriser les victimes de violences", la star faisant son retour sur le devant de la scène quelques mois après son procès ultra médiatisé qui l'opposait à son ex-épouse Amber Heard, qui l'accusait de violences conjugales. Au terme de ce procès, les acteurs ont tous deux été reconnus coupables de diffamation.
Un collectif de comédiens a par ailleurs déploré le fait que le Festival de Cannes "déroule le tapis rouge aux hommes et aux femmes qui agressent", et "envoie le message que dans notre pays nous pouvons continuer d’exercer des violences en toute impunité, que la violence est acceptable dans les lieux de création". Laure Calamy, Jérémie Renier, Bastien Bouillon ou encore Ophélie Bau font partie des signataires de cette tribune publiée dans Libération.
Interrogé sur la polémique, Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a déclaré (via 20 minutes) :
Je suis la dernière personne à pouvoir vous parler de tout ça, car, s’il y a une personne au monde qui ne s’est pas intéressée à ce procès très médiatique, c’est moi. Je ne sais pas de quoi il s’agit, je m’intéresse à Depp comme acteur.
L'acteur n'est pas inquiet
Durant la conférence de presse de Jeanne du Barry organisée à Cannes ce mercredi 17 mai 2023, Johnny Depp s'est exprimé sur les personnes qui fustigent sa venue sur la Croisette. Le comédien a été très clair : il ne s'en soucie absolument pas. Il a affirmé à ce sujet (via Variety et Le HuffPost) :
Et si un beau jour, ils décident de ne plus m’autoriser à venir ici ou à aller chez McDonald’s ? Et que cette condamnation soit à vie ? Quelque part dans le monde, il y a peut-être 39 personnes mécontentes contre moi si je mange un Big Mac. Qui sont ces personnes ? Pourquoi ça les intéresse ?
L'acteur en a rajouté une couche sur ces "anonymes" qui s'expriment "derrière leur écran d'ordinateur" et qui "ont du temps à perdre". Pour lui, il n'est pas nécessaire de se soucier de leurs remarques et il estime que "ces gens devraient réfléchir un peu et se demander de quoi il s’agit vraiment".
Arguant que "la majorité" de ce qui a été écrit dans les médias "ces cinq ou six dernières années" n'était qu'une "horrible fiction", Johnny a également assuré qu'il "ne se sent pas boycotté à Hollywood", parce qu'il "ne pense pas à Hollywood".
-
Mission Impossible 7 : une nouvelle bande-annonce captivante !
Une nouvelle bande-annonce pour Mission Impossible 7
C'est peu dire que Mission Impossible 7 (titré Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1) est l'un des films les plus attendus de l'année. Une fois de plus Tom Cruise nous promet des cascades folles et depuis des mois l'acteur nous y prépare. Que ce soit à bord d'un avion en chute libre ou à moto, Ethan Hunt va nous en mettre plein les yeux.
Depuis un an, il aura fallu se contenter d'une première bande-annonce dévoilée en mai 2022 et d'images des coulisses. Paramount nous offre enfin un nouveau trailer (vidéo en une d'article), mais qui ne permet pas d'en savoir beaucoup plus sur l'intrigue.
Tom Cruise - Mission Impossible 7 ©Paramount On apprend en effet que cette nouvelle mission va couter cher à Ethan. Et qu'une guerre approche... Il lui faudra sauver le monde, mais de qui et de quoi ? Le mystère reste entier, même si des indices semblent nous renvoyer au deuxième opus de la saga.
Paramount a également dévoilé un synopsis officiel, qui reste vague sur le récit de Mission Impossible 7 :
Ethan Hunt (Tom Cruise) et son équipe de l’IMF se lancent dans leur mission la plus périlleuse à ce jour : traquer une effroyable nouvelle arme avant que celle-ci ne tombe entre de mauvaises mains et menace l’humanité entière. Le contrôle du futur et le destin du monde sont en jeu. Alors que les forces obscures de son passé ressurgissent, Ethan s’engage dans une course mortelle autour du globe. Confronté à un puissant et énigmatique ennemi, Ethan réalise que rien ne peut se placer au-dessus de sa mission - pas même la vie de ceux qu’il aime.
Du beau monde pour MI7
Comme toujours, Ethan Hunt ne sera pas seul pour accomplir cette mission impossible. Outre le retour d'Henry Czerny (Eugene Kittridge dans Mission Impossible), Ving Rhames, présent dans chaque film depuis le premier en 1996, reprendra à nouveau son rôle de Luther.
À ses côtés, Simon Pegg (Benji depuis l'épisode 3) amènera encore et toujours une part de légèreté très appréciable. Et on retrouvera avec plaisir Rebecca Ferguson (Ilsa depuis Mission Impossible : Rogue Nation) et Vanessa Kirby (la Veuve Blanche dans Fallout). Du côté des nouveaux visages, on notera les présences d'Hayley Atwell, Pom Klementieff ou encore Esai Morales, tous les trois adeptes de productions super-héroïques.
Hayley Atwell - Mission Impossible 7 ©Paramount Mission Impossible 7 sortira dans les salles le 12 juillet 2023. Mais cette nouvelle aventure se poursuivra avec Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 2, huitième opus de la saga, prévu pour le 26 juin 2024. Et alors que Top Cruise avait déjà explosé le box-office en 2022 avec Top Gun: Maverick, il semble bien partie pour faire de même lors des deux prochains étés.
-
Fast & Furious X : Jason Momoa à la rescousse de la saga
La saga reprend la route avec Fast & Furious X
Il semble de plus en plus évident que les grandes heures de la saga Fast & Furious sont derrière elle. Depuis le génial Fast & Furious 5 (film de casse fun à Rio), la franchise n'a probablement jamais retrouvé un tel niveau. Il y avait bien sûr du plaisir devant le sixième opus et sa partie à Londres. Et une émotion certaine devant le septième (marqué par le décès de Paul Walker) qui permettait de sauver le film. Mais avec Fast & Furious 8 et 9, la saga mettait décidément trop de côté ses fondations.
La base de Fast & Furious, c'est bien cette famille que forment Dominic Toretto et ses amis. Des petits malfrats pas mauvais au volant d'une voiture et qui se retrouvent inlassablement autour d'un barbecue avec une Corona à la main.
Fast & Furious X ©Universal Pictures Et lorsqu'il faut se lancer dans l'action, c'est généralement pour se sauver les uns les autres. Mais avec le huitième opus, les gadgets ultrasophistiqués ont pris le pas sur les simples coups de poing. Les ennemis sont devenus des terroristes désireux de changer l'ordre mondial. Et la Fast Family s'est transformée en équipe de super-héros engagée par l'Agence pour sauver le monde.
De Fast & Furious, on est donc passé à Mission Impossible version beauf. Dès lors, même si la surenchère d'action absurde et improbable n'a pas faibli, c'est ce qu'il y a autour qui déçoit le plus depuis deux films. Néanmoins, avec Fast & Furious X, Louis Leterrier revient un peu aux bases. Notamment avec de l'action qui reste au sol, tout en assumant l'aspect déjà vu de son récit et l'esprit régressif de l'ensemble.
Jason Momoa, un antagoniste vraiment cinglé
Une fois n'est pas coutume, Fast & Furious X part d'une histoire de vengeance. Dans Fast & Furious 7, Deckard Shaw (Jason Statham) s'en prenait à Dom et sa famille pour venger son frère (Luke Evans), laissé dans le coma à l'issue de F&F 6. Ici, on retourne encore plus loin en arrière. Jusqu'au cinquième opus avec Dante (Jason Momoa), le fils d'Hernan Reyes (Joaquim de Almeida) désireux de venger la mort de son père.
Il serait trop facile de simplement éliminer Dom. Le plan de Dante est bien plus (faussement) compliqué. Avant d'en terminer avec lui, il compte le faire souffrir. Et quoi de mieux pour cela que de le séparer de sa meute et de viser ses amis les uns après les autres ? Sur le papier, pourquoi pas. Dans les faits, les agissements de l'antagoniste sont bourrés d'incohérences, la faute à un scénario à trous et une intrigue qui n'a pour but que de passer d'une scène d'action à une autre.
Jason Momoa - Fast & Furious X ©Universal Pictures De l'action qui, pour ce genre de divertissement sans finesse, s'avère convaincante. Moins épuisante bien qu'inégale et peu mémorable, avec son lot d'effets numériques médiocres. Heureusement, le caractère déglingué de Dante sauve la mise. Une attitude inattendue d'un méchant psychopathe qui ne prend rien au sérieux et fait vannes sur vannes dans des tenues excentriques. À l'image de ce passage improbable où Jason Momoa, coiffé de deux chignons, se fait les ongles en peignoir en s'adressant au cadavres de ses hommes de main.
L'acteur est en roue libre dans Fast & Furious X et est probablement la meilleure idée du film avec John Cena. Ce dernier, pourtant si sérieux dans le précédent film, retrouve un esprit comique qui va s'y bien à l'ancien catcheur. Il propose en effet une version bien plus sympathique "d'oncle Jakob".
Vin Diesel et les autres
Dès lors, il n'y a plus que Vin Diesel pour enfoncer le film dans un sérieux dont on ne peut plus échapper avec la franchise. L'acteur, plus bouffie que jamais, accompagné d'un Alan Ritchson (Agent Aimes) tout aussi gonflé, permet certes de faire avancer l'intrigue (centrée sur lui), mais à quel prix. Le déséquilibre de ton est d'autant plus flagrant que "le héros" reste quasiment seul pendant que les autres groupes ont droit aux séquences les plus appréciables. Que ce soit dans les dialogues ou l'action.
Fast & Furious X ©Universal Pictures Notamment deux combats au corps-à-corps jouissifs et bien rythmés. L'un entre Michelle Rodriguez (Letty) et Charlize Theron (Cipher), l'autre entre Sung Kang (Han) et Jason Statham (Deckard). Le genre de séquence malheureusement trop peu exploitée. Tout comme celles avec le groupe de Tyrese Gibson (Roman), plus délirant et absurde que jamais.
La bouffée d'air frais apportée par chacun laisse une certaine frustration tant on aurait aimé voir davantage Jason Statham, la complicité entre Nathalie Emmanuel (Megan) et Ludacris (Tej), ou encore Jordana Brewster (Mia) - qui n'a droit qu'à une présence anecdotique.
Michelle Rodriguez - Fast & Furious X ©Universal Pictures On peut alors tenter de se rassurer. Fast & Furious X n'est que la première partie du final de Fast & Furious (qui pourrait compter encore deux films). Espérons que tous ces personnages secondaires si appréciables auront encore du temps pour nous ravir. D'autant plus que d'autres personnages iconiques feront leur retour. Les teasing à leur sujet en fin de film auront au moins fait leur effet pour qu'on attende la suite.
Fast & Furious X, en salles le 17 mai 2023. Ci-dessus la bande-annonce. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces.
-
La Chute de Paris : Mathieu Kassovitz va se la jouer Gerard Butler
Mathieu Kassovitz reprend du service pour Canal+
C'est une annonce qui donne très envie. Comme rapporté par Deadline, la franchise d'action menée par Gerard Butler avec les films La Chute de la Maison-Blanche, La Chute de Londres et La Chute du Président va avoir une extension en série télévisée et celle-ci aura pour personnage principal Vincent, incarné par l'acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz. StudioCanal, la société de production G-Base de Gerard Butler, Urban Myth Films et la société Millenium produisent cette série, logiquement intitulée La Chute de Paris. Une coproduction internationale de haut niveau qui s'annonce déjà comme un gros morceau.
Mike Banning (Gerard Butler) - La Chute du Président ©SND À la réalisation, le réalisateur et scénariste israélien Oded Ruskin, à qui l'on doit les récentes séries No Man's Land et Les Gouttes de Dieu. À l'écriture, Howard Overman, connu pour le succès Misfits. Le pitch de La Chute de Paris est le suivant :
Vincent est un officier de protection d'un ministre français, cible d'un groupe terroriste mené par un certain Jacob. Vincent travaille avec Zara, agente du MI6, pour assurer la sécurité du ministre. Mais ils vont se retrouver pris dans un complot plus vaste, soupçonnant qu'un collègue des services de sécurité donne des informations à Jacob, qui a toujours un coup d'avance sur eux dans son projet de faire tomber Paris.
Un rôle façon Le Bureau des légendes pour Mathieu Kassovitz ?
Nul doute que la série La Chute de Paris devrait être orientée dans le genre de l'action, étant donné sa filiation avec les films de Gérard Butler. Mais on devine aussi que devrait s'y mêler de l'intrigue politique et géopolitique, à la manière d'une des grandes productions dans laquelle apparaissait Mathieu Kassovitz : Le Bureau des légendes. Inoubliable "Malotru" dans cette Création Originale de Canal+, le réalisateur de La Haine y déployait en effet un registre de jeu fascinant, emmenant le spectateur des bureaux de la DGSE en Russie, en passant par la Syrie, avec une belle authenticité.
À ce jour, il n'est pas confirmé que Gerard Butler apparaîtrait dans La Chute de Paris, mais selon Deadline il pourrait bien y faire un caméo. Le début de tournage est prévu à Paris et Londres le 30 mai 2023. De quoi espérer une arrivée sur Canal+ en 2024.
-
Fast & Furious X : focus sur l’incroyable scène post-générique du film de Louis Leterrier
Fast & Furious X : de Justin Lin à Louis Leterrier
Après 9 épisodes (10 si on compte Fast and Furious : Hobbs & Shaw), la licence de Vin Diesel est de retour cette semaine au cinéma avec Fast & Furious X. Un dixième opus qui devait initialement être mis en scène par le réalisateur emblématique de la licence : Justin Lin. Ce réalisateur d’origine taïwanaise a en effet mis en scène 5 volets de la saga, à savoir : Fast & Furious : Tokyo Drift (2006), Fast & Furious 4 (2009), Fast Five (2011), Fast & Furious 6 (2013) et Fast & Furious 9 (2021). Et le cinquième volet est très important puisque les événements du film se connectent directement avec l’intrigue de Fast X.
Brian O'Conner (Paul Walker) - Fast Five ©Universal Pictures Justin Lin devait ainsi reprendre une sixième fois les commandes de la licence Fast and Furious. Mais face à des divergences artistiques avec Vin Diesel, le cinéaste a préféré abandonner son poste, alors que la production du long-métrage avait déjà débuté. Universal Pictures a donc été dans l’obligation de lui trouver un remplaçant dans l’urgence. Le studio a alors jeté son dévolu sur le réalisateur français Louis Leterrier. Un metteur en scène déjà habitué aux grosses productions hollywoodiennes puisqu'il est derrière des films comme Le Transporteur (2002), L’Incroyable Hulk (2008), Le Choc des Titans (2010) ou encore Insaisissables (2013).
Focus sur la scène post-générique
Puisque Fast & Furious 11 et 12 ont déjà été officialisés, Fast X se termine, sans surprise, sur une scène post-générique. Une séquence très importante pour la suite de la saga puisqu’elle réserve une surprise de taille. Évidemment, la suite de cet article va contenir des spoilers quant à la teneur de cette scène additionnelle. Ceux qui préfèrent conserver la surprise intacte sont priés de passer leur chemin. Pour les autres, voici le contenu de la scène post-générique de Fast X.
Fast X se termine sur une « petite » victoire de Dante Reyes, le nouveau méchant campé par Jason Momoa. Ce dernier a pour but de détruire Dominic Toretto et sa famille dans une vendetta sanglante et déterminée. Lors de la scène post-générique, on retrouve ainsi ce super-méchant dans une discussion par téléphone. L’antagoniste s’adresse alors à un personnage masqué, dont le visage est dissimulé par une cagoule. Dante Reyes délivre un court monologue à destination de ce mystérieux personnage. Une tirade dans laquelle Dante lui explique qu’il compte bien lui faire la peau à lui aussi.
Après avoir attentivement écouté son interlocuteur, le mystérieux protagoniste enlève sa cagoule, proposant ainsi une surprise de taille à l’assistance. Le public découvre en effet, choqué et sidéré, l’identité de ce personnage. Vous êtes prêts ? Luke Hobbs est de retour !
Fin de l’embrouille ?
En effet, le personnage incarné par Dwayne Johnson depuis Fast Five en 2011 fait ici son grand retour. Un come-back de taille puisque le comédien avait abandonné son rôle après Fast & Furious 8 à cause de différents avec Vin Diesel. Quelques temps après, une fois les esprits apaisés, Vin Diesel avait proposé à Dwayne Johnson d’enterrer la hache de guerre et de revenir dans la licence. Celui-ci avait ri au nez de l’interprète de Dominic Toretto et avait promis qu’il ne remettrait jamais les pieds dans la saga.
Dwayne Johnson a donc retourné sa veste et est bien de retour en chair et en os dans la scène post-générique de Fast X. Un revirement surprise qui n’a pas encore été commenté par Dwayne Johnson ou Vin Diesel. Difficile de savoir pour quelle raison "The Rock" a donc décidé de revenir sur sa décision. C’est en tout cas une bonne nouvelle pour les fans qui pourront donc retrouver Dwayne Johnson dans la peau de Luke Hobbs dans Fast & Furious 11.
-
Tyler Rake 2 : Chris Hemsworth met la misère à ses ennemis dans le trailer explosif
Le retour de Tyler Rake
Très mal en point à la fin de Tyler Rake, le mercenaire au grand coeur incarné par Chris Hemsworth a survécu à ses multiples blessures et son plongeon dans le Gange. Le revoici donc, dans les images du premier trailer de Tyler Rake 2, un mois avant sa diffusion sur Netflix, le 16 juin 2023. Comme l'explique dès les premières secondes Nik Khan, le personnage interprété par Golshifteh Farahani, elle aussi mercenaire et ami de Tyler Rake, après être presque revenu d'entre les morts il doit maintenant savoir pourquoi il continue à vivre...
Tyler Rake 2 ©Netflix Sam Hargrave monte le niveau d'action de plusieurs crans
Sur un train, dans une prison, sur des toits, on découvre donc Chris Hemsworth en pleine démonstration de son art de la bagarre. Le tout filmé en plan-séquence, choix de mise en scène qu'affectionne particulièrement le réalisateur Sam Hargrave. On retrouve par ailleurs au casting, en plus de Chris Hemsworth et Golshifteh Farahani, l'acteur franco-tunisien Adam Bessa.
Pour cette nouvelle production des frères Russo, l'action est de nouveau au plein centre de ce thriller et, on l'espère, avec des effets visuels plus "pratiques" et artisanaux que ceux qu'on a récemment pu voir dans The Gray Man. Comme ils l'avaient proposé dans Tyler Rake déjà, et auparavant dans Mosul, les deux producteurs ont en effet du flair pour assoir sur la chaise du réalisateur des metteurs en scène attachés au réalisme d'une action brutale et sensationnelle. Et sur ce point, Tyler Rake 2 a tout l'air de pouvoir satisfaire le public !
-
Retour vers le futur : Michael J. Fox donne son avis sur un reboot
Un reboot pour Retour vers le futur ?
Estimant avoir conclu leur trilogie de manière idéale et avoir bouclé la boucle temporelle de l'histoire de Marty McFly (Michael J. Fox) et d'Emmett Brown (Christopher Lloyd), le réalisateur Robert Zemeckis et son coscénariste Bob Gale se sont toujours opposés à une idée de suite, de remake ou de reboot pour Retour vers le futur. Interrogé par le Telegraph en 2015, le cinéaste - qui détient les droits d'auteur de la franchise - déclarait :
Ça n'arrivera pas avant que Bob et moi soyons morts. Après, je suis sûr qu'ils le feront, il n'y aura aucun moyen de les arrêter. Pour moi c'est scandaleux. Surtout quand c'est un bon film. C'est comme si on disait : "Faisons un remake de Citizen Kane. Qui allons-nous prendre pour jouer Kane ?" Quelle folie, pourquoi voudrait-on faire ça ?
Marty McFly (Michael J. Fox) - Retour vers le futur ©Universal Pictures Interrogé par Variety, Michael J. Fox s'est à son tour exprimé sur un éventuel reboot de la saga culte sans le casting d'origine. L'interprète de Marty McFly a lâché laconiquement :
Faites ce que vous voulez. C'est votre film. J'ai déjà été payé.
S'il n'est donc pas contre cet éventuel projet vis-à-vis duquel il semble totalement détaché, l'acteur n'estime pas pour autant qu'il s'agit d'une bonne idée. Il a ajouté :
Je pense que Bob (Zemeckis) et Bob (Gale) ont été très intelligents. Je ne pense pas qu'il faille relancer la franchise. Est-ce que quelque chose a besoin d'être clarifié ? Est-ce qu'ils vont trouver une meilleure façon de raconter cette histoire ? J'en doute.
Et il est difficile de le contredire.
-
Superman Legacy : la succession d’Henry Cavill se précise
Superman Legacy : James Gunn change de camp
Revenu chez Marvel pour Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, James Gunn s’apprête définitivement à changer de camp. En effet, le cinéaste à l’origine de la trilogie de Les Gardiens de la Galaxie (débutée en 2014) s'est tourné vers le DC Universe (DCU). Lui qui a déjà mis en scène The Suicide Squad (2021), a été nommé en octobre dernier à la tête de DC Films. En duo avec le producteur Peter Safran, il est chargé de remodeler le DC Extended Universe - renommé pour l’occasion le DC Universe.
Le cinéaste a déjà annoncé de nombreux projets comme Swamp Thing, The Authority, Supergirl : Woman of Tomorrow ou encore Superman : Legacy. Un nouveau volet consacré à l’homme d’acier qui est écrit, produit et réalisé par James Gunn en personne. Attendu le 9 juillet 2025 dans les salles obscures, le film n’a pas encore de casting officiel. Mais The Hollywood Reporter vient de dévoiler une liste de comédiens qui seraient en lice pour les rôles de Superman et Loïs Lane.
Dans le rôle de Superman
Selon le média américain, David Corenswet, Jacob Elordi, Tom Brittney et Andrew Richardson seraient les comédiens approchés par la Warner pour incarner Clark Kent. D’après le journaliste Borys Kit, David Corenswet serait en pôle position de cette liste restreinte.
David Corenswet, Jacob Elordi, Tom Brittney et Andrew Richardson Ce dernier a été aperçu dans les séries Elementary, House of Cards et The Politician. On peut également le retrouver dans la peau du Projectionniste face à Mia Goth dans Pearl. De son côté, Jacob Elordi s’est fait un nom en incarnant Nate Jacobs dans la célèbre série Euphoria. Quant à Tom Brittney et Andrew Richardson, le premier s’est illustré dans la série Grantchester et dans le film USS Greyhound aux côtés de Tom Hanks, tandis que le second est apparu dans de petits rôles dans les séries Extrapolations et Fantasy Island.
Dans le rôle de Lois Lane
Toujours selon The Hollywood Reporter, les comédiennes Emma Mackey, Rachel Brosnahan, Phoebe Dynevor et Samara Weaving seraient dans la short list de la Warner pour incarner Lois Lane, la célèbre journaliste du Daily Planet et accessoirement la petite amie de Superman. L’actrice franco-britannique Emma Mackey a le vent en poupe depuis sa performance dans la série Sex Education. On l’a depuis retrouvée dans Eiffel (2020), The Winter Lake (2021) et Mort sur le Nil (2022). Elle sera cet été à l’affiche de Barbie. Logiquement, elle serait elle aussi en tête de liste.
Emma Mackey, Rachel Brosnahan, Phoebe Dynevor et Samara Weaving De son côté, Rachel Brosnahan a déjà une carrière bien remplie. Elle est apparue dans de nombreuses séries comme Grey’s Anatomy, Orange is the New Black, House of Cards ou encore La Fabuleuse Mme Maisel. Côté grand écran, on a pu l’apercevoir dans Traque à Boston (2016), The Finest Hours (2016) et Un espion ordinaire (2021).
Phoebe Dynevor est elle connue pour avoir joué des rôles récurrents dans les séries Prisoners’ Wives, Younger, Snatch et surtout La Chronique des Bridgerton où elle campe Daphne Bridgerton. Enfin, Samara Weaving a une carrière davantage orientée vers le cinéma horrifique avec des apparitions dans The Babysitter (2017) et The Baysitter : Killer Queen (2020), Scream VI (2022) et surtout Wedding Nightmare (2019) où elle tient le rôle principal.
Dans le rôle de Lex Luthor
Enfin, The Hollywood Reporter précise que le comédien Nicholas Hoult aurait été approché pour camper le méchant Lex Luthor. L'acteur a déjà une carrière bien remplie et a tourné dans des succès populaires comme Le Choc des Titans (2010), Warm Bodies (2013), Mad Max : Fury Road (2015) et évidemment la saga X-Men. On pourra le retrouver à l'affiche de Renfield aux côtés de Nicolas Cage.
Cependant, cette liste est encore à prendre avec des pincettes puisque ni la Warner, ni James Gunn ne se sont officiellement exprimés. Pour rappel, Superman : Legacy sera le premier film DC à sortir sous la direction de James Gunn et Peter Safran.
-
Les Pierres d’Infinité du MCU : James Gunn a "inventé ces conneries" en 1h30
Les Gardiens de la Galaxie 3 : carton en approche
Sorti le 3 mai dernier, Les Gardiens de la Galaxie 3 marque la dernière participation de James Gunn dans le Marvel Cinematic Universe (MCU). En effet, le cinéaste vient de conclure sa trilogie initiée en 2014. Un dernier tour de piste touchant et largement convaincant avant son départ définitif de la franchise vers le DC Universe, dont il est devenu depuis peu le grand patron.
Cette troisième aventure des Gardiens de la Galaxie a rencontré des critiques majoritairement positives. Que ce soit de la part de la presse ou des spectateurs. Surtout, en moins de deux semaines d’exploitation, le long-métrage a rapporté plus de 475 millions de dollars de recettes au box-office mondial. Ce qui est déjà autant que Ant-Man et la Guêpe : Quantumania qui avait terminé sa course avec 475,7 millions de dollars de recettes à travers le monde.
Grâce à Les Gardiens de la Galaxie 3, James Gunn est parvenu à conclure une histoire complète, bien développée et totalement cohérente au sein du MCU, qui est pourtant souvent un rouleau compresseur pour la créativité de ses artistes.
Lors d’une interview avec Phase Zero, le réalisateur, alors en compagnie de Chris Pratt, est revenu sur le premier volet de sa saga. Il a alors révélé que Kevin Feige lui avait demandé d’ajouter à Les Gardiens de la Galaxie une sous-intrigue concernant les Pierre d’infinité.
« J’ai inventé ces conneries en une heure et demi »
En effet, à cette époque-là, le grand manitou de Marvel Studios préparait le terrain pour Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame. Dans cette logique il introduisait les différentes pierres d’infinité dans ses productions. Le Tesseract dans Captain America, Thor et Avengers, la Pierre de la réalité dans Thor : Le Monde des Ténèbres, la Pierre du temps dans Doctor Strange, etc.
Les Gardiens de la Galaxie ©Marvel Grâce à Les Gardiens de la Galaxie, le MCU introduit la Pierre du pouvoir. C’est cet artefact qui est convoité par les différents membres des Gardiens mais aussi par Ronan l’accusateur. Et voilà donc que James Gunn se retrouve obligé d’écrire sur ce thème des Pierres d’infinité. Il a alors expliqué qu’il a imaginé la scène avec Le Collectionneur (Benicio Del Toro) en seulement 1h30. Une séquence importante puisqu’elle permet d’expliquer aux spectateurs le fonctionnement et le but des gemmes de l’infini :
J'ai écrit cette scène en une heure et demi environ. Et c'est devenu ce qu'on connaît des Pierres d'Infinité au cinéma... Tout le MCU est basé ensuite sur ça. Ils m'avaient dit : « Tu sais, on pensait intégrer la Pierre de Pouvoir à ton histoire ». Alors je leur ai répondu : « C'est cool. Ok, le Collectionneur aura la Pierre de Pouvoir. » Et j'ai inventé toutes ces conneries !
Petite précision tout de même, James Gunn n’est évidemment pas l’inventeur des Pierres d’infinité. Ces gemmes ont été introduites en 1972 dans Marvel Premiere #1. Quand il dit qu’il a inventé « toutes ces conneries », il parle en réalité du rôle que jouent les Pierre d’infinité dans le MCU.
-
Mel Gibson prépare un nouveau film avec une grande star au casting
Mel Gibson prépare son nouveau film Flight Risk
Cela fait maintenant sept ans que Tu ne tueras point est sorti au cinéma. Le dernier film en date de Mel Gibson en tant que réalisateur racontait l’histoire vraie de Desmond Doss, un jeune Américain engagé dans l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale et ayant refusé de porter une arme sur le champ de bataille. Le long-métrage avait fait plutôt bonne impression à sa sortie.
Desmond Doss (Andrew Garfield) - Tu ne tueras point ©Metropolitan FilmExport Depuis la sortie de Tu ne tueras point, Mel Gibson est apparu dans plusieurs films, mais n’est donc pas repassé derrière la caméra. Ce qui va bientôt changer. Comme nous l’apprend Deadline, il prépare actuellement sa nouvelle réalisation, Flight Risk. Le film sera basé sur un scénario de Jared Rosenberg. Ce dernier faisait partie de la "Black List", c’est-à-dire la liste des scénarios les plus appréciés à Hollywood mais qui n’ont pas encore trouvé de studio prêt à les produire.
Mark Wahlberg sera la tête d’affiche
Flight Risk sera centré sur un pilote qui doit amener un dangereux criminel à son jugement. Et pour incarner le pilote en question, Mel Gibson a choisi de faire confiance à Mark Wahlberg. Les deux hommes se connaissent bien puisqu’ils sont déjà apparus dans plusieurs long-métrages ensemble. Ils se sont donné la réplique dans Very Bad Dads 2 et plus récemment dans Père Stu.
Il est encore beaucoup trop tôt pour connaître la date de sortie de Flight Risk. En attendant, Mel Gibson et Mark Wahlberg ont d’autres projets à venir. Le premier sera notamment bientôt à l’affiche de The Continental, la série faisant partie de l’univers John Wick. Quant au second, il est notamment attendu dans Our Man from Jersey, dans lequel il donnera la réplique à Halle Berry. Il y jouera un ouvrier projeté du jour au lendemain dans le monde des espions.
-
Fast & Furious X : ce très gros retour auquel on ne s’attendait pas
Fast & Furious ne s'arrête pas
La Fast Family est de retour ! À partir du 17 mai, les spectateurs pourront découvrir dans les salles Fast & Furious X, le dixième opus de la saga (sans compter le spin-off Hobbs and Shaw). Un nouveau long-métrage qui ne sera que le début d'une nouvelle aventure pour Dom et sa bande. Car pour le grand final annoncé de la franchise, un film ne sera pas suffisant. Un Fast & Furious 11 était annoncé depuis longtemps, mais Vin Diesel a ensuite lâché en pleine promotion qu'un troisième opus pourrait finalement permettre de terminer la saga sur une trilogie...
Dom aura donc encore fort à faire pour venir à bout d'un énième ennemi, Dante, interprété par Jason Momoa. On sait déjà que ce dernier n'est autre que le fils d'Hernan Reyes (Joaquim de Almeida), le méchant de Fast & Furious 5 (2011). Décidé à se venger de Dom, Dante va tout faire pour lui pourrir la vie en s'en prenant, sans surprise, à sa famille.
Hobbs dans Fast & Furious X ?
Heureusement pour le héros de Fast & Furious, il ne sera pas seul. La saga va encore ajouter du beau monde au casting de Fast X (dont Brie Larson) et en profiter pour faire revenir des personnages mythiques. Et à en croire The Wrap, un retour plus qu'inattendu serait prévu. Celui de Dwayne Johnson, l'interprète de Luke Hobbs dans le cinquième opus, qui apparaîtrait dans la scène post-générique de Fast X.
Dwayne Johnson - Fast & Furious 5 Bien qu'il ait eu droit à un spin-off aux côtés de Jason Statham, on avait du mal à imaginer l'acteur revenir. Car l'ancienne star du catch ne s'entend pas très bien avec Vin Diesel. En décembre 2021, il avait fermé la porte à un retour dans la franchise. Il n'avait alors pas été tendre avec l'interprète de Dom.
Mais un an et demi plus tard, le duo se serait-il rabiboché ? Ou bien l'échec de Black Adam aurait-il eu une influence dans la décision de Dwayne Johnson ? On ne peut rien affirmer à ce sujet. Mais reste que ce retour de Dwayne Johnson, s'il se confirme, pourrait faire des étincelles. À vérifier le 17 mai donc dans les salles de cinéma.
-
Fast & Furious 12 : Vin Diesel annonce une trilogie pour le final
Vin Diesel ne lâche pas Fast & Furious
Le dixième Fast & Furious (si l'on met de côté Fast & Furious : Hobbs & Shaw) était censé être l'avant-dernier volet de la franchise. Un long-métrage dans lequel la famille de Dominic Toretto (Vin Diesel) fait face à un nouvel ennemi, Dante (Jason Momoa), fils du trafiquant Hernan Reyes (Joaquim de Almeida) et grand méchant de Fast & Furious 5.
En plus de marquer le retour de la plupart des visages emblématiques de la saga, dont ceux de Michelle Rodriguez, Jordana Brewster ou encore Tyrese Gibson, le long-métrage introduit de nouveaux personnages venus agrandir le clan, notamment incarnés par Brie Larson et Daniela Melchior.
Fast X ©Universal Pictures Alors que la saga devait donc se conclure avec le onzième film, Vin Diesel n'est apparemment pas encore prêt à tirer un trait dessus. Lors de la première de Fast X organisée à Rome, l'interprète de Dom Toretto a déclaré (via Premiere) :
Au début de la production de Fast X, le studio a demandé s'il pouvait s'agir d'un film en deux parties et donc de finir sur un Fast & Furious 11. Et puis après, le studio a vu le film et ils sont revenus nous voir en disant : "Pourriez-vous faire en sorte que Fast X soit une trilogie ?"
Michelle Rodriguez aurait alors ajouté :
Toutes les histoires se déroulent en trois actes, non ?
Ne voulant pas s'attirer "d'ennuis", Vin Diesel n'a pas officiellement confirmé la mise en chantier de ce douzième volet. En attendant une véritable annonce de la part d'Universal Pictures, Fast X est à découvrir au cinéma dès le 17 mai 2023.
-
Les Randonneuses sur TF1 : l’histoire vraie à l’origine de la série
Les Randonneuses : la nouvelle série de TF1
Présentée en avant-première mondiale au festival Séries Mania de Lille, Les Randonneuses arrive sur TF1 ce lundi 15 mai.
L'intrigue raconte l'histoire de six femmes exceptionnelles : Sara, Noémie, Patty, Karen, Valérie et Morgan. Malgré leurs différences et leurs parcours de vie divergents, elles se lancent dans une aventure audacieuse : une randonnée épique à la conquête du sommet du Dôme de la Lauze, une montagne imposante culminant à près de 4000 mètres.
Les Randonneuses © TF1 Ces paysages majestueux offrent un décor à couper le souffle, mais le défi qui les attend est tout bonnement insensé, d'autant plus lorsqu'on découvre que chacune d'entre elles est touchée de près ou de loin par le cancer. Malgré les chemins difficiles de la montagne, la fatigue écrasante, le découragement qui pointe parfois le bout de son nez, les engueulades occasionnelles et les dangers inhérents à leur expédition, ces vaillantes randonneuses vont vivre une aventure humaine qui scellera leurs liens pour l'éternité.
Le casting de cette nouvelle série événement est composé de Alix Poisson, Clémentine Célarié, Camille Chamoux, Joséphine de Meaux, Tiphaine Daviot et Claire Borotra.
Une inspirante histoire vraie
Créée par Sylvie Audcoeur, Anna Fregonese et Fanny Riedberger, Les Randonneuses est inspirée d'une histoire vraie.
Ainsi, en septembre 2018, l'association grenobloise "Des Sommets pour rebondir" réunissant des femmes confrontées au cancer du sein, a organisé l'ascension d'un sommet de plus de 4000 mètres : le mont Rose, situé à la frontière entre la Suisse et l'Italie, soit le deuxième plus haut massif des Alpes après le Mont-Blanc. L'idée était que ces femmes puissent reprendre confiance en leurs corps, et sortir du cadre des soins pour retrouver une énergie nouvelle. Le mont Rose faisait figure de symbole, le rose étant la couleur de la lutte contre le cancer du sein.
Ce périple a été suivi par un vidéaste, et un court-métrage a été diffusé en 2018 :
C'est en regardant ce reportage sur cette ascension que Fanny Riedberger a eu l'idée de la série. Ainsi, elle a déclaré à la présentation au festival Séries Mania (via la RTBF):
Le cancer était pour moi un sujet assez rédhibitoire et anxiogène. Là, j’ai vu de la lumière, des sourires, de la joie, de la vie et énormément d’humour. Ce n’était pas que joyeux, car les témoignages étaient durs et éprouvants, mais j’ai réalisé qu’on pouvait parler du cancer comme ça, avec joie et vivacité. Ces femmes étaient magnifiques. Elles émanaient une joie de vivre et elles m’ont inspirée
-
The Father : comment la participation d’Anthony Hopkins a bouleversé l’adaptation
Un premier film et un immense succès critique
En 2021, le premier film de l'écrivain et dramaturge français Florian Zeller sort dans les salles françaises. The Father, adapté de sa propre pièce de théâtre, Le Père, créée en 2012, est acclamé par la critique. Ce drame, dont la qualité artistique lui permet même des incursions dans le genre du thriller horrifique, réunit une élite de comédiens, notamment Anthony Hopkins dans le rôle-titre et Olivia Colman dans le rôle de sa fille.
The Father ©UGC Son écriture, sa narration et les interprétations du casting sont célébrées et The Father, entre autres dizaines de nominations et récompenses, obtient en avril 2021 l'Oscar du Meilleur scénario adapté et l'Oscar du Meilleur acteur pour Anthony Hopkins. Sur un total de six nominations, dont celle de l'Oscar du meilleur film. Mêmes récompenses du côté des BAFTA et, last but not least, il obtient en 2022 le César du Meilleur film étranger, le film étant une coproduction franco-britannique en langue anglaise.
De tous les louanges reçus par The Father, une bonne partie concerne la bouleversante performance d'Anthony Hopkins, dans son incarnation d'un homme âgé atteint de la maladie d'Alzheimer et qui sombre dans la démence. Et si la vie du film a été si belle pour Florian Zeller et Anthony Hopkins, c'est aussi parce que la présence de ce dernier au casting était, pour Florian Zeller, une absolue nécessité pour le projet.
Un seul acteur en tête
Comme Florian Zeller l'évoque dans une interview accordée à Sens critique, il n'a jamais imaginé d'autre acteur qu'Anthony Hopkins pour incarner son personnage principal dans l'adaptation de sa pièce. Amoureux des acteurs et actrices, il explique que, déjà, il avait écrit Le Père en pensant au grand comédien de théâtre Robert Hirsch. C'est ainsi celui-ci qui a joué André, le père dans la pièce de théâtre, de 2012 à 2015.
Ça s'est imposé à moi. C'est un rêve (l'adaptation au cinéma, ndlr) qui a grandi avec le visage d'Anthony Hopkins. C'est un acteur que j'ai toujours admiré, et qui est pour moi le plus grand acteur vivant.
Pour The Father, Florian Zeller n'a donc qu'Anthony Hopkins en tête, peut-être aussi parce que Robert Hirsch est décédé en novembre 2017. Aurait-il été encore vivant que The Father aurait peut-être été développé dans le cinéma français. Dans tous les cas, le projet d'avoir Anthony Hopkins oriente évidemment Florian Zeller vers une production anglophone, et il va adapter son personnage à l'acteur.
The Father ©UGC Même prénom et même date de naissance
Florian Zeller fait le pari, réussi, que flouter la frontière entre le réel et la fiction servira l'émotion de son film. Ainsi, pour The Father, il change le prénom du personnage de sa pièce, André, pour lui donner celui de l'acteur : Anthony. Alors que la plupart des personnages gardent, de la pièce au film, le même prénom. C'est le cas pour Olivia Colman, qui s'appelle Anne, comme le personnage d'Isabelle Gélinas dans Le Père. Même adaptation directe pour le personnage de l'infirmière, prénommée Laura dans la pièce et dans le film.
Pour moi, Anthony Hopkins est l'homme de l'intelligence extrême, du contrôle, du langage et des situations. Et voir cet homme-là, précisément, perdre le contrôle, serait d'autant plus déroutant. (...) "The Father" est l'histoire d'un homme qui chute, et il me semblait que plus l'on partait d'une certaine altitude, du moins dans l'imaginaire collectif, plus cette chute serait bouleversante.
Autre parfaite similitude entre Anthony Hopkins et son personnage : leur date de naissance. En effet, lorsque dans The Father est posée à Anthony la question de sa date de naissance, il répond "le vendredi 31 décembre 1937", ce qui bien est la date de naissance de l'acteur britannique.
Un morceau de musique pour Anthony Hopkins
Autre particularité de The Father dont Anthony Hopkins est à l'origine, l'utilisation d'un "aria" de Georges Bizet dans son opéra Les Pêcheurs de perles. Un morceau adoré par l'acteur, et que Florian Zeller a ainsi décidé d'inclure dans le film. Le réalisateur expliquait lors d'une séance de Q&A au Festival de Sundance en 2020 :
Anthony aime la musique, et moi aussi. Il m'a dit un jour : "Un de mes morceaux favoris est celui-ci." Et il m'a raconté cette histoire : quand il avait 30 ans, il jouait une pièce de théâtre au Royaume-Uni. Et une nuit il a entendu ce morceau pour la toute première fois. Il est retourné à l'hôtel, où il y avait un piano, et il a essayé de retrouver la mélodie. Ça a rendu fou tout le monde, parce que ça lui a pris trois jours pour la retrouver ! Il m'a dit : "J'ai toujours rêvé de faire un film avec ce morceau." Alors j'ai essayé de réaliser son rêve, comme lui réalisait le mien.
-
Comment Once Upon a Time... in Hollywood a aidé Michael J. Fox à prendre sa retraite
Michael J. Fox, le talent et le courage
Alors que le documentaire sur sa vie et sa carrière, Still : la vie de Michael J. Fox, vient d'être mis en ligne sur Apple TV+, l'acteur Michael J. Fox, légendaire Marty McFly de la trilogie Retour vers le futur, s'est exprimé dans plusieurs médias. Star des années 80, il n'a que 29 ans lorsqu'il est saisi de tremblements sur le tournage de Doc Hollywwod, en 1991. Le diagnostic est rapide et terrible : Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson. Il apparaît encore sur les écrans dans les années 90, avant de révéler publiquement sa condition en 1998.
Retour vers le futur II ©Universal Pictures Il crée sa fondation "Michael J. Fox Foundation for Parkinson's research" en 2000, dans laquelle il s'investit énormément. Il est depuis extrêmement rare au cinéma, faisant essentiellement du doublage voix, mais apparaît encore dans des séries télévisées. Finalement, la maladie gagnant du terrain, il annonce sa retraite en 2020.
Et cette décision a été confortée par une séquence de Once Upon a Time... in Hollywood, comme il l'a expliqué au magazine Empire.
"Je n'arrive plus à mémoriser"
La scène du film de Quentin Tarantino à laquelle Michael J. Fox fait référence est un des sommets de Once Upon a Time... in Hollywwod. Celle où Rick Dalton, alors qu'il tourne un épisode de la série Lancer, est incapable de se souvenir de son dialogue et pète les plombs dans sa caravane. Une situation que Michael J. Fox a connue, alors qu'il tournait la saison 4 de The Good Fight début 2020.
J'ai pensé à "Once Upon a Time... in Hollywood". Il y a cette scène où le personnage de Leonardo DiCaprio n'arrive pas à mémoriser son dialogue. Il retourne dans sa caravane et il hurle face à son reflet dans le miroir. C'est complètement fou. J'ai eu ce même moment, face au miroir, à me dire : "Je n'arrive plus à mémoriser".
Mais au contraire du personnage interprété par Leonardo DiCaprio, Michael J. Fox explique que cette révélation a été un moment d'apaisement :
Je me suis dit : "C'est comme ça, allons de l'avant." J'étais en paix avec cette situation.
Une force de caractère et un courage à la hauteur du talent de Michael J. Fox : immenses.
-
Transformers : les 9 easter eggs que vous avez peut-être manqués
Transformers : premier volet d’une saga culte
Avec Transformers, Michael Bay a prouvé qu’il était un des maîtres du cinéma d’action pop et explosif. Dans ce film, sorti en 2007, le réalisateur rappelle sa maestria pour mettre en scène des blockbusters à plusieurs dizaines de millions de dollars avec force, talent et conviction. Emmené par Shia LaBeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, Jon Voight ou encore John Turturro, Transformers est rapidement devenu un classique du genre.
Nommé à deux reprises aux Oscars, le film a surtout cartonné au box-office mondial avec plus de 709 millions de dollars de recettes (pour un budget de 150 millions de dollars). Suite à ce succès, Michael Bay a réalisé quatre autres films Transformers, jusqu'à Transformers : The Last Knight (2017).
Depuis, la saga continue de se développer, sans son réalisateur original. Bumblebee est sorti en 2018 sous la direction de Travis Knight tandis que Transformers : Rise of the Beasts, réalisé par Steven Caple Jr. est attendu le 7 juin prochain dans les salles obscures.
Les meilleurs easter eggs du premier Transformers
Avec le succès de cette licence, qui a tout de même engrangé presque 5 milliards de dollars de recettes au box-office, on a décidé de revenir sur le tout premier film de la saga. Pour l’occasion, on a mis en lumière les meilleurs easter eggs du film de Michael Bay. Voici donc 9 références que vous aviez peut-être raté dans le premier volet de la saga :
Armageddon
Lors de la première arrivée des Decepticons sur Terre, de nombreuses voix se superposent. L’une d’entre elle parvient à exprimer une information étrange en référence à un autre film de Michael Bay. En effet, au milieu de la cacophonie ambiante, on peut entendre « c'est dix fois mieux que dans Armageddon ». Sorti en 1998, Armageddon est un autre film emblématique de Michael Bay, notamment emmené par Bruce Willis et Ben Affleck.
Bumblebee
Si dans la saga Transformers, Bumblebee a l’apparence d’une Chevrolet Camaro, dans les comics et le dessin animé, le gentil robot a un autre aspect. En effet, à l’origine, Bumblebee prend l’allure d’une coccinelle jaune. Au début du premier Transformers, Michael Bay n’oublie pas de rendre hommage au Bumblebee des dessins animés en présentant son protagoniste dans une coccinelle Volkswagen jaune.
Transformers ©Paramount Pictures Le pseudo de Sam Witwicky
Il n’y a pas que des robots dans Transformers. Il y a aussi Sam Witwicky, le héros du film incarné par Shia LaBeouf. Rôle phare dans la carrière du jeune homme, la saga Transformers a offert à Shia LaBeouf une renommée internationale. Dans le film, Sam Witwicky utilise le pseudo LadiesMan217 sur eBay. Il s’agit en fait d’une référence à la date de naissance de Michael Bay, né le 17 février 1965.
Flurby
A l’origine, Transformers est une gamme de jouets développés par la marque Hasbro. Cette entreprise américaine détient de nombreuses licences emblématiques tels que Monopoly, Nerf, My Little Pony ou G.I. Joe. Michael Bay profite du premier volet de la saga Transformers pour faire un petit placement de produit Hasbro. En effet, les plus observateurs auront remarqué une énorme publicité à l’effigie des Flurbys, ces petites créatures inspirées des Gremlins, autres produits emblématiques de la marque de jouets.
Changement de slogan
Lorsque le Decepticon Barricade débarque sur Terre, il décide de scanner une voiture de police. Sur l’aile droite de la voiture, sont inscrits les mots "To punish and enslave" ("Punir et faire esclave"). Il s’agit d’un habile détournement du célèbre slogan de la police californienne : "To protect and to serve" ("protéger et servir").
Le chien de Michael Bay
Régulièrement, Michael Bay fait tourner son chien dans ses propres films. Récemment, le cinéaste a fait jouer son chien, Nitro, dans son dernier film intitulé Ambulance. Déjà, à l’époque de Transformers, Michael Bay a mis en scène une apparition de son précédent chien, dénommé Mason, dans une séquence où l’animal se fait chouchouter par Miles dans une petite piscine gonflable.
Transformers ©Paramount Pictures Quand Apple dit non à Michael Bay
À un moment du film, l’Agent Simmons (John Turturro) explique aux autres personnages (et accessoirement au public) l’origine des Transformers. À la base, Michael Bay voulait que son personnage utilise un iPod de chez Apple. Mais Steve Jobs, alors PDG de la marque, a refusé qu’un de ses produits soit utilisé dans le film de Michael Bay. Ce dernier s’est donc tourné vers Nokia qui a accepté le partenariat.
Une campagne de promotion pas comme les autres
Dans le cadre de la campagne de promotion du film, un site spécial du secteur 7 a été mis en ligne. Celui-ci présentait des vidéos apportant des "preuves" que les Transformers étaient déjà arrivés sur Terre. Une vidéo mettant en scène Grimlock détruisant un chantier de construction, Réflecteur se transformant lors d'une fête d'anniversaire, Kickback et Laserbeak étant accidentellement enregistrés sur vidéo. Et une vidéo de sécurité montrant Bumblebee (dans son ancien mode Volkswagen Beetle) se transformant dans un parking.
L’armée à la rescousse de Michael Bay
Pour garder le film réaliste et dans les limites du budget, le département américain de la Défense a apporté son soutien à la production du film. C’est le plus grand projet qu'il ait alors aidé depuis La chute du faucon noir (2001). Les militaires ont fourni leurs véhicules comme modes alternatifs des Decepticons Starscream et Bonecrusher. Ils ont également permis de filmer leurs avions F-22 et CV-22.
Transformers ©Paramount Pictures C’est la première fois que ces avions ont été vus dans un long métrage depuis Hulk (2003). Des soldats servaient de figurants et des uniformes authentiques étaient fournis aux acteurs. En échange de ces faveurs, les cinéastes ont offert une projection préalable du film aux soldats, gratuitement.
-
Caligula : comment le péplum érotique avec Helen Mirren a basculé dans le porno
Caligula, un péplum devenu pornographique
Sorti en 1980 en France, Caligula s'intéresse à l'Empereur romain qui régna entre 37 et 41 et mourra assassiné le 24 janvier 41 à 28 ans. Le film est porté notamment par Malcolm McDowell dans le rôle-titre, Helen Mirren dans celui de son épouse ou encore Peter O'Toole dans celui de l'empereur Tibère. Devenu culte avec le temps, le long-métrage a connu une production et une post-production très compliquée, pour un résultat final loin de correspondre au projet initial.
Malcolm McDowell et Helen Mirren - Caligula ©AMLF En effet, le réalisateur Tinto Brass, connu pour sa fascination pour l'érotisme, souhaitait à l'origine mettre l'accent sur la folie destructive et la dépravation connue de Caligula. Celui-ci s'empara du pouvoir et commença à démanteler l'Empire romain de l'intérieur. Le cinéaste avait prévu des séquences érotiques. Mais il a finalement vu son travail être grandement modifié par le producteur Bob Guccione qui fit basculer Caligula dans la case porno.
Bob Guccione, de Penthouse au cinéma
Bob Guccione commença à se faire connaître en 1965 en créant le magazine pornographique Penthouse. Le but de l'homme d'affaires était de concurrencer Playboy et Hustler. Il fut d'ailleurs le premier à publier des images de femmes intégralement nues, de face et non censurées. Il ne lui aura fallu qu'une dizaine d'années pour devenir l'un des hommes les plus riches d'Amérique.
Logiquement, Bob Guccione ne s'arrêta pas à son magazine et décida de se lancer dans la production cinématographique. Son premier projet sera donc un péplum érotique : Caligula. Pour mener à bien son ambition, il engage le romancier Gore Vidal pour le scénario, et Tinto Brass pour la réalisation.
Malcolm McDowell - Caligula ©AMLF Il parvient également à réunir le beau casting cité précédemment. Dans un article de Libération de 2008, sur la sortie DVD de la version non-coupée du film, le média français mettait en avant la suspicion de la star du film Malcolm McDowell avant de rejoindre le projet - l'acteur avait marqué les esprits quelques années auparavant avec Orange mécanique (1971).
Quand Gore Vidal m'a parlé de Guccione, je lui ai demandé s'il s'agissait bien du pornographe. Il m'a répondu que oui mais qu'il ne fallait pas m'inquiéter, Guccione ne ferait que signer les chèques.
Des scènes de sexe filmées en cachette
Évidemment, Bob Guccione ne s'est pas contenté de financer Caligula. Durant le tournage, le producteur n'était pas satisfait de la proposition de Tinto Brass pour la mise en scène des séquences d'orgies. Brass "privilégiant une collection de figurantes naines et obèses au détriment des hardeuses engagées par l'expert Guccione".
En effet, ce dernier alla chercher certaines des mannequins de Penthouse. Les ayant sous la main, il en profita pour tourner en secret la nuit et avec la complicité du chef opérateur Silvano Ippoliti, des séquences pornographiques. Dont une scène de sexe lesbien ou encore une longue orgie avec gros plan sur une fellation.
Malcolm McDowell - Caligula ©AMLF Tinto Brass n'étant pas ravi de la tournure des éléments, il fut tout simplement renvoyé par Guccione au moment du montage de Caligula. Le producteur changea alors de nombreuses choses, modifiant par le montage le sens de certaines séquences.
Malcolm McDowell se souvenait par exemple d'un plan où il était censé admirer un cheval, scène qui s'est finalement retrouvée en contrechamp d'une acrobatie lesbienne.
De son côté, Tinto Brass renia totalement "son" film. Lui qui voulait "réaliser un film sur l'origine du pouvoir", se retrouva à la place avec "un film de cul, luxueux, certes, mais vulgaire". Il refusa alors d'être crédité comme réalisateur, tout comme Gore Vidal qui demanda qu'on retire son nom du générique. De plus, une playmate de Penthouse intenta un procès contre Guccione, estimant que ses scènes pornographiques avaient nui à la suite de sa carrière.
Les différentes versions du film
À sa sortie dans une version non-censurée de 144 minutes, le film fut logiquement catégorisé X. Une version "soft" de 105 minutes a ensuite été distribuée en 1981. Puis, en juillet 1985, Canal+ diffusa la version intégrale qui comprenait sept minutes de scènes de sexe. Ce fut le premier film pornographique diffusé par la chaîne cryptée.
Enfin, en 2023, Caligula a de nouveau été mis en avant. Cette fois au Festival de Cannes dans la section Cannes Classics et dans une version Ultimate Cut. Un montage inédit de 173 minutes avec "une quantité sans précédent de séquences inédites" ont précisé les organisateurs du festival.
-
The Full Monty : les célèbres strip-teaseurs de retour dans le trailer de la série
The Full Monty, petit classique du cinéma britannique
En 1997, le cinéaste Peter Cattaneo (The Singing Club) réalise sans doute son meilleur film avec The Full Monty. Emmené par Robert Carlyle, Mark Addy ou encore Tom Wilkinson, le long-métrage raconte comment une bande de potes au chômage décide de se lancer dans le striptease pour gagner leur vie.
Comédie sociale touchante et bon enfant, The Full Monty est nommé à 4 reprises aux Oscars et repart avec la statuette de la Meilleure musique pour Anne Dubley. Côté box-office, pour un tout petit budget de 3,5 millions de dollars, le long-métrage a rapporté près de 258 millions de dollars de recettes au box-office mondial.
The Full Monty ©20th Century Fox 26 ans plus tard, les Full Monty sont ainsi de retour dans une série créée par Simon Beaufoy et Alice Nutter. Un show qui sera disponible dès le mois de juin 2023 sur Disney+.
Place à la série
Intitulé The Full Monty, la série va raconter comment, 26 ans après les événements du film de Peter Cattaneo, nos héros s’efforcent de vivre à Sheffield dans une économie en berne. Grâce à leurs efforts collectifs et leur profonde humanité, ils vont alors trouver des solutions absurdes, poétiques et inventives pour triompher face à l’adversité de notre société moderne.
Robert Carlyle, Mark Addy, Lesley Sharp, Hugo Speer, Paul Barber, Steve Huison, Wim Snape et Tom Wilkinson sont tous de retour dans cette série. De nouveaux visages feront également leur apparition comme Talitha Wing, qui jouera la fille de Gaz, Paul Clayton qui incarnera le mari de Lomper ou encore Miles Jupp, qui campera un homme récemment divorcé et fervent admirateur la troupe.
Scénariste du film original, Simon Beaufroy est le créateur, showrunner et producteur exécutif de la série aux côtés d’Alice Nutter. Les 8 épisodes de la série, réalisés par Andrew Chaplin et Catherine Morshead, seront disponibles courant juin 2023 sur Disney+.
-
Evil Dead Rise : découvrez les 10 premières minutes ultra gores
Evil Dead Rise : le mal renaît
Créée par Sam Raimi en 1981, la franchise Evil Dead a connu en quatre décennies de multiples suites et reboots. Dix ans après le remake de Fede Alvarez, c'est le réalisateur Lee Cronin qui s'est attaqué au sujet avec Evil Dead Rise, sorti le 19 avril dernier. Il s'agit du cinquième film de la franchise, et comme celui sorti en 2013, il ne met pas en scène le personnage d'Ash Williams.
L'intrigue débute dans une cabane en bordure d'un lac. C'est dans ce cadre bucolique que trois amis ont décidé de faire une petite escapade. Escapade qui tourne vite au bain de sang après qu'une des deux amies, possédée par une entité démoniaque, ne fasse un massacre.
Evil Dead Rise © Warner Bros. Studios Après cette introduction bien gore, le film revient quelques heures avant, là où tout a commencé. On fait alors la connaissance de Beth, qui arrive chez sa soeur aînée Ellie, qui élève seule ses trois enfants dans un petit appartement de Los Angeles. Dans cet immeuble ancien, le fils d'Ellie découvre un mystérieux livre, qui renferme un démon qui ne va pas tarder à prendre possession d'Ellie. Cette dernière, incapable de lutter contre cette force démoniaque, va alors s'en prendre à sa propre famille.
Un succès au box-office
Interdit aux moins de 16 ans en France et R-Rated aux États-Unis, Evil Dead Rise est un véritable succès au box-office mondial. Ainsi, il a déjà rapporté près de 117 millions de dollars à l'heure où nous écrivons ces lignes, pour un budget estimé à 17 millions. En France, le long-métrage a déjà cumulé plus de 500 000 entrées, un très beau score pour un film interdit aux mineurs de moins de 16 ans.
-
Mission Impossible 7 : Tom Cruise a bluffé une star du film pendant une cascade tendue
Mission Impossible 7 : le retour du roi de l'action
À 60 ans, Tom Cruise est au meilleur de sa forme. En 2022, l'acteur a réalisé le plus gros succès de sa carrière avec Top Gun : Maverick, qui a récolté près d'1,5 milliard de dollars de recettes au box-office mondial. Cette année, la star continue de repousser les limites de l'action en reprenant le rôle de l'espion Ethan Hunt dans Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1.
Un nouvel opus toujours orchestré par Christopher McQuarrie, pour lequel le comédien s'est lancé dans une nouvelle cascade ahurissante et déjà célèbre. Pour une séquence du film, Tom Cruise s'est jeté du haut d'une montagne en moto, avant de s'en détacher et d'ouvrir son parachute. Une chute libre dangereuse que le comédien a effectuée pas moins de six fois, et à laquelle il s'était préparé avec 500 sauts en parachute et 13 000 sauts à moto.
La Veuve Blanche (Vanessa Kirby) - Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1 ©Paramount Pictures Vanessa Kirby impressionnée
L'investissement de Tom Cruise lui vaut logiquement l'admiration de ses partenaires de jeu. Interprète de l'énigmatique Veuve Blanche introduite dans Mission: Impossible - Fallout et de retour dans le septième volet de la franchise, Vanessa Kirby a confié à Variety avoir été bluffée par la concentration à toute épreuve de l'acteur, déclarant à propos de ce fameux saut dans le vide :
Il l'a fait plusieurs fois dans la même journée. Il l'a fait consécutivement... et à plusieurs reprises pour pouvoir capturer tous les angles et les côtés différents.
Si Tom Cruise était anxieux, il ne l'a pas montré du tout. Il était d'un calme olympien. Il ne ressentait aucune peur et trouvait même cela exaltant. Ce genre de confiance dans le cinéma et dans ce qu'on peut accomplir par passion est très inspirant. Il croit, en quelque sorte, qu'il peut réaliser l'impossible... et il le fait ! J'adore faire partie de la franchise. Je suis très excitée à l'idée de revenir.
Des propos qui renforcent évidemment l'envie de découvrir Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1. Le film sortira au cinéma le 12 juillet 2023.
-
Beetlejuice 2 : Monica Bellucci rejoint le film de Tim Burton
Le casting de Beetlejuice 2 continue de s’étoffer
En 1988, Tim Burton présente son deuxième long-métrage au cinéma : Beetlejuice. Doté d’une esthétique portant clairement la marque de son réalisateur, le film est centré sur Adam et Barbara Maitland, un couple de fantômes qui observent les nouveaux habitants de leur maison jusqu’à ce qu’ils décident de les en déloger. Lorsqu’ils se rendent compte que tous leurs efforts afin d’y parvenir restent vains, ils demandent l’aide du bio-exorciste connu sous le nom de Beetlejuice.
Michael Keaton - Beetlejuice ©Warner Bros. Pictures Si le film est sorti il y a maintenant trente-cinq ans, Tim Burton a décidé de retourner dans le même univers. Car il prépare actuellement sa suite. Pour l’instant, on ne sait rien de l’intrigue de Beetlejuice 2. Mais de nombreux membres du casting ont été officialisés. On sait déjà que Michael Keaton et Winyna Ryder rejoueront respectivement Beetlejuice et Lydia Deetz. Catherine O’Hara fera aussi partie des actrices à revenir. Du côté des petits nouveaux, Jenna Ortega jouera l’un des personnages principaux tandis que Justin Theroux endossera un rôle pour le moment inconnu. Et un nouveau visage vient de les rejoindre.
Monica Bellucci jouera la femme du personnage culte
Comme nous l’apprend The Hollywood Reporter, Monica Bellucci sera aussi de la partie. Contrairement à Theroux, on sait quel personnage elle incarnera. Si son nom n’est pas encore connu, le média assure que l’actrice italienne se glissera dans la peau de la femme de Beetlejuice. Burton nous présentera donc celle qui partage la vie du personnage joué par Michael Keaton dans cette suite.
Beetlejuice 2 a déjà une date de sortie, puisque Warner Bros a révélé que le film arriverait dans les salles américaines le 6 septembre 2024. Comme pour la plupart des films, il devrait donc débarquer deux jours plus tôt en France. En attendant, Bellucci sera prochainement à l’affiche de Diabolik - Ginko à l'attaque, Siccità et Mafia Mamma.
-
La Plateforme 2 : la suite du succès Netflix se dévoile en images
La Plateforme (Netflix) : le succès tonitruant de 2020
Mis en ligne sur Netflix en plein confinement en mars 2020, le film La Plateforme avait très vite créé le buzz. Réalisé par Galder Gaztelu-Urrutia, ce thriller espagnol se déroulait dans un univers dystopique, au sein d'une prison au dispositif aussi ingénieux que cruel : les détenus étaient enfermés deux par deux dans des cellules empilées verticalement autour d'une fosse.
À l'heure du repas, une plateforme descendait les étages avec des mets succulents préparés au sommet du bâtiment. Chaque mois, les détenus étaient répartis aléatoirement entre les centaines d'étages. Plus ils étaient placés haut, plus ils pouvaient manger à leur faim. Évidemment, plus la plateforme descendait, moins il restait de nourriture, laissant ceux des niveaux inférieurs mourir de faim.
La Plateforme © Netflix Le film était resté plusieurs semaines en tête des programmes les plus visionnés de Netflix dans le monde. Notamment en raison de sa fin ouverte qui avait alimenté les plus vifs débats entre spectateurs...
Découvrez les premières images de la suite !
Après un tel succès, Netflix a mis en route une suite au film, et a dévoilé il y a quelques heures les premières photos de La Plateforme 2 :
On y découvre un nouveau duo de détenus, qui attendent dans leurs cellules autour de la fosse que la nourriture arrive...
Le long-métrage est toujours réalisé par Galder Gaztelu-Urrutia. Dans son tweet, Netflix annonce que "l'histoire est loin d'être terminée" indiquant qu'il s'agit bel et bien d'une suite directe du premier film. Nos méninges vont encore être mises à rude épreuve.
À l'heure actuelle, aucune information concernant la date de mise en ligne du film n'a été annoncée. Il devrait arriver d'ici la fin de l'année sur Netflix.
-
Christina Applegate : atteinte de sclérose en plaques, elle se confie sur sa carrière
Christina Applegate donne de ses nouvelles
Le duo qu'elle a formé avec Linda Cardellini, le temps des trois saisons de la série à succès Dead to me, a été célébré et a rappelé que Christina Applegate comptait parmi les plus beaux talents de la comédie américaine. Cependant, et malheureusement, on devrait probablement ne plus la voir sur les écrans... En effet, l'actrice de Mars Attacks! et Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy a évoqué dans les colonnes de Vanity Fair les graves effets de la sclérose en plaques dont elle a annoncé souffrir en août 2021. Des effets, selon ses termes, trop lourds pour espérer la revoir devant la caméra...
Dead to me ©Netflix "Ça craint vraiment"
Interrogée par la journaliste Jessica Shaw sur ses sensations quotidiennes, Christina Applegate répond franchement :
Avec la sclérose en plaques, il n'y a jamais de bon jour. Vous avez juste de "petits" mauvais jours. (...) Il y a des choses que l'on pense acquises, et que je pensais acquises. Descendre des escaliers, porter des choses - je ne peux plus le faire. Ça craint vraiment. Je peux toujours conduire ma voiture sur de courtes distances. Je peux apporter à manger à ma fille. Je peux monter des escaliers, mais pas les descendre. (...) J'ai mon amie qui vit avec moi la semaine et elle m'aide à m'occuper de ma fille. Et le week-end j'ai une aide médicale à domicile.
Évidemment, jouer être sur un plateau manque à Christina Applegate, tout particulièrement au moment d'évoquer la série Dead to me, dont elle a tenu un des rôles principaux avec Linda Cardellini.
Je ne vais probablement plus travailler devant la caméra, mais je suis si heureuse d'avoir été aux côtés de quelqu'un qui est de loin la plus grande actrice avec qui j'ai travaillé de toute ma vie, et peut-être la plus belle personne que j'ai connue. (...) Mes amis me manquent. Linda me manque. Liz Feldman me manque. James Marsden me manque. Toute l'expérience me manque mais, en même temps, l'année dernière a été si terrible, je suis soulagée de ne plus avoir à m'épuiser pour finir la journée.
Si Christina Applegate va maintenant privilégier sa santé et sa vie familiale, elle devrait cependant continuer à exercer ses talent dans la production et le doublage voix. Elle l'expliquait au Los Angeles Time en février 2023, souhaitant "faire un maximum de doublage pour faire du cash et s'assurer que ma fille est nourrie et qu'on a un toit sur la tête".
-
Florence Arthaud : le frère de la navigatrice fustige le biopic présenté à Cannes
Un petit vent de scandale
Sélectionné au 76e Festival de Cannes dans la section "Le cinéma de la plage", le biopic sur Florence Arthaud Flo y fera son avant-première mondiale. La grande navigatrice française, première femme à remporter la prestigieuse Route du Rhum en 1990, a tragiquement perdu la vie le 9 mars 2015 dans la collision d'hélicoptères avec neuf autres personnes, dont la nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine, durant la production de l'émission de TF1 Dropped.
Huit ans après le drame, la douleur est encore vive pour ses proches et sa famille, et ce n'est a priori pas Flo qui va apaiser les coeurs. En effet, Hubert Arthaud, frère de Florence Arthaud, a lu le scénario et a exprimé au micro de France 3 tout le mal qu'il en pensait.
Tournage de Flo ©Ouest France En froid avec la réalisatrice
Actrice et réalisatrice, c'est Géraldine Danon qui met en scène Flo. A priori un choix intéressant, puisque celle qui est l'épouse du navigateur Philippe Poupon depuis 2006, après avoir partagé la vie de Titouan Lamazou, baigne dans le monde nautique depuis longtemps. Avec Philippe Poupon, depuis 2009, elle documente leurs expéditions sur leur voilier Fleur australe.
Elle a réalisé plus de vingt documentaires à ce sujet pour la télévision, dont beaucoup ont été et sont encore des succès d'audience. Cependant, la famille Arthaud ne la porte pas vraiment dans son coeur. Hubert Arthaud indique ainsi :
Géraldine Danon, qui se prétend être une grande amie de la famille, était juste une copine qui venait de temps en temps à la maison, mais pas plus que ça. En revanche, Poupon, oui, était un grand ami de Florence puisqu’ils ont fait des courses ensemble.
Il précise même que sa soeur "n'aurait jamais voulu que Géraldine fasse ce film".
Un récit déformé
Flo affiche un casting très séduisant. Dans le rôle-titre, on retrouve Stéphane Caillard, vue notamment dans Les Lyonnais et Furie. Autour d'elle, Samuel Jouy, Alison Wheeler, Alexis Michalik et Pierre Deladonchamps, ou encore Charles Berling. Des acteurs et actrices expérimentés qui, selon Hubert Arthaud, vont animer un récit éloigné de la réalité. Notamment sur un point très précis, un accident de la route vécue par Florence Arthaud alors qu'elle était étudiante. Il semblerait que dans le script elle soit au volant, alors qu'elle n'était que passagère dans la réalité.
Elle a eu une fracture du crâne et a été relativement blessée, alors que les deux qui étaient à l’avant avaient leur ceinture et n’ont rien eu du tout. Le fameux ami est vétérinaire. Marie (la fille de Florence Arthaud, ndlr) l’avait contacté pour qu’il fasse une attestation, il trouvait ridicule de déformer la vérité puisqu’en fait, dans le film, ce passage devient "Florence conduit la voiture, elle a une bouteille de rhum à la main, complètement bourrée, et c’est elle qui provoque l’accident."
Il précise que le scénario, adapté du livre La Mer et au-delà de Yann Queffélec, a été lu par plusieurs marins, et que beaucoup se sont dit "dégoûtés".
Hubert Arthaud, ainsi que notamment la fille de Florence Arthaud, Marie, accusent le film Flo de donner une "mauvaise image" et d'exposer de "manière dégradante" la vie de la navigatrice disparue. Autant dire que sa présentation au 76e Festival de Cannes risque d'être houleuse...
-
Fast & Furious X : Michelle Rodriguez et Charlize Theron se bastonnent dans un extrait
Charlize Theron et Michelle Rodriguez se donnent pour Fast & Furious X
On attend Fast & Furious X pour plusieurs raisons. Déjà parce qu'avec la saga Fast & Furious on est rarement déçu en matière d'action improbable et de grand n'importe quoi. C'est cette outrance qui amuse même si Vin Diesel prend tout ça encore très (trop ?) au sérieux.
De plus, pour ce nouvel opus, le casting est encore plus impressionnant avec les habituels Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Ludacris, Nathalie Emmanuel et Jordana Brewster. Les retours de John Cena, Jason Statham, Helen Mirren et Charlize Theron. Et les nouveaux Jason Momoa (grand méchant du film), Brie Larson et Daniela Melchior.
Michel Rodriguez - Fast X ©Universal Pictures Ces noms en imposent. Et certains de ces interprètes auront l'occasion de s'envoyer de sacrées mandales ! C'est le cas de Michelle Rodriguez et Charlize Theron, qui incarnent respectivement Letty et Cipher. Si la première est l'une des héroïnes depuis le premier film Fast & Furious (2001), la seconde était la méchante de Fast & Furious 8 (2017). La bande-annonce de Fast X avait laissé apercevoir un affrontement entre les deux. Mais voilà que la promotion nous en dévoile davantage avec un extrait de leur combat, mixé avec des images des coulisses.
La vidéo (en une d'article) montre que Letty et Cipher vont bien se bastonner et que les deux actrices se sont données. Pour découvrir le résultat final, il faudra se rendre dans les salles à partir du 17 mai.
-
Pierre Niney va jouer avec Al Pacino dans le prochain film de Johnny Depp
Pierre Niney aux côtés d'Al Pacino et Johnny Depp !
Pierre Niney est l'un des acteurs français les plus en vue en ce moment. Ces dernières années, on l'a vu notamment dans OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (2021), Boîte noire (2021) ou encore Mascarade (2022), sans oublier ses apparitions dans Le Flambeau et Lol : Qui rit, sort. Sa popularité est grande dans l'hexagone.
Cependant, on ne s'attendait pas forcément à le voir rejoindre un casting international pour un projet réunissant deux des plus grands acteurs du cinéma américain : Johnny Depp et Al Pacino ! C'est pourtant l'annonce que vient de faire Deadline. D'après le média américain, Johnny Depp préparerait un biopic sur le peintre et sculpteur italien Amedeo Modigliani (1884-1920).
Pierre Niney -Boîte noire ©StudioCanal Bien que les accusations d'Amber Heard de violences conjugales et son procès pour diffamation contre cette dernière ont terni son image à Hollywood, l'acteur enchaîne les projets. Après avoir joué Louis XV dans Jeanne du Barry (le 16 mai en salles et en ouverture du Festival de Cannes), il va donc à nouveau passer derrière la caméra, comme il l'avait déjà fait en 1997 avec The Brave, pour réaliser ce film titré Modi. Et pour porter le long-métrage, il aurait choisi Al Pacino et Pierre Niney, ainsi que l'Italien Riccardo Scamarcio.
48 heures avec Modigliani
Modi devrait se focaliser sur la vie de l'artiste à Paris en 1916. Le pitch précise que l'histoire se déroulera sur 48 heures durant lesquelles Modigliani tentera de fuir la police en se cachant dans les rues et les bars de Paris. Deadline écrit :
Il désirait mettre fin prématurément à sa carrière et quitter la ville, mais ses amis bohémiens l'en ont empêché : l'artiste français Maurice Utrillo, le Biélorusse Chaïm Soutine et sa muse et amante anglaise Beatrice Hastings. Modi demanda des conseils à son ami vendeur d'art Leopold Zborowski, mais le chaos a atteint des sommets quand il s'est retrouvé face à un collectionneur capable de changer sa vie.
Pierre Niney devrait donc incarner Maurice Utrillo, tandis que Riccardo Scarmacio aura le rôle principal. Al Pacino serait lui le collectionneur d'art. Ce dernier collaborera donc une nouvelle fois avec Johnny Depp, puisque les deux acteurs avaient formé un excellent duo dans Donnie Brasco (1997).
Concernant Pierre Niney, si ce projet en impose de par les noms qui l'accompagnent, il portera prochainement un autre film important : Le Comte de Monte-Cristo prévu pour 2024.
-
Freaky Friday 2 : Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan de retour dans la suite !
Freaky Friday : la comédie de toute une génération
Sortie en décembre 2003 en France, la comédie Freaky Friday - Dans la peau de ma mère est un remake du film Un vendredi dingue, dingue, dingue avec Jodie Foster sorti en 1976. Porté par le duo Lindsay Lohan / Jamie Lee Curtis, le film traite d'une relation compliquée entre une mère et sa fille adolescente qui ont du mal à s'entendre. Un soir, alors qu'elles dînent dans un restaurant chinois, un mystérieux sort leur est lancé par la gérante de l'établissement et elles se réveillent le lendemain matin dans le corps de l'autre.
La mère de famille redevient donc lycéenne et l'ado doit gérer une vie d'adulte bien remplie. Le tout évidemment sans éveiller les soupçons de leur entourage, ce qui donne lieu à des situations rocambolesques.
Freaky Friday © Walt Disney Pictures Au même titre que Lolita malgré moi, Freaky Friday est une comédie culte qui a marqué toute une génération, avec une Lindsay Lohan au sommet de sa popularité.
Vingt ans plus tard, Anna et Tess Coleman s'apprêtent à revenir une nouvelle fois sur les écrans.
Freaky Friday 2 : c'est officiel !
En octobre dernier, Jamie Lee Curtis avait déclaré qu'elle avait des idées pour une potentielle suite, et qu'elle en avait touché un mot à Disney. Cela naissait d'une véritable envie de revenir dans la peau de son personnage et de retrouver Lindsay Lohan.
Sept mois plus tard, cette idée a fait son chemin et Freaky Friday 2 est désormais bel et bien en développement ! L'information a été confirmée par The Hollywood Reporter qui confirme également que les deux actrices seront bien de retour devant la caméra.
Lindsay Lohan avait déjà fait savoir qu'elle était totalement ouverte à une suite de la comédie culte. À l'heure actuelle, nous ne connaissons pas encore les détails de l'intrigue, ni même si ce film est destiné aux salles ou à la plateforme de streaming Disney+.
-
L’Exorciste du Vatican : retour sur l’histoire vraie du père Gabriele Amorth
Hollywood s’attaque au père Amorth
Sorti ce mercredi 10 mai 2023, L’Exorciste du Vatican est le nouveau film de Julius Avery (Overlord, Le Samaritain). L’occasion pour Russell Crowe d'enfiler la soutane du père Amorth, un célèbre exorciste de l’Église catholique. Né le 1er mai 1925 à Modène, en Italie, Gabriele Amorth était un prêtre catholique italien, surtout connu pour être "l’exorciste en chef" du Vatican. Décédé en 2016, il a procédé à plus de 70 000 exorcismes au cours de sa carrière.
Père Gabriele Amorth (Russell Crowe) - L'Exorciste du Vatican ©Sony Pictures Gabriele Amorth a écrit une vingtaine d’ouvrage sur les exorcismes. Figure controversée au sein de l’Église catholique, critiqué pour ses opinions conservatrices et sa vision traditionnelle de l’exorcisme, il a publié deux ouvrages emblématiques qui ont inspiré L’Exorciste du Vatican : Un exorciste raconte (1992) et Nouveaux récits d'un exorciste (1993).
L’histoire vraie de Gabriele Amorth
Né dans une famille très pieuse, Gabriele Amorth s’engage, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans la résistance italienne alors qu’il n’a que 18 ans. À la fin de la guerre, il entre dans les Jeune Chrétiens Démocrates, dont il devient, en 1947, à l'âge de 22 ans, le délégué national adjoint. Diplômé en droit, il décide de se tourner complètement vers la religion. Il reçoit l’ordination en janvier 1954 des mains d'Ilario Roatta, évêque de Norcia.
En 1986, le père Amorth est nommé exorciste du diocèse de Roma par le cardinal Ugo Poletti. Rapidement, il devient son assistant, et lui succède ensuite en tant qu'exorciste en 1990. De 1986 à 2007, il effectue entre 50 000 et 70 000 exorcismes. En 2008, il affirme toutefois qu’il n’a rencontré qu’une centaine de cas où ses patients étaient réellement possédés. L’immense majorité des cas étaient, toujours selon lui, des victimes de maladies mentales. Grâce à cette vision cartésienne et nuancée des possessions, le père Amorth a travaillé étroitement avec des médecins et des psychiatres.
En 1991, le père Amorth fonde l'Association italienne des exorcistes, qui devient rapidement l'Association internationale des exorcistes. Il en est le président jusqu'à sa retraite, en 2000, date à laquelle il devient président honoraire à vie de l'association.
Son rapport au cinéma horrifique
Jusqu’à sa mort en 2016, Gabriele Amorth a déclaré s’être battu contre le diable chaque jour de son existence. Il y a quelques années, lors d’une interview avec Sunday Telegraph, il déclara :
Je parle au diable chaque jour. Je lui parle en latin. Il répond en italien. Je lutte avec lui, jour après jour, depuis 14 ans.
Ses nombreux exorcismes ont évidemment inspiré la pop culture et le septième art. Gabriele Amorth a révélé, par le passé, que son film préféré sur le sujet était sans conteste L’Exorciste (1973) :
Bien sûr, les effets spéciaux sont exagérés, mais c’est un bon film et considérablement exact.
L'Exorciste du Vatican ©Sony Pictures Il était tellement fan du film de William Friedkin qu’il autorisa ce dernier à filmer l’un de ses exorcismes. En effet, en 2016, William Friedkin sort un documentaire sur le père Amorth intitulé The Devil and Father Amorth. Durant le tournage, et avec l'autorisation du Saint-Siège, le cinéaste filme, pour la première fois de l'Histoire, une véritable séance d'exorcisme pratiquée par le père Amorth sur une femme de 46 ans. Gabriele Amorth décède en 2016, à l’âge de 91 ans, pendant le tournage de William Friedkin, à la suite de complications pulmonaires.
L’Exorciste du Vatican
L’Exorciste du Vatican est la première fiction à s’intéresser au père Amorth. Avec un budget de seulement 18 millions de dollars, si le film de Julius Avery est un succès au box-office, Sony Pictures songe à développer une licence entière sur Gabriele Amorth.
Pour rappel, le long-métrage s'inspire en effet des deux premiers ouvrages de Gabriele Amorth et raconte plusieurs événements, certains réels et d'autres fictifs. Par exemple, Julius Avery s’attarde sur des faits réels comme l’Inquisition espagnole et la disparition d’Emanuela Orlandi (renommée Rosaria dans le film). Une disparition qui a même été au centre d’une série documentaire Netflix : Emanuela Orlandi, la disparue du Vatican.
-
Stranger Things : la saison 5 repoussée en raison de la grève des scénaristes ?
Stranger Things : la saison 5 en pause
Toutes les bonnes choses ont une fin. Après quatre saisons à suivre les jeunes héros de Stranger Things, la série phare de Netflix s'arrêtera avec la saison 5. Ils affronteront une dernière fois Vecna alors que le monde à l'envers a partiellement dévoré Hawkins au terme d'un duel dantesque dans la saison 4 diffusée l'été dernier.
Mais les adieux à Eleven et toute la bande pourraient être repoussés en raison du nouveau mouvement de grève de grande ampleur des scénaristes qui se tient actuellement à Hollywood.
Le combat ne fait que commencer - Stranger Things saison 4 © Netflix En effet, depuis le 1er mai dernier, des milliers de scénaristes américains, travaillant pour le cinéma ou les séries, ont cessé leurs activités. Ce mouvement de grève fait suite aux discussions infructueuses menées entre les studios et le puissant syndicat des scénaristes, la WGA (Writers Guild of America).
Les scénaristes demandent notamment une revalorisation salariale, et des meilleures conditions de travail. Deux sujets en particulier sont à l'origine de ces contestations : le travail pour les plateformes de streaming qui se serait dégradé, et l'absence de garanties suffisantes concernant l'utilisation future de l'intelligence artificielle pour l'écriture de scénarios.
Ce mouvement de grève de grande ampleur entraîne des retards dans le planning des studios, que ça soit des films ou des séries TV. Et la saison 5 de Stranger Things est directement impactée.
Les frères Duffer ont en effet confié sur Twitter que la pré-production des nouveaux épisodes était mise en pause durant la grève. Le tournage qui devait débuter dans quelques semaines est de fait repoussé. Ils espèrent qu'un accord sera rapidement trouvé entre la WGA et les studios pour pouvoir continuer le travail.
Quelle date de sortie pour la saison 5 ?
Stranger Things saison 5 devait arriver courant 2024 sur Netflix (à l'été, ou à l'automne). On comprend avec ce message des frères Duffer que la date de sortie pourrait être repoussée si le tournage prend du retard, ce qui semble se profiler avec cette grève qui s'intensifie.
Peut-être faudra-t-il attendre début 2025 pour retrouver Hawkins et son monde à l'envers ? Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.
-
AKA : 8 repas par jour et 20 kilos en plus, la préparation unique d’Alban Lenoir pour son rôle
Alban Lenoir prend le pouvoir avec AKA
Le premier film de Morgan S. Dalibert, avec Alban Lenoir dans le rôle d'un agent spécial très efficace cartonne actuellement dans le monde entier sur Netflix. En date du 10 mai 2023, AKA est en effet déjà à la 7e place du classement all-time de la plateforme pour un film non-anglophone. Avec 41,6 millions d’Équivalents de Visionnages Complets, il occupe ainsi la première place dans 93 pays sur les 192 dans lesquels Netflix est distribué. Un succès phénoménal, qui s’il se confirme pourrait ainsi placer AKA à la 2e place du Top all-time pour un film non-anglophone.
Adam Franco (Alban Lenoir) - AKA ©Netflix Un succès qui doit beaucoup à la performance d’Alban Lenoir dans le rôle d’Adam franco, chargé des basses oeuvres du gouvernement français et à qui est confiée la mission d’infiltrer un groupe criminel pour empêcher une attaque terroriste. Pour incarner ce personnage, l’acteur de L’Intervention et Balle perdue s’est en effet métamorphosé physiquement, avec pour objectif d’obtenir une musculature très impressionnante (vidéo en tête d’article).
"7,8 repas par jour, la salle 5,6 fois par semaine"
Comme Alban Lenoir l'explique, l'objectif n'était ainsi pas d'obtenir un personnage au physique esthétique, mais plutôt lui donner un aspect "bûcheron". Ce pourquoi les 20 kilos pris se partagent en 10 kilos de muscles et 10 kilos de gras. Il fallait que le personnage dégage une puissance brute, intimidante. Et pour cela, le programme a été intense : entre 7 et 8 repas par jour pendant quatre mois, et un passage quasi quotidien à la salle.
On peut retrouver, dans les images ci-dessous, des exemples d'exercices auxquels il s'est plié. Et à voir ses expressions et grimaces, il n'a en effet pas fait semblant...
-
Secret Invasion : ces deux classiques du cinéma qui ont inspiré la série Marvel
Secret Invasion : Nick Fury reprend les armes
Absent du MCU depuis 2019 et Spider-Man : Far from Home, si l'on met de côté la série animée What If... ?, Samuel L. Jackson s'apprête à faire son retour dans la peau de Nick Fury avec Secret Invasion. Un programme dont les premières images rappellent l'ambiance de Captain America : Le Soldat de l'hiver, qui convoquait l'atmosphère des films d'espionnage des années 1970.
Secret Invasion ©Marvel Studios Dans cette série créée par Kyle Bradstreet (Mr. Robot, Copper), la figure emblématique du S.H.I.E.L.D. tente d'empêcher une invasion clandestine de Skrulls aux côtés de Maria Hill (Cobie Smulders), Everett Ross (Martin Freeman) et Talos (Ben Mendelsohn). Olivia Colman, Emilia Clarke, Christopher McDonald et Don Cheadle complètent la distribution du programme composé de six épisodes.
Du film noir au western
Lors d'un entretien accordé à Empire, le réalisateur Ali Selim s'est confié sur les influences derrière Secret Invasion. La production a souhaité développer une ambiance entre le film noir et le western, ayant en tête les classiques Le Troisième homme de Carol Reed et La Prisonnière du désert de John Ford. Ali Selim a expliqué :
Nous avons beaucoup parlé des classiques de l'espionnage et du film noir, comme Le Troisième homme. À mesure que Nick Fury avance dans le récit, il sort du film noir pour entrer dans le western. Il devient le tireur solitaire avançant dans la rue principale à la recherche de méchants à vaincre. Nous passons du Troisième homme à John Wayne dans La Prisonnière du désert, et Sam passe naturellement de l'un à l'autre.
Nick Fury (Samuel L. Jackson) - Secret Invasion ©Marvel Studios Sorti en 1949, Le Troisième homme raconte l'enquête menée par l'écrivain Holly Martins (Joseph Cotten) pour débusquer les meurtriers de son ami Harry Lime (Orson Welles) dans la Vienne d'après-guerre. Dans La Prisonnière du désert, sortie en 1956, Ethan (John Wayne) se lance à la recherche de Comanches qui ont kidnappé ses nièces. Une traque qui va durer plusieurs années.
Comme le laisse supposer ces deux références ainsi que la bande-annonce, Secret Invasion promet une aventure ténébreuse, violente et remplie d'énigmes pour Nick Fury. La série est à découvrir dès le 21 juin sur Disney+.
-
The Idol : The Weeknd a "sacrifié sa santé" pour la série HBO
The Idol, une série sexy mais problématique ?
La série The Idol fait parler d'elle depuis de longues semaines maintenant. La création de Sam Levinson (Euphoria, Assassniation Nation), The Weeknd (de son vrai nom Abel Tesfaye) et Reza Fahim avait d'abord attiré l'attention avec un premier teaser canon. On y retrouvait Lily-Rose Depp dans le rôle d'une chanteuse pop qui entame une relation sulfureuse avec un étrange patron de club de Los Angeles interprété par The Weeknd. Ainsi, HBO nous promettait une nouvelle œuvre bouillante et sexy qui chercherait à critiquer le monde de la célébrité.
The Idol ©HBO Cependant, alors que la sortie de la série se faisait attendre, un article de Rolling Stone est venu créer un bad buzz autour du show. Une enquête sur le tournage de la part du média américain qui décrivait des conditions problématiques et une série qui aurait basculé dans le "Torture Porn". HBO a rapidement réagit et affirmé que l'environnement de travail de la production avait été "sûr et respectueux".
Un immense défi pour The Weeknd
Si The Weeknd avait d'abord simplement répondu par un tweet ironique, il s'est récemment exprimé dans une interview donnée à W Magazine. Le chanteur a ainsi justifié le retard qu'avait pris la série en mettant en avant son exigence dans chacune de ses créations musicales, et donc également dans le cas de la série The Idol.
Le cinéma et la télévision sont pour moi un nouveau muscle créatif. Je ne sors pas ma musique tant que je n'estime pas qu'elle est géniale. Pourquoi serait-ce différent ici ?
Il poursuit en expliquant qu'il ne panique jamais, même lorsque tout le monde autour de lui s'inquiète. Lui, parvient à rester calme, et l'est donc resté même devant cette polémique. Et lorsque la série a dû faire de nombreux reshoots suite au départ d'Amy Seimetz (remplacée à la réalisation par Sam Levinson) à cause de différences créatives, The Weeknd s'est retrouvé face à un véritable défi qui aurait eu des conséquences sur sa santé.
C'était un défi de refaire The Idol et, la vérité, c'est que j'ai sacrifié ma santé et mon foyer pour que cela fonctionne. Alors, admettons que ça sorte et que ce soit horrible. Je sais que j'aurai fait de mon mieux.
S'il conclut en affirmant que ce qu'il a pu voir de la série est génial, les spectateurs devront attendre le 4 juin pour découvrir The Idol (via le Pass Warner de Prime Video). Avant cela, le show aura droit à une avant-première exceptionnelle au 76e Festival de Cannes.
-
Bird Box : le spin-off espagnol avec Mario Casas se dévoile avec des images impressionnantes
Bird Box : le cauchemar continue à Barcelone
Dès sa mise en ligne en 2020, Bird Box s'impose comme un immense carton sur Netflix, battant un record avec 45 millions de visionnages en seulement une semaine. Réalisé par Susanne Bier (After the Wedding, Nos souvenirs brûlés), le long-métrage raconte comment une entité invisible provoque des suicides, et décime en très peu de temps la majeure partie de la population mondiale.
Le film porté par Sandra Bullock, Trevante Rhodes et John Malkovich va prochainement avoir droit à son spin-off espagnol avec Bird Box Barcelona. Àlex et David Pastor, réalisateurs de l'oppressant Chez moi qui n'en sont pas à leur première pandémie puisqu'on leur doit également Infectés, sont aux commandes de ce long-métrage porté par Mario Casas (L'Accusé, Innocent). Georgina Campbell (Barbare), Diego Calva (Babylon), Michelle Jenner (Gun City), Lola Dueñas (Volver) et Leonardo Sbaraglia (Douleur et gloire) complètent la distribution.
Bird Box Barcelona ©Netflix Dans ce spin-off, Sebastián (Mario Casas) essaie de survivre dans les rues désertes de Barcelone. Alors qu'ils tentent de trouver un refuge aux côtés d'autres survivants, ils doivent faire face à une menace encore plus dangereuse que le mal invisible qui contamine le monde entier. Le film vient de se dévoiler à travers une courte annonce où, après un rappel des événements de Bird Box, la panique gagne les rues de la ville espagnole. Des avions de chasse parcourent le ciel, tandis que les informations télévisées révèlent que la catastrophe s'étend dans toute l'Europe.
Bird Box Barcelona est à découvrir sur Netflix dès le 14 juillet 2023. En attendant, retrouvez les premières images en tête d'article.
-
Adèle Haenel se confie sur l’arrêt de sa carrière d’actrice
Où est passée Adèle Haenel ?
Adèle Haenel a débuté sa carrière de comédienne en 2002 dans le film Les diables, mais c'est cinq ans plus tard qu'elle crève l'écran dans La Naissance des pieuvres de Céline Sciamma, d'où naîtra une fructueuse collaboration, qui atteindra des sommets en 2019 dans Portrait de la jeune fille en feu. En 2014 et 2015 elle obtient deux César : celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour le film Suzanne, et celui de la meilleure actrice pour le film Les Combattants.
Adèle Haenel dans Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma © Pyramide Distribution Alors qu'elle faisait partie de nos comédiennes françaises les plus talentueuses, Adèle Haenel a souhaité, après les César 2020, s'éloigner du milieu du cinéma.
Très engagée, notamment dans la lutte contre les violences sexuelles, elle avait déclaré en 2022 ne plus vouloir travailler dans le milieu du cinéma classique, et se concentrer sur d'autres projets, tels que le théâtre, afin de "privilégier des environnements moins assujettis à un système" qu'elle jugeait "réactionnaire, raciste et patriarcal".
Ce mardi 9 mai, la comédienne a souhaité réagir à une enquête de Télérama à son sujet, et expliquer plus en détails pourquoi elle avait souhaité s'éloigner du cinéma français. Et elle ne mâche pas ses mots pour évoquer cette industrie.
"Je vous annule de mon monde"
C'est dans une lettre qu'Adèle Haenel explique ses choix. Elle estime avoir "décidé de politiser" son arrêt du cinéma pour "dénoncer la complaisance du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et, plus généralement, la manière dont ce milieu collabore avec l'ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu'il est."
Elle explique dans ces lignes ne plus être en phase avec ce que le monde du cinéma propose aujourd'hui, dans sa capacité à se détourner de l'urgence des crises, climatiques et humanitaires, auxquelles la planète fait face. En outre, elle s'insurge une nouvelle fois contre les hommes de l'industrie accusés d'agressions sexuelles :
Mais elles et eux toustes ensemble pendant ce temps se donnent la main pour sauver la face des Depardieu, des Polanski, des Boutonnat . Ça les incommode, ça les dérange que les victimes fassent trop de bruit, ils préféraient qu’on continue à disparaître et crever en silence.
Enfin, Adèle Haenel conclut sa prise de parole en déclarant qu'elle se "met en grève":
Face au monopole de la parole et des finances de la bourgeoisie, je n’ai pas d’autres armes que mon corps et mon intégrité. De la cancel culture au sens premier : vous avez l’argent, la force et toute la gloire, vous vous en gargarisez, mais vous ne m’aurez pas comme spectatrice. Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève, je rejoins mes camarades pour qui la recherche du sens et de la dignité prime sur celle de l’argent et du pouvoir.
Néanmoins, elle précise continuer sa "collaboration théâtrale et chorégraphique avec Gisèle Vienne", entamée en 2019 et pour laquelle elle témoigne d'un profond attachement aux valeurs :
C’est une artiste qui construit une des œuvres les plus puissantes que j’ai jamais rencontrées. Face au détachement, à la vacuité et à la cruauté que l’industrie du cinéma érige en principe de fonctionnement, le sens, le travail et la beauté qu’elle met en permanence en jeu sont une lumière qui me permet de garder la foi dans ce que peut vouloir dire la puissance de l’art.
-
Lord of War : la suite est en préparation avec Nicolas Cage
Nicolas Cage de retour dans la peau de Yuri Orlov
En 2006, Nicolas Cage prête ses traits à Yuri Orlov dans Lord of War, le troisième long-métrage d'Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca, S1m0ne). Ce trafiquant d'armes né en Urkraine soviétique et ayant grandi aux États-Unis commence ses affaires dans le quartier de Little Odessa, à Brooklyn. Ignorant tout l'aspect moral de sa profession, Yuri se rend aux quatre coins du monde pour écouler sa marchandise et se retrouve avec Jack Valentine (Ethan Hawke), agent d'Interpol, aux trousses.
Yuri Orlov (Nicolas Cage) - Lord of War ©SND Après sa performance mémorable dans le film, Nicolas Cage s'apprête à reprendre son rôle dans une suite intitulée Lords of War. Selon les informations de Variety, Andrew Niccol est quant à lui de retour à l'écriture ainsi qu'à la réalisation. Dans cette suite, Yuri Orlov verra son fils illégitime Anton, incarné par Bill Skarsgård (Ça, John Wick : Chapitre 4), tenter de le surpasser dans son milieu professionnel et faire preuve d'encore plus de cruauté. Les deux hommes devraient se retrouver en opposition autour d'un conflit au Moyen-Orient.
Andrew Niccol a déclaré à propos de ce projet :
Il y a tellement de choses à explorer avec ces personnages. C'est Platon qui l'a le mieux dit : "Seuls les morts ont vu la fin de la guerre". J'ai hâte de passer plus de temps en compagnie du charmant diable qu'est Yuri Orlov et maintenant de son fils illégitime - qui s'avère n'être en rien légitime".
Le tournage de Lords of War devrait débuter à l'automne 2023. Une date de sortie n'a pour le moment pas été évoquée.
-
Oppenheimer : un nouveau trailer ultra-tendu et explosif pour le film de Christopher Nolan
Oppenheimer se dévoile un peu plus
Oppenheimer, le nouveau film de Christopher Nolan, ne fait pas partie de la sélection du 76e Festival de Cannes. À regret sans doute, puisqu'il y aurait vraisemblablement fait sensation, mais Croisette ou pas, Oppenheimer devrait bien être la bombe - sans mauvais jeu de mots - de cet été. C'est en effet ce que tend à confirmer la nouvelle bande-annonce (en tête d'article), longue et généreuse dans l'exposition des enjeux et de certains personnages. Il semble ainsi être promis que, après Interstellar, Dunkerque et Tenet, Christopher Nolan n'a pas réduit son ambition de spectacle malgré le genre du biopic dans lequel Oppenheimer s'inscrit, mais qu'il devrait bien aller encore plus loin et plus fort que ces précédentes oeuvres.
Oppenheimer ©Universal Pictures L'histoire d'un homme et d'une bombe
Dans cette nouvelle bande-annonce, on découvre ainsi la relation entre Robert Oppenheimer (Cillian Murphy) et Leslie Groves (Matt Damon), le directeur militaire du projet Manhattan. On voit aussi, pour la première fois, Albert Einstein, interprété par Tom Conti, le grand génie scientifique qui a une influence indirecte mais importante sur le développement de la bombe atomique. Même si l'on connaît l'issue de cette histoire, sur la musique épique et légèrement angoissante de Ludwig Goransson, on se prépare tout de même à une course-contre-la-montre. Le projet sera-t-il mené à bien, contraint par le développement concurrent des nazis ? Robert Oppenheimer va-t-il garder toute sa tête en menant la fabrication de l'artefact le plus important de l'histoire de l'humanité ?
Le spectacle et ses réponses arrivent le 19 juillet 2023 dans les salles françaises.
-
En eaux (très) troubles : Jason Statham, entre T-Rex et requins géants dans la bande-annonce
Jason Statham a encore des requins à affronter
En 2018 Jason Statham avait fait fort dans En eaux troubles en affrontant un Mégalodon, un requin préhistorique de vingt mètres de long. Le pitch avait suffi pour qu'on s'intéresse au film de Jon Turteltaub et Statham avait fait le reste pour qu'on s'éclate devant ce divertissement délirant et totalement décomplexé. Suite au succès du film (plus de 530 millions de dollars de recettes au box-office mondial), une suite a été commandée. Titré En eaux (très) troubles (The Meg 2: The Trench en VO), le long-métrage se dévoile avec une première bande-annonce (vidéo en une d'article) encore plus folle !
Jason Statham - En eaux (très) troubles ©Warner Bros. La vidéo commence en nous ramenant au temps de la préhistoire. On nous rappelle que pendant 65 millions d'années une espèce a régné sur le monde. Alors qu'apparaît un T-Rex, on repense évidemment à Jurassic Park (1993). Seulement, il y aurait plus gros que le fameux dinosaure : un requin géant qui s'en va engloutir l'animal (comme dans le final de Jurassic World d'ailleurs).
En eaux (très) troubles s'annonce (très) fun !
C'est évidemment cette grosse bestiole que Jason Statham va devoir affronter. Ou plutôt trois ! Après la découverte d'un écosystème préhistorique, Jonas revient apporter son expertise alors que de nouvelles créatures s'échappent et s'apprêtent à faire un carnage. Clairement En eaux (très) troubles se voudra fun et sans limite. Qu'importe si les effets spéciaux ne sont (sur ces images) pas si réussis. Et encore plus les situations improbables que va nous offrir le film. C'est exactement ce qu'on en attend. Et on risque donc de ne pas être déçu !
On notera le choix amusant de Warner Bros. pour le titre français. Jouant sur le côté décalé avec ce simple ajout de "(très)" au titre du premier opus. De quoi faire déjà espérer un troisième film "très très troubles". En attendant, En eaux (très) troubles sera à découvrir en France le 2 août dans les salles.
-
À bord d’un avion, Tom Cruise rend hommage à Charles III dans une vidéo géniale
Tom Cruise dans les airs
Tom Cruise ne cesse de s'éclater dès qu'il en a l'occasion. L'acteur est un adepte des sensations fortes et le prouve dans chacun de ses films. Que ce soit avec la saga Mission Impossible ou le récent Top Gun: Maverick, la star se lance dans des cascades folles à moto ou en avion. Dernièrement, c'est justement dans les airs que l'interprète d'Ethan Hunt semble passer le plus de temps.
On l'avait vu adresser un message à ses fans à bord d'un avion dans une vidéo très drôle, marquée par l'intervention du réalisateur Christopher McQuarrie qui lui rappelle qu'ils doivent encore tourner des scènes pour Mission: Impossible - Dead Reckoning, partie 1 et Mission: Impossible - Dead Reckoning, partie 2.
Un drôle de message pour Charles III
Toujours dans le même esprit, le comédien a cette fois voulu rendre hommage à Charles III. La cérémonie du couronnement du roi avait lieu ce samedi 6 mai. Le lendemain, les festivités ont continué avec un concert devant le château de Windsor et réunissant environ 20 000 spectateurs. Katy Perry et Lionel Richie ont notamment assuré le show sur scène, tandis que Tom Cruise a opté pour un message vidéo (ci-dessous) diffusé durant le concert.
On retrouve l'acteur dans un avion à hélice qui date de la Seconde Guerre mondiale. Un P-51 Mustang utilisé dans Top Gun: Maverick et que Tom Cruise a acheté en 2001. Dans la vidéo, la star présente dans le cockpit s'adresse à Charles III et lui dit : "Votre majesté, de pilote à pilote, vous pouvez être mon co-équipier quand vous voulez".
Du grand Tom Cruise qui donne toujours plus envie de le retrouver pour le prochain film Mission Impossible qui comportera encore une tonne de cascades hallucinantes. Pour cela rendez-vous dans les salles le 12 juillet 2023 pour découvrir Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1.
-
Blade : la production du prochain film Marvel est en pause !
Blade touché par la grève des scénaristes
Voilà plusieurs jours que les scénaristes hollywoodiens se sont mis en grève. Ces derniers souhaitent améliorer leurs conditions de travail et de meilleurs salaires. Le résultat ne s'est pas fait attendre et les studios commencent à payer les conséquences de cet arrêt du travail de la part des scénaristes. Comme on pouvait s'en douter, sans script, des séries, mais également des films, vont prendre du retard. Et c'est le cas pour Blade, l'une des grosses productions à venir du côté de Marvel.
Le blockbuster porté par Mahershala Ali avait déjà vu sa sortie décalée après un changement de réalisateur - Yann Demange est désormais en charge. Mais alors que le tournage devait débuter le mois prochain à Atlanta, on apprend par The Hollywood Reporter que Marvel Studios n'a eu d'autres choix que d'arrêter la production. Nic Pizzolatto (True Detective) avait été engagé pour travailler sur le scénario justement, mais son travail n'avait pas été terminé avant la grève.
La production de Blade est donc en pause, mais reprendra lorsqu'un accord aura été trouvé entre la Writers Guild of America (le syndicat qui représente les scénaristes) et l’Alliance of Motion Picture and Television Producers (qui représente les studios). Il s'agit du premier projet majeur à être officiellement impacté. Et si d'autres suivront certainement dans les prochains jours, ce retard de Blade pourrait avoir des conséquences sur les autres films en développement du Marvel Cinematic Universe (MCU).
-
Mort de Michel Cordes, interprète de Roland Marci dans "Plus belle la vie"
Michel Cordes se serait suicidé à son domicile
Pendant des années les spectateurs de France 3 ont pu suivre le quotidien des habitants du Mistral (quartier fictif de Marseille) dans Plus belle la vie. Le feuilleton est resté à l'Antoine pendant 18 saisons, de 2004 à 2022 pour un total de 4666 épisodes. Parmi les personnages phares de la série et présent dans toutes les saisons, il y avait Roland Marci, joué par Michel Cordes.
Plus belle la vie ©France 3 Triste nouvelle donc pour les adeptes du feuilleton puisque l'interprète du gérant du bar du Mistral est décédé ce vendredi 5 mai. D'après les informations de Midi Libre, confirmées par Le Parisien, l'acteur aurait été retrouvé mort à son domicile, dans sa maison de l’Hérault. Il était âgé de 77 ans.
Le comédien ne serait pas mort de causes naturelles. Il s'agirait d'un suicide par arme à feu. Comme le précise Le Parisien, "il n’y avait pas de traces de coups, de violence ou d’effraction sur place" et "l’acteur aurait laissé une lettre avant de mettre fin à ses jours". Une enquête reste ouverte pour le moment pour confirmer la thèse du suicide.
Un acteur phare de Plus belle la vie
Michel Cordes, qui avait grandement travaillé au théâtre et la télévision, mais également au cinéma, était avant tout connu pour son rôle dans Plus belle la vie. Un programme qui fut un véritable tournant pour lui, habitué avant cela à participer à des pilotes de séries qui ne donnaient au final pas grand chose, confiait-il au Parisien en septembre 2022.
Mais Plus belle la vie fut une expérience bien différente. Une énorme succès pour France 3 et pour ses interprètes. Son personnage de Roland Marci était l'un des plus présents. Il avait cependant eu un destin tragique dans Plus belle la vie puisqu'il mourrait d'une crise cardiaque.
Suite à cette nouvelle, l'une de ses anciennes collègues, Fabienne Carat, qui jouait jusqu'en 2020 Samia Nassri, a rendu hommage à l'acteur en postant sur son compte Instagram une série de photos avec Michel Cordes et écrivant un message touchant.
-
Game of Thrones : Richard Madden s’exprime sur Les Noces Pourpres, 10 ans après
Game of Thrones : 10 ans après, cet épisode est encore dans toutes les mémoires
Le 2 juin 2013 est une date que les fans de la série Game of Thrones n'oublieront probablement jamais. En effet, c'est ce jour là que fût diffusé sur HBO l'épisode 9 de la saison 3, The Rains of Castamere (Les Pluies de Castamere), désormais davantage connu sous le nom des Noces Pourpres.
Presque dix ans plus tard, cet épisode est encore dans toutes les mémoires, en raison de l'extrême violence de sa séquence finale qui avait laissé les spectateurs en état de choc. En effet, dans les dernières minutes de l'épisode, alors que Catelyn Stark, Robb Stark et son épouse Talisa assistent à l'union d'Edmure Tully et Roslin Frey aux Jumeaux, ils sont trahis et massacrés par les Bolton.
Les Noces Pourpres - Game of Thrones © HBO Un deuxième coup dur pour les fans de la maison Stark après la disparition de Ned dans la saison 1. Surtout, Catelyn et Robb étaient des personnages phares de la série, et particulièrement appréciés des spectateurs. Ce qui a rendu cet épisode encore plus tragique et mémorable. On se souvient d'ailleurs des vidéos de réactions des spectateurs abasourdis :
Richard Madden se confie 10 ans plus tard
Actuellement à l'affiche de la nouvelle série phare de Prime Vidéo, Citadel, le comédien Richard Madden, qui interprétait Robb Stark, s'est confié sur le célèbre épisode de Game of Thrones dans lequel il perd la vie. Et comme vous l'imaginez, ça n'a pas été une partie de plaisir pour lui. Ainsi, il a indiqué dans une interview accordée à Variety :
Je me souviens avoir beaucoup pleuré, car à la fin, j'allais être séparé de ma famille avec qui j'avais vécu pendant cinq ans - ma mère à l'écran, ma femme et cette équipe qui avait passé beaucoup de temps ensemble. C'était traumatisant non seulement de tourner la scène, mais aussi parce que je perdais ma famille.
Après l'aventure Game of Thrones, Richard Madden a su rebondir grâce notamment à plusieurs autres séries, comme Bodyguard dans laquelle il tient le premier rôle. En plus de Citadel, il pourrait également être dans les prétendants pour reprendre le rôle d'un certain James Bond...
-
Shrek 2 : découvrez 12 easter eggs que vous aviez sans doute ratés
Shrek 2, on prend les mêmes et on recommence
Suite au succès du premier volet, c’était pratiquement inévitable que DreamWorks produise Shrek 2. Sorti en 2001, Shrek est un classique instantané de l’animation. Réalisé par Andrew Adamson et Vicky Jenson, le long-métrage rencontre un succès critique et rapporte l’Oscar du Meilleur film d’animation. Côté box-office, l’œuvre engrange plus de 488 millions de dollars de recettes.
C’est donc en toute logique que Shrek 2 voit le jour en 2004. Andrew Adamson est de retour à la réalisation. Ce deuxième volet rencontre un succès similaire. Le film est nommé à deux reprises aux Oscars et explose le box-office avec plus de 928 millions de dollars de recettes. Comme tous les films d’animation, Shrek 2 regorge de petits easter eggs qu’on vous a listés ici :
Une référence cochon
Au tout début du film, quand le Prince Charmant arrive dans le donjon de Fiona pour libérer la belle en détresse, il tombe sur le Grand Méchant Loup qui a élue domicile dans la tour. L’animal, habillé d’une chemise de grand-mère, lit un livre vraisemblablement sexy, intitulé Pork Illustrated, parodie de Sports Illustrated, dont la couverture est un cochon en petite tenue. Une drôle de façon de baver sur sa nourriture.
Le Seigneur des Anneaux
Pendant leur lune de miel, Shrek et Fiona se font forger des anneaux par des nains pour symboliser leur mariage. A un moment donné, Fiona chute, l’anneau vole quelques instants dans les airs, avant de retomber directement sur l’annulaire de la jeune ogre. Une séquence qui fait directement référence au film Le Seigneur des Anneaux.
Spider-Man
Andrew Adamson s’est amusé à recréer le baiser la tête à l’envers de Spider-Man et Mary Jane. En effet, Shrek se retrouve la tête en bas, retenu prisonnier par un piège de paysans. Sa dulcinée s’approche alors de lui pour lui offrir un baiser langoureux.
Hollywood
Le réalisateur s’est amusé à reproduire Hollywood Boulevard dans Shrek 2. En effet, le château de Fort Fort Lointain est accompagné d’un panneau dont les lettres renvoient évidemment au panneau de Hollywood, surplombant une avenue principale bordée de palmiers.
Des enseignes parodiées
Les spectateurs les plus observateurs pourront reconnaître quelques panneaux publicitaires assez drôles dans Fort Fort Lointain. On peut en effet croiser au détour d’une rue une enseigne Farbucks Coffe (en référence à Starbucks), une enseigne Burger Prince (en référence à Burger King) ou encore une affiche promotionnelle pour la pièce de théâtre La Flèche fatale (en référence à L’Arme fatale).
Shrek 2 ©DreamWorks SKG Une référence sur le destin du Roi Harold
Andrew Adamson s’est amusé à dissimuler dans le film des clins d’œil permettant de prévoir le dénouement de l’histoire du Roi Harold. En effet, la teinture verte de son lit, la couleur de ses rideaux, et la fresque qui le représente au bord d’un étang sont des indices sur sa véritable identité : celle du Roi Grenouille.
Alien
Vers le milieu du film, Shrek et l’Âne font la rencontre du Chat Potté. Nouveau personnage emblématique de la saga, le Chat Potté attaque, dans un premier temps, nos deux compères. Le matou s’introduit alors sous les vêtements de Shrek et lui transperce la chemise comme un Xenomorph qui transperce la cage thoracique de sa victime.
Shrek 2 ©DreamWorks SKG Indiana Jones
Continuons dans les références aux grands classiques du septième art avec ce clin d’œil à destination d’Indiana Jones. Lorsque Shrek, l'Âne et le Chat Potté s'évadent de l'usine à potions magiques, le félin parvient in extremis à récupérer son précieux chapeau avant que la herse ne se referme. Il s’agit évidemment d’une référence directe aux classiques de Steven Spielberg dans lesquels le célèbre aventurier récupère toujours son chapeau sur le fil lui-aussi.
La Belle et la Bête
Toujours dans cette scène d’évasion, un produit chimique éclabousse deux employés de la Féé Marraine. Les deux victimes se transforment alors en Big Ben et en Lumière, deux célèbres personnages de La Belle et la Bête.
Antonio Banderas
Lorsque le Chat Potté se retrouve à la taverne, il commande une bouteille de lait. Un petit dessin orne la bouteille. Il s’agit en réalité d’une carricature du comédien Antonio Banderas qui double le personnage.
Mission Impossible
Andrew Adamson s’est amusé à recréer la séquence culte de Mission : Impossible dans laquelle Tom Cruise fait un casse accroché au bout d’une corde. Cette fois-ci c’est Pinocchio qui se prend pour Ethan Hunt et se suspend au bout de ses propres ficelles pour libérer ses amis.
Résurrection
Dans le premier opus de la saga, Tibiscuit se fait arracher les deux jambes par Lord Farquaad. Dans ce deuxième film, on peut remarquer que le petit biscuit a été rafistolé au niveau des jambes.
-
Grève des scénaristes à Hollywood : Jenna Ortega en prend pour son grade
Grève des scénaristes à Hollywood : la colère gronde
Depuis le 1er mai dernier, une nouvelle grève des scénaristes a lieu à Hollywood après celle de 2007-2008. Ainsi, ce sont des milliers d'employés du cinéma et de la télévision qui ont cessé leurs activités. Ils demandent une hausse de leur rémunération et des meilleures conditions de travail. Cette grève fait suite à des discussions infructueuses entre les studios et le puissant syndicat des scénaristes américains, la Writers Guild of America (WGA).
La contestation a eu un effet immédiat sur les émissions comme les late-shows mais pourrait également retarder les séries télévisées et les films. En 2007, la dernière grève des scénaristes avait duré plus de trois mois et avait coûté deux milliards de dollars au secteur audiovisuel.
Cette contestation cible tout particulièrement les plateformes de streaming comme Netflix ou Disney. En effet, les scénaristes souhaitent une hausse de leur rémunération ainsi qu'une part plus importante des bénéfices générés par le streaming. La WGA estime qu'il n'y a jamais eu autant des scénaristes payés au salaire minimum. En outre, elle accuse également les studios de vouloir précariser le métier de scénariste en embauchant de plus en plus de free-lance.
Jenna Ortega moquée
La star de la série Netflix Mercredi a été prise pour cible par de nombreux scénaristes qui défilaient ces derniers jours. Ainsi, on pouvait lire sur ces panneaux "Jenna Ortega a intérêt à rentrer à New York pour rejoindre le piquet de grève cet après-midi", "Écrire c'est réécrire, on se voit au front, Jenna !" ou encore "Sans les scénaristes, Jenna Ortega n'aurait rien à critiquer !"
Si l'interprète de Mercredi Addams a ainsi été pointée du doigt durant cette grève, c'est en raison de ses déclarations concernant ses modifications du script de la série Netflix. En effet, Jenna Ortega avait déclaré avoir tenu à modifier à plusieurs reprises les répliques, ou même des arcs narratifs entiers, car elle estimait que cela ne correspondait pas au personnage. Des libertés que certains auteurs n'ont visiblement pas appréciées...
-
Omar la Fraise : le film de gangsters avec Reda Kateb et Benoît Magimel s’offre une bande-annonce folle
Omar la Fraise : deux bandits coincés en Algérie
À Paris, le criminel Omar la Fraise vit comme un roi. Mais lorsqu'il est condamné à une peine de prison, le gangster n'a d'autre choix que de rester en Algérie, où il s'est réfugié dans une grande villa vide. Coincé, Omar trompe l'ennui en buvant, en se battant, en faisant des petites combines, en conseillant des jeunes laissés-pour-compte et en refaisant le monde avec Roger, son ami de toujours.
Conscientes qu'elles doivent rester discrètes, les deux légendes du crime essaient de se lancer dans "un business propre". Omar accepte donc de devenir le cogérant d'une fabrique de pâtisseries. C'est là qu'il fait la rencontre d'une jeune femme incarnée par Meriem Amiar, qui ne le laisse visiblement pas indifférent.
Omar la Fraise ©STUDIOCANAL Entre errance, coups de sang, moments d'amitié, violence et fous rires, la bande-annonce du premier long-métrage d'Elias Belkeddar laisse espérer un film réjouissant et original, à la fois solaire et brutal. Ces images promettent également de nouvelles grandes performances de la part de Reda Kateb et Benoît Magimel, les interprètes d'Omar et Roger.
Omar la Fraise est à découvrir au cinéma dès le 24 mai 2023. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article. Le film sera présenté en Séance de Minuit au Festival de Cannes.
-
Carmen : une bande-annonce sublime pour le film avec Paul Mescal et Melissa Barrera
Carmen : Benjamin Millepied revisite l'opéra de Georges Bizet
Le chorégraphe Benjamin Millepied signe son premier long-métrage avec Carmen. Une relecture moderne de l'opéra de Georges Bizet dans laquelle Melissa Barrera incarne le rôle-titre. Après le meurtre de sa mère, la jeune femme fuit le Mexique pour les États-Unis. Après avoir passé la frontière, elle tombe sur deux membres de la patrouille américaine. L'un d'eux, Aidan (Paul Mescal) abat son partenaire lorsque celui-ci se met à tuer les passeurs les uns après les autres.
Carmen ©Pathé Recherchés par la police, Carmen et Aiden prennent la route ensemble en direction de Los Angeles pour rejoindre Masilda (Rossy De Palma), une vieille amie de la mère de l'héroïne. Leur voyage est marqué par des rencontres inespérées, par la danse, l'amour mais aussi la mort. Le long-métrage se dévoile un peu plus à travers une bande-annonce sublime. De nouvelles images qui promettent un voyage bouleversant, poétique et violent.
Elsa Pataky et le rappeur The D.O.C. complètent la distribution du film. Nicholas Britell signe quant à lui la bande originale.
Carmen est à découvrir au cinéma dès le 14 juin 2023. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
-
Super Mario Bros : le film visionné illégalement des millions de fois... sur Twitter
Super Mario Bros le film : le succès fou de 2023
Sorti le 5 avril dernier, le film Super Mario Bros, basé sur la franchise vidéoludique iconique, réunissait tous les ingrédients d'un futur succès à commencer par des personnages connus de tous et une animation à tomber par terre. Et le public ne s'y est pas trompé.
Ainsi, en moins d'un mois, le long-métrage produit par le studio Illumination (Les Minions, Moi, moche et méchant) a dépassé le milliard de dollars de recettes au box-office mondial, devenant ainsi le plus gros succès de tous les temps pour une adaptation de jeu vidéo.
Pour rappel, le film suit les aventures de Mario et son frère Luigi, qui, après avoir réparé une canalisation, se retrouvent plongés dans un univers féérique. Après avoir emprunté des tunnels différents, Luigi et Mario sont propulsés dans deux royaumes distincts. Le dernier va alors tout faire pour retrouver son frère. Dans sa quête, il pourra compter sur l'aide du champignon Toad, ou de la Princesse Peach mais devra aussi affronter le terrible Bowser...
Super Mario Bros le film © Universal Pictures Le film fait un carton... illégalement
Le 30 avril dernier, un utilisateur de Twitter a téléchargé illégalement le film sur la plateforme. Comment ? Grâce à son badge bleu qui permet dorénavant aux utilisateurs qui paient leur certification de pouvoir uploader des vidéos longues. Et alors qu'à l'accoutumée, en raison des droits d'auteur, les vidéos de ce genre sont en général très vite retirées de la plateforme, la certification du compte a permis au film d'être présent en tout illégalité sur Twitter pendant sept longues heures.
Ainsi, ce sont plus de 9 millions de vues qui ont été comptabilisées sur cette vidéo comme le rapporte Forbes. Ce piratage de Super Mario Bros a désormais été retiré de Twitter, mais le compte de l'utilisateur qui l'a téléchargé est quant à lui toujours bien actif.
-
James Bond : cet acteur de "Game of Thrones" est-il le nouveau favori ?
James Bond, un nouvel acteur en pole position ?
Le débat est permanent et n'est pas prêt de s'arrêter. Qui sera le prochain James Bond, et aura donc la lourde tâche de succéder à Daniel Craig ? Si quelqu'un le sait déjà, à ce stade encore très précoce du développement du prochain film, ça ne peut être que Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les deux producteurs historiques de la saga 007. Et le reste du monde peut pour le moment n'émettre que des hypothèses, basées sur des rumeurs et des opinions. Il y a eu récemment l'apparition d'Aaron Taylor-Johnson, au sujet duquel il a été confirmé qu'il avait passé des auditions très convaincantes.
Tangerine (Aaron Taylor-Johnson) - Bullet Train ©Sony Pictures Mais aujourd'hui, les fans de la saga d'espionnage portent leur attention vers un autre acteur, dont le nom a souvent été évoqué dans l'hypothétique shortlist. Et celui-ci, britannique, trentenaire, suffisamment populaire mais pas encore star mondiale, n'est autre que Richard Madden.
Une vidéo troublante de Stanley Tucci
L'acteur des séries Game of Thrones et Bodyguard, mais aussi vu sur grand écran dans Rocketman, 1917 et Les Éternels, répond à pas mal de pré-requis pour incarner le nouveau James Bond. À bientôt 37 ans, il est dans la tranche d'âge désirée par les producteurs. Il est sujet de la Couronne britannique, dispose d'un physique avantageux, aussi charmant que puissant s'il le faut, et dispose de cette popularité moyenne, ce qui ne l'identifie pas exclusivement à un seul personnage.
David Budd (Richard Madden) - Bodyguard ©Netflix Surtout, actuellement à l'affiche de l'ambitieuse série d'espionnage Citadel, Richard Madden s'est montré dans une vidéo avec son partenaire de jeu dans cette série Stanley Tucci, en train de siroter du Martini, soit une boisson très... 007.
Les deux acteurs s'amusent, et Richard Madden feint une forme une gêne, ce qui a déchaîné les fans dans les commentaires. Ces commentaires tournent dans leur majorité autour du thème James Bond, avec des "Au shaker, pas à la cuillère", ou encore "Le nom est Bond, James Bond", "007 ?", "Richard Madden en James Bond s'il vous plaît..."
James Bond, grande acquisition d'Amazon
Cette vidéo aurait pu rester entièrement anodine, si toutefois Amazon ne s'était pas rendue récemment propriétaire de la MGM, et donc de son catalogue, dont la franchise la plus importante est... la saga cinématographique James Bond. Avec ce rachat estimé à 8 milliards de dollars, la société de Jeff Bezos développe son intégration dans l'industrie cinématographique et surtout prend le pouvoir sur les futures productions siglées James Bond. Et comme Citadel est une série originale Amazon, avec Richard Madden dans un des rôles principaux, que celui-ci passe de la série d'espionnage aux films 007 est forcément de l'ordre du probable...
-
Hospitalisé depuis 3 semaines, Jamie Foxx donne des nouvelles
Jamie Foxx est toujours à l'hôpital
Le 11 avril dernier, Jamie Foxx a été transporté à l'hôpital suite à une "complication médicale". Corinne Foxx, la fille de l'acteur, s'était alors exprimée sur Instagram (un post supprimé depuis) pour donner des précisions sur son état. Sans entrer dans les détails des raisons de cette intervention médicale, elle avait expliqué que "grâce à une prise en charge rapide et à beaucoup de soins, (Jamie Foxx était) désormais en voie de guérison".
Plusieurs semaines se sont écoulées et l'acteur de Django Unchained serait toujours hospitalisé. TMZ a alors inquiété en affirmant avoir discuté avec des proches de Jamie Foxx qui auraient demandé "de prier pour lui". Sa condition serait donc toujours sérieuse.
Cependant, quelques heures après cet article, un message a été posté sur le compte Instagram de la star hollywoodienne, qui dit "apprécier tout l'amour" qui lui est donné. On peut supposer, ou du moins espérer, que son état ne soit pas trop grave pour qu'il ait pu poster lui-même (si c'est bien le cas) ce message. On ne sait toujours pas les raisons de son hospitalisation. La situation de l'acteur reste donc préoccupante.
Avant cette intervention, Jamie Foxx était à Atlanta pour le tournage de la comédie d'action Back in Action avec Cameron Diaz. Le comédien va également devoir laisser sa place de présentateur de l'émission Beat Shazam, qu'il anime depuis 2017. Nick Cannon a été choisi pour le remplacer sur cette tache le temps qu'il se remette.
-
Dune 2 : Timothée Chalamet prend les rênes de sa destinée dans un trailer grandiose
Le premier trailer de Dune 2 est là
À découvrir ces premières images de Dune : Deuxième Partie, le film Dune de Denis Villeneuve sorti en 2021 apparaîtrait presque comme une timide introduction. En architecte majeur du cinéma contemporain de science-fiction, Denis Villeneuve semble ainsi avoir mis les petits plats dans les grands pour ce second opus. Dans le premier film, on suivait l'aventure de Paul Atréides (Timothée Chalamet), contraint de fuir la capitale d'Arrakis suite à l'invasion des Harkonnen.
Réfugié avec sa mère Dame Jessica dans le désert de la planète, il y rencontre les Fremen, peuple autochtone d'Arrakis. Appelé à un grand destin, perçu comme le Mahdi, un personnage messianique, il doit alors fédérer la rébellion contre la Maison Harkonnen et la Maison Shaddam.
Dune : Deuxième Partie ©Warner Bros. Dans ce premier trailer, on découvre notamment Paul en train de passer le rite de passage Fremen, à savoir chevaucher un ver des sables, formidable créature de l'univers Dune. On aperçoit aussi, dans un surprenant mais joli noir et blanc le terrible Feyd-Rautha, incarné par Austin Butler.
Casting stellaire pour Dune : Deuxième Partie
En plus de la formidable direction artistique du réalisateur de Prisoners et Premier contact, ce Dune 2 dispose d'un incroyable casting. En plus de Timothée Chalamet et Zendaya, on retrouve certains des interprètes du premier film comme Rebecca Ferguson et Stellan Skarsgård, Javier Bardem, Josh Brolin ou encore Dave Bautista.
Mais il y a aussi les nouveaux personnages venus mettre leur grain de sable dans la terrible mécanique de Dune, interprétés notamment par Austin Butler, Florence Pugh, Christopher Walken, Léa Seydoux et Tim Blake Nelson, ce dernier dans un rôle encore inconnu.
Dune : Deuxième Partie arrive dans les salles françaises le 1er novembre 2023.
-
Guillaume Canet méconnaissable en Louis XVI pour un prochain film
Guillaume Canet et Mélanie Laurent en Louis XVI et Marie-Antoinette
Les derniers rois de France et leur entourage ne cessent d'inspirer le grand et le petit écran. Après la série de Canal+ Marie-Antoinette, on découvrira bientôt la dernière réalisation de Maïwenn, Jeanne du Barry, consacré à la favorite de Louis XV. Un projet qui en avait surpris plus d'un en raison du choix de la réalisatrice de confier le rôle du roi à Johnny Depp.
Dans le même genre, une autre proposition étonnante verra bientôt le jour avec Le Déluge de Gianluca Jodice, une co-production franco-italienne. Le film s'intéressera aux derniers jours de Louis XVI et Marie-Antoinette avant d'être guillotinés. Et pour incarner le célèbre dauphin, c'est Guillaume Canet qui a été choisit, avec Mélanie Laurent pour jouer son épouse, l'Archiduchesse d’Autriche.
L'information vient du site Cineuropa, qui annonce que le tournage s'est achevé la semaine dernière, après six semaines de prises de vues à Turin et Rome. Une première image a ainsi pu être dévoilée (ci-dessous). On découvre notamment Guillaume Canet peu reconnaissable, le visage bouffi par des prothèses.
Mélanie Laurent et Guillaume Canet - Le Déluge ©Ascent Film Un synopsis et un casting pour Le Déluge
En plus de cette photo, le synopsis a été dévoilé par la production :
Lorsqu'on parle de Louis XVI et son épouse Marie-Antoinette, on pense immédiatement à la dentelle, aux grandes perruques, aux vêtements et aux couleurs flamboyantes, à Versailles, ou... A la guillotine. Entre ces deux extrêmes, il existe un juste milieu, une période rarement explorée : les quelques mois pendant lesquels le dernier roi et la dernière reine de France ont été enfermés, avec leurs deux jeunes enfants, dans un château sombre aux portes de Paris, en attendant leur exécution.
Une période brève et condensée où, dans la violence et le harcèlement, tous les masques sont tombés. Celui des deux rois, en tant que personnages publics et privés. Celui de l'ancien régime et d'une Histoire qui a enfin tourné la page. Et enfin celui de Dieu qui, désormais, s'est éclipsé dans l'ombre, laissant l'homme entièrement seul.
En plus de Guillaume Canet et Mélanie Laurent (qui se retrouvent après Mon Garçon de Christian Carion en 2017), sont annoncés au casting Aurore Broutin, Hugo Dillon, Tom Hudson, Roxane Duran, Anouk Darwin Homewood, Vidal Arzoni et Fabrizio Rongione. Précisons qu'avant ce film, le réalisateur italien Gianluca Jodice s'est illustré en dirigeant plusieurs épisodes de la série 1992 (2015) et le documentaire Cercando La grande bellezza (2015). Le Déluge n'a pour le moment aucune date de sortie.
-
L’Amour et les forêts : Virginie Efira sous emprise dans le trailer
L'Amour et les forêts : du roman au film
Pour son sixième long-métrage en tant que réalisatrice, Valérie Donzelli a choisi d'adapter le roman L'Amour et les Forêts d'Eric Reinhardt paru en 2014.
Co-écrit par Audrey Diwan (L'Événement), le film aborde le thème du harcèlement conjugal à travers l'histoire de Blanche et Grégoire, incarnés par Virginie Efira et Melvil Poupaud. Après un début de relation idyllique, un mariage et deux enfants, Blanche se retrouve peu à peu enfermée dans une relation toxique et sous emprise d'un époux possessif et dangereux. Malgré ses tentatives de se soustraire à son pouvoir, rien ne semble pouvoir arrêter Grégoire de diriger la vie de son épouse.
L'Amour et les Forêts sera présenté le 24 mai prochain au Festival de Cannes et sortira le même jour dans les salles obscures.
Deux rôles en un pour Virginie Efira
En plus d'incarner le rôle de Blanche dans le film de Valérie Donzelli, Virginie Efira interprète également la soeur jumelle du personnage, Rose. Il s'agit d'une invention de la réalisatrice, cette dernière n'existant pas dans le roman d'Eric Reinhardt.
-
Netflix : après Dahmer, Ryan Murphy s’attaque à une autre affaire sordide
Après Dahmer, Ryan Murphy revient avec une nouvelle série true crime sur Netflix
En septembre 2022, Netflix met en ligne la série Dahmer co-créée par Ryan Murphy. Comme son nom l'indique, elle s'intéresse au tueur en série Jeffrey Dahmer (interprété par Evan Peters), tristement connu pour avoir assassiné 17 jeunes hommes entre 1978 et 1991. En conséquence de ses crimes particulièrement sordides, il fut surnommé "le cannibale de Milwaukee". Dès sa mise en ligne, la série a été visionnée des millions de fois, devenant ainsi l'un des programmes les plus regardés de tous les temps sur Netflix.
Jeffrey Dahmer (Evan Peters) - Dahmer © Netflix En novembre dernier, le géant du streaming a annoncé que le programme allait devenir une anthologie. Ainsi, après Dahmer, d'autres programmes inspirés d'histoires de true crimes sordides vont voir le jour. Et nous découvrons aujourd'hui le sujet de la prochaine série : il s'agit de l'histoire de Lyle et Erik Menendez. Elle sera diffusée en 2024.
Netflix a dévoilé un premier aperçu glaçant :
Qui sont Lyle et Erik Menendez ?
Joseph Lyle et Erik Galen Menendez sont deux frères américains, connus pour avoir assassiné leurs parents en août 1989 à Beverly Hills avec des fusils de chasse. Après un procès très médiatisé, ils ont été condamnés à la prison à perpétuité.
Il y a une très grosse zone d'ombre concernant les motivations des deux frères. En effet, s'ils ont déclaré avoir été agressés sexuellement par leur père pendant leur enfance, il est possible que ce double-meurtre ait également été motivé par la fortune des parents s'élevant à 14 millions de dollars. Somme que les deux frères ont rapidement dépensée, avant d'être arrêtés après le visionnage par la police des séances avec leur psychologue.
Avant Netflix, cette affaire avait déjà été portée à l'écran dans la saison 1 de la série Law and Order True Crime en 2017. Les deux frères étaient campés par les acteurs Gus Halper et Miles Gaston Villanueva.
-
Gran Turismo : le film de course s’offre un trailer rapide et furieux
Gran Turismo : du jeu vidéo aux circuits
En 2011, Jann Mardenborough est le vainqueur de la GT Academy. Ce concours organisé par Nissan, PlayStation et Polyphony Digital permet aux meilleurs joueurs de Gran Turismo de passer des écrans aux circuits pour tenter de devenir des pilotes professionnels. Après l'avoir remporté, l'Anglais aujourd'hui âgé de 31 ans participe à de nombreuses courses, notamment au sein de l'écurie Nissan. En 2013, il termine troisième aux 24 Heures du Mans, et sixième au championnat de Grande-Bretagne de Formule 3.
Jann Mardenborough (Archie Madekwe) - Gran Turismo ©Sony Pictures Entertainment Gran Turismo revient sur son parcours atypique, de sa passion pour le jeu vidéo à ses débuts derrière un volant. Archie Madekwe (See, Midsommar) prête ses traits au coureur automobile dans cette success-story, où il donne la réplique à David Harbour, Orlando Bloom et Geri Halliwell. Neill Blomkamp, qui s'écarte de la science-fiction après District 9, Elysium et Chappie, est aux commandes du projet. La bande-annonce du long-métrage promet des courses haletantes.
Gran Turismo, à découvrir au cinéma dès le 9 août 2023. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
-
Hollywood : les scénaristes se mettent en grève. Les séries impactées ?
Les scénaristes américains lancent une nouvelle grève de grande ampleur
Les studios hollywoodiens ne vivent pas la meilleure période de leur histoire. L’essor des différents services de streaming a fait diminuer le nombre de spectateurs qui se rendent dans les salles de cinéma ces dernières années. Tout comme la pandémie mondiale, qui a contribué à accentuer ce phénomène. Et les studios doivent désormais faire face à un nouveau problème majeur : une grève des scénaristes.
The Last of Us ©HBO Max Cela faisait un moment que la Writers Guild of America, le puissant syndicat qui représente les scénaristes, menaçait de mettre en place une grève. L’organisation, qui défend 2,4 millions d’emplois selon Deadline, demandait notamment de meilleurs salaires pour les scénaristes. Des discussions avaient été entamées avec l’Alliance of Motion Picture and Television Producers, qui représente les studios de production pour le cinéma et la télévision. Mais aucun accord n’a été trouvé. La WGA vient donc officiellement de lancer un appel à la grève.
Quel impact sur les séries et films à venir ?
Cette grève est une très mauvaise nouvelle pour les studios. Car la dernière fois que les scénaristes ont pris une telle décision, en 2007, le conflit avait duré près de trois mois. Et selon The Hollywood Reporter, elle avait causé plus de deux milliards de dollars de pertes à l’économie californienne ! Les studios avaient finalement été contraints de donner gain de cause à la WGA.
Les scénaristes cherchent donc à remporter une nouvelle victoire pour améliorer leurs conditions de travail. En tout cas, contrairement aux spécialistes des effets spéciaux qui ont critiqué Marvel sans véritablement être entendus, les scénariste ont des moyens efficaces pour mettre la pression sur les studios. On sait déjà que cette grève va entraîner l’interruption immédiate de plusieurs émissions. Dont les célèbre late-shows, très populaires outre-Atlantique. On peut aussi s’attendre à ce que ce mouvement social ait un impact sur les séries et films censés sortir cette année. Il faudra peut-être patienter plus longtemps que prévu avant de pouvoir les découvrir.
On en saura sans doute plus sur le sujet dans les semaines à venir. Mais si les studios refusent toujours de céder aux demandes de la WGA, les annonces sur le décalage des dates de sortie des séries et films risquent de s’enchaîner.
-
Dorothée va prêter sa voix à un personnage de Transformers Rise of the Beasts
Transformers : Rise of the Beasts, le retour des robots géants
Après Transformers: The Last Knight (2017) et Bumblebee (2018), les Autobots seront bientôt de retour avec Transformers : Rise of the Beasts. Pour ce septième film de la saga initiée par Michael Bay, c'est le réalisateur Steven Caple Jr. qui a été chargé de mettre en scène cette nouvelle aventure. On y retrouvera Optimus Prime et son compagnon Bumblebee, ainsi que de nombreux robots inédits.
Transformers : Rise of the Beasts ©Paramount Pictures Comme on a pu le voir dans les différentes bandes-annonces, le film se déroulera cette fois en 1994, alors que le leader des Autobots s'acclimate à la Terre. Deux humains vont découvrir les traces de deux anciennes factions de Transformers : les Maximals et les Predacons. Les premiers vont s'allier à Optimus pour affronter ces ennemis et empêcher qu'Unicron, une immense planète métallique, ne détruise la Terre.
La voix de Dorothée
Les Transformers "classiques" seront donc accompagnés de robots géants à l'apparence d'animaux. Après les Dinobots de Transformers 5, place donc à un Transfomers gorille, faucon ou encore rhinocéros. L'occasion de faire intervenir de nouvelles voix. Et pour le doublage français, Paramount a opté pour une personnalité qui réveillera certainement la nostalgie de certains : Dorothée.
Celle qui a permis au public français de découvrir les animes japonais dans les années 1990 avec le Club Dorothée, a été engagée pour prêter sa voix à Airazor, l'un des Maximals à l'apparence de faucon. Il s'agit là presque d'un retour aux sources pour l'animatrice, qui avait néanmoins déjà tourné pour le grand écran, notamment chez François Truffaut dans L'Amour en fuite (1979). Plus récemment, elle avait fait un caméo dans Nicky Larson et le parfum de Cupidon (2018) de Philippe Lacheau.
Avant cette annonce, Paramount avait confirmé les voix de Mister V pour Mirage, de Patrick Messe pour Optimus Prime, et celle de Michel Vigné pour Optimus Primal. Transformers : Rise of the Beasts sera à découvrir dans les salles le 7 juin.
-
Emma Watson : pourquoi a-t-elle mis sa carrière en pause ? Elle répond enfin
Que devient Emma Watson ?
En 2001, alors âgée de seulement 11 ans, Emma Watson devient une star planétaire grâce à son interprétation d'Hermione Granger dans le film Harry Potter à l'école des sorciers. Pendant une décennie, elle tiendra ce rôle, jusqu'à la deuxième partie des Reliques de la Mort sorti en 2011.
Hermione Granger (Emma Watson) - Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban © Warner Bros. Pictures Après avoir incarné la jeune sorcière à huit reprises sur grand écran, Emma Watson s'illustre dans divers projets au cinéma, majoritairement dans des films américains indépendants. Ainsi, on peut citer Le Monde de Charlie, The Bling Ring, ou encore The Circle.
En 2017, elle est de nouveau sous le feu des projecteurs grâce à son rôle de Belle dans le live action La Belle et la Bête produit par Disney qui fait un véritable carton au box-office mondial.
L'année suivante, elle tourne sous la direction de Greta Gerwig dans Les Filles du docteur March. Il s'agit de sa dernière apparition sur grand écran. Ses dernières années, Emma Watson s'est davantage illustrée par son engagement pour la cause féministe et les droits des femmes à travers le monde.
Du cinéma au vin
Ce samedi 29 avril, la comédienne a partagé sur Instagram sa nouvelle vie de femme d'affaires. En effet, avec son frère Alex, elle a décidé de se lancer dans la production de Gin avec leur marque Renais, fabriqué à partir des vignes que leur famille possède depuis plus de trente ans en France dans la commune de Chablis.
En parallèle de cette annonce, elle a été interviewée par le Financial Times sur cette nouvelle aventure. Et elle s'est également confiée sur sa carrière d'actrice, qu'elle avait mise en pause. Elle explique ainsi qu'elle ne se sentait plus en phase avec ce métier :
Je ne me sentais pas très heureuse (...) Je pense que je me sentais un peu enfermée. En particulier lorsque je devais vendre quelque chose qui ne m'appartenait pas. C'était difficile pour moi d'être la porte-parole d'une chose sur laquelle je n'avais aucun pouvoir décisionnel. J'ai réalisé que je voulais faire les choses par moi-même (...)
Bientôt de retour dans un film ?
Actuellement très occupée par sa nouvelle vie de productrice de Gin, Emma Watson a tout de même tenu à rassurer ses fans : elle n'a pas définitivement tiré un trait sur sa carrière d'actrice ! Elle a déclaré qu'elle reviendrait avec plaisir à l'écran, mais qu'elle voulait prendre son temps :
J'adore ce que je fais (...) mais j'aime prendre le temps d'attendre le bon projet (...) et je ne veux plus me retrouver à me mettre en mode robot. J'espère que ce que je dis a du sens.
En plus de cette déclaration, le Financial Times annonce qu'Emma Watson devrait jouer dans un film qui se tournera au début de l'année 2024.
-
Gladiator 2 : Pedro Pascal rejoint Paul Mescal et Denzel Washington au casting
Gladiator, un casting déjà mythique
24 ans après le grand péplum de Ridley Scott Gladiator (2000), la sortie de sa suite Gladiator 2 fera l'événement. Les informations arrivent au compte-goutte, et on commence à entrapercevoir ce que va probablement être son histoire. Mais surtout, son casting est déjà bien constitué et il est impressionnant. Tout d'abord, la révélation Paul Mescal tiendra le rôle principal, celui de Lucius, incarné dans Gladiator par Spencer Treat Clark. Sa mère, Lucilla, sera elle aussi de retour, toujours interprétée par Connie Nielsen.
Ils auront fort à faire dans une Rome antique dominée par Geta et Caracalla, frères et co-empereurs, respectivement incarnés par Barry Keoghan et Joseph Quinn. Aussi présent au casting mais dans un rôle encore inconnu, la star Denzel Washington. Et, comme révélé par Deadline, tout ce beau monde vient d'être rejoint par un des acteurs les plus médiatisés du moment : Pedro Pascal.
Joel (Pedro Pascal) - The Last of Us ©HBO Un rôle encore inconnu
Pedro Pascal, qui s'est fait un nom dans le monde des séries, tient sans doute avec Gladiator 2 son premier rôle dans un long-métrage de cette envergure. Même s'il s'est illustré sur grand écran dans Kingsman : Le Cercle d'or, Triple frontière ou encore récemment dans Un talent en or massif, son arrivée au casting du film de Ridley Scott souligne son accession définitive au sommet de la A-List.
Ce rôle en costume met l'eau à la bouche, puisque l'acteur s'est déjà montré performant dans ce registre, que ce soit dans la grande série HBO Game of Thrones ou sur grand écran avec La Grande Muraille. Reste à savoir quel personnage Pedro Pascal incarnera, et si celui-ci sera un personnage ayant réellement existé, comme c'est le cas par exemple pour Barry Keoghan et Joseph Quinn, ou s'il sera entièrement fictif.
-
Michael J. Fox : ses propos bouleversants sur la maladie de Parkinson
Les confessions poignantes de Michael J. Fox
Au cours d'une interview accordée à CBS ce dimanche 30 avril 2023, Michael J. Fox est revenu sur la maladie de Parkinson, dont il souffre depuis de nombreuses années. En 1998, la star de Retour vers le futur révèle être atteint de cette pathologie neurodégénérative, qui provoque des troubles moteurs, comportementaux et cognitifs. Depuis, le comédien n'a cessé de témoigner pour sensibiliser sur cette maladie chronique et a créé une fondation consacrée à la recherche d'un remède.
Retour vers le futur ©Universal Pictures Le 12 mai 2023 sortira sur Apple TV+ un documentaire intitulé Still : la vie de Michael J. Fox, qui revient sur sa carrière ainsi que sur sa vie privée et son combat contre Parkinson. Une lutte qui devient "plus difficile chaque jour", comme l'a expliqué l'acteur sur CBS. Il a également affirmé que le moindre geste quotidien peut être une véritable épreuve, comme le fait d'"aspirer de la nourriture", ajoutant :
Pour certaines familles, pour certaines personnes, c’est un cauchemar, c’est un enfer, on est confronté à des réalités qui dépassent l’entendement pour la plupart.
Le comédien a révélé s'être "cassé les deux bras, le visage, la main en tombant" à cause des mouvements incontrôlés provoqués par la maladie, qui "vous attrape de plein de façons subtiles". Affirmant "qu'on ne meurt pas de Parkinson, on meurt avec Parkinson", l'acteur de 61 ans qui a reçu un Oscar d'honneur en novembre dernier a confié :
J'ai beaucoup pensé récemment à la mortalité. Je ne vais jamais atteindre 80 ans. Je n'aurais jamais 80 ans.
-
Cliffhanger : Sylvester Stallone va reprendre son rôle d’alpiniste dans un reboot
Un reboot de Cliffhanger en préparation
En 1993, après ses mauvaises plaisanteries dans les comédies L'Embrouille est dans le sac et Arrête ou ma mère va tirer !, Sylvester Stallone revient aux choses sérieuses avec Cliffhanger : Traque au sommet. Dans ce film d'action réalisé par le spécialiste du genre Renny Harlin (58 minutes pour vivre, Au revoir à jamais), l'acteur prête ses traits à Gabe Walker, un alpiniste chevronné et traumatisé qui reprend du service pour combattre de redoutables criminels égarés en pleine montagne. Le long-métrage permet à la star de renouer avec le succès, puisqu'il récolte 255 millions de dollars pour un budget estimé à 70 millions.
Gabe Walker (Sylvester Stallone) - Cliffhanger : Traque au sommet ©STUDIOCANAL Après avoir relancé sa carrière dans les années 2000 en incarnant à nouveau ses personnages iconiques Rocky Balboa et John Rambo, Sly s'apprête à reprendre le rôle de Gabe Walker. Selon les informations de Variety, un reboot de Cliffhanger est actuellement en préparation. Réalisateur de plusieurs films musclés comme Infiltré, La Chute du président ou encore Greenland : Le dernier refuge, Ric Roman Waugh est aux commandes du projet. De son côté, Sylvester Stallone officie également en tant que producteur. Enfin, le scénariste Mark Bianculli (Hunters, Lincoln : À la poursuite du Bone Collector) se charge de l'écriture du script.
La production recherche actuellement une tête d'affiche pour donner la réplique à l'interprète de Gabe Walker, ce qui laisse supposer que Sly pourrait jouer les mentors dans le film. Les dates de tournage et de sortie n'ont pas encore été annoncées.
-
Gladiator 2 : un nouveau venu et un personnage iconique du premier film au casting
Gladiator 2 recrute à tour de bras
Le casting de Gladiator 2 avait déjà fière allure avec Paul Mescal dans le rôle principal, la présence de Denzel Washington et celle de Barry Keoghan. Il s'enrichit encore, avec la manière, puisque deux nouveaux noms y ont été ajoutés. Un nom connu, actrice principale du Gladiator sorti en 2000, fait en effet son retour, et un jeune talent révélé par la série à succès Stranger Things l'accompagne.
Gladiator ©United International Pictures Lucilla sera bien là
Comme révélé par Deadline, Connie Nielsen sera ainsi bien présente dans Gladiator 2, reprenant son célèbre rôle de Lucilla. Soeur de Commode, mère de Lucius et amie proche de Maximus, son personnage était central dans l'histoire du péplum de Ridley Scott et devrait être, a priori, le seul visage de Gladiator à revenir. À moins que Djimon Hounsou ne rejoigne lui aussi à terme le casting... La reprise de son rôle par Connie Nielsen est en tout cas une bonne opération pour les studios et Paramount Pictures, qui marque ainsi la continuité entre les deux films.
La jeune garde se renforce
Au moment du casting de Barry Keoghan dans le rôle de l'empereur Geta, la question s'était posée de savoir qui jouerait son frère Caracalla, qui a tenu aux côtés de Geta le rôle d'empereur. Enfin, "aux côtés de"... Plutôt "face à", puisque les deux frères se sont menés une guerre fratricide dès leur co-accession au pouvoir.
Eddie Munson (Joseph Quinn) - Stranger Things ©Netflix Celui-ci devrait donc être incarné dans Gladiator 2 par Joseph Quinn, en négociations finales pour tenir le rôle de Caracalla.Un casting sensationnel pour le jeune acteur, très connu pour son rôle d'Eddie Munson dans la série Stranger Things, mais qui pour le moment ne s'est vraiment au montré au cinéma que dans Overlord en 2018. Il est par ailleurs au casting de A Quiet Place : Day One, attendu au cinéma pour 2024.
Une année importante donc pour Joseph Quinn, puisque Gladiator 2 devrait lui arriver dans nos salles le 20 novembre 2024.
-
Alita 2 : où en est la suite du film produit par James Cameron ?
Alita Battle Angel : les fans attendent la suite
Sorti en février 2019, le film Alita : Battle Angel réalisé par Robert Rodriguez, adapté du manga Gunnm de Yukito Kishiro s'est rapidement constitué une solide base de fans.
Pour rappel, le long-métrage produit par James Cameron se déroule dans un univers dystopique. Dans la ville d'Iron City, où la bourgeoisie vit dans des cités suspendues, le reste de la population doit se battre pour survivre. C'est là que vit un médecin nommé Ido, un homme meurtri par la mort prématurée de sa fille. Un jour, il trouve une cyborg abîmée dans une décharge, et décide de prendre soin d'elle.
Après l'avoir réparée, la cyborg désormais baptisée Alita prend ses marques dans sa nouvelle vie mais ne se rappelle que de bribes de son passé. En se confrontant à des forces dangereuses, elle découvre la clé de son identité et ses capacités de combat uniques. Elle prend également conscience de la réalité du monde dans lequel elle vit et de ce qu'elle pourrait réaliser.
Le rôle principal était tenu par Rosa Salazar, et Ido était interprété par Christoph Waltz.
Rosa Salazar dans Alita : Battle Angel © 20th Century Studios Jon Landau donne des (bonnes) nouvelles
Si la fin d'Alita : Battle Angel donne clairement le sentiment qu'une suite est à attendre, le film n'a jamais été officiellement annoncé. Pourtant, il est toujours d'actualité, à en croire une récente déclaration de Jon Landau, producteur du film aux côtés de James Cameron :
Nous travaillons dessus. Nous sommes en contact avec Robert et Rosa, tout va bien.
a déclaré le producteur dans une interview donnée à ScreenRant.
Il a également ajouté qu'Alita avait profité de la technologie employée sur Avatar, qui avait rendu possible le fait pour les humanoïdes d'avoir des expressions subtiles et empreintes d'émotions diverses. Il a également confié qu'Avatar 2 avait été possible grâce aux prouesses technologiques qu'ils avaient testé sur Alita. Et que désormais c'était Alita qui allait pouvoir de nouveau profiter de leur expérience sur La Voie de l'eau pour avoir une suite à la hauteur.
Aucune date de sortie n'a pour l'instant été annoncée pour Alita 2. Mais on a hâte de la retrouver !
-
Les Gardiens de la Galaxie 3 : le meilleur film du MCU depuis Endgame ?
Les Gardiens de la Galaxie 3 : le destin de Rocket Raccoon
Avec les deux premiers volets de la saga Les Gardiens de la Galaxie, James Gunn était parvenu à faire ce qu’aucun autre cinéaste du Marvel Cinematic Universe (MCU) n’avait réussi à produire : de l’émotion. Si on aime autant les Gardiens de la Galaxie, c’est grâce à la sensibilité qu’ils dégagent. Equipe dysfonctionnelle, famille hétéroclite, cette réunion de joyeux hors la loi était parvenue à créer un engouement significatif.
Avec ce troisième opus, James Gunn accentue encore plus ses ressorts émotionnels. Bouffée d’air frais dans un MCU qui étouffe, Les Gardiens de la Galaxie 3 tire volontiers sur la corde sensible. Le cinéaste développe une émotion de tous les instants, notamment par le biais du personnage de Rocket Raccoon. On s’immisce en effet dans son passé pour découvrir ses blessures, ses traumatismes et sa genèse avant de devenir un pirate de l’espace.
Raccoon (Bradley Cooper) - Les Gardiens de la Galaxie 3 ©Marvel Via des flash-backs, qui au départ n’annoncent rien de bon à cause d’un surplus mélodramatique qui manque de finesse, James Gunn va doucement nous pousser dans nos retranchements et nous cueillir émotionnellement. Alors qu’au départ ces retours en arrière peuvent être plutôt barbants, ils deviennent ensuite des armes redoutables pour mettre en lumière la puissance émotionnelle de Rocket. Et le cinéaste s’en sort tellement bien avec ce procédé, qu’il arrive à provoquer larmes et tendresse avec des personnages auxquels il est pourtant difficile de s'identifier, comme une loutre cyborg ou un morse en fauteuil roulant.
Rocket Raccoon, son histoire, sa force, sa détresse, sa dépression, sont des éléments scénaristiques passionnants et alimentent ainsi un récit sur l’amour, l’entraide, la fraternité, certes parfois un peu naïf, mais d’une sincérité débordante. En cela Les Gardiens de la Galaxie 3 est bourré d’instants hors du temps, de confiseries émotionnelles touchantes et extrêmement rares à l’échelle du MCU.
Des personnages impactant
En plus de Rocket Raccoon, Les Gardiens de la Galaxie 3 peut compter sur sa galerie de personnages. James Gunn offre ainsi une véritable continuité au sein de sa trilogie. Ses héros évoluent, avancent, pleurent, rient, souffrent. Bien plus que de simples figures héroïques fades et absentes, ce sont des personnages complexes, à l’écriture épaisse et passionnante. Chacun des héros doit composer avec ses propres traumas, et James Gunn propose ainsi une thérapie de groupe vibrante.
Les Gardiens de la Galaxie 3 ©Marvel Star Lord doit ainsi accepter d’avoir perdu Gamora. Nebula tente de se reconstruire autour d’une nouvelle identité. Drax cherche sa place au sein des Gardiens, etc. Chaque personnage a une identité forte et surtout son propre jalonnement, qui trouve sa conclusion dans ce troisième chapitre explosif. On se doit également de souligner la prestation impeccable de Karen Gillan, géniale dans le rôle de Nebula, qui explore ici une toute nouvelle saveur comme leader, ou plutôt comme mère protectrice de ce groupe d’adolescents inconscients. Un nouveau visage qui lui sied à la perfection.
Une intrigue un peu paresseuse
Dommage, cependant, que ce troisième épisode soit esthétiquement moins créatif que les deux précédents. Si ce n’est un plan-séquence superbe dans un couloir lors d’une scène d’action impressionnante, James Gunn a moins d’inventivité. Les Gardiens de la Galaxie 3 peine légèrement à retrouver la verve visuelle de ses deux prédécesseurs, et propose ainsi moins de séquences d’action réellement marquantes. Il est aussi regrettable que l’intrigue globale du long-métrage ne soit qu’un prétexte pour développer l’histoire de ses héros. Et que les pérégrinations du récit se limitent alors, tout du long, à sauver tel ou tel personnage des griffes de la mort, du Maître de l’évolution, ou de tout autre danger.
Star-Lord (Chris Pratt) - Les Gardiens de la Galaxie 3 ©Marvel Enfin, notons que pour les fans, l'utilisation d'Adam Warlock se révèle être un pétard mouillé. À des années lumières de son écriture froide et pragmatique des comics, Adam Warlock est ici un énième clone de Thor - à savoir un idiot aux gros muscles. On sent que James Gunn ne sait pas trop quoi faire de ce personnage, qui ne sert globalement à rien, et dont les rares apparitions (souvent comiques) ne sont en réalité que de simples outils scénaristiques. Le puissant héros semble être davantage issu du cahier des charges de Marvel Studios que de l’esprit de James Gunn.
Malgré cela, Les Gardiens de la Galaxie 3 tient ses promesses. Plus réussi que le deuxième, moins efficace que le premier, ce troisième opus est incontestablement le meilleur film du MCU (avec Doctor Strange in the Multiverse of Madness) depuis Avengers : Endgame. C'est également une véritable conclusion de la saga que nous propose James Gunn. Un dénouement poignant pour ces personnages qui nous accompagnent depuis presque 10 ans maintenant. On ne peut alors s'empêcher de se demander ce que vont devenir les Gardiens sans James Gunn...
Les Gardiens de la Galaxie 3 de James Gunn, en salles le 3 mai 2023. Découvrez ci-dessus la bande-annonce. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces.
-
Action réaliste, vrais coups de feu et physique de "taureau" : le réalisateur de "AKA" nous dit tout
Un nouveau nom dans le cinéma d'action français
Avec son premier long-métrage AKA, qu'il a co-écrit avec Alban Lenoir sur une idée originale qu'ils portent ensemble depuis quasiment 15 ans, Morgan S. Dalibert propose un spectacle où tout n'est pas parfait, mais où la brutalité des coups se fait durement sentir et où on prend un plaisir sincère à voir Alban Lenoir casser du méchant à tour de bras. L'acteur et le réalisateur, amis et collaborateurs de longue date, se retrouvent notamment sur l'exigence d'une action réaliste, sur l'envie aussi de proposer une différence, de ne pas faire comme les autres, à l'image de la musculature bestiale de l'acteur pour ce film. On a rencontré le réalisateur, qui nous a ouvert les coulisses d'AKA.
Tournage AKA ©Netflix Rencontre
AKA est un projet que vous portez ensemble avec Alban Lenoir depuis longtemps, quel a été l'élément déclencheur ?
Morgan S. Dalibert : Après Balle perdue, je rencontre Rémi Léautier, le producteur. On s'entend bien. On a les mêmes références. Il me dit, "je cherche mon prochain film, vous avez pas un truc toi et Alban ? Je sais que vous écrivez..." Je réponds qu'on a un projet, on retape une version et on lui envoie. Il voit le potentiel tout de suite, avec quand même de la réécriture. Le projet était là, depuis longtemps. Nos premiers échanges de mail sur AKA avec Alban remontent à plus de 14 ans. À l'époque on allait filmer des après-midi des scènes de baston avec des cascadeurs, et on a pensé à un projet qui se développerait depuis ces scènes d'action. C'est né de l'envie de bosser ensemble et de s'éclater à faire de l'action.
On aime l'énergie d'un plateau de tournage d'action, mais on ne savait pas écrire de scénario. Notre histoire était donc un peu boursouflée, mais avec du potentiel. On a d'abord pensé à une série, parce qu'il y avait beaucoup de personnages. On l'a écrite. Mais le développement ne s'est pas bien passé, donc on a laissé tomber ce format. On s'est orientés sur un unitaire, pour encore laisser le projet de côté. Puis on a rencontré une production, qui a essayé de le faire financer pour les salles, sans succès...
Tournage AKA ©Netflix À un moment, le projet est toujours là mais je me dis, "c'est bon, ça fait 10 ans qu'on bosse dessus, ça prend pas, donc tant pis..." Mais Alban ne lâchait pas, il me disait "Ne t'inquiète pas, un jour on le fera", je répondais " oui oui...". Et puis Rémi est arrivé. Comme quoi, il ne faut jamais lâcher l'affaire, on peut glisser un projet dans un tiroir et le ressortir cinq ans après. C'est ce qui s'est passé avec AKA.
AKA est très riche, avec plusieurs séquences d'action, une intrigue principale et des sous-intrigues, beaucoup de personnages. Est-ce qu'il y a une séquence, une idée que tu retiens en particulier ?
Morgan S. Dalibert : Tellement de choses... Je crois que je retiens avant tout le plan-séquence d'introduction. Parce que c'est une scène qu'on a faite comme on le désirait, on a pris le temps de la répéter, de tout bien caler en amont. C'était notre premier jour de tournage. Je m'en souviens comme quelque chose de très agréable, parce que quand tu as le temps, que tout est calé, t'arrives sur le plateau presque en spectateur. Quand on fait un plan-séquence, au "moteur !", c'est comme si toute l'équipe se tenait la main en retenant son souffle. Tout doit être au diapason. On a fait sept prises, je crois qu'on a gardé la cinquième.
À la fin, quand on voit que tout s'est passé comme prévu, c'est une communion rare. Sur celle-ci, à la différence d'autres séquences où on n'a pas fait exactement ce qu'on imaginait, c'est vraiment ce qu'on voulait obtenir. De l'idée à sa réalisation, il n'y a eu aucune frustration. Tout a marché.
AKA ©Netflix Point technique. Les scènes d'action sont très réalistes, brutales, les sensations sont là. Pour les fusillades par exemple, combien de vraies détonations pour combien d'effets spéciaux ?
Morgan S. Dalibert : On a fait en sorte que tout soit tiré à blanc. Par exemple, sur le plan de la lumière, quand on est dans une cave et que le personnage tire, j'ai envie que le coup de feu éclaire son visage. Pour les comédiens, quand t'as un flingue, tirer à blanc ça fait du bruit, il y a un petit recul, donc pour la sensation c'est un vrai plus. On ne manie pas une arme de la même manière si c'est un jouet ou si ça tire. Je voulais ça. Il doit y avoir un décor ou deux où, pour des questions d'autorisation, on ne pouvait pas tirer. Là on a ensuite rajouté des effets spéciaux. Après, même si on tourne avec de réelles détonations à blanc, par exemple pour la fusillade après le braquage, c'est de jour et, selon les réglages de la caméra on ne va pas forcément voir les flammes à l'écran, donc on peut en remettre un peu en post-production.
C'est toujours important pour moi de mixer les deux. S'il y a par exemple quatre voitures à mitrailler, on va surtout en charger une, avec de vrais impacts, des explosions, pour qu'on croit à l'ensemble. Si les quatre sont en numérique, ça le fait beaucoup moins.
C'est ce qu'Alban Lenoir raconte aussi, la nécessité pour vous d'avoir une action réaliste, avec un minimum d'artifices.
Morgan S. Dalibert : On a regardé avec Alban des scènes d'action, dont quelques-unes de The Gray Man, et c'est un peu dommage, parce que c'est de la bouillie... Ça te sort du film. Ça peut sembler bête mais, avec de fausses explosions, tu as moins peur pour le personnage. Tu le vois que c'est faux. Quand Alban baisse la tête parce qu'une balle pète à côté de lui, s'il ne le fait pas, il va se blesser. Ce sont des détails importants. Dans The Gray Man, il y a des super séquences, mais les scènes où c'est trop fake... Comme dans Fast and Furious maintenant, les voitures qui font des méga-flips en 3D, on y croit de moins en moins... Le réalisme est fondamental, pour qu'on puisse sentir l'action.
À l'inverse donc de ce qu'on peut reprocher par exemple au dernier John Wick, une action spectaculaire mais irréaliste dans ses sensations ?
Morgan S. Dalibert : John Wick 4, quand même, Keanu va moins vite qu'avant. Les cascadeurs font des mouvements superflus pour lui laisser du temps. C'est dommage parce que la force de cette saga, particulièrement dans le premier film, c'est certes de l'action surréaliste, le gun-fu, mais c'est fait au cordeau. Aujourd'hui on a l'impression qu'ils s'en foutent un peu.
C'est le genre de trucs qui énervent beaucoup notre chef-cascadeur, le côté irréaliste de se prendre quatre patates, de rester debout et d'attendre que l'adversaire soit bien en face pour l'attaquer... On a essayé de faire très attention à ça. Partout dans le cadre, il faut y croire. Toujours dans John Wick 4, la scène dans la boîte de nuit, les mecs se bastonnent à quelques centimètres de gens qui continuent à danser... C'est quand même très con !
Il y a quelques images très fortes dans AKA, qui impriment bien la rétine. Notamment un bel empalage de tête sur un bout de métal...
Morgan S. Dalibert : J'avais envie de faire ça, j'avais cette idée d'une baston un peu bordélique dans un escalier, avec à un moment un gars qui roule contre le mur et se prend quelque chose. Un bout de pierre, un truc pointu, je ne savais pas exactement. On réfléchit avec la déco, et arrivé l'idée d'un élément d'étagère rouillé. Génial ! C'est ensuite la fabrication de cet élément qui permet qu'on le tourne "en vrai". C'est une tige en mousse qui s'affaisse quand on appuie dessus, avec un petit travail numérique derrière pour ajouter un peu de sang, effacer ce qui resterait de l'écrasement de l'élément.
D'ailleurs le cascadeur a bien failli se crever l'oeil là-dessus. C'est mou, mais il y a quand même une petite rigidité. Si tu te le prends bien dans l'axe, il y a un risque. Et donc le cascadeur, plutôt que de bien se le prendre dans la tempe, se l'est pris juste à côté du nez... Ce genre de détail, l'idée d'avoir quelque chose d'un peu spécial pour chaque scène, on garde toujours ça en tête.
Est-ce qu'il y a de grandes inspirations qui étaient là au moment de fabriquer AKA ?
Morgan S. Dalibert : Il y a des ombres qui planent, évidemment, dont la série des films Bourne. Il y a A bittersweet life, il y a Man on Fire aussi. Sinon, j'ai beaucoup grandi avec Luc Besson. Ce sont mes premières émotions de cinéma. Nikita, la BO de Léon... C'était le feu. Et c'est en sortant du Cinquième Élément que j'ai compris que c'était ce que je voulais faire dans la vie. Au plus près de mon coeur, il y a aussi toute la vague mexicaine fantastique, même plus que le cinéma d'action. Après, les codes de l'action, c'est ce que j'ai appris très vite, j'ai dû voir 40 fois Bad Boys.
Pour AKA, Alban Lenoir a passé un nouveau palier de musculature, ce qui donne un parti pris esthétique particulier.
Morgan S. Dalibert : C'était un peu un fantasme de son côté je pense, et moi j'avais vraiment envie que ce soit un taureau. On avait ces images de Matthias Schoenaerts dans Bullhead, qui m'avaient vraiment marqué. La première image de Schoenaerts, de dos, t'as l'impression d'un taureau humain. Rien que ça, ça raconte le personnage. E puis on voulait voir Alban avec une tête différente, un look différent, de l'amocher un peu. Gros travail de sa part. Quand tu te balades comme ça sur un plateau, tu dégages quelque chose, ça aide à devenir le personnage.
Adam Franco (Alban Lenoir) - AKA ©Netflix Si on devait ne plus refaire de films AKA, je serais content que ce physique reste unique, parce qu'il aura apporté une vraie singularité au film. Quand les deux productrices Netflix du film sont sorties de la première projection, elles étaient contentes que le personnage ne ressemble pas à celui de Balle perdue, et avaient aussi d'en voir plus sur lui.
Est-ce qu'une suite est alors à l'ordre du jour ?
Morgan S. Dalibert : On l'a écrit sans penser à d'autres histoires, je voulais que ce soit un film clos. Mais si l'envie est là, du public, de Netflix, d'en voir plus d'Adam Franco, on sait qu'il y a à faire dans son passé et après l'histoire d'AKA. Donc il y a de la matière. Après, il faut l'envie aussi de rester dans ce monde. Est-ce qu'on a envie de se replonger tout de suite dans autant de violence et de noirceur ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est que j'adore le personnage et j'adore bosser avec Alban...
-
Wish : le nouveau Disney s’offre un trailer empli de magie
Wish - Asha et la bonne étoile : un nouveau conte féérique
Co-réalisateur de Tarzan et des deux volets de La Reine des neiges, Chris Buck est aux commandes du nouveau film d'animation des studios Disney, cette fois au côté de Fawn Veerasunthorn. Au vu de sa bande-annonce, Wish : Aisha et la bonne étoile devrait plonger les spectateurs dans un nouvel univers magique et présenter une nouvelle héroïne marquante.
Wish : Asha et la bonne étoile ©Walt Disney Studios Motion Pictures Adolescente de 17 ans, Asha habite à Rosas, le royaume des vœux. Dans ce pays fantastique situé au large de la péninsule ibérique, le roi Magnifico promet à son peuple et au monde entier d'exaucer leurs souhaits. Mais l'héroïne se rend compte qu'elle peut réaliser ses rêves seule si elle les désire vraiment et qu'elle ne manque pas de courage pour les accomplir. Accompagnée de sa chèvre préférée Valentino et de l'adorable force cosmique Star, elle va tout faire pour prouver aux autres qu'ils n'ont guère besoin de Magnifico.
Ariana DeBose, Alan Tudyk et Chris Pine forment le casting vocal de Wish : Asha et la bonne étoile. Le film d'animation ne dispose pas encore d'une date de sortie en France. En attendant d'en savoir plus, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
-
Eva Green remporte son procès au Royaume-Uni
Eva Green vs White Lantern Film Britannica Ltd
En 2019, Eva Green est annoncée au casting du film de science-fiction britannique A Patriot réalisé par Dan Pringle produit par White Lantern Film Britannica Ltd. Mais quelques semaines avant le tournage, le long-métrage s'écroule, et rejoint la longue liste des films morts dans l'oeuf. Cependant, le contrat de la comédienne stipule qu'elle doit recevoir son cachet, même si le film ne se fait pas (à hauteur d'un million d'euros).
Pour contre-carrer cette demande après l'annulation du film, les producteurs de la maison White Lantern arguent que la comédienne aurait participé au naufrage du long-métrage avec des "demandes déraisonnables" et aurait tout fait pour que le film ne se fasse pas. Ce que cette dernière actuellement à l'affiche des Trois Mousquetaires a férocement réfuté. Un procès opposant Eva Green à White Lantern Film Britannica Ltd s'est donc ouvert en janvier dernier pour trancher. Et le verdict a été rendu ce vendredi 28 avril.
Eva Green (Milady) - Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan © Pathé Films La comédienne remporte la bataille
Après avoir entendu les différents témoins sur la pré-production chaotique du film A Patriot, le verdict a été rendu en faveur d'Eva Green. Ainsi, le juge a déclaré que la comédienne n'avait pas "enfreint de manière significative les termes de l'accord d'artiste", et n'avait pas non plus "d'intention de mettre fin ou d'annuler l'accord". Au terme de ces trois mois de procès, Eva Green a tenu à partager son témoignage, et à remercier ceux qui l'ont soutenue dans cette tempête médiatique.
La déclaration complète d'Eva Green :
Aujourd'hui, après une longue bataille juridique, j'ai remporté mon procès devant la Haute Cour de Londres. L'affaire a été largement mal rapportée dans la presse et j'aimerais profiter de cette occasion pour faire ma propre déclaration personnelle.
J'ai remporté ma plainte contre les financiers du film et toutes les allégations qu'ils ont portées contre moi ont été entièrement rejetées par le juge. Ma réputation professionnelle a été maintenue. Le juge a conclu que je n'avais jamais enfreint mes obligations contractuelles. Le jugement est clair. Je suis reconnaissante envers le tribunal, le juge, mon équipe juridique et mon courageux agent qui est ma force et mon bouclier.
Dans cette action en justice, j'ai été contrainte de me tenir debout face à un petit groupe d'hommes (...) qui ont essayé de m'utiliser comme bouc émissaire pour couvrir leurs propres erreurs. Je suis fière d'avoir résisté à leurs tactiques de brutes. Ils ont fait de fausses allégations à mon sujet dans des documents judiciaires publics, que le juge a maintenant montré être totalement incorrects.
Quelques personnes de la presse étaient trop heureuses de reproduire ces mensonges sans en vérifier les faits. Il y a peu de choses que les médias aiment plus que de jeter une femme en pâture. J'ai eu l'impression d'être attaquée par une meute de chiens de chasse. J'ai été mal dépeinte, citée hors contexte et mon désir de faire le meilleur film possible a été présenté comme une hystérie féminine. C'était cruel et c'était faux.
À la suite de cette affaire, la mèche a été vendue : je suis légèrement terrifiée de parler en public, je ne comprends pas les structures financières, je suis fragile face aux agressions, je suis passionnée par mon travail et mon cœur se brise lorsque les gens sont méchants. Je suis aussi le genre de personne qui s'échappe discrètement lors des soirées et qui est plus heureuse chez elle avec ses chiens. Mais, surtout, je tiens à ajouter que je suis également la plus heureuse lorsque je fais les films que j'aime et auxquels je crois, en travaillant main dans la main aux côtés d'équipes brillantes au Royaume-Uni ou à l'étranger. Par conséquent, la mauvaise couverture délibérée de certains médias a amplifié la douleur à un degré considérable et a été plus douloureuse que je ne peux le dire.
J'ai défendu bec et ongles le magnifique film que j'aimais et pour lequel j'avais signé. Un film qui parlait d'une cause qui me tient à cœur - le changement climatique - et qui avertissait des guerres de ressources et des migrations massives qui se produiraient si nous ne résolvions pas le problème.
J'ai tenu bon, et cette fois, la justice a prévalu. J'aimerais pouvoir dire que cette épreuve m'a rendue plus forte, meilleure, plus avisée. Mais avoir ma vie personnelle traînée dans la presse et devant les tribunaux a été plus douloureux et préjudiciable que je ne peux le dire. C'est pourquoi je tiens à remercier les personnes bienveillantes qui, lorsque j'étais vilipendée par la presse, m'ont soutenue sur les réseaux sociaux et ailleurs. Cela a été d'un grand réconfort pour moi de savoir que je n'étais pas seule et cela m'a aidée de savoir que tant de gens pouvaient voir à travers les astuces juridiques, les relations publiques et les manipulations.
Je promets de tout mon cœur que je m'efforcerai toujours de mériter le gentil soutien que vous m'avez apporté.
-
Killers of the Flower Moon : le film de Martin Scorsese se dévoile avec de nouvelles images
Killers of the Flower Moon : des retrouvailles exceptionnelles
Pour la première fois de sa carrière, Martin Scorsese réunit ses deux acteurs fétiches dans un long-métrage. Si Robert De Niro et Leonardo DiCaprio se sont déjà donné la réplique dans Blessures secrètes et Simples secrets, Killers of the Flower Moon marque enfin leur première collaboration commune avec le réalisateur de Taxi Driver, Raging Bull, Les Infiltrés et Le Loup de Wall Street.
Killers of the Flower Moon se base sur l'ouvrage éponyme du journaliste américain David Grann et revient sur les meurtres des membres de la tribu Osage en Oklahoma, au début des années 1920. Des crimes commis par l'éleveur William Hale (Robert De Niro), avec l'aide de ses neveux Ernest (Leonardo DiCaprio) et Bryan Burkhart (Scott Shepherd), afin de s'emparer du pétrole découvert sur leurs terres.
Killers of the Flower Moon ©Apple TV Lily Gladstone et Jesse Plemons sont également au casting de ce long-métrage extrêmement attendu. L'équipe du film sera sur la Croisette en mai prochain pour le présenter lors de la 76e édition du Festival de Cannes.
De nouvelles images
Alors que le festival approche, la frustration commençait à se faire sentir sur le fait de n'avoir eu droit qu'à une seule image du projet, sur laquelle Lily Gladstone et Leonardo DiCaprio sont attablés.
Sur Twitter, Apple TV a donc décidé de réagir aux appels des internautes en dévoilant trois clichés inédits. Sur le premier, Robert De Niro et Leonardo DiCaprio sont apparemment en pleine discussion animée. Le deuxième est une photo de production sur laquelle Lily Gladstone échange avec Martin Scorsese sur un banc d'église. Enfin, le dernier montre à nouveau Lily Gladstone et Leonardo DiCaprio, cette fois en extérieur, en plein moment complice.
De quoi renforcer l'attente et l'excitation autour du long-métrage, qui affiche une durée de 3h26. Un projet qui s'annonce donc comme une grande fresque criminelle, exercice dans lequel Martin Scorsese n'a évidemment plus rien à prouver. Le film sortira dans les salles françaises le 18 octobre 2023, avant sa mise en ligne sur la plateforme Apple TV+.
Killers of the Flower Moon ©Apple TV Killers of the Flower Moon ©Apple TV -
Transformers Rise of the Beasts : une immense bataille se dévoile dans le nouveau trailer
Un nouveau préquel pour la saga Transformers
16 ans après la sortie du premier opus orchestré par Michael Bay, la saga Transformers continue au cinéma. Après avoir mis en scène cinq volets de la franchise, le cinéaste a cédé sa chaise de réalisateur à Travis Knight (Kubo et l'armure magique) en 2018 pour le préquel Bumblebee. Un long-métrage ultra efficace et attachant, qui rappelait les heures de gloire de la société de production Amblin.
C'est désormais au tour de Steven Caple Jr. (The Land, Creed II) de proposer un nouvel affrontement entre les Autobots et les Decepticons. Comme Bumblebee, Transformers : Rise of the Beasts se déroule avant les aventures de Sam Witwicky (Shia LaBeouf) et Cade Yeager (Mark Wahlberg).
Transformers : Rise of the Beasts ©Paramount Pictures Le film débute en 1994 et dévoile l'alliance entre les Autobots et les Maximals, une ancienne faction de robots, pour contrer le redoutable Unicron. Optimus Prime et Bumblebee sont de retour dans le nouvelle bande-annonce de Transformers : Rise of the Beasts, qui promet une gigantesque bataille.
Anthony Ramos, Dominique Fishback et Luna Lauren Vélez forment la distribution du blockbuster. Peter Cullen, Ron Perlman, Michelle Yeoh, Pete Davidson ainsi que Peter Dinklage doublent les Transformers.
Transformers : Rise of the Beasts est à découvrir au cinéma dès le 7 juin 2023. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
-
Hunger Games 5 : retour à Panem dans la bande-annonce du préquel
Hunger Games 5 : de quoi parle ce nouveau film ?
Huit ans après la sortie du dernier film mettant en scène Jennifer Lawrence dans la peau de Katniss Everdeen, nous nous apprêtons à retrouver Panem pour de nouveaux Hunger Games qui s'annoncent particulièrement cruels. En effet, le film La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, adapté du roman éponyme de Suzanne Collins paru en 2020, se déroulera soixante ans avant le premier film.
On assistera à la dixième édition des célèbres jeux, et à la jeunesse de Coriolanus Snow. Ainsi, ce dernier deviendra mentor pour la première fois et devra entraîner la jeune Lucy Gray Baird, du district 12, à survivre aux épreuves. Les deux héros que tout oppose se rapprocheront à leurs risques et périls.
Côté casting, c'est la star montante Rachel Zegler qui a été choisie pour se glisser dans la peau de Lucy. Quant à Coriolanus Snow, c'est l'acteur Tom Blyth qui a été choisi. La réalisation a été confiée à Francis Lawrence, coutumier de la saga, puisqu'il avait mis en scène les trois derniers films avec Jennifer Lawrence. En France, le film est attendu le 15 novembre 2023, deux jours avant sa sortie aux États-Unis.
Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur © Lionsgate Le reste du casting se compose notamment de Hunter Schafer (Tigris Snow), Viola Davis (Volumnia Gaul), Jason Schwartzman (Lucky Flickerman) et Peter Dinklage (Casca Highbottom).
-
Bérénice Bejo va chasser un dangereux requin dans la Seine
Un requin menace Paris
L'annonce du début de tournage d'un nouveau film Netflix vient d'être faite, et la promesse fait rêver. Alors que son nouveau film Farang sortira en salles le 28 juin 2023, le réalisateur Xavier Gens (Hitman, Budapest, Gangs of London) a ainsi commencé au mois de mars les prises de vues d'un prochain film. Et celui-ci arrivera en 2024 sur la plateforme de streaming.
Deux photos ont été dévoilées, et elles sont accompagnées d'un scénario à la fois prometteur et délirant :
Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d'un grand requin dans les profondeurs du fleuve. Elles n’ont d’autre choix que de faire équipe avec Adil, commandant de la police fluviale, pour éviter un bain de sang au cœur de la ville.
Adil (Nassim Lyes) ©Netflix Bérénice Bejo et Nassim Lyes au casting
Pour traquer ce requin qu'on imagine affamé et terrorisant les athlètes et les baigneurs, c'est donc Bérénice Bejo et Nassim Lyes qui incarneront les personnages principaux du film. Ils seront par ailleurs accompagnés de la jeune Léa Léviant. On n'en sait pour le moment pas plus sur le ton principal du film, et combien celui-ci pourrait tendre à l'horrifique.
Dans tous les cas, avec la tenue des Jeux Olympiques à Paris en 2024, et la promesse faite par le gouvernement qu'on pourra à ce moment se baigner dans la Seine, le timing est en effet parfait pour que ces Dents de la mer à Paris soit une jolie sensation !
-
Dune 2 : le casting se dévoile dans des images inédites
Dune 2 reprendra immédiatement après la fin du premier volet
Après la sortie acclamée de Dune, les fans de l’univers créé par Frank Herbert attendent impatiemment la suite du film de Denis Villeneuve. L’intrigue de celle-ci reprendra immédiatement après la fin du premier volet. On suivra Paul Atreides alors qu’il prépare sa revanche contre ceux responsables de la destruction de sa famille. Mais il devra faire un choix entre son amour pour Chani et le destin de l’univers connu.
Gurney Halleck (Josh Brolin) - Dune : Deuxième Partie © Niko Tavernise / Vanity Fair Denis Villeneuve a fait revenir la plupart des acteurs majeurs du premier film pour Dune : Deuxième Partie. On y retrouvera donc notamment Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson ou encore Zendaya. Mais plusieurs autres acteurs de renom ont rejoint le casting pour ce deuxième volet. Dont Florence Pugh, Austin Butler et Léa Seydoux. Et leurs personnages se dévoilent dans les premières photos du film.
De nombreuses photos du film dévoilées
Vanity Fair vient ainsi de publier les premiers clichés de Dune 2. Ils mettent en scène certains des principaux protagonistes présents dans le premier film. À savoir Paul, Chani, Gurney Halleck, le Baron Harkonnen, Glossu Rabban, Lady Jessica et Stilgar. Mais on y découvre aussi la Princesse Irulan Corrino, Feyd-Rautha et Lady Margot. Soit les personnages joués par Pugh, Butler et Seydoux (diaporama ci-dessous).
On attend désormais de pouvoir découvrir la première bande-annonce de Dune 2. Les spectateurs présents à la CinemaCon de Las Vegas ont déjà pu la voir il y a peu. D’après le compte Twitter Big Screen Leaks, Warner Bros devrait bientôt la dévoiler au public. On aura alors peut-être l’occasion de voir les nouveaux personnages en action.
Rendez-vous en novembre dans les salles
Quelle que soit la date de sortie de la bande-annonce de Dune 2, il faudra encore attendre plusieurs mois avant de pouvoir découvrir le long-métrage de Denis Villeneuve. Celui-ci sortira le 1er novembre prochain dans les salles françaises. Pour rappel, il n’y aura pas de troisième film, puisque le cinéaste canadien a imaginé son adaptation du roman de Frank Herbert en deux parties.
-
Des films faits par des IA ? C’est pour bientôt d’après Joe Russo
Joe Russo avec les machines
Les IA sont à la mode, ChatGPT est partout, et le développement de ces technologies d'assistance et de suggestions va avoir un impact croissant sur l'industrie cinématographique. C'est l'hypothèse sans risque que Joe Russo, réalisateur avec son frère Anthony des deux derniers Avengers et important producteur hollywoodien, fait dans une interview croisée avec Donald Mustard, directeur créatif d'Epic Games, pour Collider.
Avengers : Infinity War ©Disney Ce faisant, il ne dit rien de très nouveau sur l'usage de la technologie au cinéma, puisque les machines sont partie intégrante de cet art depuis sa création. Plutôt bien placé pour le savoir, lui qui a un recours intensif aux CGI dans ses productions et réalisations, Joe Russo n'évoque ainsi pas d'inconvénients à l'usage d'IA, mais souligne de nouvelles opportunités et un moment historique :
Il y a une grande possibilité que la technologie devienne un facteur très important dans nos vies, parce qu'elle a été entièrement appréhendée par la génération Z, qui a grandi avec, la comprend, sait l'utiliser. C'est important. Nous ne sommes plus dans un monde où votre oncle ne sait pas comment envoyer un email.
Potentiellement, on pourrait donc utiliser l'IA pour équiper le storytelling et le transformer. Avec une histoire qui évolue constamment, que ce soit dans un jeu vidéo, dans un film, dans une série. On rentrerait chez soi et on aurait une IA sur le service de streaming. "Hey, je veux un film avec mon avatar photo-réaliste et celui de Marilyn Monroe. Je veux que ce soit une comédie romantique, parce que la journée a été rude", et ça montrerait une histoire cohérente dialoguée avec votre voix. Ça imite, et vous avez maintenant une comédie romantique de 90mn avec vous dans le premier rôle. Et façonner entièrement l'histoire.
Un premier film généré par IA dans moins de deux ans
Il y aurait sans doute beaucoup à discuter sur l'obsolescence de son exemple, pris à la suite de ses considérations sur la génération Z, et sur la porosité entre la fiction et le monde réel que Joe Russo suggère au moment d'illustrer ce que l'IA pourrait créer. Mais plutôt enthousiaste à cette idée, il voit même assez proche la production d'un film entièrement généré par une IA.
Selon lui, deux ans semble être l'horizon, et Donald Mustard propose même un temps plus réduit...
-
Mystère à Venise : Hercule Poirot traque un fantôme dans le trailer inquiétant
Mystère à Venise : un esprit s'éveille
Après Le Crime de l'Orient-Express et Mort sur le Nil, Kenneth Branagh continue d'adapter les ouvrages d'Agatha Christie. Avec Mystère à Venise, le cinéaste et comédien reprend l'intrigue du roman Le Crime d'Halloween (ou La Fête du potiron), qu'il transpose dans la Cité des Doges.
Dans ce troisième volet, Hercule Poirot mène l'enquête dans un palazzo désaffecté et réputé pour être hanté. Un lieu terrifiant où, pendant une séance de spiritisme, un esprit semble s'éveiller. Et rapidement, le détective tombe sur un cadavre...
Hercule Poirot (Kenneth Branagh) - Mystère à Venise ©20th Century Studios Un casting international
Les premières images laissent espérer une ambiance lugubre et une direction artistique différente des deux précédents films, lorgnant du côté de l'épouvante et de l'horreur. Kenneth Branagh a par ailleurs réuni une nouvelle distribution prestigieuse pour Mystère à Venise. Au côté de l'interprète d'Hercule Poirot, Kelly Reilly, Michelle Yeoh, Jamie Dornan, Tina Fey, Camille Cottin, Jude Hill, Riccardo Scamarcio, Ali Khan et Kyle Allen forment le casting international du long-métrage.
Mystère à Venise est à découvrir au cinéma dès le 13 septembre 2023. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
-
Jeanne du Barry : Johnny Depp odieux sur le tournage ? Maïwenn répond
Jeanne du Barry, l'étonnant projet de Maïwenn
Jeanne du Barry fait parler depuis plusieurs mois. Dès l'annonce du projet, on s'étonnait de voir Maïwenn se lancer dans un film en costume centré sur la dernière favorite du roi Louis XV. Surprenant également de voir Johnny Depp rejoindre le tournage pour incarner justement le roi de France. Pourtant, ce long-métrage, Maïwenn y a pensé pendant des années.
Depuis sa découverte de Marie Antoinette de Sofia Coppola en 2006. Dedans, c'est Asia Argento qui incarne Jeanne du Barry et rapidement Maïwenn s'est retrouvée dans ce personnage historique, comme elle l'a confié à Première dans une interview avec Thierry Cheze.
Je connais pour les avoir vécues plein de choses qu’elle a traversées. Avoir quitté l’école très tôt, avoir senti très jeune que le charme et la séduction pouvaient l’emmener très loin. Avoir aimé très jeune un homme de pouvoir et avoir été traitée de pute durant toute la période où ils ont été ensemble…
Maïwenn - Jeanne du Barry ©Le Pacte Seulement, à cette époque, un projet de cette ampleur semblait pour elle inaccessible - la même année elle sortait son premier film Pardonnez-moi. Dans le numéro de mai du magazine français, on apprend donc que Jeanne du Barry a mis du temps à se construire et se monter, et que les acteurs envisagés pour incarner Louis XV se sont succédés.
Comment Johnny Depp est devenu Louis XV ?
D'abord des acteurs français, qui ont soit refusé, soit été contraints d'abandonner suite à des problèmes de santé. Ce n'est qu'après une tentative désespérée que Maïwenn a contacté Johnny Depp, "sans grand espoir", mais en lui expliquant pourquoi il serait "(son) Louis XV idéal".
Parce qu’il a l’allure d’un roi et que je sais que 50 % de la mise en scène découlera de sa seule entrée dans le champ. Et parce que je sens en lui ce côté torturé que je veux pour le personnage.
Suivant les conseils de "Steven, son assistant/ami/associé", Johnny Depp a alors accepté. Et en dépit du deuxième procès opposant l'acteur à Amber Heard, qui a "écorné encore davantage (l')image" de Johnny Depp, le projet s'est maintenu dans cette configuration. Ni la réalisatrice ni le comédien ne souhaitant abandonner le projet, comme l'explique Maïwenn.
Pour moi, c’était une évidence. Sa vie privée ne me regarde pas. Il était hors de question de faire le film sans lui.
Maïwenn revient sur les "tensions" du tournage
Arrive pourtant, en octobre 2022, des rumeurs qui font écho d'un tournage très compliqué pour Jeanne du Barry, avec de sérieux problèmes entre Maïwenn et Johnny Depp. Des rumeurs qui seraient loin de la réalité à en croire la réalisatrice. D'après elle, ces "tensions" ne serait que "le fruit de différences culturelles" écrit Première. Avant que Maïwenn ne donne un exemple d'incompréhension dans leurs façons de travailler.
Johnny est une star, un roi… Et un Américain ! On m’avait précisé que, pour le prévenir qu’on l’attendait pour tourner une scène, je ne pouvais pas aller frapper à la porte de sa loge. Or un jour, je l’ai fait quand même. Et là, il m’a fait comprendre que j’avais commis une intrusion inacceptable et m’a demandé ce que ça me ferait si lui venait cogner à la porte de ma loge. Je lui ai répondu que tout le monde le faisait tout le temps. Parce que c’est ainsi que fonctionne un plateau en France !
Johnny Depp - Jeanne du Barry ©Le Pacte Johnny Depp et Maïwenn auraient donc finit par trouver un terrain d'entente sur le tournage de Jeanne du Barry. L'acteur faisant même des efforts pour s'adapter aux méthodes françaises.
J’ai compris qu’aux États-Unis, les stars ne se font pas vraiment diriger. Elles expliquent au réalisateur comment elles vont jouer la scène et le réalisateur suit le mouvement. Mais en France, le boss, c’est le metteur en scène. Donc à chaque prise, je tournais évidemment sa proposition, mais je lui demandais aussi d’interpréter la mienne pour avoir le choix au montage. Et là-dessus, il a vraiment joué le jeu.
Contrairement à ce qui avait été dit, il n'y aurait donc pas eu de conflit personnel entre le comédien et la cinéaste. Johnny Depp agissant comme une star tout en restant professionnel. D'ailleurs, Maïwenn se montre ravie de cette expérience et de ce que l'acteur lui a apporté pour son film.
Son statut de star, il ne l’a pas volé. Pour moi qui veux un film le moins bavard possible, c’est fascinant de voir tout ce que Johnny fait passer par son visage, son regard. Comme un acteur du muet.
Jeanne du Barry sortira dans les salles le 16 mai 2023 et fera l'ouverture du Festival de Cannes.
-
Platonic : Rose Byrne et Seth Rogen se retrouvent et s’éclatent dans le trailer
Platonic : des retrouvailles explosives
Après avoir formé un couple dans Nos pires voisins et sa suite, Rose Byrne et Seth Rogen interprètent deux meilleurs amis dans la série Platonic. Alors qu'ils ne se sont pas vus depuis de nombreuses années, Sylvia et Will se retrouvent lorsque ce dernier divorce.
Ils se remettent à traîner ensemble, boivent, se droguent et font n'importe quoi, comme au bon vieux temps. Forcément, leurs proches leur rappellent qu'ils sont désormais trop vieux pour ce genre de conneries...
Platonic ©Apple TV+ Luke Macfarlane, Tre Hale, Carla Gallo et Andrew Lopez complètent la distribution. Réalisateur de Sans Sarah, rien ne va !, des deux opus de Nos pires voisins ou encore de Bros, Nicholas Stoller est aux commandes du programme au côté de Francesca Delbanco. Le tandem s'est déjà illustré sur le petit écran avec la série Friends from College.
Platonic est à découvrir dès le 24 mai 2023 sur AppleTV+. Les trois premiers épisodes seront disponibles à cette date, suivis de nouveaux épisodes chaque mercredi. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
-
Black Mirror saison 6 : Netflix dévoile une bande-annonce très dérangeante
Black Mirror : la saison 6 arrive enfin !
Voilà un an qu'une saison 6 de Black Mirror avait été annoncée. Les mois ont passé et on avait un peu oublié la série, qui avait pourtant fait des débuts fracassants en 2011 (alors diffusée sur Channel 4). Rappelons que le show, qui questionne notre rapport aux nouvelles technologies et leur influence sur la nature humaine, avec vu sa popularité grandir lorsque Netflix l'a diffusé à l'international à partir de 2016 avec la saison 3.
Zazie Beetz - Black Mirror ©Netflix Concernant la saison 6, celle-ci se montre avec une bande-annonce surprise dévoilée par la plateforme de streaming. Quatre ans après les trois épisodes de la saison 5, le programme semble avoir encore des choses à proposer. On retrouve dans la vidéo promotionnelle (en une d'article) les thématiques qu'on connaît et des situations toujours plus dérangeantes. On pense notamment à ce plan rapide où une jeune fille semble avaler un clou (comme dans le film Swallow).
On notera également le casting solide qui accompagnera ces prochains épisodes. Avec, entre autres, Salma Hayek, Aaron Paul, Zazie Beetz et Kate Mara. Bien d'autres noms ont été annoncés par Variety (voir ci-dessous). Rendez-vous en juin pour découvrir la sixième saison de Black Mirror.
-
Aquaman 2 : Amber Heard sera bien de retour dans le rôle de Mera
Mera de retour dans Aquaman et le royaume perdu
Plus de quatre ans après la sortie d’Aquaman (2018), les fans attendent toujours de pouvoir découvrir sa suite. Ils devront encore patienter quelques mois avant la sortie d’Aquaman et le royaume perdu. Alors que le premier volet présentait les origines du héros imaginé par Paul Norris et Mort Weisinger, on ne sait pas encore de quoi sera composée l’intrigue du deuxième film.
Jason Momoa - Aquaman ©Warner Bros. En revanche, on sait déjà que c’est James Wan qui a de nouveau mis en boîte Aquaman 2, après avoir signé le premier film. Côté casting, de nombreux acteurs ont repris leur rôle. Dont Jason Momoa, la tête d'affiche, et Yahya Abdul-Mateen II, alias Black Manta. Et un autre retour vient d’être confirmé. À savoir celui d’Amber Heard, l’interprète de Mera.
Un rôle sans doute moins important que dans le premier film
Pour rappel, la participation d'Amber Heard à Aquaman 2 avait été menacée suite à ses démêlés avec Johnny Depp. Des fans avaient lancé une pétition pour qu’elle soit expulsée du projet, et celle-ci avait atteint un nombre de signataires impressionnants. Warner Bros. avait même avoué avoir pensé à remplacer l’actrice. Mais celle-ci sera finalement bien présente. Variety nous apprend ainsi qu’un extrait du Royaume perdu a été proposé au public du CinemaCon, à Las Vegas. Et le personnage de Mera y est brièvement apparu.
En revanche, d’après les propres dires d’Amber Heard, son personnage ne sera pas autant présent à l’écran que dans le premier volet. On attend désormais de pouvoir lire le synopsis officiel d’Aquaman 2 pour avoir une indication de son importance dans la nouvelle histoire. Warner Bros. ne devrait pas tarder à le communiquer. Le studio devrait aussi bientôt partager la première bande-annonce du long-métrage.
Quoi qu’il en soit, il faudra encore patienter plusieurs mois avant de pouvoir découvrir Le Royaume perdu. La sortie du film de James Wan a été fixée au 20 décembre prochain.
-
The Flash : les premiers retours US sont dithyrambiques
The Flash : prochain segment du DCEU
Réalisé par Andy Muschietti, The Flash est l'un des derniers vestiges du DC Extended Universe (DCEU). Depuis que James Gunn et Peter Safran ont été nommés à la tête de DC Films en octobre dernier, les deux hommes font le ménage dans le DCEU. Ils se sont notamment séparés d'Henry Cavill et de Dwayne Johnson qui campaient respectivement Superman et Black Adam. Ils ont également renommé le DCEU en DC Universe. The Flash est censé servir de transition entre l'ancien et le nouvel univers DC au cinéma.
Batman (Michael Keaton) - The Flash ©Warner Bros. Il y a quelques jours, certains des journalistes présents à la CinemaCon de Las Vegas ont eu la chance de découvrir The Flash en projection spéciale. Les effets spéciaux du long-métrage ne sont pas encore totalement finalisés, mais la Warner a décidé de diffuser le film à une poignée de chanceux. La Warner semble placer une énorme confiance dans le film d'Andy Muschietti. Et visiblement, l'entreprise a bien fait tant ces premiers retours sont dithyrambiques.
Des premiers retours dithyrambiques
Une série de tweets a donc vu le jour sur la toile. Les journalistes et influenceurs présents chantent les louanges de The Flash et soulignent notamment les prestations habitées d'Ezra Miller et de Michael Keaton, qui signe pour l'occasion son grand retour dans la peau de Batman, plus de trente ans après Batman, le défi. Voici quelques uns des meilleurs retours :
The Flash est plutôt génial, et je comprends maintenant pourquoi DC ne l'a pas mis de côté. Michael Keaton est... magnifique. Je ne réalisais pas à quel point j'avais besoin du Batman joué par Keaton dans ma vie. Il y a de véritables moments émouvants. Sasha Calle est géniale - j'ai envie d'en voir plus !
Oui. "The Flash" est aussi bon que les rumeurs le laissent entendre. C'est "Retour vers le Futur" qui rencontre "Spider-Man: No Way Home" avec tout l'humour et le cœur du premier et l'action et les surprises du second. Si on doit en redire quelque chose, c'est peut-être un peu trop ambitieux, mais c'est aussi incroyablement satisfaisant, réconfortant et amusant.
THE FLASH : bien plus déjanté que ce que j'attendais. Cela correspond vraiment à ce qu'on ressent à la lecture d'une bande dessinée crossover en 5 numéros. Beaucoup d'Ezra Miller dans un style farfelu avec des paradoxes temporels. Les nerds perdront la tête à la fin. Et au début et au milieu. Comics !
Oui, "The Flash" est vraiment génial ! Il offre des moments particulièrement palpitants, amusants et créatifs que je n'ai pas vus dans des millions d'autres films de super-héros. Ça m'a fait sourire dès le logo de Warner Bros en haut de l'écran et j'ai même aimé les références à des films que je n'apprécie pourtant pas.
Putain, "The Flash" c'est bien ! C'est super inventif à la fois visuellement et narrativement. La dynamique des deux Barry Allen est dingue. Les émotions m'ont frappé intensément, de solides surprises, et cela m'a donné envie de le regarder à nouveau et je suis vraiment impatient de voir comment ils vont gérer la suite. Bien joué.
"The Flash" est très bien. Si c'est la dernière fois que nous voyons les Batman de Keaton et Affleck, ils nous quittent en beauté. Miller est génial. Aucune scène post-générique.
"The Flash" est sans conteste l'un des meilleurs films de super-héros de tous les temps. Sans blague, "The Flash" est l'expérience cinématographique ultime car il y a un peu de tout ! De l'action, de l'émotion, du cœur, de l'humour et beaucoup de nostalgie. Ezra Miller est phénoménal dans son double Barry Allens. Michael Keaton et Sasha Calle sont également très bons. C'est un film que le public regardera encore et encore. Oh, et évitez tous les spoilers pour ce film car il y a des surprises vraiment incroyables qui vous épateront vraiment. J'ai hâte de revoir ça!
Je ne sais pas quoi dire d'autre à part que "The Flash" a donné plus que ce que j'aurais pu espérer. Le jeu des acteurs est plus que génial. Keaton assure tout ce qu'on attend. Supergirl est ma nouvelle super-héroïne préférée. Je suis vraiment stupéfait par le fait que ce film dépasse même la hype autour. Je ne m'attendais pas à ça.
"The Flash" est fantastique. Je sais qu'Ezra Miller a fait beaucoup d'erreurs mais il est tellement bon dans ce film. J'ai adoré Keaton, l'action, l'humour et l'émotion. Andy Muschietti a conçu quelque chose de spécial. Pouce en haut. WB n'a pas montré les scènes post-génériques.
Je viens de regarder "The Flash" à CinemaCon. Il contient des choses que vous ne croirez pas et il met beaucoup plus en valeur les pouvoirs de Barry Allen. C'est en effet l'un des meilleurs DC et il fait parfaitement le pont entre les anciennes et les nouvelles franchises DCEU. C'est aussi le film DC le plus drôle.
Je ne savais pas quoi penser du battage médiatique avant "The Flash", mais WOW. Le film est une explosion absolue de bout en bout. C'est hilarant, passionnant, émouvant et surprenant. Quelle façon incroyable de lancer le prochain chapitre des films DC. Très excité!
Le DC The Flash est ÉNORME ! Oubliez DC, il fait sans aucun doute partie des meilleurs films de super-héros jamais réalisés. De tout temps. Narration inventive, séquences d'action FANTASTIQUES, excellent casting. TELLEMENT de détails. J'étais en larmes à la fin. Tout ce que vous attendez d'un film de super-héros et plus.
CROYEZ LA HYPE ! Mis à part les films de Christopher Nolan, "The Flash" est le PLUS GRAND film DC des 30 dernières années, qui appartient à la même conversation que SUPERMAN 78 et BATMAN 89. Le film ouvre une nouvelle voie incroyable dans le cinéma de super-héros et honore la tradition DC des années passées.
-
Les Gardiens de la Galaxie 3 : un extrait beaucoup trop émouvant dévoilé
Le passé de Rocket dans Les Gardiens de la Galaxie 3
Les Gardiens de la Galaxie 3 va marquer la fin d'une longue aventure pour Peter Quill (Chris Pratt) et son équipe. Alors qu'on découvrait en 2014 (dans Les Gardiens de la Galaxie) cette bande de super-héros pas comme les autres, ce troisième opus sera le dernier de la saga. Un dernier tour de piste pour Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket (Bradley Cooper) et Groot (Vin Diesel), accompagnés de Nebula (Karen Gillan) et Mantis (Pom Klementiieff), toujours réalisé par James Gunn.
Les Gardiens de la Galaxie 3 ©Marvel Alors qu'on nous a annoncé que certains de ces personnages devraient avoir une fin tragique à l'issue de ce film, Les Gardiens de la Galaxie 3 sera aussi l'occasion d'en découvrir davantage sur le passé de Rocket. Son arc narratif sera, a priori, important dans le scénario du film Marvel.
Attention, séquence émotion !
Et pour en avoir un petit aperçu, un extrait a été dévoilé par le média américain Collider (vidéo ci-dessous). Une scène touchante où on voit Rocket, plus jeune, enfermé dans une cage et en train de discuter avec des animaux qui ont subi le même sort que lui : une modification génétique par le terrible scientifique High Evolutionary (ou Maître de l'évolution en VF).
Quatre créatures qui rêvent d'un avenir meilleur et qui se confient sur le nom qu'ils aimeraient porter. Ainsi, la loutre voudrait s'appeler Lyla, le morse opte pour Teefs et le lapin pour Floor, avant que Rocket ne nous donne les origines de son prénom. Une séquence déchirante qui se termine par Lyla disant : "C'est vraiment bien d'avoir des amis". On ne peut alors que s'inquiéter de leur sort, même si celui de Rocket est déjà connu.
Les Gardiens de la Galaxie 3 est à découvrir dans les salles le 3 mai 2023.
-
LOL Qui rit, sort : Ahmed Sylla contredit Blanche Gardin sur les salaires du programme
Blanche Gardin s'oppose à Amazon
Le 20 avril 2023, Blanche Gardin a publié un long message dans lequel elle dénonce les pratiques de la firme Amazon et la proposition qui lui aurait été faite pour participer à la quatrième saison de LOL : Qui rit, sort !. L'humoriste se serait vu offrir 200 000 euros pour une seule journée de tournage. Dans son réquisitoire, elle a déclaré, en s'adressant directement à Jeff Bezos :
Message de Blanche Gardin ©Facebook Quatre jours plus tard, Amazon a répondu aux propos de la comédienne, affirmant que sa déclaration "contient des commentaires faux et inexacts". La firme a également mis en avant sa contribution "au dynamisme des territoires" français, son "service d'excellente qualité", "son engagement dans la lutte contre le changement climatique" ou encore "l'environnement de travail sûr et moderne" qu'elle offre à ses employés.Ahmed Sylla réagit
Ahmed Sylla, qui a notamment collaboré avec Amazon sur la comédie Classico, a lui aussi réagi à la prise de position de Blanche Gardin. Invité de Cauet sur NRJ ce lundi 24 avril 2023, l'acteur a commencé par interpeller la co-créatrice de la série La Meilleure version de moi-même en lançant (via Pure Médias) :
Blanche, tu es gentille mais tu as un peu poussé les curseurs.
Il a poursuivi, à propos des 200 000 euros qui auraient été proposés à l'humoriste et des salaires du programme animé par Philippe Lacheau :
Ce n’est pas vrai, je suis proche de la production et on ne lui a pas proposé ça. Il n’y a pas eu de proposition financière de la part d’Amazon. Il y a eu une rumeur disant que certains ont pris 300.000 ou 400.000 euros, mais ce n’est pas vrai. Les agents se parlent et ce ne sont pas ces montants-là. Ce n’est pas ce tarif.
Assurant simplement avoir pris "un bon billet" pour apparaître dans la deuxième saison, Ahmed Sylla a pris le coup de gueule de Blanche Gardin comme une attaque :
Je n’ai pas trouvé ça cool de sa part, ça jette l’opprobre sur tous ceux qui l’ont fait. J’aime beaucoup Blanche, même si on ne se connaît pas et qu’on n’est pas potes. En gros ça fait : tous ceux qui l’ont fait vous êtes des nazes, je suis mieux.
L'acteur a conclu en arguant qu'elle aurait pu participer à l'émission pour reverser son cachet à des associations.
-
The Flash : une nouvelle bande-annonce titanesque pour le film DC
Nouveau monde alternatif avec The Flash
Barry Allen va enfin avoir son propre film. En production depuis plusieurs années, The Flash d'Andy Muschietti est finalement parvenu à aller au bout de son tournage. Et en dépit du comportement de la star du film, Ezra Miller, impliquée dans des affaires de violences, Warner Bros. a décidé d'aller jusqu'au bout avec l'acteur et de sortir le film le 14 juin prochain en France.
Il faut dire que The Flash a de sérieux arguments pour ravir les fans. L'histoire s'inspire des comics Flashpoint et verra Barry Allen briser l'univers en tentant de voyager dans le temps pour empêcher le meurtre de sa mère. En conséquence, un univers alternatif va se créer. Un monde dominé par le Général Zod (Michael Shannon), mais où réside un autre Batman interprété par Michael Keaton.
Michael Keaton - The Flash ©Warner Bros. Ainsi, à la manière de Spider-Man : No Way Home (2021), The Flash va miser sur d'anciennes figures de précédents films. Avec le Batman de Tim Burton et le Zod de Man of Steel (2013). L'occasion également d'introduire sur grand écran Supergirl (Sasha Calle, qui semble très convaincante) et de faire revenir le Bruce Wayne de Ben Affleck - a priori le temps de quelques scènes.
Une nouvelle bande-annonce qui donne envie
Les différentes images proposées par Warner Bros. avaient montrées du bon et du moins bon. C'est à nouveau le cas avec cette dernière bande-annonce (en une d'article) présentée à l'occasion de la CinemaCon de Las Vegas. Une vidéo dantesque qui mise grandement sur un ton dramatique. Et bien que certains plans laissent à désirer, ce trailer regorge d'images fortes. Comme la séquence avec Batman sur sa moto qui semble se rapproche de The Dark Knight (2008) de Christopher Nolan.
The Flash ©Warner Bros. De plus, plusieurs retours du film se sont montrés particulièrement élogieux. On attendra tout de même de découvrir le film pour le juger mais il se pourrait que The Flash soit la bonne surprise de cette année...
-
The Witcher saison 3 : Netflix dévoile le premier teaser !
The Witcher, la saison 3 se montre enfin !
En dépit de son succès, The Witcher sait se faire attendre. La série, adaptée de la saga littéraire d'Andrzej Sapkowski, a été lancée sur Netflix en décembre 2019. Une création de Lauren Schmidt Hissrich qui a vite convaincu les abonnés de la plateforme de streaming, en dépit d'une chronologie pas toujours évidente. Cependant, il aura fallu attendre deux ans pour retrouver Henry Cavill, Anya Chalotra et Freya Allan dans leurs rôles respectifs de Geralt, Yennefer et Ciri.
Henry Cavill - The Witcher saison 3 ©Netflix Nous voilà en avril 2023, et toujours pas de saison 3. Mais pour calmer nos ardeurs, Netflix a enfin dévoilé un premier teaser (vidéo en une d'article). Des images qui mettent en scène un Geralt encore bien énervé, et semble-t-il inquiet. On l'entend en effet dire dans cette vidéo promotionnelle : "Aujourd'hui, pour la première fois, je comprends réellement ce qu'est la peur". Pas des plus rassurants pour le Sorceleur qui aura de nouveaux ennemis à affronter.
Les derniers épisodes d'Henry Cavill
Mais il ne sera pas seul. On retrouve également sur ces images Yennefer et Ciri. Sauf que le trio semble perdu, comme dans un labyrinthe, s'appelant les uns et les autres... Une bonne mise en bouche pour patienter avant la diffusion de la saison 3 de The Witcher.
Celle-ci arrivera sur Netflix le 29 juin. Du moins, pour le volume 1, puisque le volume 2 sera ensuite mis en ligne le 27 juillet. À noter enfin qu'il s'agira des derniers épisodes avec Henry Cavill, qui sera ensuite remplacé par Liam Hemsworth. Une décision de la production qui n'a évidemment pas ravi les spectateurs.
-
Mort du chanteur et comédien Harry Belafonte à 96 ans
Le chanteur et acteur Harry Belafonte est décédé
"Roi du calypso" et artiste engagé, Harry Belafonte est décédé ce mardi 25 avril 2023 à l'âge de 96 ans, comme l'a révélé son agente à l'AFP. Célèbre pour le titre Day-O (The Banana Boat Song), que les spectateurs entendent dans Beetlejuice, mais aussi pour les morceaux Jump in the Line, Matilda, Island in the Sun ou encore Try to Remember, le chanteur a succombé à "une insuffisance cardiaque à son domicile de New York", alors qu'il était aux côtés de sa compagne Pamela.
Né à Harlem le 1er mars 1927, Harry Belafonte grandit en partie en Jamaïque, où il découvre le calypso. Un style musical qui le rend célèbre. En 1956, son album intitulé Calypso est le premier de l'histoire à s'écouler à plus d'un million d'exemplaires. Il mène également une carrière de comédien. Il monte plusieurs pièces de théâtre avec son ami Sidney Poitier et fait ses débuts au cinéma en 1953 dans Bright Road de Gerald Mayer.
Harry Belafonte tourne ensuite sous la direction d'Otto Preminger (Carmen Jones), de Robert Rossen (Une île au soleil), de Robert Wise (Le Coup de l'escalier) mais aussi de Sidney Poitier, avec lequel il partage l'affiche du western Buck et son complice. En 2006, il donne la réplique à Anthony Hopkins dans le drame Bobby d'Emilio Estevez, avant de tenir son ultime rôle en 2018 dans BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan de Spike Lee.
Un fervent militant des droits civiques
À l'instar de Sidney Poitier, Harry Belafonte milite pour les droits civiques. Il combat également l'apartheid en Afrique du Sud et s'oppose à George W. Bush et à la guerre en Irak en 2006. En 1964, alors qu'il transporte de l'argent avec la star de Dans la chaleur de la nuit pour le Freedom Summer, projet important du mouvement des droits civiques, ils se retrouvent à devoir échapper à des membres armés du Ku Klux Klan. Proche de Martin Luther King, il parvient à le faire sortir de prison en 1963 en réunissant la somme de 50 000 dollars. Lors d'une interview accordée au Guardian en 2007, il déclare (via Franceinfo) :
J'aurais pu gagner 2 ou 3 milliards et finir avec une quelconque addiction cruelle, mais j'ai choisi d'être un combattant des droits civiques à la place.
Johnny Ingram (Harry Belafonte) - Le Coup de l'escalier ©Rimini Éditions Après son élection en 1960, John Fitzgerald Kennedy nomme Harry Belafonte attaché culturel des Peace Corps, agence indépendante du gouvernement américain chargée de veiller à la paix et l'amitié dans le monde. En 1987, le comédien et chanteur devient ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF. En 2014, il reçoit un Oscar d'honneur pour avoir "choisi des projets mettant en lumière le racisme et les inégalités dès le début de sa carrière", à l'image du film noir Le Coup de l'escalier.
-
Brad Pitt va piloter une Formule 1 (pour de vrai)
Un projet intrigant et excitant
Qu'y a-t-il de plus excitant qu'un bon film ? Un Grand Prix de Formule 1 ? Pourquoi pas. Mais mieux encore, qu'y a-t-il de plus excitant qu'un film sur la Formule 1 réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun : Maverick), avec Brad Pitt dans un rôle principal ? Et soyons fous, si Brad Pitt pilotait vraiment un de ces engins ? Tout ceci va devenir réalité, avec le projet de film - encore sans titre - conduit par la société de production de Lewis Hamilton et Apple Original Films. Actuellement en pré-production, celui-ci racontera la sortie de retraite d'un pilote vétéran (Brad Pitt), chargé de devenir le mentor d'un jeune pilote de F1.
En plus de la superstar hollywoodienne, seront aussi au casting Lewis Hamilton lui-même et l'acteur anglais Damson Idris.
Lewis Hamilton - Brad Pitt - Tim Cook ©Mario Renzi Brad Pitt ouvrira le Grand Prix de Silverstone
Comme rapporté par The Sun, Brad Pitt a en effet reçu l'autorisation pour participer au tour de chauffe du prochain Grand Prix de F1 de Grande-Bretagne, qui se courra sur le prestigieux circuit de Silverstone le 9 juillet 2023. Une autorisation très difficile à obtenir, étant donné l'organisation extrêmement couteuse - et toujours risquée - d'une telle manifestation sportive. On se souvient que pour Iron Man 2, la production avait obtenu l'autorisation de tourner sur le tracé du Grand Prix de Monaco, avant que cette autorisation ne soit retirée au tout dernier moment... Une source proche de la production du film de Joseph Kosinski a déclaré :
Observer Brad Pitt mener le peloton au départ du Grand Prix de Grande-Bretagne sera un moment incroyable et surréaliste pour les téléspectateurs et les fans présents à Silverstone.
La publicité sera en effet idéale pour la FIA, l'organisation sportive en charge du championnat de F1. Mais il ne s'agit pas que d'une opération de communication. En effet, les images produites le seront aussi, et peut-être avant tout, pour être intégrées au film de Joseph Kosinski. Histoire d'offrir aux spectateurs le réalisme le plus poussé possible.
-
Queen Cleopatra : la réalisatrice de la série Netflix réagit à la polémique
Queen Cleopatra : la mini-série Netflix suscite la polémique
Alors qu'elle sera lancée dans le monde entier le 10 mai prochain sur Netflix, la série en 4 épisodes Queen Cleopatra produite par Jada Pinkett Smith suscite une vive polémique, en particulier en Égypte. En effet, pour la première fois à l'écran, la célèbre Cléopâtre sera campée par une actrice noire, l'afro-américaine Adele James.
La polémique est d'autant plus grande que la mini-série est décrite comme un "docu fiction" mélangeant ainsi les prises de parole d'historiens et des images de reconstitution. Le show suivra l'ascension de la Reine d'Égypte, entre l'an 51 et l'an 30 avant J.-C., jusqu'à son suicide.
Queen Cleopatra © Netflix Si l'apparence physique de Cléopâtre n'a jamais été définie par les historiens, elle a toujours été représentée dans les films par des actrices blanches, à l'image d'Elizabeth Taylor ou encore Monica Bellucci.
Vers une interdiction en Egypte ?
Cependant, ce choix de casting d'une actrice afro-américaine ne fait pas l'unanimité, loin de là. En Égypte, des voix se sont élevées contre la série Netflix pour la faire interdire. Ainsi, dans une interview donnée au quotidien Egypt Independant, l'avocat Mahmoud al-Semary a annoncé avoir lancé une action en justice contre le géant du streaming pour empêcher la diffusion de la série en Égypte :
L’essentiel de ce que la Netflix affiche n’est pas conforme aux valeurs islamiques et aux principes de la société égyptienne
a-t-il déclaré, accusant la plateforme de "falsifier l'Histoire". Il souhaite en outre faire interdire la diffusion de la série dans son pays "afin de préserver l'identité nationale et culturelle égyptienne parmi les Égyptiens du monde entier et de consolider l'esprit d'appartenance à la patrie".
Toujours pour le quotidien Egypt Independant, l'archéologue Zahi Hawass, ancien ministre des Antiquités, a déclaré :
Netflix essaie de semer la confusion pour répandre de fausses informations selon laquelle l’origine de la civilisation égyptienne serait noire (...) Cléopâtre était grecque, ce qui signifie qu’elle était blonde, pas noire.
La réalisatrice réagit à la polémique
Face à cette vaste polémique qui touche de nombreux pays, en orient comme en occident, la réalisatrice Tina Gharavi a réagi dans une tribune postée sur Variety. Elle évoque d'abord le fait que Cléopâtre, que huit générations séparent de ses ancêtres Ptolémées, "ait eu de faibles chances d'être blanche" :
Après 300 ans, on peut aisément dire que Cléopâtre était Egyptienne. Elle n'était pas plus Grecque ou Macédonienne que Rita Wilson ou Jennifer Aniston (...) pour moi l'idée que les gens ont de Cléopâtre était totalement erronée. Pourquoi ne peut-elle pas être mélanée ? Pourquoi les gens ont-ils besoin qu'elle soit blanche ?
Tina Gharavi a ensuite évoqué la polémique qui a débuté dès le tournage de la mini-série. Et elle a répondu à ses détracteurs :
Pendant le tournage, j'ai été la cible d'une violente campagne de dénigrement en ligne. Les Égyptiens m'accusaient de "blackwashing" et de "voler" leur histoire. Certains ont même menacé de détruire ma carrière (...) ce qui est très drôle sachant que je sais déjà très bien le faire toute seule.
Est-ce que Cléopâtre était noire ? On ne peut pas en être sûrs à 100%, mais on sait par contre qu'elle n'était pas blanche comme Elizabeth Taylor. Il faut que nous remettions en question la suprématie blanche qu'Hollywood nous a imposée, et avec laquelle elle nous a endoctrinés (...) la mysoginie noire existe bel et bien et nous affecte tous. Il faut que nous libérions nos imaginaires, et que nous acceptions de créer un monde dans lequel nous n'aurions pas peur d'explorer la complexité des représentations de nos figures historiques.
Je suis fière d'avoir créé cette série avec cette équipe. Il y a 2000 ans, une femme extraordinaire régnait. J'aimerais créer un parallèle entre elle et les femmes du monde arabe qui se battent contre des régimes autoritaires. Il n'a jamais été plus important d'avoir des femmes leaders, blanches ou noires.
-
B.R.I : la série Canal+ cartonne avec un lancement record !
Nouvelle série policière pour Canal+
Ce lundi 24 avril au soir, Canal+ a lancé sa nouvelle Création Originale B.R.I. Une série policière qui n'est pas sans rappeler deux autres programmes de la chaîne cryptée : Braquo (2009-2016) et Engrenages (2005-2020). Cependant, dans cette fiction réaliste créée par Jérémie Guez et Erwan Augoyard, il est question de la brigade de recherche et d'intervention, une unité spécialisée dans le grand banditisme.
B.R.I ©Canal+ Au sein de cette B.R.I de Versailles, on suit une petite équipe composée de Sofian Khammes en leader et des jeunes Ophélie Bau, Théo Christine, Rabah Nait Oufella et Waël Sersoub. Au début de la série, on découvre Bruno Todeschini dans le rôle de Patrick, qui laisse son poste à Saïd suite à son départ en retraite. Et dès les premiers épisodes la tension monte alors que deux clans s'opposent : les frères El Hassani et le clan gitan des Perez.
B.R.I commence fort !
B.R.I n'a visiblement pas manqué ses débuts. La série entièrement réalisée par Jérémie Guez a attiré bon nombre d'abonnés Canal+ pour la diffusion des deux premiers épisodes. "B.R.I a enregistré la meilleure audience pour une Création Originale Canal+ depuis 4 ans" a annoncé la chaîne dans un communiqué de presse et sur Twitter via Maxime Saada, directeur général du Groupe Canal+.
On regrette que Canal+ ne donne pas plus de précision avec des chiffres. Néanmoins, cette annonce permet de se faire une idée du succès de B.R.I. A voir si le public restera présent tout au long des huit épisodes. C'est du moins ce qu'on peut conseiller, tant la série gagne en intensité au fil des épisodes (voir notre critique).
Il faudra évidemment faire les comptes à la fin de la diffusion de la première saison mais avec de tels débuts, B.R.I pourrait bien devenir un nouveau programme majeur de la chaîne. De quoi ravir tout le monde au sein de la production, à commencer par les acteurs qui n'ont pas lésiné pour préparer la série.
B.R.I est à suivre sur Canal+. Le premier épisode est disponible gratuitement sur Mycanal.
-
Equalizer 3 : Denzel Washington détruit la mafia dans un premier trailer explosif
Equalizer 3 se dévoile
Réalisé par Antoine Fuqua, Equalizer 3 arrivera dans nos salles le 30 août 2023, et les fans de Robert McCall (Denzel Washington) l'attendent pour plusieurs raisons. Cinq ans après les événements de Equalizer 2, c'est en Italie que le héros de la saga d'action va affronter de nouveaux et dangereux ennemis. Et, excusez du peu, il s'agira en effet de la mafia napolitaine. En effet, ayant pris sa retraite sur la côte italienne, Robert McCall pense y avoir trouvé la paix. Jusqu'à s'apercevoir que ses amis sont sous la coupe de mafieux. Le personnage, toujours incarné par un Denzel Washington déterminé, va sortir de sa retraite...
Equalizer 3 ©Sony Pictures Denzel Washington retrouve Dakota Fanning
Une des attractions de ce nouvel opus Equalizer sera notamment les retrouvailles de Denzel Washington et Dakota Fanning, 19 ans après l'excellent Man on Fire de Tony Scott. Dans ce film d'action, le premier protégeait la seconde d'un terrifiant cartel. D'après les images de cette première bande-annonce, les deux vont de toute évidence s'associer pour casser des bouches et régler pas mal de comptes...
Explosions, fusillades, bagarres chronométrées et précision ultime des gestes, ce troisième opus de la saga réalisée par Antoine Fuqua a tout pour en être le sommet.
-
Plush : Kev Adams impliqué dans une sombre affaire de film NFT, il répond
Kev Adams, film fantôme et NFT
Le comédien et producteur Kev Adams fait actuellement les gros titres pour son implication dans l'échec d'un projet de film d'animation, Plush, dont le financement devait être assuré par des ventes de NFT ("jeton non fongible", aussi appelé "titre de propriété numérique", ndlr). Mais comme le révèle Mediapart dans une enquête publiée le 23 avril 2023, cette initiative s'est révélée être un parfait fiasco, avec des centaines d'investisseurs qui ont totalement perdu leur mise, pour un montant global estimé à environ 1,5 million d'euros.
Le film, Plush, auquel devait prendre part Kev Adams et duquel le comédien s'était fait le promoteur principal, devait se trouver un budget de 60 millions d'euros. Pour rassembler cette somme, 50 000 NFT ont été mis en vente, au prix unitaire de 1250 euros. Une annonce faite par Kev Adams lui-même le 14 mai 2022 via une vidéo live Instagram, accompagné du porteur du projet, dissimulé dans un costume d'un personnage. Pour les acheteurs, les bénéfices annoncés sont séduisants. En effet, les titulaires de NFT Plush pourront voter sur le scénario, seront crédités au générique, et se partageront 80% des profits générés par l'exploitation du film.
La société créée pour produire le film, Illuminart, voit grand. Elle évoque en effet un très important retour sur investissement puisqu'elle table sur des recettes mondiales s'élevant à 700 millions de dollars. Kev Adams, très impliqué dans le projet, déclarait ainsi aux potentiels intéressés lors de discussion en live :
Je pense que ça aura du succès. (…) On a la chance d’avoir un casting français qui est hors norme, meilleur que n’importe quel autre film d’animation qu’on ait eu en France », a ajouté la star de l’humour. « Je soutiens ça car j’aurais aucun mal à dire à ma propre famille d’en acheter, c’est loin d’être une arnaque. (source Mediapart)
Près d'1,5 million d'euros volatilisé et un projet à l'arrêt
Les 50 000 images d'ours en peluche, stars du film, mis en vente une première fois durant le mois de mai 2022, n'ont attiré que quelques 700 acheteurs, pour un montant investi estimé à environ 1,5 millions d'euros. Kev Adams et son partenaire et ami Fabien Tref, porteurs du projet, n'ont pas caché que le film serait produit à l'unique condition que la totalité du budget - 60 millions - soit financée par la vente des NFT.
NFT Plush ©Illuminart L'annonce avait été faite en grande pompe, avec un événement pendant le Festival de Cannes 2022, et la présentation d'un casting vocal prestigieux avec Kev Adams donc. Mais aussi Éric Judor, Gérard Darmon, Audrey Lamy, Camille Lellouche ou encore Gims... Mais depuis la fin juillet 2022, aucune nouvelle déclaration n'a été faite sur le projet. Et tous ses canaux de communication sont fermés. Pour un des investisseurs contactés par Mediapart, Wylem, la pilule ne passe pas :
C’est vrai on a investi et on s’est fait avoir (...) Une fois qu’ils ont récolté assez d’argent, ils ont coupé toute communication.
Incompétence, escroquerie, opacité de la fiscalité de Dubaï, pure volatilité du marché des cryptomonnaies ? La société Illuminart, immatriculée à Dubaï et dont Fabien Tref, investisseur et entrepreneur aux activités troubles, est le gérant et unique actionnaire, n'a pas renouvelé sa "business licence", qui expirait en février 2023 et le montant de la vente NFT récolté s'est bien volatilisé. Les acheteurs, pour la plupart ignorants à l'origine que leur investissement atterrirait à Dubaï, ne sont par conséquent pas protégés par le droit français et européen. Une très mauvaise publicité pour l'acteur de Les Profs et de Maison de retraite, qui a tenu à répondre :
-
Gladiator : Russell Crowe trouvait le scénario "complètement nul"
Gladiator : une suite plus de 20 ans après
Russel Crowe a à son actif plusieurs rôles célèbres. Mais s'il fallait n'en retenir qu'un, ce serait forcément celui de Maximus dans Gladiator (2000). L'un des grands films de Ridley Scott qui, plus de vingt ans après, va avoir droit à une suite. Le cinéaste aurait l'intention de s'attarder cette fois sur Lucius, le neveu de Commode (Joaquin Phoenix dans le premier film). Plusieurs noms ont déjà été annoncés dont Paul Mescal pour interpréter Lucius, tandis que Barry Keoghan et Denzel Washington devraient également être au casting.
Pas de Russell Crowe donc pour Gladiator 2. C'est du moins ce qu'a affirmé l'acteur lui-même et ce qui semble le plus logique étant donné son destin tragique à la fin du premier opus. Ce qui ne l'empêche pas d'être jaloux des jeunes acteurs qui vont, à leur tour, connaître cette expérience.
Récemment, Russell Crowe a évoqué ses rôles majeurs dans une interview donnée à Variety. L'acteur a donc évidemment été amené à discuter de Gladiator. Alors qu'on savait que le comédien détestait la phrase culte du film ("Mon nom est Maximus Decimus Meridius..."), il a cette fois avoué qu'au début de la production le scénario ne lui convenait pas. Et il n'y va pas par quatre chemins en déclarant carrément que, selon lui, le script était "complètement nul".
Russell Crowe n'aimait pas le scénario
Il précise dans un premier temps qu'il n'était pas confiant sur "le monde qui (l')entourait". Le concept était génial, mais le scénario de Gladiator était "nul, complètement nul, avec toutes sortes de séquences étranges". Russell Crowe prend alors en exemple une scène qui devait montrer le rapport à la célébrité des gladiateurs.
Une des séquences était sur les chars et le fait que les gladiateurs les plus célèbres utilisaient certains types de chars et avaient des contrats d'endossement pour des produits comme de l'huile d'olive. Tout cela est vrai, mais ça n'allait pas sembler juste pour le public de l'époque. Ils auraient dit : "Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?". L'énergie autour de ce que nous faisons était très fragmentée.
Décrite de cette manière, cette scène peut en effet paraître étrange. Et Russell Crowe admet avoir songé à prendre un avion et à tout lâcher. Mais Ridley Scott serait parvenu à le convaincre de continuer. D'après l'acteur, le réalisateur aurait eu une discussion avec lui pour le rassurer et lui aurait dit : "Nous ne filmerons rien si tu n'y crois pas à 100%". Il a donc fallut prendre du temps pour revoir le scénario de Gladiator, ce qui a logiquement provoqué du retard, rattrapé par la suite.
Lorsque nous avons commencé le film, nous avions 21 pages de scénario sur lesquelles nous nous étions mis d'accord. Un scénario compte généralement 103, 104 ou 110 pages, quelque chose comme ça. Il nous restait donc un long chemin à parcourir, et nous avons essentiellement utilisé ces pages dans la première partie du film. Lorsque nous sommes arrivés sur notre deuxième lieu de tournage, au Maroc, nous avons pu rattraper notre retard.
-
Netflix annonce la nouvelle série SF des créateurs de "Stranger Things"
Les frères Duffer toujours chez Netflix
Après avoir mis en scène le film d'horreur Hidden (2015), les frères Duffer se sont fait connaître pour avoir créé la série Stranger Things. Énorme succès sur Netflix, ce show raconte les aventures d'un groupe de jeunes adolescents à Hawkins, dans les années 1980, qui doit faire face aux monstres du monde à l'envers. Classique instantané, le show se conclura prochainement avec sa saison 5, sur laquelle les frères Duffer travaillent actuellement.
Stranger Things ©Netflix Passionnés par l'horreur et la science-fiction, les frères Duffer vont prochainement continuer leur partenariat avec Netflix. Ils vont en effet participer, en tant que showrunner, à la série The Boroughs, une autre production fantastique dans la veine de Stranger Things.
C'est quoi The Boroughs ?
Créée par Jeffrey Addiss et Will Matthews (Dark Crystal : Le Temps de la Résistance), The Boroughs se concentrera sur des personnes âgées dans une maison de retraite qui vont devoir faire face à la menace d'un autre monde. Un pitch qui rappelle évidemment Stranger Things et son monde à l'envers, mais version seniors.
Cette série, dont la première saison sera composée de 8 épisodes, est développée par Netflix et Upside Down Pictures (l'entreprise des frères Duffer). The Boroughs se situera dans une communauté de retraités qui a élu domicile dans le désert du Nouveau-Mexique. Un groupe de héros improbable va alors devoir s'unir pour empêcher une menace d'un autre monde de voler... le temps.
Matt et Ross Duffer ont exprimé, au micro de Netflix News, leur joie de participer à ce projet :
Nous sommes fans de l’écriture de Jeff et Will depuis longtemps, et quand ils nous ont présenté leur idée pour The Boroughs, nous avons immédiatement su qu’ils avaient quelque chose de très spécial entre les mains. Si les héros de The Boroughs ont quelques années de plus que les enfants de Stranger Things, ils sont tout aussi adorables et inadaptés, et nous avons hâte que vous les rejoigniez dans une aventure à la fois effrayante et amusante, et profondément touchante.
The Boroughs est actuellement en cours d'écriture. Une date de sortie n'a pas encore été annoncée.
-
Ghosted : que vaut la comédie d’action avec Ana de Armas et Chris Evans ?
Ghosted : de la romance à la bagarre
Dès ses premières minutes, Ghosted dévoile la plupart de ses défauts, ainsi que ses rares qualités, rapidement mises de côté. Chris Evans prête ses traits à Cole Turner, un fermier au grand coeur qui a un coup de foudre instantané pour Sadie Rhodes, interprétée par Ana de Armas. Leur attirance est réciproque mais après avoir passé une journée et une nuit idylliques ensemble, leur implication dans cette relation naissante n'est pas la même.
Tandis que Cole inonde Sadie de textos, cette dernière ne lui répond pas. Sur un coup de tête, il décide de lui rendre visite à Londres et se fait kidnapper. À son réveil, Cole découvre que Sadie est l'un des éléments les plus redoutables de la CIA, qui tente d'empêcher la vente d'une arme biologique.
Ghosted ©Apple TV+ Pour tenter de faire oublier la pauvreté visuelle et l'empilement de dialogues mièvres, Ghosted mise sur l'alchimie entre ses deux stars dans ses premières minutes, qui se retrouvent après À couteaux tirés et The Gray Man. Mais dès que la romance laisse place à la bagarre, le long-métrage de Dexter Fletcher (Eddie the Eagle, Rocketman) n'a quasiment plus rien à proposer.
Ana de Armas et Chris Evans perdus dans le néant
Piochant chez Mr. & Mrs. Smith et Night & Day, le film déroule son programme sans rien offrir de nouveau, introduisant un méchant quelconque incarné par le cabotin Adrien Brody. Tout est d'ailleurs absolument quelconque dans Ghosted, à commencer par les décors de scènes d'action vus dans Iron Man et John Wick : Parabellum - pour ne citer que deux oeuvres parmi tant d'autres auxquelles la comédie ressemble, mais en moins bien.
Le spectateur renonce également à trouver la moindre cohérence scénaristique, notamment dans la caractérisation des personnages. Censé être le faire-valoir de Sadie, Cole s'impose progressivement comme un héros d'action capable de décimer des mercenaires aguerris, sans avoir reçu la moindre formation et ayant passé la quasi-totalité de sa vie dans la ferme de ses parents. Ce qui plombe logiquement la tentative cynique de détourner les codes du genre. Quant aux disputes et réconciliations entre les deux personnages, elles surviennent sans prévenir et ruinent le peu de consistance que leur romance parvenait à trouver dans les premières minutes.
Sadie Rhodes (Ana de Armas) - Ghosted ©Apple TV+ En bons fainéants, les scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick développent un concept mais l'abandonnent en cours de route pour une intrigue prévisible, saupoudrant le tout d'humour et d'ironie pour faire croire que l'ensemble est cool, alors qu'il est simplement vide. À cela s'ajoute l'incapacité de Dexter Fletcher à donner un semblant d'ampleur à ses scènes d'action, et ce malgré les prouesses physiques d'Ana de Armas, le réalisateur de Rocketman n'étant absolument pas dans son élément. Il peut en tout cas se reposer sur un enchaînement de caméos qui feront davantage parler que le long-métrage en lui-même, complètement anecdotique.
Ghosted est disponible sur Apple TV+.
-
LOL : qui rit, sort ! : Amazon répond à Blanche Gardin
Blanche Gardin vs. Amazon
C'est en des termes forts que Blanche Gardin a dénoncé le 20 avril 2023 les pratiques d'Amazon et, la concernant plus particulièrement, la proposition de Prime Video de rejoindre la nouvelle saison du programme humoristique LOL : qui rit, sort ! pour un montant qu'elle a jugé indécent. Selon les mots de la star du stand-up et actrice de cinéma, c'est en effet 200 000 euros qui lui ont été proposés pour une seule journée de tournage. Blanche Gardin, connue pour ne pas faire secret de ses positions politiques, a ainsi fait un réquisitoire contre Amazon, déclarant :
Oui, ça me gêne de toucher, pour 8 heures de travail, cette somme affolante de la part d’une entreprise qui :- Ne paye pas ses impôts en France et bénéficie même d’1 milliard d'euros de crédit d’impôts alors qu'elle fait 50 milliards d’euros de chiffre d'affaires.- Qui émet 55,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an (soit l’équivalent des émissions du Portugal) seulement avec ses data centers, sans parler des milliers de camions, d'avions…- Qui utilise la main-d'œuvre des camps de concentration ouïghours.- Qui détruit les emplois du petit commerce et toute la vie sociale qui va avec.- Que les emplois qu’elle crée en en détruisant d’autres sont des emplois éreintant dans des entrepôts déshumanisés, où on traite les employés comme des robots qu’on essore en leur mettant une pression folle avec des cadences infernales et qu’on empêche de se syndiquer…Blanche Gardin ©Montreux Comedy "Des commentaires faux et inexacts"
Des reproches qui ont fait grand bruit, autant auprès des soutiens de Blanche Gardin qui ont loué sa prise de parole que chez ses détracteurs, qui ont eux dénoncé l'hypocrisie de celle qui a produite sa série La meilleure version de moi-même du côté de Canal+, dont l'actionnaire principal est le très controversé Vincent Bolloré. La déclaration de la comédienne a même suffisamment préoccupé l'entreprise Amazon elle-même, pour que celle-ci y apporte publiquement sa réponse.
Communiquée par l'agence français de relations média d'Amazon, la réponse de l'entreprise est attribuée à un de ses porte-paroles. Ses mots sont les suivants, et reprennent une grande partie des points critiqués par Blanche Gardin :
La déclaration de Madame Blanche Gardin publiée sur les réseaux sociaux contient des commentaires faux et inexacts à propos d'Amazon. Depuis plus de deux décennies, nous nous efforçons de gagner la confiance de nos clients en France en contribuant au dynamisme des territoires, en offrant un service d’excellente qualité, une offre large de produits et des prix bas, et ce malgré l'augmentation du coût de la vie. Nous avons pris un engagement ambitieux dans le cadre de la lutte contre le changement climatique avec The Climate Pledge, pour atteindre la neutralité carbone dès 2040.
Nous soutenons en France la croissance de plus de 13 000 petites et moyennes entreprises françaises qui vendent sur Amazon et ont créé plus de 35 000 emplois. Nous payons notre juste part d'impôts, qui s'est élevée à 1 milliard d'euros en 2021, et nous offrons à nos plus de 20 000 salariés en France un environnement de travail sûr et moderne, avec des salaires compétitifs et d'excellents avantages sociaux.
Deux points de vue qui, ce n'est pas une surprise, devraient rester inconciliables...
MISE À JOUR DU 26/04/2023 : Ahmed Sylla, participant à la deuxième saison de LOL : qui rit, sort !, a publiquement contredit Blanche Gardin au sujet des montants que la comédienne a évoqués.
-
Scarlett Johansson en a bien terminé avec Marvel
Iron Man : là où tout a commencé
Gwyneth Paltrow est dans le Marvel Cinematic Universe (MCU) depuis les débuts. Elle a endossé le rôle de Pepper Potts dès le premier Iron Man en 2008. Un rôle qu'elle a ensuite repris à six reprises. Sa dernière apparition remonte à 2019 dans Avengers : Endgame. Scarlett Johansson est elle aussi entrée dans le MCU par la porte Iron Man. La comédienne a en effet rejoint l'aventure en 2010 dans Iron Man 2. Elle y campe Natasha Romanoff, alias Black Widow. Un rôle qu'elle a ensuite repris à sept reprises jusqu'à Black Widow en 2021.
Scarlett Johansson - Iron Man 2 ©Marvel Récemment, les deux actrices ont partagé leurs souvenirs dans le podcast The Good Podcast. À l'époque d'Iron Man 2, des rumeurs avançaient que les deux comédiennes s'entendaient mal pendant le tournage. Une rumeur qui a rapidement été rejetée par Scarlett Johanson qui a même remercié Gwyneth Paltrow pour sa gentillesse pendant la production du blockbuster :
Tu as été si gentille avec moi dans ce film. J'étais tellement pétrifiée. Tu as été si gentille avec moi ! Tu aurais pu être horrible. J'étais tellement hors de ma zone de confort sur ce film. Je n'avais jamais rien fait de tel auparavant.
Une collaboration qui a également été positive pour Gwyneth Paltrow, qui pouvait enfin compter sur une autre présence féminine :
J'étais si heureuse d'avoir une autre femme avec moi.
Le MCU est terminé pour Scarlett Johansson
Puis, forcément, les deux actrices se sont posées la question fatidique : reviendront-elles dans le MCU ? Pour Scarlett Johansson, la réponse est claire : elle en a terminé avec l'univers Marvel.
J'en ai terminé. Le chapitre est terminé. J'ai fait tout ce que j'avais à faire. De plus, revenir et jouer un personnage encore et encore, sur une décennie, est une expérience tellement unique.
Pour Gwyneth Paltrow, la réponse est un peu plus floue. Scarlett Johansson lui a demandé si elle en avait fini avec Pepper Potts, ce à quoi la comédienne oscarisée de Shakespeare in Love (1999) a répondu :
Je pense que oui. Après, mon personnage n'est pas mort, donc ils peuvent toujours me rappeler.
Il y a effectivement de grandes chances pour que Gwyneth Platrow soit rappelée à un moment ou un autre pour revenir dans la peau de Pepper Potts. Quant à Scarlett Johansson, les choses semblent être définitivement terminées. Surtout maintenant que Florence Pugh a pris la relève avec son rôle de Yelena Belova. La jeune comédienne sera par ailleurs de retour dans Thunderbolts en tant que nouvelle Veuve Noire.
-
B.R.I. : la nouvelle série policière de Canal+ impressionne
Jérémie Guez, force spéciale de la fiction policière
À l’image des membres du groupe B.R.I. de Versailles qui passent beaucoup de temps dans leurs puissantes et discrètes voitures, Jérémie Guez a-t-il trouvé son meilleur véhicule ? Figure elle aussi puissante et discrète de la fiction policière, Jérémie Guez écrit des romans, scénarise pour les autres, pour lui-même, a déjà réalisé trois longs-métrages, une web série et maintenant une première série en très grand grand format chez un des spécialistes du genre, co-créée et co-écrite avec Erwan Augoyard, et dont il réalise tous les épisodes.
Saïd (Sofiane Khammes) - B.R.I. ©Canal+ Réalisme des situations et inspiration de faits réels à différents degrés, de Mafiosa à Braquo en passant par le monument Engrenages, la série policière française vit avec son temps et BRI ne déroge pas à la règle. Faire réaliste pour s’accrocher autant que possible à une réalité, B.R.I. l’assume dès son ouverture avec l'introduction du leader, "faux" personnage principal, quelques minutes avant l’assaut du Bataclan, le 13 novembre 2015 : Saïd (Sofiane Khammes), venu du renseignement militaire et tout juste intégré à la B.R.I..
Nouvelle génération
L’histoire d’une passation de pouvoir, d’un héritage à gérer, commence donc là, face à Patrick (Bruno Todeschini), sorte de « grand flic » du temps d’avant, qui décèle quelque chose chez Saïd. Quelques années plus tard, à quelques semaines de la retraite et sans plus d’explications, il recommande Saïd à la tête de son groupe.
B.R.I. sonne le changement de génération. Il fallait pour Canal+ livrer une création digne de prendre la relève d’Engrenages, très grande série policière qui a tiré sa révérence en 2020 après huit saisons et quinze ans de bons et loyaux services. Il y a d'ailleurs de celle-ci dans B.R.I., par l’immersion quotidienne et presque sensuelle avec laquelle on suit le groupe. Une sensualité d'autant plus mise en exergue par la jeunesse et la vitalité du casting. Appartements, sorties nocturnes, conversations pendant une planque, solitudes silencieuses mais explicites... Haletante, physique, B.R.I. n'en reste pas moins attachée à peindre ses personnages le plus précisément et humainement possible. Ainsi, ceux-là n’avancent pas masqués, mais se révèlent prudemment et lentement. Les acteurs et l'actrice qui incarnent les membres du groupe de Saïd sont aussi talentueux que charismatiques, et gagnent à être vus.
Saïd (Sofiane Khammes) - B.R.I. ©Canal+ Badri (Rabah Nait Oufella) se fait discret et cache à sa mère, avec qui il vit dans une cité, qu’il est policier. Julien (Wael Sersoub) est aussi fort et performant sur le terrain qu’enfantin et inquiet dans son intimité. Vanessa (Ophélie Bau) est aussi tenace et déterminée que songeuse. Enfin il y a Socrate (Théo Christine), plein d’énergie et de mystère, arrivé des stups et qui a ses méthodes… Tous sont brillants, investis et crédibles, et on retient tout particulièrement la trop rare Ophélie Bau et le très charismatique Théo Christine.
Nerveuse comme Bac Nord, rentrée comme Novembre
Parmi les chefs de file de la nouvelle fiction policière, Jérémie Guez n'est pas très loin de Cédric Jimenez. En effet, il y a dans sa mise en scène de l'action de la nervosité et du réalisme, une violence réelle sans être racoleuse, et une application pour que son spectacle ne prenne pas le pas sur les enjeux propres aux personnages. Le réalisateur confie ainsi à ses personnages, et ce que leurs interprètes rendent parfaitement, des personnalités plutôt rentrées, volontaires mais prudentes. Des territoires et des histoires à explorer, qui se dévoilent progressivement à mesure que la série avance, sur son rythme entraînant.
Vanessa (Ophélie Bau) - B.R.I. ©Canal+ Si l’on ajoute les performances convaincantes des rôles secondaires comme Emmanuelle Devos et Hugo Dillon, toujours aussi charismatique et inquiétant, le casting est dans son ensemble extrêmement convaincant. À une exception notable. Dans le rôle d’Éric Perez, caïd gitan et ancien indic de Patrick, Vincent Elbaz compose une caricature et livre une performance ratée, malheureusement cassante, éjectant quasi systématiquement le spectateur du drame qui se joue. Une interprétation à outrance qui dessert le réalisme de la série d’une part, et d’autre part l’univers séduisant communiqué par la performance de Nina Meurisse.
Un temps nécessaire pour s'ajuster
Série d'immersion dans le milieu policier, B.R.I. montre aussi le monde criminel, en peignant le grand banditisme d'aujourd'hui et ses conflits entre la fratrie El Hassani et le clan gitan des Perez. La complexité étant que Jérémie Guez s'attarde à raison sur ses policiers, et ouvre de manière encore aléatoire sur ceux qu'ils poursuivent. Non pas qu'on voudrait en voir déjà plus, mais les performances du casting "policier" de la série nous manquent dès qu'on ne voit plus ces personnages. On comprend l'ambition de couvrir ces deux mondes, mais le déséquilibre est sensible. Un petit défaut inévitable au moment d'établir l'univers et ses hiérarchies, mais qui n'enlève rien aux jolies sensations procurées par BRI.
À l’issue de son final dramatique et spectaculaire, la première saison de B.R.I. a ainsi posé des bases très solides pour la suite, tant du côté policier que criminel, un échiquier sur lequel déchaîner la guerre et multiplier les intrigues. Hâte d’y être.
B.R.I. de Jérémie Guez et Erwan Augoyard, sur Canal+ à partir du 24 avril 2023. Ci-dessus la bande-annonce. Retrouvez ici toutes nos bandes-annonces.
-
Lupin : Netflix dévoile la date de la Partie 3
Lupin : un personnage emblématique
Créé en 1874 par Maurice Leblanc, Arsène Lupin a d'abord été le héros d'une petite nouvelle publiée dans le magazine Je sais tout intitulée : L'Arrestation d'Arsène Lupin. Avec le succès grandissant du personnage, l'auteur fait paraître, la même année, un recueil de nouvelles : Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur. En tout, Maurice Leblanc publiera 18 romans, 39 nouvelles et 5 pièces de théâtre autour de son personnage, jusqu'à son décès en 1941.
Arsène Lupin contre Arsène Lupin ©Gaumont Arsène Lupin connaît ensuite une carrière dans le septième art. Trois ans après sa première apparition, le cinéma américain s'empare du personnage dans un court-métrage intitulé The Gentleman Burglar. Rapidement, le personnage fait le tour du monde, et se retrouve au centre de nombreuses adaptations internationales : en Allemagne où il affronte Sherlock Holmes en 1910 dans un film de Viggo Larsen, en France en 1909 devant la caméra de Michel Carré ou encore en 1916 en Allemagne, en 1921 en Hongrie et même au Japon en 1923.
Le premier long-métrage autour du voleur, The Teeth of the Tiger, sort en 1919 aux États-Unis. Depuis, Arsène Lupin est l'un des personnages les plus adaptés de toute l'histoire du cinéma. Depuis 1908, une cinquantaine de versions cinématographiques du personnage ont vu le jour, tantôt en animation, tantôt en live action.
Une drôle d'enquête
En 2021, George Kay imagine une nouvelle adaptation du gentleman-cambrioleur. Arsène devient alors Assane Diop pour les besoins de Lupin, une série Netflix emmenée par Omar Sy, et en partie réalisée par Louis Leterrier. Le show suscite rapidement un énorme engouement. Netflix officialise une Partie 2, puis une Partie 3, prochainement disponible.
En parlant de cette Partie 3, il y a quelques jours, Netflix s'est amusé à mettre en place une campagne promotionnelle ludique à l'attention de ses internautes. En effet, mercredi 19 avril dernier, la plateforme a publié une photo d'un panneau publicitaire où l'on pouvait lire la mention : « La Partie 3 de Lupin sortira le / / 2023 ». Une campagne qui a été appuyée par une vidéo de Omar Sy dans la peau d'Assane :
Les internautes se sont alors lancés dans une enquête pour découvrir la date de sortie de cette troisième partie. Leur premier réflexe a été de se rendre sur la page de la série directement sur la plateforme. On pouvait alors y trouver un premier indice avec l'énoncé suivant : « Vous cherchez Assane ? Il faut faire profil bas... ». Le mot-clé était ici profil. Il fallait ensuite se rendre dans la section profil du service de streaming. Puis, « Modifier le profil ». Apparaissaient alors différentes images d'Assane avec les numéros suivants : 3, 1, 0, 2, 5, 0. Suggérant ainsi plusieurs combinaisons de dates de sortie possibles : le jeudi 5 octobre, le lundi 1er mai et le mercredi 10 mai.
Finalement, Netflix vient d'apporter la réponse finale à cette petite enquête sympathique. Alors que beaucoup de fans tablaient sur une sortie le mercredi 10 mai, la Partie 3 de Lupin verra finalement le jour le 5 octobre prochain. Alors, qui parmi vous a réussi à résoudre l'enquête ?
-
Obsession : connaissez-vous la version sulfureuse avec Juliette Binoche et Jeremy Irons ?
Obsession : Netflix s'attaque à une liaison dangereuse
Après 365 jours et Sex/Life, Netflix vient d'ajouter à son catalogue un nouveau programme sulfureux avec Obsession. Disponible depuis le 13 avril dernier sur la plateforme, cette mini-série constituée de quatre épisodes créée par Morgan Lloyd Malcolm et Benji Walters raconte l'histoire de William (Richard Armitage), un chirurgien qui tombe sous le charme d'Anna (Charlie Murphy), la fiancée de son fils Jay (Rish Shah).
Anna (Charlie Murphy) - Obsession ©Netflix Débute entre eux une liaison passionnelle qui va avoir des conséquences dévastatrices sur leur vie. Après s'être hissée dans le top des programmes les plus visionnés, la série a énormément fait réagir les internautes. Richard Armitage a notamment défendu la fin jugée choquante, cohérente selon lui avec l'intrigue, tirée de l'ouvrage Dangereuse de Josephine Hart.
Une passion déjà transposée à l'écran
En 1992, Louis Malle adaptait déjà le roman avec son avant-dernier film, Fatale. Un long-métrage situé à Londres, dans lequel Jeremy Irons prête ses traits au politicien Stephen Fleming. Lorsqu'ils rencontre la fiancée de son fils Martyn (Rupert Graves), Anna Barton (Juliette Binoche), une attirance mutuelle voit immédiatement le jour.
Anna Barton (Juliette Binoche) - Fatale ©STUDIOCANAL Un drame qui a laissé un souvenir amer à la comédienne. En 2008, elle déclare au Guardian :
Sur Fatale, c'était très difficile de travailler avec Jeremy Irons. Désormais nous pouvons en parler, donc l'échec s'est transformé en quelque chose qui est de l'ordre de l'amitié, je dirais.
L'actrice aurait accusé son partenaire d'avoir été "trop passionné" pendant le tournage des scènes de sexe. Elle lui aurait notamment reproché de lui avoir fait un french kiss imprévu pendant les prises de vues. De son côté, Jeremy Irons assure en 2013 que Juliette Binoche "était très dure, parce qu'elle venait de sortir d'une relation destructrice et qu'elle détestait tous les hommes". Louis Malle affirme enfin que Fatale a été son film "le plus difficile à faire", ajoutant :
Jeremy Irons et Juliette Binoche m'ont donné du fil à retordre, pour diverses raisons qui avaient surtout à voir avec ma faiblesse physique.
-
Blanche Gardin dit pourquoi elle ne fera pas "LOL : qui rit, sort !" saison 4
LOL : qui rit, sort ! continue
Pour la troisième saison de son jeu LOL : qui rit, sort !, diffusée Prime Video a sorti le grand jeu en recrutant les têtes d'affiche du genre comique français, presque tous médias confondus. Ainsi, sous l'arbitrage de l'acteur et réalisateur Philippe Lacheau, on a pu voir Pierre Niney, Jonathan Cohen et Virginie Efira, Leïla Bekhti, Paul Mirabel et Laura Felpin, François Damiens, Géraldine Nakache, Adèle Exarchopoulos et Gad Elmaleh s'amuser à cette version télévisée et inédite de "Je te tiens, tu me tiens par la barbichette..."
Jonathan Cohen - Lol, qui rit, sort ! ©Prime Video Le succès a ainsi été au rendez-vous pour cette troisième édition remportée par Pierre Niney, au terme d'un concours acharné où l'acteur de La Flamme et Yves Saint Laurent s'est montré hilarant. Sans surprise, Prime Video a officialisé une saison 4 avant même la diffusion des derniers épisodes de la saison 3. On ne sait pas encore qui sera à son casting, mais on sait déjà qu'au moins une figure importante n'y sera pas : Blanche Gardin.
Blanche Gardin s'adresse publiquement à Jeff Bezos
La comédienne, qui s'est illustrée avec brio aussi bien dans ses spectacles qu'au cinéma et dans des séries, est connue pour ses positions politiques, qu'elle tient fermement. Tout sauf une posture, qui la conduit notamment en 2019 à refuser d'être distinguée dans l'ordre des Arts et des Lettres, déclarant : "Je ne pourrai accepter une récompense que sous un gouvernement qui tient ses promesses et qui met tout en œuvre pour sortir les personnes sans domicile de la rue."
Fidèle à ses convictions, elle a donc expliqué publiquement son refus de participer à l'émission humoristique de Prime Video, via une lettre ouverte adressée à Jeff Bezos, patron d'Amazon, publiée sur Facebook. Blanche Gardin s'insurge contre l'offre "affolante" qui lui a été faite : 200 000 euros pour une journée de tournage, et liste les abus d'Amazon relatifs au droit du travail, à la fiscalité, aux droits humains et à l'environnement.
-
Al Pacino dévoile son opus préféré de la trilogie "Le Parrain"
Al Pacino revient sur sa carrière
Ce mercredi 19 avril, Al Pacino est revenu sur son immense carrière lors d'une conversation organisée à New York. Au cours de cet événement, le légendaire comédien a fait plusieurs révélations, à commencer par le fait qu'il est en train d'écrire ses mémoires. L'acteur a également révélé avoir refusé un rôle dans Star Wars, est pas des moindres, puisqu'il a laissé entendre qu'il n'a pas voulu incarner Han Solo, parce qu'il n'a pas compris le script.
Al Pacino est aussi revenu sur ses débuts magistraux. Entre 1971 et 1975, il tourne dans Panique à Needle Park, L'Épouvantail, Serpico et Un après-midi de chien. Et le comédien a évidemment tenu à cette période le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain et Le Parrain, 2e partie. Deux sommets qu'il est extrêmement difficile de départager, mais l'acteur a sa petite préférence.
Le Parrain ©Paramount Pictures "Le Parrain est plus divertissant"
Si pour beaucoup, le deuxième volet de la trilogie de Francis Ford Coppola est supérieur au premier, Al Pacino n'est pas de cet avis. L'acteur a déclaré (via le Hollywood Reporter) :
Je pense vraiment que Le Parrain, 2e partie, comment dire ça, est plus artistique, je ne sais pas. Je ne veux pas le minimiser et être trop modeste parce que j'y joue avec Bob De Niro mais en même temps, c'est un film différent.
Le Parrain est plus divertissant. Le Parrain, 2e partie représente quelque chose de plus personnel pour Francis Ford Coppola. Le premier, je l'ai revu récemment, il y a toujours deux ou trois choses qui se passent dans une scène. On est tout le temps dans l'histoire, on ne sait pas ce qu'il va se passer ensuite, c'est vraiment le storytelling à son meilleur. Le Parrain, 2e partie est différent, sombre et avance lentement. Mais c'est un grand film.
-
Al Pacino a refusé un rôle culte de Star Wars malgré un paquet de pognon !
Al Pacino aurait pu jouer dans Star Wars
Au début des années 1970, Al Pacino se révèle en enchaînant les prestations fortes dans des films de plus en plus imposants. Déjà fascinant en toxicomane dans Panique à Needle Park (1971), il devient une star grâce au succès du premier film Le Parrain en 1972. Suivent ensuite L'Épouvantail (1973) aux côtés de Gene Hackman, Serpico (1973) de Sidney Lumet, l'immense Le Parrain 2 (1974) et sa prestation dans Un après-midi de chien (1975) reste mémorable.
Al Pacino - Le Parrain ©Paramount Cette riche filmographie aurait pu s'accompagner d'une participation à l'une des plus grandes sagas de l'histoire du cinéma : Star Wars. C'est ce qu'a révélé le comédien lors d'une conversation organisée à New York (relayée par Variety). Comme il l'explique, au moment où George Lucas préparait la production d'Un nouvel espoir (1977), Al Pacino était l'acteur en vogue et tous les rôles lui étaient proposés.
Quand je suis arrivé, j'étais le petit nouveau, et vous savez ce qui arrive quand on devient célèbre. C'était comme : "donnez-le à Al". Ils m'auraient donné la Reine Elizabeth à jouer.
Al Pacino a donc reçu le scénario du premier film Star Wars. Seulement le comédien est passé totalement à côté et n'a rien compris de l'histoire.
Ils m'ont donné un scénario intitulé "Star Wars". Ils m'ont offert tellement d'argent pour ça. Mais je n'ai pas compris. Je l'ai lu. Et j'ai dit que je ne pouvais pas le faire.
"J'ai donné une carrière à Harrison Ford"
Il semblerait que le rôle qui lui était proposé n'était autre que celui d'Han Solo puisque, comme il le dit ensuite en plaisantant : "J'ai donné une carrière à Harrison Ford". Ce dernier avait déjà tourné dans plusieurs longs-métrages. On pense au film indépendant American Griffiti (1973) de George Lucas, et à son rôle secondaire dans Conversation secrète (1974) - mais dont on retient surtout Gene Hackman. Cependant, son incarnation d'Han Solo dans Star Wars a changé la donne. C'est évidemment avec Indiana Jones l'autre rôle culte de l'acteur.
Est-ce qu'Al Pacino aurait eu la même carrière en acceptant de jouer dans Star Wars ? On peut imaginer qu'il n'aurait pas forcément accepté de porter La Chasse (1980) ou de devenir l'iconique Tony Montana dans Scarface (1983). Et on peut s'interroger également sur les choix qu'Harrison Ford aurait faits sans apparaître dans Star Wars. Mais quand on voit le parcours de ces deux acteurs majeurs du cinéma, on peut remercier Al Pacino d'avoir refusé.
-
Beau is Afraid : pourquoi Joaquin Phoenix a eu besoin de s’humilier sur le tournage
Beau is Afraid : un voyage mouvementé signé Ari Aster
Après avoir fait vivre au spectateur les tourments d'une famille dysfonctionnelle installée dans une maison inquiétante avec Hérédité, puis l'avoir emmené au coeur d'un festival suédois organisé par une étrange communauté avec Midsommar, Ari Aster est de retour avec Beau is Afraid. Un troisième long-métrage avec lequel le cinéaste filme un voyage à la fois onirique, terrifiant et délirant, tout en plongeant le public dans la psyché d'un personnage un brin anxieux et paranoïaque.
Beau (Joaquin Phoenix) - Beau is Afraid ©ARP Sélection Le film débute avec une visite de Beau (Joaquin Phoenix) chez son psy. Il lui annonce avec un peu d'appréhension qu'il est sur le point de rendre visite à sa mère. Mais à la suite d'une nuit compliquée et de plusieurs péripéties, ce héros torturé rate son avion et est victime d'un accident. Il ne désespère pas et fait tout pour arriver à bon port. Au cours de son voyage, Beau vit des aventures inoubliables, effrayantes, folles et poétiques.
Joaquin Phoenix s'est "humilié" pour se libérer
Beau is Afraid permet à Joaquin Phoenix de livrer une nouvelle performance d'une intensité rare, à ranger parmi les plus complexes de sa carrière déjà très riche. Le comédien incarne ici un personnage doux et terrifié, terrassé par la folie du monde qui l'entoure (et qui est peut-être aussi la sienne) et écrasé par l'ombre d'une mère étouffante.
La première partie du long-métrage se déroule à New York et majoritairement dans son appartement, où le héros s'enferme pour fuir la violence des rues. Dans cette ville chaotique, Beau est en proie à des hallucinations. Alors qu'il prend un bain, un homme accroché à son plafond vient par exemple le perturber. Pour se préparer à cette scène, Joaquin Phoenix a dû se débarrasser de sa nervosité et s'est pour cela "humilié".
Beau (Joaquin Phoenix) - Beau is Afraid ©ARP Sélection Pour ne plus être soucieux du regard des autres, le comédien s'est mis à hurler, comme il le raconte dans un podcast A24 :
J'hésite un peu à dire ça, parce que ça a l'air tellement stupide et ça a l'air d'être un de ces trucs d'acteur à la con... J'étais encore nerveux et d'une certaine manière, dans le contrôle. Donc je me souviens simplement avoir pensé que je devais faire quelque chose de stupide. (...) J'ai juste commencé à crier. C'était le cri de douleur guttural le plus intense possible, parce que je devais juste m'humilier complètement. Une fois que c'est arrivé, vous ne pouvez pas avoir l'air plus stupide autant qu'à cet instant-là. Et ça libère tout.
Une technique particulièrement efficace selon Ari Aster, qui a permis d'instaurer une ambiance étrange sur le plateau dont le film avait besoin. Beau is Afraid est à découvrir au cinéma le 26 avril 2023.
-
Godzilla x Kong : le nouvel ennemi apparaît dans le premier teaser
Le MonsterVerse continue
En 2014, le studio Legendary lance le MonsterVerse avec Godzilla. Le Kaijū revient cinq ans plus tard dans Godzilla II : Roi des monstres, après avoir laissé son redoutable adversaire se présenter en 2017 avec Kong : Skull Island. Les deux titans s'affrontent ensuite dans Godzilla vs. Kong, sorti en 2021.
À la fin de ce blockbuster, ces deux monstres emblématiques de l'histoire du septième art repartent chacun de leur côté après avoir enterré la hache de guerre. Au vu du premier teaser et du titre, ils devront faire front commun dans le prochain opus du MonsterVerse.
Godzilla vs. Kong ©Legendary Godzilla et Kong face à un nouvel ennemi
Legendary vient de dévoiler un aperçu de Godzilla x Kong : The New Empire. Sur ces images, un nouvel ennemi trône au-dessus de nombreux ossements. Cette "menace inconnue et colossale", selon le synopsis officiel, va "mettre en péril" l'existence des titans ainsi que celle de l'humanité. Les crânes de Godzilla et Kong finissent d'ailleurs par apparaître à la fin du teaser. Pour le moment, l'identité de ce qui semble être un singe n'a pas été révélée, mais certains affirment qu'il pourrait s'agir du fils du gorille géant ou de l'un de ses ancêtres.
Réalisateur de Godzilla vs. Kong, Adam Wingard devrait être aux commandes de ce nouveau long-métrage. Au casting, on devrait retrouver Rebecca Hall, Dan Stevens, Brian Tyree Henry, Rachel House et Fala Chen. Aux États-Unis, la date de sortie de Godzilla x Kong : The New Empire est fixée au 15 mars 2024. En attendant d'en savoir plus, retrouvez le teaser en tête d'article.
-
Obsession : Richard Armitage a improvisé cette scène sulfureuse
Obsession : la nouvelle série hot de Netflix
Disponible sur Netflix depuis le 13 avril dernier, la mini-série Obsession n'a pas quitté le top des programmes de la plateforme les plus visionnés dans le monde. Il faut dire que la recette est imparable et a déjà fait ses preuves. En effet, comme les programmes à succès de la plateforme tels que 365 Jours ou encore Sex/Life, le programme fait la part belle aux scènes de sexe sulfureuses. Ce qui n'a, encore une fois, pas manqué de faire grandement réagir les spectateurs.
Si vous ne l'avez pas encore regardée, Obsession est une mini-série en 4 épisodes créée par Morgan Lloyd Malcolm et Benji Walters, adaptée de la nouvelle Damage de Josephine Hart parue en 1991. Elle suit l'histoire de William, un chirurgien, qui entreprend une liaison passionnelle avec Anna, la fiancée de son fils Jay. Incapable de ne pas succomber au charme de la jeune femme, cette relation va le conduire à sa perte.
Côté casting, Richard Armitage (star de la trilogie Le Hobbit) interprète le personnage de William, et Charlie Murphy (Peaky Blinders) campe le rôle d'Anna.
Charlie Murphy et Richard Armitage dans la série Obsession © Netflix Richard Armitage et un coussin
Vous l'aurez compris : la série Obsession est jalonnée de sulfureuses scènes de sexe. Et qui dit scènes de sexe dit bien évidemment nudité. Et les fans n'ont pas été déçus ! Ainsi, une scène du premier épisode en particulier a attisé la curiosité des spectateurs. En effet, on aperçoit (furtivement) les attributs intimes de Richard Armitage alors qu'il sort de la douche. Ce dernier a été questionné sur ses scènes de nu par le magazine Hello! et ses réponses sont sans équivoque...
Ainsi, il a confessé que tourner nu avait été très libérateur pour lui. Et qu'il n'y avait pas de raison d'être mal à l'aise avec ces scènes, car après tout, il ne s'agissait que du "corps humain". Concernant la fameuse scène de masturbation avec le coussin dans l'épisode 2, Richard Armitage a déclaré qu'il y avait eu une part d'improvisation :
C'est très clairement décrit dans le livre. Le script (de la série) avait une légère différence dans l'indication de mise en scène. (...) il était question d'un mouchoir avec lequel elle se tamponne les lèvres, mouchoir qu'il trouve et fait quelque chose avec. Pour moi, il s'agissait davantage de la façon dont son obsession se manifeste lorsqu'il ne l'a pas auprès de lui (...) c'était un peu plus improvisé genre " laissez-moi seul dans la pièce et nous verrons ce qui lui arrive psychologiquement".
Richard Armitage (William) - Obsession épisode 2 © Netflix -
Fast X : Jason Momoa veut exploser le Vatican dans une nouvelle bande-annonce dingue !
Fast X : ça va faire BOUM !
Pour le grand final de Fast & Furious (construit en deux films, Fast X et Fast & Furious 11), Vin Diesel et sa bande vont nous en mettre (comme toujours) plein les yeux. Si à ses débuts la saga était "plutôt sobre", au fil des films l'action s'est avéré de plus en plus exagérée. Les derniers opus étaient déjà haut sur l'échelle du grand n'importe quoi, mais ce Fast X s'annonce encore plus énorme.
Fast X ©Universal Pictures La première bande-annonce du film avait donné le ton. Mais on peut encore plus s'extasier devant le second trailer dévoilé par Universal (vidéo en une d'article). Une bande-annonce plus fun et déjantée qui met à nouveau en avant l'antagoniste interprété par Jason Momoa. Cependant, on peut cette fois voir davantage les personnages secondaires mais iconiques de la saga.
Le plus excitant demeure le retour de Jason Statahm, mais également l'affrontement à venir entre Charlize Theron et Michelle Rodriguez. Enfin, on notera que John Cena semble adopter un ton plus léger que dans FF9, ce qui lui va mieux.
L'histoire du dixième Fast & Furious
Tout cela se retrouvera au milieu d'une intrigue, a priori, peu surprenante, avec Dom qui tente, comme d'habitude, de protéger sa famille et son fils de 8 ans. Face à lui, il y aura le méchant Dante (Jason Momoa) prêt à tout faire exploser, même le Vatican ! Ce dernier n'est autre que le fils d'Hernan Reyes, le pont de la drogue que Dom et sa bande avaient affronté à Rio dans Fast & Furious 5 (2011).
Ce beau programme, qui aura donc encore son lot de séquences d'action improbables, sera porté par une ribambelle de stars. Outre les interprètes déjà nommés, on verra notamment Brie Larson, la Captain Marvel du MCU, incarner Tess, la fille d'un personnage important de la saga... Rendez-vous le 17 mai en salles pour découvrir Fast X.
-
Twilight : une série est en préparation. Bella et Edward de retour ?
Twilight : la poule aux oeufs d'or de Lionsgate
Après avoir été un succès en librairie, la saga Twilight créée par Stephenie Meyer s'est déclinée en films, qui ont eux aussi fait trembler les compteurs. Ainsi, entre 2008 et 2012, cinq longs-métrages sortent, et totalisent plus de trois milliards au box-office mondial. Ils permettent également de révéler deux futures stars d'Hollywood : Kristen Stewart et Robert Pattinson.
Le duo incarne Bella Swan et Edward Cullen, une jeune lycéenne humaine et un vampire, qui tombent éperdument amoureux. Pour le studio Lionsgate, il s'agit de la franchise la plus lucrative avec Hunger Games. De la même manière que Warner Bros. Discovery prépare une série Harry Potter, Lionsgate serait actuellement en train de développer une série Twilight.
Ce que nous savons
C'est The Hollywood Reporter qui a dévoilé l'information ce mercredi 19 avril. D'après leurs sources, la série Twilight n'en est qu'au début de son développement du côté de Lionsgate Television. Ainsi, aucun scénariste n'est encore attaché au projet mais le studio souhaiterait développer le projet en interne avant de le proposer à de potentiels acheteurs. D'après leurs sources, Stephenie Meyer serait activement impliquée dans cette adaptation. Wyck Godfrey et Erik Feig, qui ont produit les cinq films de la saga seraient également de retour à la production.
Nous ignorons pour le moment si la série Twilight reprendra la trame des romans écrits par Stephenie Meyer qui débute avec la rencontre entre Bella et Edward à Forks ou bien s'il s'agira de la suite des aventures du duo, avec une histoire inédite. Quoi qu'il en soit, on devrait avoir droit à un tout nouveau casting pour cette série TV. Un futur succès ?
-
FUBAR : Arnold Schwarzenegger tire sur tout ce qui bouge dans le trailer de la série
FUBAR : Arnold Schwarzenegger dans sa première série
Après avoir mis de côté sa carrière politique, le retour au cinéma d'Arnold Schwarzenegger s'est avéré plutôt compliqué. La star n'a pas réussi à relancer la saga Terminator et a participé à des longs-métrages tièdes voire totalement dispensables, parmi lesquels Le Dernier rempart, Évasion ou encore Sabotage.
Luke Brunner (Arnold Schwarzenegger) - FUBAR ©Netflix Le légendaire interprète du T-800 et de Conan le Barbare tente désormais sa chance sur le petit écran. Dans FUBAR (acronyme militaire de "Fucked up beyond all recognition", soit "foutu au point de ne plus être identifiable"), série estampillée Netflix, l'acteur prête ses traits à Luke Brunner, un agent de la CIA sur le point de prendre sa retraite. Mais il n'a d'autre choix que de se lancer dans une ultime mission personnelle avant de se la couler douce...
Une affaire de famille musclée
Lorsqu'il découvre que sa fille Emma (Monica Barbaro) travaille elle aussi au sein de l'agence de renseignement américaine, Luke comprend qu'ils se sont mentis depuis des années. Chargé de l'exfiltration d'Emma, il se retrouve au coeur de nouvelles péripéties explosives et découvre les talents de sa fille. En sauvant le monde d'une menace nucléaire, ils vont vivre leur plus belle aventure et apprendre à mieux se connaître.
FUBAR ©Netflix Jay Baruchel, Fabiana Udenio, Fortune Feimster, Adam Pally, Aparna Brielle et Gabriel Luna complètent la distribution de ce programme, dont le synopsis rappelle évidemment celui de True Lies. Supervisée par Nick Santora, showrunner de Most Dangerous Game et Reacher, la série est composée de huit épisodes. FUBAR sera disponible sur Netflix dès le 25 mai 2023. En attendant, retrouvez la bande-annonce en tête d'article.
-
Nicolas Cage : cette scène répugnante que le comédien ne pourrait plus tourner
Renfield : Nicolas Cage dans la peau de Dracula
35 ans après Embrasse-moi vampire, Nicolas Cage incarne de nouveau un suceur de sang, et pas des moindres, dans Renfield. Le comédien prête ses traits à Dracula dans cette comédie d'action de Chris McKay, où il donne la réplique à Nicholas Hoult. Ce dernier interprète le célèbre assistant du seigneur des ténèbres créé par Bram Stoker, qui cherche à se libérer de son emprise après avoir passé des dizaines d'années à lui apporter de la chair fraîche.
Dracula (Nicolas Cage) - Renfield ©Universal Pictures Les premières images de Renfield laissent espérer une nouvelle performance déchaînée de Nicolas Cage. En pleine promotion du long-métrage, l'acteur est revenu sur une fameuse anecdote survenue bien des années plus tôt, qui témoigne de tout son investissement.
Avaler des cafards ? Plus jamais !
Dans Embrasse-moi vampire, sorti en 1988, l'agent littéraire Peter Loew se convainc qu'il est en train de se transformer en vampire, persuadé qu'il a été mordu. Au cours d'une scène, le personnage saisit un cafard dans sa cuisine et l'avale, après l'avoir mâché très rapidement. Si le dégoût est totalement perceptible pendant ce passage, c'est parce que Nicolas Cage a réellement mangé un insecte durant le tournage.
Piégé par le réalisateur Robert Bierman, le comédien a même réitéré cette expérience répugnante pour une deuxième prise. Interrogé par Yahoo!, l'acteur a déclaré :
Je ne le referai plus jamais. Je suis même désolé de l'avoir fait.
Dans un commentaire audio d'Embrasse-moi vampire, Nicolas Cage qualifie le fait d'avoir avalé des cafards de "décision professionnelle". Il ajoute avoir réellement voulu dégoûter les spectateurs :
Quand les gens voient le cafard s'introduire dans ma bouche, ils réagissent vraiment.
-
Insidious 5 : les démons reviennent dans le trailer flippant
Insidious 5 : suite et fin de la saga horrifique
Après quatre films, dont le dernier est sorti en 2018, la saga d'horreur Insidious s'apprête à tirer sa révérence avec un ultime chapitre baptisé The Red Door. Attendu dans les salles obscures françaises le 5 juillet prochain, il se dévoile à travers un premier trailer bien flippant.
L'histoire se déroule dix ans après le quatrième film. Dalton Lambert (Ty Simpkins) se prépare à faire son entrée à l'université, pour le plus grand bonheur de ses parents (toujours incarnés par Patrick Wilson et Rose Byrne). Mais leur joie est de courte durée lorsque des démons de leur passé ressurgissent pour les tourmenter.
Dalton et son père devront alors retourner dans "le lointain", le monde des ténèbres, pour affronter leurs cauchemars et découvrir d'autres démons derrière la porte rouge. Lin Shaye sera également de retour dans la peau d'Elise Rainier, pour guider une nouvelle fois Dalton dans le lointain grâce à des flash-backs.
En plus d'interpréter le rôle de Josh Lambert, Patrick Wilson officie également en tant que réalisateur pour cet Insidious 5. C'est la première fois qu'il met en scène un long-métrage. Il avait déclaré en 2020 :
Je suis honoré et ravi de prendre les rênes du prochain volet d'Insidious, qui offrira une incroyable opportunité de déballer tout ce que les Lambert ont vécu il y a une décennie, ainsi que de traiter les conséquences de leurs choix.
-
Bardot : une bande-annonce et une date pour la série sur Brigitte Bardot
Julia de Nunez en Brigitte Bardot
France Télévision a décidé de s'attaquer à un mythe du cinéma français avec Bardot, série biopic sur la vie de Brigitte Bardot. Plus précisément, on y suivra l'actrice révélée avec Et Dieu… créa la femme (1956) de Roger Vadim de ses premiers essais à 15 ans, jusqu'à la naissance de son fils en 1960.
Durant cette période, BB devint une immense star, aussi désirée que détestée par le public, et harcelée par la presse. Un phénomène sulfureux incarné à l'écran par Julia de Nunez. La ressemblance de la jeune comédienne avec la légende avait impressionné sur les premières images. Et cela se confirme avec la bande-annonce de la série (en une d'article).
Brigitte Bardot (Julia de Nunez) - Bardot ©France tv On peut voir par cette vidéo promotionnelle que la série mettra l'accent sur la difficulté de Bardot à gérer l'engouement autour d'elle, sa vie professionnelle et sa vie privée. Une vie privée marquée par la présence de différents hommes. D'abord Roger Vadim, son premier époux, avant d'entamer une relation avec Jean-Louis Trintignant sur le tournage d'Et Dieu... créa la femme.
Une date de diffusion sur France 2
Outre ces images qui permettent de voir la tonalité dramatique de la série, on apprend que Bardot sera diffusée sur France 2 à partir du lundi 8 mai. En parallèle, France Télévision proposera sur son site france.tv une sélection de films avec Brigitte Bardot : Le Trou Normand (1952), Voulez-vous danser avec moi ? (1959) et surtout La Vérité de Henri-Georges Clouzot (1960).
Ce film majeur de la filmographie de BB sera également traité dans Bardot, comme on peut le voir dans l'extrait ci-dessous. On assiste dans la vidéo à la rencontre entre l'actrice et le cinéaste Clouzot, qui lui fait remarquer que, comme le personnage qu'il lui propose, la comédienne ne s'aime pas...
-
The Mandalorian : les fans réagissent au grand final de la saison 3
Le final de The Mandalorian saison 3
Cette saison 3 de The Mandalorian s'est conclue sur un souffle épique salvateur. La série, créée par Jon Favreau en 2019, continue de ravir les fans de l'univers Star Wars. Grâce à son app